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La première fois que Bérénice vit Aurélien, elle le trouva franchement con. Voici le titre complet de ce livre de Sarah Sauquet, qui se donne pour objectif d’être notre coach en séduction. Sa particularité ? Tous les conseils qui nous sont livrés s’appuient sur les exemples de situation vécues par des personnages d’oeuvres littéraires classiques. Humour et culture sont ainsi réunis, nous offrant un coaching séduction original qui régalera les passionné.es de littérature !
Nous sommes tous des héros et héroïnes littérairesVous êtes-vous déjà demandée si vous étiez séductrice comme Madame de Merteuil, lady Chatterley ou Emma Bovary ?… Lire la suite
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Les éditions Citadelles & Mazenod ont eu l’extrême gentillesse de m’envoyer un livre dont j’attendais la parution en trépignant : Ravissement Les représentations d’enlèvement amoureux dans l’art, de l’antiquité à nos jours de l’historien d’art Jérôme Delaplanche.
L’auteur explique « Les représentations d’enlèvement définissent un système entièrement masculin. Ce sont des œuvres d’art créées par des hommes, pour des hommes, et illustrant des récits imaginés par des hommes, pour des hommes. Elles présentent les femmes enlevées de telle sorte que nous sommes associés à la convoitise masculine, nous offrant l’image érotisée et complaisante d’une victime frémissante ».
Entendons nous bien. Jérôme Delaplanche est historien d’art et directeur du département d’histioire de l’art de l’Académie de France à Rome. Toute accusation visant à le faire passer pour un Savonarole féministe serait aussi ridicule que déplacée. Mais cet ouvrage tombe à point nommé à un moment où toute analyse d’une œuvre d’art au prisme des rapports de genre est considérée comme une volonté de censure féministe. Le choix du thème « enlèvement » n’est pas anodin vous l’aurez compris, puisque comme le rappelle l’auteur, le « rapt » est aussi une autre face, désuète, de parler de viol. L’enlèvement, le ravissement est donc comme il l’affirme « une forme de viol ».
En tant que féministe, j’étais donc très intéressée par son analyse puisqu’explorant depuis déjà longtemps, ce qu’on nomme la « culture du viol » je n’oublie pas qu’on peut prendre le mot culture au sens le plus restreint et réfléchir donc aux représentations culturelles – et donc artistiques - du viol.
Delaplanche nous explique que dans la conception traditionnelle de l’histoire de l’art, il n’y a pas à travailler de manière systématique sur les rapports sociaux entre les sexes. Lui se propose de les étudier mais sans jugement et entend donc naviguer entre deux eaux : « entre le féminisme moraliste et la lecture traditionnelle « aveugle » ». J’avoue ne pas souscrire totalement à sa position parce qu’à partir du moment où on prend acte de la domination masculine, qu’on observe qu’il y a érotisation de la violence masculine (ce que l’auteur fait tout au long du livre) alors forcément le constat se teinte d’un jugement, selon moi. Mais c’est une question intéressante qu’il pose ici – et que j’aurais aimé qu’il développe (une idée pour un prochain livre ?)
Le chapitrage qu’il a décidé d’adopter est passionnant parce que vous y retrouverez l’ensemble des idées reçues autour des violences sexuelles.
Le premier chapitre se concentre autour du rapt animal en explorant l’idée d’un désir masculin irrépressible et animal victime du charme maléfique des femmes. On y retrouve par exemple un tableau de Cabanel, Nymphe enlevée par un faune ou Nessus et Déjanire de Picasso. On le retrouve dans l’image du primate (Frémiet et son Gorille enlevant une femme), du centaure, du satyre ou de l’étalon.
Le deuxième se concentre sur le rapt historique ; il y aurait un sens dans l’histoire à enlever des femmes, que ces dernières seraient inaptes à comprendre. On y retrouve évidemment certains tableaux ayant pour thème l’enlèvement d’Hélène. Dans ce chapitre l’auteur questionne la nudité féminine dans de nombreux tableaux comme celui de Primatice. Il questionne la présence de deux femmes nues qui n’ont pas vraiment d’utilité ici, et qui semble en quelque sorte constituer une justification à l’enlèvement d’Hélène, une « sorte d’allégorie à la culpabilité de la femme ». L’auteur montre que la beauté d’Hélène de Troie est très utilisée pour justifier la violence masculine. Il rappelle ainsi Eschyle « O criminelle Hélène ! Que de héros toi seule as fait périr devant Troie ! ». En nous montrant différentes représentations de l’enlèvement des sabines, Delaplanche nous montre les différents sens qu’ont voulu lui donner les auteurs. A la Renaissance ce thème est surtout utilisé comme symbole des Noces pour symboliser la toute puissance du mari et apprendre aux futures épousées l’obéissance. On retrouve cette idée sur une huile sur bois de di Giovanni de 1488. Chez Poussin la violence est plus perceptible et Picasso dans sa propre interprétation du thème nous montre un massacre contemporain.
Le troisième chapitre se concentre sur l’idée du rapt consenti, la sournoiserie des femmes qui se font passer pour des victimes alors qu’elles sont pleinement consentantes. C’est le cas de certains tableaux représentant l’enlèvement d’Hélène comme celui de Guido Reni (vers 1626-1629) ou ceux autour de l’enlèvement d’Europe.
Le quatrième chapitre se concentre autour de l’ambiguïté du terme ravissement ; transport du corps vers un autre lieu mais aussi transport des sens, extase. L’idée est que les femmes ont un plaisir sexuel, charnel bien supérieur à celui des hommes et qu’au fond elle les domine. En découle un ensemble de peintures où des figures mythologiques féminines enlèvent des hommes (les sirènes, les nymphes et Hylas etc).
On ne saurait que souhaiter que davantage d’ouvrages réalisent le même type d’analyse que ce ravissement de Jérôme Delaplanche. Les études au prisme des rapports de sexe sont une richesse supplémentaire pour les disciplines comme l’histoire de l’art, les études en cinéma ou autres. L’auteur a réalisé un travail remarquable par son chapitrage, je le répète qui recouvre l’ensemble des idées reçues accolées aux violences sexuelles. En le lisant, en tant que féministe et militante, il ne s’agit pas pour moi, je crois important de le rappeler – de porter un jugement sur ces œuvres mais de montrer, par exemple, combien les idées reçues autour des violences sexuelles sont anciennes et profondément ancrées dans notre culture. Ainsi l’image des « monstres » qui enlèvent et violent des femmes continue à être d’actualité même si le monstre change de visage au fil des siècles. Le constater et l’analyser permet de justement montrer la prégnance de cette idée. On retrouve également dans nombre des œuvres étudiées, l’idée de femmes ravies (heureuses) à l’idée d’être ravies (enlevées) qui participe au mythe des femmes cherchant à provoquer leur viol.
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