Septembre, chaleur sur la ville: on continue à faire grimper le mercure. Pas besoin de dessin, tout le monde sait avec quoi rime canicule. Le soleil brûle, on attend le crépuscule pour se tirer sur le pédoncule, on se décapsule la clavicule pour se mettre des doigts dans le cule, on avance, on recule: envoie les sporules!
Sur la plage abandonnée, tu me feras rêver comme dans les chansons d’été. Cockillage et crustacés, le sable et l’océan tout est en place : here come the waves, here come the waves… C’est l’amour à la plage, le maillot bien gonflé par le désir de vivre, éjac fac’ à la mer, aouu tcha tcha tchaa.
« Tiens, salut vous êtes là… » Alex Steele nous fait le coup du matin chafouin et on adore.
Alright Pornhub, I’m ready for my close up : regard de b(r)aise, moue coquine, déhanchement savant. Dogma95 du cul, on chavire devant cette mise en scène minimaliste au final prévisible mais jouissif. Si c’est comme ça, je veux bien faire vœu de chasteté aussi…
Summer = fresh new white kicks. Si tu te demandes parfois à quoi servent toutes ces lanières, voici une autre façon de rock sa paire. La teub bien calée dans sa hi top, exerce un léger pine roll. Adagio, presto, uptempo et te voilà avec une paire de cream white. Mieux vaut ne pas croiser Buggin’ Out après ça…
Phat Daddy et King Dingo sont dans un bateau. Ils se chopent un moussaillon qui n’a pas froid aux yeux et lui font le coup de « c’est à bâbord… ». Phat Daddy, queue en main et hilare, mate les mouvements de bassin sloppy de King Dingo dans la bouche du matelot. Avec le manche de Phat Daddy qui entre dans la partie, le mousse ne sait plus où donner du pompon : bâbord, tribord, bâbord… back door ! Bien calé entre les deux barres, il fait chavirer nos deux capitaines. Pour finir, tout le monde à la baille pour se rafraîchir les idées.
Boys in the pool. Une intro sous forme d’ode au trouple des réalisateurs, un poème de Keats, la route des vacances… une captatio benevolentiae plus que réussie pour ce classique de Cocky Boys qui ruisselle de romantisme et de sensualité. Perchés sur une falaise qui surplombe la mer, JD Phoenix et Gabriel Clark (chez CockyBoys) nous font plonger avec douceur dans un monde qui semble flotter dans le temps. Une baise d’été qui prend son temps, comme un souvenir de vacances qu’on se repasse en boucle.