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Pour se faire pardonner et dormir dans un lit propre, offrez le bon vieux plan d’une nuit ou une sieste crapuleuse dans un hôtel romantique.
Moi qui suis sage comme une image, je n’ai pas eu la chance d’essayer ces chambres d’hôtel aphrodisiaque, mais voilà ce que j’ai trouvé sur internet. Pour la plupart de ces plans, dans la journée aussi, vous pouvez vous retrouver quelques heures dans l’intimité. Des hôtels proposent des chambres en D Use. Un couple débarquant en début d’après-midi ou même le matin pour louer les lieux quelques heures, ne choque guère personne. Généralement le tarif de la chambre est 50% moins cher que pour la nuit (ce qui reste assez cher pour quelques heures par rapport à une nuit, mais passons…)
La suite Gourmandise du Vice Versa (Paris 15ème), un hotel décoré par la reine de la lingerie de luxe Chantal Thomas. 7 étages et des chambres sur le thème des 7 péchés capitaux : la gourmandise, la luxure… de 150 € à 405 € la nuit. Le package romantique 1 nuit + petits déjs + love box 240 €. D Use: 89 € à 180 €
Chaque chambre été conçue par un créateur d’art contemporain : Sophie Calle, Pierre Le Tan, Marc Newson, M & M ou le photographe Terry Richardson. Jaune, rose, mauve ou noir, à chaque chambre son thème et son ambiance, de la plus cosy à la plus gothique : mur-bibliothèque rempli de magazines photos et livres SAS, bar à vodka, plafond recouvert de petites boules à facettes qui se reflètent sur le lit, murs noir et blanc aux dessins psychédéliques dont certains détails deviennent fluorescents dans la pénombre. Dans ces chambres, ni téléphone ni télévision, mais tout ce qu’il faut pour s’aimer sur la musique de son choix. Inutile de mettre le réveil, le petit déjeuner est servi jusqu’à midi. Vous pouvez aussi le prendreau restaurant dans un joli jardin intérieur.
De 170 € à 340 € la nuit. A partir de 110 € en D Use.
- sur le site Sexy Hôtel Paris propose des adresses aux chambres raffinées et romantique, avec jacuzzi au pied du lit, douche transparentes ou miroirs au plafond. Ces hôtels se situent dans les quartiers touristiques (Champs-Elysée, Trocadéro etc…) Comptez quand même entre 300 et 500 euros. Cher mais quand même bien moins qu’un palace !
- dans le nouveau guide Osez faire l’amour à Paris de Marc Dannam aux éditions La Musardine.
- le blog très bien renseigné de Waid and See, le dandy plus sage qu’il n’y parait
- sur le site des hôtels qui pratiquent le D Use http://www.dayuse-hotels.com
Hélas, à Paris nous n’avons pas Property Island City Lodge, passage obligé si vous passer un week-end à Berlin. Son seul point noir: il se trouve dans quartier ouest assez chic mais moins branché et authentiques qu’à l’est. Là, j’ai essayé et c’est vraiment délire ! Prix moyen : 115 € la nuit.
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Ou comment la pornographie peut être une arme de sensibilisation.
J’ai souvent pensé que les réflexions féministes manquaient d’un canal de diffusion de masse. Depuis longtemps, je pense que l’art est une forme de sensibilisation, peut-être même la meilleure façon de sensibiliser. C’est en tous cas la démarche de Diana J. Torres.
La lecture de Pornoterrorisme de Diana J. Torres a été une sorte de choc. Cette philosophe et artiste queer organise des performances de sensibilisation, mais d’un genre partculier. Il me serait extrêmement difficile de rendre compte précisément de sa pensée lorsqu’elle se fait fister sur une scène (vidéo NSFW) devant des dizaines de curieux. Et pourtant, toutes ses mises en scènes pornographiques sont extrêmement pensées et calculées. Je ne sais même pas si ses réflexions sont perceptibles sans un minimum de connaissance sur l’artiste et sa pensée.
Ce n’est pas toujours évident de suivre l’auteure : elle écrit avec ses tripes et son sang. Ses performances peuvent paraître – aux yeux des « non sensibilisé.e.s » – gores, crues voire dégoûtantes. Et cela lui importe peu, son premier but étant de choquer. Et ça marche. À travers ses performances, elle pousse le spectateur dans ses retranchements les plus intimes. Pousser à la réflexion : voilà son but ultime. Ce livre est la continuité logique de sa démarche politique et artistique.
C’est ainsi qu’ elle aborde des sujets aussi divers que la liberté sexuelle, le plaisir sexuel, la sexualité des enfants (et à quel point la pédophilie la fait gerber) ; mais également ses engagement politiques : le mouvement queer, le transfeminisme. Le tout à travers le prisme de ses expériences : sa vie, la découverte de son corps et du plaisir sexuel, son métier de pute et ses actions de pornoterrorisme. La description de certaines performances – que Diana J. Torres soit spectatrice ou actrice – sont assez crues. Vous serez peut-être surpris d’être excité autant que vous en serez dégouté.
En lisant ce livre, vous avez deux solutions. Ou vous n’arrivez pas à vous accrocher et rejetez en bloc ce livre. Ou alors vous prenez la lecture de ce livre comme un défi, et vous allez jusqu’à la dernière page. Si vous choisissez la deuxième option, vous prenez le risque de ressentir des émotions contraires et dérangeantes. Mais cette étape est nécessaire pour vous permettre d’accéder à la réflexion tant voulue par l’auteure.
En bref, n’hésitez pas à vous jeter à corps perdu dans la lecture de Pornoterrorisme, vous ne le regretterez pas. Et n’hésitez pas à nous faire part de votre avis !
On a parlé sodomie, ici et là, et c’est bien joli de dire « oui c’est bien j’aime ça » et « essayez vous verrez », encore faut-il pratiquer correctement pour apprendre à l’apprécier. Je n’ai pas la prétention d’être une « pro » du sexe anal, mais j’ai malgré tout essayé de rassembler quelques petits conseils qui j’espère pourront vous aider à mieux préparer et vivre cette expérience !
Avant toute chose, un point qui me semble CRUCIAL pour la sodomie (et tout sexe anal) : ne le faites pas « pour faire plaisir » ou « parce que je veux pas passer pour une nonne » ou n’importe quelle autre raison qui ne viendrait pas DE VOUS. C’est une pratique intense, particulière, et qui engage beaucoup le corps et le mental, comme pour toute pratique sexuelle et encore plus particulièrement lorsqu’il s’agit de ce genre de choses qui peut être « traumatisante » et qui requiert une certaine relaxation, c’est VOUS qui devez décider si vous en avez envie ou non. Point. Et non, ne pas vouloir qu’on vous prenne le cul ne fait pas de vous une coincée (du cul). Ceci dit il y a de meilleures façons que d’autres de s’y adonner, et on y prendra certainement plus de plaisir si c’est bien amené / préparé / pratiqué.
À noter que ces conseils vont dans les deux sens – oui, toi, le garçon qui a envie que ta copine s’occupe de ton cas, ou toi, la fille qui glisse sans prévenir un doigt – et ton ongle long – dans le cul de ton mec… prenez en note aussi !
Il y a quelques mois, je discutais avec mon ex (celui qui m’a vraiment initiée au plaisir anal) et lui demandais des « conseils » sur comment amener un partenaire inexpérimenté à s’occuper correctement de mon cul. Sa réponse fût très simple : y aller doucement, prendre son temps, écouter l’autre. Et avec le recul, je ne peux que valider ses dires. Si je sais aujourd’hui de quoi je suis capable, ce que j’aime, et comment me « préparer », les fois précédentes avaient plutôt été du hasard et de l’improvisation totale. Aussi, je me rends compte que ça reste une pratique occasionnelle – dans mon cas en tous cas – car c’est intense, et que je préfère écouter mon corps et n’y aller que lorsque je me sens complètement « prête » pour éviter des effets secondaires désagréables…
À l’avance, et avant même de parler de sodomie ou de pénétration, il me semble que la question de l’hygiène est primordiale. Sans aller jusqu’à utiliser une poire pour faire un lavement, c’est toujours apprécié de s’arranger pour avoir le cul propre. Idéalement, on peut glisser un doigt pour « vérifier » que tout est ok de ce côté là, et si on a un quelconque doute et bien… prévenez l’autre. J’ai un souvenir pas très glamour d’être allée voir du côté du cul d’un de mes exs et sans même avoir très loin, d’avoir été un peu dégoûtée par cette première approche. Bon, étant moi même une amatrice de doigt dans le cul pendant le sexe, je me rince toujours après avoir été aux toilettes pour rester présentable « au cas où ».
Passé ce stade, on se sent déjà beaucoup plus à l’aise pour explorer. C’est là que vient le moment de prendre son temps. Si certaines personnes ont le sphincter naturellement souple, ça demande généralement un peu de « préchauffe » pour y aller – et même chez ces personnes là, on oublie le « if it fits… « . Pour moi, le meilleur moyen de préparer au sexe anal, c’est d’exciter une autre zone en même temps qu’on s’occupe du cul. Jouer avec un doigt pendant un cunni, par exemple, ou carrément laisser traîner la langue par là au passage (c’est super excitant, honnêtement). Là, tout se joue au feeling – est-ce que ça se détend ? Ne pas hésiter à ajouter un peu de lubrifiant pour aider – parce que c’est sensible tout ça -, et encore une fois à prendre son temps. D’abord jouer à l’extérieur, puis glisser un doigt – pas trop profond -, sentir les contractions, les réactions, communiquer avec l’autre. Puis pourquoi pas un 2e doigt, et plus…
Tout ceci peut bien sûr se passer au cours de différentes baises, on est pas des lapins, on est pas pressés, on a le temps de s’habituer – et à recevoir et à donner – parce que quand on ne sait pas ce que ça fait, on peut y aller un peu trop brutalement, et complètement bloquer l’autre.
Rien n’oblige d’ailleurs à passer à la suite. Je ne vois pas l’intérêt à se forcer à recevoir une pénétration anale si on est bien avec un doigt ou deux. C’est parfois largement suffisant pour provoquer des orgasmes super intenses, et moins traumatisant pour le corps que se prendre une bite (ou un gode) dans le cul…
Mettons. Vous avez vraiment envie. Mais votre mec a une bite énorme. Don’t panic. J’ai envie de vous dire que votre cul est beaucoup plus élastique que votre vagin. Sisi. Le vagin a déjà une problématique physiologique simple : le bassin. Oui ok quand on accouche une tête de bébé passe par là (non non ne visualisez pas). Mais je crois vraiment qu’on a plus de chances de réussir à se faire fister le cul que la chatte. Et non, la pratique anale ne rend pas incontinent.
cette photo est là pour vous enlever toute image sale de l’esprit et alléger l’atmosphère
Bref. Apres cette parenthèse glamour, reprenons. La sodomie donc. On est bien excité, on a envie de plus, blabla. Normalement, en insérant des doigts on est allé « tâter le terrain », tout est clean on peut y aller (en tous cas pour la personne qui est pénétrée, ce n’est plus à vous d’y penser, votre partenaire a décidé si oui ou non il se sentait à l’aise). Le port d’une capote (même sur un gode) peut être une bonne idée au début – outre les MST, ça permet de l’enlever et de revenir facilement à une pénétration vaginale si ça ne fonctionne pas* – on finira tous moins frustrés.
Le mieux est de trouver une position où le personne pénétrée est confortable et peut bouger à sa guise (perso j’aime commencer en cuillère). Car ce n’est pas celui qui pénètre qui décide au début mais à l’autre de « venir ». De cette façon, il y a moins de risques de faire mal, d’aller trop vite, de tout bloquer. Un peu (beaucoup) de lubrifiant, et on y va. Doucement, attention pour celui qui pénètre de ne pas brusquer les choses malgré l’excitation, et même si ça rentre (avec du lubrifiant ça rentre toujours). Encore une fois, se caresser pendant la pénétration aide à se détendre, et à associer cette sensation à un plaisir « connu ». À la personne pénétrée de guider et aller à son rythme pour s’habituer à la sensation, et quand on se sent plus à l’aise et bien… Go!
Voilà. Profitez. Ressentez. Dépassez cette sensation de « faire caca ». Arrêtez de vous demandez si vous avez des choses à l’intérieur. Ne stressez pas. Laissez vous aller. On y est…
C’est fini. Il se passe quoi alors ? Des mouchoirs ou une serviette pas loin sont toujours utiles, pour le reste, direction la salle de bains pour se nettoyer. Instant glamour, c’est sûr, mais mieux vaut péter dans des toilettes qu’à côté de son mec (comment ça les filles ne pètent pas ??). Oui, je sais c’est trop sexy et ça donne trop envie.
Non sérieusement, j’espère que ces quelques conseils aideront les débutant(e)s, et que vous vous sentirez plus à l’aise… En tous cas, je me souviens de nombreuses discussions avec des amies qui me disaient ne pas aimer la sodomie, et m’expliquant pourquoi, et de ma réponse : ah oui mais si tu t’y prend / il y va comme ça, c’est NORMAL !
On récapitule :
- La sodomie c’est si (et seulement si) vous en avez envie
- Un peu d’hygiène ne fait pas de mal (après on peut penser à autre chose)
- Attention aux ongles longs / petites peaux / ongles qui « griffent »
- Du lubrifiant, du temps, et de la douceur
- Communiquer, et ne jamais se presser ou brusquer les choses
- *ON NE REVIENT SURTOUT PAS DANS LE VAGIN SANS S’ÊTRE LAVÉ APRÈS UNE PÉNÉTRATION ANALE MERCI BISOUS
- La vraie vie c’est pas comme dans le porn (et c’est valable pour tout)
Avez-vous des conseils et expériences à partager ?
À lire:
Le Tag Parfait interroge un médecin sur les risques des pratiques anales (extrêmes)
Les conseils d’un gay sur la sodomie, à lire sur Slate
Réflexions sur la sodomie, sur Madmoizelle
Dura Lex sed lex? Pas pour Dutee Chand, qui fait recours auprès du Tribunal Arbitral du Sport (TAS) à Lausanne. La sprinteuse indienne a été interdite de course car son taux de testostérone est trop élevée selon la réglementation en vigueur.
Fin de course
La Tribune de Genève rapporte que la jeune indienne a été traumatisée par les tests effectués sur elle. Avec ces résultats, la Fédération internationale d’athlétisme lui a interdit de participer au Jeux du Commonwealth de cet été à Glasgow: «J’étais détruite», confie-t-elle.
Je ne veux pas être épiée et ridiculisée pour une faute qui n’est pas la mienne
«On m’a dit que je devrais être opérée ou suivre un traitement hormonal si je voulais sauver ma carrière.» Voilà les recommandations faites par les arbitres. Carton rouge. De plus, le lien entre testostérone et performances sportives est contesté scientifiquement. Les opposants à cette règle souligne l’aspect arbitraire: a quel taux devient-t-on exactement trop masculine?
Humiliation totale
Des journalistes au courant de l’affaire, ont contacté ses parents: «Est-elle un garçon ou une fille?» ou «a-t-elle des règles?». «C’est si humiliant» raconte Dutee Chand. Elle peut encore passer la ligne d’arrivée du succès, après le cas Caster Semenya, qui a été privée de son titre à cause de ce test de l’hyperandrogénisme.
Elle a finalement pu porter le drapeau de son pays et remporter une médaille d’argent au JO de 2012. Reste que ce dépistage est controversé, et considère encore que le genre peut se définir manière binaire. Homme ou femme, on choisit ton camp pour toi. «Je ne veux pas être épiée et ridiculisée pour une faute qui n’est pas la mienne», termine Dutee Chand.
Tree («arbre»), c’est le nom de l’installation gonflable de 24m de haut qui est apparue jeudi sur la place Vendôme, haut lieu du luxe parisien. Ce drôle de sapin de noël, signé de l’artiste américain Paul McCarthy n’a pas berné grand monde: il reproduit exactement la forme d’un plug anal – objet que le plasticien figure régulièrement dans ses œuvres, marquées par la transgression et le trash. Le créateur dit apprécier son ambivalence: la forme du plug est obscène pour les uns, anodine pour les autres. «Les gens peuvent être offensés s’ils veulent se référer au plug, mais pour moi, c’est plus proche d’une abstraction», a expliqué l’artiste de 69 ans au «Monde»… avant d’être agressé par un passant.
Paris humilié
Manifestement inspirée par le caractère phallique de la Colonne Vendôme (actuellement couverte pour réfection), la création a immédiatement déclenché une violente polémique sur les réseaux sociaux. «Paris humilié!», se sont exclamés avec des trémolos gaulliens les milieux identitaires et les ultracathos, qui ont réclamé son retrait immédiat. Pourtant située sur un des sites les plus sécurisés de France (à deux pas du Ministère de la justice), l’oeuvre n’a pas tardé à être vandalisée, dans la nuit de vendredi à samedi, comme le note Yagg.
Place Vendôme : Paul McCarthy agressé et son installation saccagée cette nuit. #PlugGate pic.twitter.com/VZlgQjMJem
— Flosh (@Flosh) 18 Octobre 2014
«Tree» a été installé dans le cadre de la traditionnelle carte blanche à un artiste sur l’esplanade parisienne, en prélude à la Foire internationale d’art contemporain, qui ouvre la semaine prochaine. L’an dernier, l’Américain n’avait pas provoqué un tel barouf lorsqu’il avait dévoilé «Complex Pile», un splendide étron géant en plein air, dans un parc de Hongkong.