J’ai découvert cette terrible nouvelle dans un article paru le 17 janvier 2013 sur le site du Courrier international : une nouvelle espèce est en voie d’extinction. Défenseur devant l’éternel de la cause animale, je prends donc ma plume pour appeler à la sauvegarde du phtirus pubis, plus communément appelé morpion, menacé par la généralisation de l’épilation pubienne chez les hommes.
« Aux Etats-Unis, note le New York Daily News, citant l’agence Bloomberg, environ 80% des étudiants n’ont pas ou peu de poils pubiens. En Australie, une importante clinique de Sydney spécialisée dans les maladies sexuellement transmissibles n’a pas vu un seul de ces parasites depuis 2008 sur une patiente, et chez l’homme, le nombre de cas a chuté de 80 % en une décennie. Or le morpion vit accroché aux poils, où il pond ses œufs. Faute de zones pileuses, la population de poux pubiens. », explique Courrier International.
Après avoir départi les humains de leur mystère érotique, les manias de l’industrie cosmétique s’attaquent donc à la biodiversité. Aujourd’hui les morpions, et demain? Les tigres et les girafes? J’en appelle solennellement aux partis politiques et associations écologistes, ainsi qu’à la SPA et autres organes de défense des animaux, pour mettre un terme à ce Rwanda pubien: arrêtez le massacre! Non à l’épilation!
Stéphane Rose, auteur de Défense du poil, contre la dictature de l’épilation intime.