34739 éléments (3198 non lus) dans 75 canaux
Ah oui, elle est pourtant bien jolie la grosse doudoune que Mamie a offerte au petit Enzo pour Noël… Et tous ses camarades ont la même à l’école, alors pas question de faire l’impasse. D’ailleurs papa ou le grand frère en portent aussi, et ça leur va drôlement bien avec une chemise et un pantalon de costume.
C’est à la mode… Oui, mais voilà : certaines marques sont mauvaises pour notre santé et pour l’environnement (et donc in fine, pour notre santé). En cause, deux types de particules que l’industrie du textile utilise comme déperlant et imperméabilisant pour rendre nos vêtements plus performants : les nonylphénols (NPE), dont nous avons déjà parlé dans nos pages, et les perfluorocarbures (PFC).
Allez, on change de sexe ?Les désagréments qu’impliquent ces produits ? Ce sont des perturbateurs endocriniens bien connus. Les PFC ont notamment été mis en cause dans une étude de 2009 : les femmes dont les prises de sang montraient les plus forts taux de concentration en PFC présentaient aussi les plus importants troubles de la fertilité.
Quant aux NPE, ce sont surtout des études sur le monde animal qui inquiètent pour le moment. On savait déjà qu’ils pouvaient changer le sexe des poissons que nous mangeons, on les suspecte à présent de provoquer une détérioration de l’ADN du sperme humain. Une diminution de la taille et...Lire la suite sur Union
Cet article La sale affaire des doudounes polluées ! est apparu en premier sur Union.
En matière de sexualité, beaucoup de détails comptent et les parties génitales sont loin d’être l’unique source de plaisir. Notre corps est riche d’outils sensoriels et parmi ceux-ci, il y a les mains. Les mains ont une puissance érotique forte, qui permettent de transmettre et recevoir des décharges de désir fortes entre les partenaires. Que faire de vos mains pendant le sexe ? Voici pour vous quelques suggestions.
Caresser le corps de l’autreLes mains sont un outil parfait pour prodiguer de tendres caresses sur le corps de notre partenaire sexuel. Caresser l’autre, ce n’est pas seulement s’attarder sur ses parties intimes, c’est explorer l’ensemble de son corps. Caresser ses cheveux, sa nuque, son dos, ses bras, ses mains, ses jambes, ses pieds, ses oreilles, sa bouche… C’est partir à la découverte de l’ensemble de ses zones érogènes et peut-être même lui en faire découvrir ! Avec les mains, on sait transmettre beaucoup d’émotions et de désir.
Photo by Hussein Altameemi on Pexels.comLes caresses peuvent être douces, sauvages ou fébriles, en fonction des moments, et cela crée toujours des sensations différentes. On a trop tendance à ranger les caresses dans la phase « préliminaires », terme qui a peu de sens, car l’acte sexuel est un tout. Quelle tristesse de penser les caresses comme un prélude au sexe, alors qu’elles sont si importantes tout au long de l’acte. Non seulement, les mains créent de l’intimité et de la connexion entre les partenaires, mais la paume de la main est une zone érogène connue, qui contient beaucoup de nerfs.
Caresser son propre corpsCaresser son propre corps durant le sexe est agréable et peut arriver comme un réflexe quand on prend du plaisir. N’avez-vous jamais eu l’envie soudaine de vous caresser un sein ou juste de poser la main sur votre ventre, dans un moment d’extase ? Se caresser est aussi un moyen d’augmenter son plaisir, comme lorsque vous décidez de vous masturber durant la pénétration par exemple.
Se maturber quand on a un pénis ou se caresser la vulve sont des actes légitimes durant le sexe. Il n’y a pas à culpabiliser d’en avoir envie, au contraire cela peut faciliter votre accès à l’orgasme. D’ailleurs, votre partenaire pourrait trouver cette vision super excitante ! La masturbation ou l’auto-stimulation de différentes parties de son corps sont un moyen de connecter avec ses propres sensations et de les renforcer. Ça permet aussi de se rendre compte de l’érotisme de son propre corps, de montrer à l’autre comment on aime être touché-e à certains endroits, de se projeter dans les sensations de l’autre quand il/elle nous touche.
Mettre les doigts dans la boucheConnaissez-vous vraiment quelque chose de plus sexy que de voir votre partenaire lécher sensuellement vos doigts, pris-e d’une fièvre de désir intense ? Prendre les doigts de l’autre dans sa bouche, un à un, ou plusieurs en même temps, simuler une fellation avec son index entre vos lèvres ou lécher du bout de la langue, voici diverses possibilités qui s’offrent à vous. Vous pouvez aussi lécher un de vos doigts, avant de l’utiliser pour pénétrer l’anus de votre mec, le vagin de votre meuf, ou pour titiller en douceur des tétons.
Agripper les cheveuxAgripper les cheveux de son ou sa partenaire pendant le sexe peut être très excitant. Bien sûr, ne vous prenez pas pour Jane ou Tarzan sur une liane, faites tout de même attention au cuir chevelu de votre amant-e ! Un grand classique est de poser vos mains sur sa tête pendant un cunnilingus, pour guider les mouvements de votre partenaire et stimuler votre plaisir, idem durant une fellation. Un autre classique est d’attraper les cheveux de votre partenaire quand vous êtes situé-e au dessus de lui en position Amazone, ou d’attraper les cheveux de votre partenaire quand vous pénétrez en levrette ou durant une sodomie.
Pénétrer son/sa partenaire avec les mainsLes mains sont aussi un outil formidable pour la pénétration. Quand on y réfléchit bien, elles sont beaucoup plus précises qu’un pénis ! Il est possible de viser au bon endroit à l’intérieur d’un vagin, de le titiller à divers endroits et d’adapter aux réactions de sa partenaire. On peut mettre un, deux, trois, ou quatre doigts, ou toute la main, voire aller jusqu’au fist (poing), selon les envies de chacun-e ! Les caresses internes prodiguées avec des doigts sont variables, on peut faire de lents va-et-vient, pénétrer avec vigueur, ou juste titiller l’entrée du vagin. L’anus peut offrir du plaisir aussi bien aux hommes qu’aux femmes, et avant de se lancer dans le pegging avec un sextoy, il est conseillé justement de commencer en douceur avec les doigts.
Claquer les fesses de l’autreDonner ou recevoir une fessée durant le sexe est un grand plaisir pour de nombreux-ses amant-es. Qu’il s’agisse de la petite tape malicieuse un peu timide, ou de la fessée assénée avec force, chacun-e ses préférences. Les mains sont aussi utiles pour choper des accessoires. Comme c’est souvent le cas dans la sexualité BDSM, la fessée peut être agrémentée d’un fouet, un paddle ou une cravache par exemple.
Jeux de mains ou jeux de vilains, c’est à vous de jouer ! Sans jamais oublier de respecter le consentement de vos partenaires, bien évidemment.
L’article Sexualité : savoir utiliser ses mains, c’est important est apparu en premier sur Desculottées.
Je ne porte plus de soutien-gorge depuis mes 25 ans, cela fait donc désormais 9 ans que je suis en full no bra. Libération absolue de mes seins et de mes tétons ! C’est venu naturellement et franchement, ça fait un bien fou !
Le soutien-gorge : moyen de contrôler le corps des femmes ?Durant l’Antiquité grecque, la silhouette de la femme est volontairement androgyne et les petits seins sont plus appréciés que les gros. Par conséquent, le sous-vêtement est utilisé pour gommer la féminité avant tout. Ainsi, les femmes portent l’apodesme, un bandage qui forme une ceinture sous la poitrine pour la maintenir et les jeunes filles portent le mastodeton, un ruban qui ceigne la poitrine pour empêcher la croissance du sein.
À partir du Moyen-Age, la poitrine est mise en avant, valorisée, voire débordante du fait de robes qui rehaussent le sein. Le corset aura ensuite la côte du XVe au XXe siècle, d’abord fait de bois puis de métal. Autant dire que cela devait être particulièrement désagréable, voire douloureux de se mouvoir avec, et pourtant il aura perduré durant environ 400 ans.
Photo by Noussaiba Garti on Pexels.comC’est à partir de 1889 qu’apparaît l’ancêtre de notre soutien-gorge, à l’Exposition universelle de Paris. Présenté par Hermine Carolle, il s’agit d’un corset en deux morceaux qui s’arrête sous la poitrine, mais qui ne rencontrera pas beaucoup de succès. Avec la révolution sexuelle des années 1970, les femmes rejettent le soutien-gorge. Aujourd’hui, le soutien-gorge et notamment « le push-up » ont pris d’assaut les magasins et nos tiroirs.
Faire un bref retour historique sur le soutien-gorge montre qu’il a d’abord été pensé comme un moyen de contraindre et de contrôler le corps de la femme. Il répond à des attentes masculines, avec un besoin de façonner le corps de la femme selon les goûts érotiques de chaque époque.
On a souvent entendu dire que le soutien-gorge est un moyen d’empêcher les seins de tomber, et de permettre un meilleur maintien de ceux-ci. Ainsi, ce serait un objet bon pour la santé avant tout. Cela n’est pas prouvé scientifiquement, mais en plus quand on fait une rétrospective historique, il est permis d’en douter.
Pourquoi porte-t-on des soutiens-gorge ?Quand ma poitrine a commencé à pousser vers 11-12 ans, je me sentais très mal à l’aise. Je n’aimais pas entendre les réflexions de l’entourage familial à base de « tu deviens une femme ». Je n’aimais pas non plus les regards insistants de mes camarades masculins sur mes deux tétons visibles. Mon mini-moi se disait « Je suis encore une enfant, et en plus je suis un garçon manqué, alors je n’en veux pas de ces seins qui changent le regard de tout le monde sur moi ! »
Finalement, j’ai supplié ma mère de m’acheter des brassières, afin de cacher mes tétons sous les vêtements. En tant qu’adulte, j’ai ensuite rencontré des femmes aux poitrines très généreuses, qui portent un soutien-gorge, dans l’optique de camoufler en partie leurs seins. Aussi bien pour empêcher qu’ils ne se meuvent trop, que pour limiter la douleur qu’ils peuvent leur procurer, mais aussi pour éviter les regards trop insistants des hommes.
Au milieu des années 60, « push-up » voit le jour au Canada et n’a toujours pas perdu en popularité. Petits ou gros seins, nombreuses sont les femmes à céder à l’appel du soutif push-up, pour augmenter visuellement la taille des seins et leur donner plus de rondeur.
La publicité nous harcèle d’images de femmes en soutien-gorge, passant le message qu’il offre beauté et sensualité. Les hommes rêvent de femmes Aubade et les femmes veulent être des femmes Intimissimi. On veut plaire, alors on se conforme à l’image de beauté qui nous est présentée. Le soutien-gorge est devenu l’emblème du sous-vêtement féminin et nous avons intégré qu’il faut en porter un pour séduire.
On porte avant tout un soutien-gorge, parce qu’on nous dit dès l’enfance qu’on va en porter, qu’on voit les autres femmes autour de nous en mettre, et qu’on intègre qu’ainsi va la condition féminine. Faire autrement semble une atteinte à la pudeur, alors on se conforme gentiment comme des soldats.
Puis, cela ne coûte pas tant que ça, non ? Alors pour le portefeuille, si quand même. Et pour nos poitrines, ça ne leur fait pas forcément que du bien en réalité. Ce n’est pas cool non plus pour la confiance en soi (le soutif n’a jamais la bonne taille, jamais la bonne forme, on s’inquiète sur l’apparence qu’il donne à nos seins etc.). Au sujet des femmes et leur regard sur leurs seins, et l’influence du soutien-gorge, on vous recommande grandement de lire le livre Seins, en quête d’une libération de Camille Froidevaux-Metterie.
Photo by Leeloo Thefirst on Pexels.com Et ça fait quoi de vivre en « no bra » ?Tout d’abord, ça fait économiser de l’argent. Il faut dire la vérité, ce n’est pas donné de s’acheter des sous-vêtements, et encore moins si on essaie de s’acheter de la lingerie raffinée.
Ensuite, c’est un sentiment d’oppression en moins et un gain de confiance en soi. Comme je vous le disais plus haut, j’ai commencé à mettre un soutien-gorge, par complexe vis-à-vis du regard extérieur. Ensuite, j’ai porté beaucoup de « push-ups » par complexe de la petite taille de mes seins. Retirer le soutien-gorge a été une façon pour moi de m’assumer complètement. J’assume mes seins, ce qu’ils représentent, leur taille et qu’ils font partie de moi à part entière. Je n’ai plus envie de les cacher, je m’en fiche royalement si les tétons apparents sous le tee-shirt en dérangent certain.e.s, j’assume qu’ils soient sexualisés.
Personnellement, je me sens juste libre. Rien que le fait de d’agrafer et dégrafer ce bout de tissu sur nos poitrines, c’est un signe d’enfermement quand on y pense. Maintenant je ne m’en soucie plus. Mes seins respirent librement sous le vêtement. Le no bra est un vrai sentiment de liberté et d’acceptation de mon corps tel qu’il est. Cependant, j’ai conscience que mon petit 90a est probablement aussi un avantage pour le vivre bien : mes seins ne sont pas lourds, donc je n’ai pas de problèmes de dos ; ils sont plus invisibles sous un vêtement même moulant, que pour une femme à la poitrine généreuse, donc je suis probablement moins sexualisée d’emblée par les regards.
Retirer le soutien-gorge, quel est le déclic ?Le déclic s’est fait durant un tour du monde de presque deux ans. Sous la chaleur humide de l’Asie du Sud-est, avec mon backpack sur le dos et les nombreux déplacements, j’ai senti que mon soutien-gorge me dérangeait plus qu’autre chose. J’avais les seins transpirants, mon soutif me collait, me grattait en fin de journée, me donnait un sentiment d’étouffement, alors j’ai naturellement cessé d’en mettre. Et là, révélation ! C’était tellement mieux ainsi. En plus, je me trouvais finalement plus jolie, plus sexy, plus à l’aise, mieux dans ma peau. Depuis, je n’en ai plus jamais porté. Excepté à de rares occasions, pour le plaisir de porter un esemble lingerie dans un cadre privé et événementiel. Paradoxe ou non, je trouve mon corps bien plus sexualisé avec un soutif que sans.
Photo by 100 files on Pexels.com No bra, un acte féministe ?En ce qui me concerne, je n’ai pas pris cette décision en me disant consciemment que c’était féministe. C’est juste plus naturel de ne pas en porter, je me sens moins opprimée dans mon corps, sans désir de masquer les attributs de ma sexualité, en cela c’est féministe.
Je trouve qu’on ne devrait forcer aucune femme à en porter ou à ne pas en porter. C’est un choix qu’on peut décider pour soi. Cependant, il faut reconnaître qu’historiquement le sous-vêtement féminin n’est pas émancipateur et qu’aujourd’hui encore, il impose des diktats sexistes.
La poitrine de la femme est très érotisé, à tort et à raison, et sa perception par la société complexe et contraint un certain nombre de femmes. Un compte Facebook ou Instagram peut être censuré s’il ose montrer des tétons, alors que des photos d’homme torse-nu ne posent aucun problème. Il y a une hypocrisie ambiante à l’égard du sein, qui frise le ridicule. Comme le dénonce le mouvement Free The Nipple, des images de violence inouïes peuvent être valorisées dans les médias et au cinéma, mais des images de seins seront censurées. Cherchez l’erreur. Dans ce contexte, décider de ne plus porter de soutien-gorge est éminemment un acte féministe.
L’article No bra : pourquoi je ne porte plus de soutien-gorge est apparu en premier sur Desculottées.