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Totalement interdit en 1989, par Pinochet, l'avortement sera désormais autorisé en cas de viol, de fœtus non viable et de risque pour la santé de la mère.
Pendant plus de cinquante ans, jusqu'en 1989, l'avortement était autorisé au Chili en cas de danger de mort pour la mère ou de malformation. Mais juste avant de quitter le pouvoir, l'ex-dictateur Augusto Pinochet avait décrété une interdiction en toutes circonstances, maintenue ensuite sous la pression de l'Eglise catholique et des groupes conservateurs.
Les organisations de défense des droits des femmes espèrent que cet assouplissement législatif constitue une brèche dans le processus de légalisation de l'IVG.
Vendredi 18 Mars 2016«Nous nous sommes battus avec un objectif en tête. Nous sommes reconnaissants pour une vie incroyablement géniale ensemble. L’amour reste.» C’est le message diffusé aujourd’hui par le partenaire de Guido Westerwelle. Ce politicien allemand de 54 ans a succombé à une leucémie. Il avait annoncé sa maladie en 2014.
Avocat de formation, Westerwelle avait fait son coming-out en 2004. Il avait ensuite porté son parti, le FDP (libéral), vers un succès électoral, en 2009, qui lui avait ouvert les portes du gouvernement aux côtés de la CDU d’Angela Merkel. Westerwelle avait alors assumé la fonction de vice-chancelier et de ministre des Affaires étrangères.
Humiliation
Son passage en tant que chef de la diplomatie avait été tendu. Il a notamment été humilié par le président biélorusse, Alexandre Loukatchenko, qui s’était publiquement vanté de «haïr les pédés» et d’avoir conseillé à Westerwelle de vivre une «vie normale».
Attaqué parfois pour amateurisme, le ministre était aussi critiqué par les organisations LGBT, qui lui ont reproché sa réticence à faire avancer les droits des minorités sexuelles.
Le Congrès du Planning (2 et 3 avril) sera précédé par une journée anniversaire, qui rassemblera les militant.e.s du mouvement et les partenaires locaux.
Tous les 3 ans, le Planning discute (le plus souvent très passionnément) sur les orientations du mouvement pour la mandature suivante. Cette année, plus de 200 militant.e.s se réuniront à Grenoble sous le mot d'ordre "Faire mouvement". Le Congrès abordera l'ensemble des questions qui donnent du sens à l'action politique du Planning : l'éducation populaire, la laïcité, la santé sexuelle, l'éducation à la sexualité, etc.
Vendredi 18 Mars 2016Juste pour dire à mes lecteurs, lectrices et couples qui se posent des questions sur le libertinage qu’il y a un atelier sexo organisé mercredi prochain (le 23 Mars 2016). Il sera animé par des personnes de grande qualité (avec la participation de vraies libertin(e)s). L’atelier Sexo Académie du 23 Mars sur le libertinage Il traitera des…
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C’est une prise de position surprenante en plein débat sur la dépénalisation de l’homosexualité en Inde. Rashtriya Swayamsevak Sangh (RSS), une puissante organisation nationaliste hindoue, a annoncé qu’elle était favorable à laisser les gays et lesbiennes du pays vivre à leur guise. «Ce n’est pas un crime tant que cela n’affecte pas la vie des autres. Les préférences sexuelles sont une affaire personnelle», a déclaré le secrétaire général de RSS devant la presse, jeudi.
Le RSS a une forte influence idéologique sur le BJP, le parti au pouvoir. Malgré des appels à la «tolérance» du Premier ministre Manmohan Singh, le BJP reste très hostile à tout assouplissement de la loi. Ses députés ont ainsi rejeté sèchement, au début de cette année, la proposition d’un élu de l’opposition, Shashi Tharoor, demandant la dépénalisation de l’homosexualité.
Voix dissonantes
Toutefois, au sein du BJP, des voix dissonantes se sont fait entendre, comme celle du ministre des Finances Arun Jaitley. «Quand on a des millions de personnes concernées, on ne peut pas simplement les balayer d’un revers de main», a-t-il déclaré.
De nombreux intellectuels et personnalités indiennes, comme l’acteur Aamir Khan ou le prix Nobel Amartya Sen, ont plaidé pour l’abrogation de l’article 377. Hérité de l’époque coloniale britannique, il punit les rapports homosexuels, y compris entre adultes consentants, d’un maximum de 10 ans de prison. En 2009, la Cour suprême avait abrogé ce texte datant de 1861, avant de le rétablir en 2013. L’instance fédérale a toutefois annoncé au début de l’année qu’elle entreprenait de revoir ce jugement, à la demande de la fondation NAZ, une ONG active dans le domaine de la santé sexuelle.
En 2014, on a dénombré près de 1200 dénonciations relevant de l’article 377, en Inde. Un tiers concernait des adultes.
Le constat n’est pas nouveau, depuis l’avènement des tubes, le porno est ultra-présent. C’est à en devenir boulimique du cul. L’heure n’est plus à l’imagination, nos fantasmes ont la demi-molle. Je n’ai même pas 30 ans mais j’ai le « c’était mieux avant » au bord des lèvres.
Qui se touche encore les yeux fermés ? La communauté GoneWildAudio me répondrait « c’était pas mieux avant tête de gland, c’était juste différent ! ». Le temps du porno cachette et son coupé est bien révolu, place au porno sans image mais avec du son, du son, du son ! L’équipe de Jezebel est allée enquêter sur cette généreuse communauté et en a extrait les meilleures expériences.
L’insight du site GoneWildAudio est très simple. T’as toujours voulu te taper la serveuse du MacDo, tape « Suck my big french fries ». Tu te serais bien tapé un mec bizarre dans le métro, et bien tape « rub hard against me ». Etc, etc, etc ! Transmettez vos fantasmes les plus inavouables à la communauté GWA, elle se fera le plaisir de vous l’enregistrer, si ce n’est déjà fait.
« Si je devais choisir une raison de pourquoi les gens vont sur GoneWildAudio, ce serait l’immersion, la nature intime de l’enregistrement audio, explique un contributeur. Dans l’image et la vidéo, de très belles personnes couchent ensemble ce qui semble grandement aller à la plupart des gens. Mais il y a une niche de personnes qui sont attirées vers l’intimité et la nature personnelle de l’écoute. »
Des boys et girls next door créent en toute intimité des contenus audiosexuels et fantasmagoriques pour chacun, sans aucun frein physique. Dans les enregistrements de GoneWildAudio, les voix vous prennent au corps et au sexe, vous pouvez vous les imaginer, leur faire faire exactement ce que vous aimeriez. Vous êtes le réalisateur de vos fantasmes et pourquoi pas même y participer.
Dans cette communauté qui n’est pas là pour se faire de l’argent, les contributeurs se sentent investis d’une mission :
« J’ai découvert que beaucoup de gens ici appréciaient mes fantasmes que j’enregistrais, ça a commencé à sortir de moi et je les ai joué. C’est comme jouer un personnage dans le lit soi-même, c’est fun car vous le partagez avec tellement d’autres gens », raconte Heather, contributrice de 30 ans qui travaille dans les médias.
« J’aime principalement GWA pour sa créativité et son expression, encore plus parce que c’est une autre façon de faire du sexe, poursuit-elle. Je continue de poster des nouveaux enregistrements car j’adore la positivité que cela m’apporte. J’adore les compliments, j’adore faire plaisir aux gens, et surtout, j’adore faire jouir les autres. J’apprécie le bizarre et le fabuleux, les gens m’inspirent à explorer d’autres aspects sexuels auxquels je n’avais même pas pensé. »
Et si vous n’êtes pas à l’aise avec votre voix, vous pouvez quand même être impliqué en proposant des enregistrements ou en écrivant des scénarios. Encore une fois sans aucune limite ni gêne, vous pouvez écrire, demander, enregistrer ou écouter tous vos fantasmes. Et ne culpabilisez pas, GWA regarde tous ses contributeurs de la même façon et c’est cela qui fait sa force. C’est une vraie communauté où tous se parlent, s’encouragent, partagent, se félicitent.
Si le terme « Ipergay » est inconnu de la majorité, celui de « PrEP [1] » nous est depuis le mois de Décembre 2015, un peu plus familier. On le lit dans les médias, on en entend parler. Mais finalement sait on vraiment ce que cela représente ? Le terme PrEP qui signifie « prophylaxie pré-exposition » est une nouvelle...
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Le mot mansplaining (contraction de man, homme et de explain, expliquer) désigne le fait, pour un homme, de s’adresser de manière condescendante à une femme pour lui expliquer quelque chose qui est de son domaine de spécialité (ou, tout simplement, qu’elle connaît déjà), sans prendre en compte qu’elle puisse être savante dans ce domaine. En résumé, c’est le fait d’expliquer à une femme le féminisme, et notamment à une féministe militante comment militer. Celui qui pratique le mansplaining abuse de sa position d’homme en présupposant qu’il a forcément quelque chose à apprendre à une femme. C’est très courant et vraiment difficile à supporter. Le splaining en général, c’est le fait, pour quelqu’un qui se trouve dans une position sociale dominante, de s’adresser de manière condescendante à une personne dans une position sociale dévalorisée pour lui apprendre la vie, pour lui expliquer une oppression que cette personne connaît déjà puisqu’elle la subit. C’est une personne cis qui explique à une personne trans ce qu’est la minorité de genre (on parlera alors de cisplaining), un Blanc qui explique à un Noir comment il doit se battre contre le racisme (whitesplaining), etc. Certain-e-s préfèrent d’ailleurs parler de splaining, qui recoupe plusieurs formes d’oppressions, plutôt que de mansplaining, jugé réducteur. Cela permet, tout en reconnaissant la spécificité de chaque forme de domination (sexisme, homophobie, transphobie, racisme…), de souligner qu’il existe entre elles des passerelles, des schémas et des situations qui se répètent.
Quand et comment le mot est-il apparu ?Il semblerait que ce soit en 2008 sur Internet. En fait, on n’arrive pas à retracer l’origine exacte, parce que la première occurrence dont on soit sûr figure dans un billet de blog datant de 2009 et écrit par une féministe néo-zélandaise, Karen Healey. Elle a l’air alors de présumer que son lectorat connaît déjà cette notion, ce qui est loin d’être évident et laisse imaginer une origine peut-être un peu plus ancienne. C’est en tout cas à partir de ce moment-là que le terme commence à se répandre, d’abord dans les milieux militants féministes en ligne (surtout anglophones), puis hors-ligne à partir du début des années 2010. Rapidement, on le retrouve dans les médias généralistes (toujours anglophones). Des journalistes l’emploient par exemple durant la campagne présidentielle américaine de 2012 en présumant que leurs lecteurs connaissent ce terme ou en trouveront facilement la signification, ce qui est un signe de sa notoriété. Je ne pourrais pas dater précisément sa première apparition en France où, contrairement à ce qu’il se passe aux États-Unis, mansplaining est un mot utilisé exclusivement par des militant-e-s féministes et/ou LGBT et/ou antiracistes et principalement sur Internet. Cela m’étonnerait beaucoup qu’il soit compris en dehors de ces milieux et utilisé dans des médias généralistes.
Pourquoi ce mot connaît-il un destin aussi différent en France et dans les pays anglo-saxons ?Pour les anglophones, le terme est assez brillant en tant que mot-valise : il est très efficace car on comprend tout de suite sa signification. Mais il nécessite pour les francophones une explication, ou alors une connaissance suffisante de l’anglais pour comprendre comment le mot est formé. En France, une jeune génération de militantes a actuellement tendance à s’approprier le vocabulaire des féministes anglophones, notamment tout le vocabulaire lié au féminisme en ligne. C’est le cas de mansplaining mais aussi de tous les mots composés avec le suffixe –shaming : le slut-shaming (dénigrement des femmes dont le comportement est jugé trop ouvertement sexuel), le fat-shaming (dénigrement des femmes jugées trop grosses), etc. En général, ces termes ne sont pas traduits en français, même si des tentatives existent. Par exemple, après un billet que j’avais consacré sur mon blog au mansplaining, quelqu’un sur Twitter avait proposé un équivalent français que j’avais trouvé génial : « mecspliquer ». Mais ça n’a pas vraiment pris : c’est toujours le terme anglais qui domine largement. Il faut ajouter qu’il y a dans les pays anglophones (et notamment les États-Unis) un militantisme féministe particulièrement vivace et actif et une véritable créativité lexicale. C’est cette créativité qui a permis par exemple l’apparition, au début des années 60, du terme sexism, traduit en français et aujourd’hui largement admis. Sexism a été créé pour nommer cette réalité que toutes les femmes reconnaissaient sans avoir de mots pour la nommer. Les féministes, notamment américaines, ont beaucoup insisté sur l’importance de nommer les réalités et les situations spécifiques auxquelles sont confrontées les femmes («ce problème qui n’a pas de nom», pour reprendre l’expression de la féministe américaine Betty Friedan), avec l’idée que les mots pour les décrire manquent parce que le langage est andro-centré. Aujourd’hui, si le mot mansplaining connaît le succès sans avoir véritablement d’équivalent en français, c’est lié évidemment au caractère hégémonique de l’anglais. Quant à savoir pourquoi il n’existe pas de mot en français pour décrire cette situation que beaucoup de femmes connaissent, c’est assez difficile.
N’est-ce pas lié à la culture politique française, à la doxa républicaine prédominante dans notre pays qui se veut universaliste ? Beaucoup de gens en France semblent considérer qu’il suffit de faire preuve d’empathie pour pouvoir se mettre à la place d’autrui, même si l’on ne vit pas du tout la même situation.Oui, cela explique peut-être pourquoi, alors que le terme peut paraître évident pour des locuteurs anglophones, il suscite énormément de réserves et de critiques en France. Après avoir publié mon billet de blog sur le mansplaining, j’ai reçu des commentaires auxquelles je ne m’attendais pas. En tant que blogueuse féministe, je suis habituée aux réactions anti-féministes mais celles-ci étaient différentes. On m’a dit que mon point de vue était anti-républicain, que n’importe qui pouvait avoir ce type d’attitude condescendante et que, par conséquent, le genre de la personne qui parle n’a pas d’importance. Il faut souligner que l’invention du terme mansplaining trouve son origine dans des théories développées à l’Université : celles du point de vue (standpoint theory) et de la parole située. Ces théories expliquent que nous parlons tous à partir d’une position sociale. Par conséquent, un homme qui « explique » à une femme ce que doit être le féminisme parle d’une position sociale qui est celle du dominant. C’est quelque chose qu’il faut prendre en compte dans nos interactions sociales et dans la manière dont on peut ressentir certaines façons de parler. Cette prise en compte peut sembler totalement évidente pour des féministes américaines mais elle est beaucoup plus difficile à faire admettre en France, du fait de l’idée prédominante qu’on est tous des individus, des citoyens sans appartenance sociale.
Les détracteurs du terme estiment également qu’il est avant tout un moyen de réduire au silence et de délégitimer les hommes qui ne partagent pas les idées des féministes…C’est un peu ironique car, justement, le terme mansplaining a été créé en réaction au fait que les hommes ont tendance à accaparer tout le temps de parole disponible et à cantonner les femmes à une situation d’élèves. C’est ça le mansplaining : s’adresser aux femmes comme si elles avaient toujours quelque chose à apprendre des hommes. Alors oui, dans un sens, on veut qu’ils se taisent (ou en tout cas, qu’ils s’expriment moins) pour qu’on puisse, nous aussi, parler. Mais il est vrai par ailleurs que mansplaining est ce que j’appelle un mot-argument, un mot qui se substitue aux arguments. Un peu comme «sexiste», par exemple : dire qu’un propos est sexiste, ce n’est pas seulement le qualifier, c’est aussi un argument. Donc oui, il y a une tendance à utiliser le mot mansplaining pour dire à un interlocuteur : «ce que tu es en train de dire, je ne l’accepte pas et donc tu devrais arrêter de parler maintenant par ce que tu es un homme». Je ne pense pas qu’il faut arrêter d’utiliser le terme mansplaining, parce que je crois au contraire qu’il est très utile. En revanche, l’utiliser pour mettre fin à un débat en disant «de toute façon, tu fais du mansplaining, donc je ne t’écoute pas», c’est limité. On devrait pouvoir dépasser cela.
Photo © Ash Hernandez
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