Le samedi 21 janvier 2017 à la Salle Claude-Champagne, à Montréal.
- Musique34739 éléments (3198 non lus) dans 75 canaux
Le samedi 21 janvier 2017 à la Salle Claude-Champagne, à Montréal.
- MusiqueOù il est question du plaisir de la gifle et pas seulement dans la campagne présidentielle, d’un grand week-end fétichiste où il vaut mieux...
The post Valse de gifles et java « cuir et latex » appeared first on Paris Derrière.
C’est d’abord l’histoire d’un jeune garçon né en 1986 et passionné par la bande dessinée. C’est désormais un jeune homme qui oscille entre film porno et amour sans limite pour ses dessins. Ancien élève des Beaux-Arts de Paris, Clément Balcon nous fait découvrir aujourd’hui un joli croisement des genres. Attention les yeux, ça trame dur !
Premier baiser n°3, 2014
Avant de nous présenter Stoya and James, Clément Balcon a tout d’abord nourri son imaginaire de la tragédie Shakespearienne Othello. Fasciné par la relation houleuse qui lie Othello et Desdémone, l’artiste s’éprend pour la sérigraphie afin de faire découvrir la puissance de l’image sous l’érosion de la jalousie. C’est le début d’une longue histoire d’amour entre ses personnages sexués et la délicatesse de ses impressions. « Les séries de mes dessins sur les baisers sont tirées de films pornographiques » explique-t-il dans les colonnes des Inrocks. Le ton est donné mais sous un angle qui n’est qu’amour et tendresse.
Riley and Erik, 2014
Entre embrassade et promesse d’un futur coït fulgurant, le temps est comme stoppé au premier baiser dans ses sérigraphies . « Ces premiers baisers échangés avant l’acte et ces interludes durant lesquels les acteurs miment les jeux de l’amour, entre deux coïts acrobatiques et millimétrés » nourrissent l’oeuvre de l’artiste. Cette longue série de quadrichromies dessinés est une réalisation qui oscille entre mécanique et fait main. Son travail reflète les sujets de ses films où les moments de tendresse ne sont que les prémices de scènes plus mécaniques.
Travail plus que fastidieux, bon nombre de ses « sérigraphies faites à la main » marquent un point de dérapage, une déchirure qui se créée comme une saturation dans l’image. C’est en quelque sorte un point de non-retour, une perte de contrôle et une absence de maîtrise qui nous perd dans le flot de cette sensualité exacerbée.
Y’a plein d’or, 2015
Toujours dans le hors champ de films pornographiques, Clément Balcon s’illustre aussi dans la bande dessinée en s’inspirant des films Digital Playground. C’est un moyen pour lui « de se réapproprier un patrimoine avec un univers enfantin et pouvoir parler de choses sérieuses » commente-t-il dans Le Bourdon. Les images défilent et mettent en scène des moments ironiques, parfois pathétiques et souvent empreints de fragilité dans leur caricature des films hollywoodiens à l’eau de rose. Entre jeu de rôle et romantisme potache, Clément Balcon saisit ce qui fait la singularité de nos tendres films de cul.
Love in Van Nuys #2
Love in Van Nuys #3
Love in Van Nuys #9
Un mouvement discret mais profond est en marche dans le porno. Il est créatif, indépendant, affranchi du circuit traditionnel. Il s’exprime par tous les moyens mis à sa disposition : vidéos, streaming, webcam, sextos, réseaux sociaux, vente d’objets fétichistes. Au Tag Parfait, on a choisi de se réjouir de cette mutation et d’accompagner ces travailleurs du sexe qui proposent des formes de pornographie alternatives, riches et vivifiantes sur ces nouvelles plateformes.
Dans la jungle des services disponibles, il est parfois difficile de s’orienter quand on veut se lancer dans l’aventure. On a conçu avec Carmina ce “guide de la production indépendante” en proposant un éventail le plus large possible des solutions actuelles pour produire, distribuer et gérer son contenu soi-même. Dans un esprit résolument sexe-positif, on croit plus que jamais que la réponse à un mauvais porno se trouve dans l’émergence d’une nouvelle scène indépendante.
Les plateformes de venteSi vous faites du porn, on ne va pas tourner autour du pot, votre but est de le vendre. Il existe de plus en plus de plateformes de VOD (Video on demand) qui, moyennant une commission, vous permettent de vendre vos vidéos en prenant à leur charge les différents coûts inhérents à la distribution numérique : hébergement, bande passante, développement d’un site web et commission du processeur de paiement.
La plus connue et ancienne de toutes ces plateformes est sans doute Clips4Sale. Laissé dans son jus de l’internet 1.0, le site est une véritable caverne d’Ali Baba de tous les fétichismes connus à ce jour. Son design rudimentaire et ses outils de recherche approximatifs n’ont pas ébranlé sa réputation au fil des années. C4S (pour les intimes) reste une valeur sûre pour la vente de vidéos fétichistes.
Les arguments de ManyVids
Depuis le tournant des 2010s, de nouvelles plateformes sont apparues. Elle proposent des services équivalents à ceux de Clips4sale avec un design plus moderne. En tête proue de cette “ubérisation”, ManyVids est devenue la nouvelle référence des plateformes de VOD et un outil presque indispensable à la monétisation des vidéos pour les indépendants ou les petits studios. De nombreuses plateformes similaires existent : YouKandy, ExtraLunchMoney, AmateurPorn, IWantClips ou IndieBill. Elles proposent toutes sensiblement les mêmes services, à vous de trouver celle(s) qui correspond(ent) le plus à vos attentes et à votre style. Rien ne vous empêche de toutes les utiliser, car vous ne signez jamais de contrat d’exclusivité avec elles.
Ces plateformes se rémunèrent en prenant une commission de 15 à 40% sur les ventes. Cette commission peut également en cacher une autre, certaines facturant à part celle du processeur de paiement (via un pourcentage ou un coût fixe par vente). Si vous trouvez ces montants importants, sachez que dans le milieu adulte, la commission des processeurs de paiement monte à elle seule à 15%, contre 1 à 3% dans le milieu mainstream.
Middle Men raconte l’histoire du processeur de paiement ePassporte. Les premiers « geeks » du business porno dès 1995.
Cette particularité du business adulte s’applique à chaque fois qu’un paiement en carte bleue ou via Paypal est effectué. Il n’existe malheureusement pas de manière de contourner ce système, si ce n’est faire de la vente en direct – à vos risques et périls. Pour comprendre un peu plus tout ça, on vous invite à regarder le film Middle Men qui raconte l’histoire de la première société de paiement en ligne dans l’adulte (ePassporte). Ce n’est pas un bon film mais c’est instructif.
Les plateformes alternativesD’autres plateformes proposent des solutions un peu différentes de celles mentionnées ci-dessus.
ModelCentro vous propose des services classiques de VOD mais apporte un plus non négligeable : vous pouvez développer votre propre site Internet indépendamment des autres utilisateurs. Ainsi, vous gardez votre identité sans avoir à côtoyer la concurrence. La commission affichée se situe dans la fourchette basse (25%) à laquelle il faudra ajouter 15% de commission de paiement en amont de la vente (on arrive donc à environ 40%). Il existe presque 1 500 sites développés sur ce modèle, qui commence sérieusement à faire son chemin dans le milieu indé.
Model Centro, orientation 100 % empowerment
Lancée en 2006, MyDirtyHobby (propriété du géant MindGeek) est devenue la plateforme privilégiée en Allemagne pour les amateurs et indépendants qui y vendent leurs vidéos et séances de webcam. Le site propose aussi depuis 2016 une version française qui risque de se heurter à un problème de taille : la commission pratiquée sur la vente atteint 75% ! Sachez qu’en plus de cette particularité difficilement justifiable, votre contenu peut aussi servir de promotion sur les tubes, un procédé qui peut être un problème si vous aimez la discrétion. Si MDH semble indispensable pour percer dans le marché allemand, la question de son positionnement dans les autres pays reste encore à définir. Pour le moment, son lancement en France est resté timide.
Vex, Rebel Wood, Dirty Paws, Blath. et Cahrolian pour Gods Girls
Gods Girls pourrait se définir de manière assez réductrice comme des « Suicide Girls qui font du (alt-)porn ». Vous pouvez leur vendre 4 sets ou vidéos par mois maximum (pour 60$ chaque) ce n’est donc pas à proprement parler une plateforme de vente, mais est avant tout une communauté créative. Un îlot bienveillant totalement indépendant et alternatif qui vous permettra d’explorer votre nudité et votre créativité.
Les autres marketplaceSi les plateformes VOD sont par essence des places de vente, certaines ont un positionnement sur le marché différent qui pourraient plus s’adapter à votre contenu.
« Toi t’avais ton style, moi j’avais mon style ». Ici PiggyBankGirls
Vends-ta-culotte est par exemple le leader de la vente de culottes portées en France (mais qui propose aussi d’autres services comme de la webcam et des vidéos). JolieFanny propose de vendre tout pleins d’objets (mais peu de vidéos). PiggyBankGirls s’est récemment reconvertie en plateforme VOD mais propose toujours de pouvoir financer des projets adultes. Customs4U est là si vous cherchez des clients pour vos vidéos custom. NiteFlirt est LE service américain de téléphone rose (en anglais et espagnol). Arousr vous permet de monétiser vos sextos (en anglais uniquement). Membershyp proposer de louer votre compte Snapchat à la semaine ou au mois, Skyprivate de monétiser un compte Skype sans passer par la voie détournée et peu sécurisée d’un compte Paypal. Enfin, Minutizer est un outil mainstream qui vous permettra également de monétiser de manière sécurisée vos sessions Skype.
La sexcamImpossible d’échapper au phénomène de la webcam qui est devenue au fil du temps un « grand moteur d’empowerment« . Deux modèles co-existent actuellement : le privé facturé à la minute, où la nudité est interdite en public, et le modèle dit « freemium », où les shows se font en public avec un système de pourboire (tokens). Néanmoins ces deux modèles s’inspirant l’un de l’autre, vous avez aussi un système de pourboire sur le modèle classique et des options privées et cam2cam sur celui en freemium.
Les règles de la camgirl NineTwenty (Carmina)
Vous pouvez également vendre votre contenu (vidéos, photos, compte Snapchat…) sur ces sites mais ils n’auront pas les fonctionnalités poussées de ceux cités plus haut. À vous de voir ce qui vous correspond le mieux, les deux modèles demandent une approche très différente avec des consommateurs qui n’auront pas les mêmes attentes selon que vous soyez en privé ou en public.
Le modèle privéVous connaissez certainement LiveJasmin, leader en Europe qu’on ne présente plus. La compétition sur le site est dure entre les cammeuses pro venues des studios de l’Est et les méga-stars du milieu. Malgré la concurrence, vous arriverez peut-être à y faire votre trou. La commission du site varie selon vos “performances”, de 70 à 40%.
En Amérique du Nord, Streamate et ses avatars (son système de marque blanche étant très bien conçu) ont les faveurs des modèles et du public. Leur commission est de 65%. Il existe évidemment d’autres sites, citons juste iFriends, Cams ou ImLive. La maîtrise de l’anglais n’est pas obligatoire mais fortement recommandée pour ces sites.
Lancé en 2016 par Chaturbate, Camgasm reste difficile à classer. Webcam privée qui ne dit pas son nom ? Pont lancé vers une mainstreamisation de la webcam ? Nous ne savons pas encore vers quel modèle vogue le site mais une chose est sûre : la nudité est interdite en public mais autorisée en privé et le modèle de commission encourage une compétition très féroce.
Si vous préférez toucher une audience française, FrancoLive semble être le site le plus approprié. Vous pouvez aussi voir du côté de Xcams ou XloveCam. A vous de voir.
Le modèle public (freemium)Si vous n’aimez pas les rapports directs avec les utilisateurs et si vous voulez toucher un public également plus jeune (25-35 ans), le modèle freemium est sans doute plus adapté à ce que vous allez diffuser. La commission de ces plateformes tourne autour de 50% des tokens reçus (tout dépend leur manière d’aborder le sujet, mais gardez ce chiffre en tête pour ne pas vous embrouiller). Trois énormes sites se partagent le marché, vous les connaissez sûrement via notre rubrique dédiée. Rappelons quand même les bases :
Cam4, les seuls à proposer une application dédiée pour diffuser
Cam4 a les faveurs des modèles français car c’est tout simplement où la communauté française est la plus importante. Idéal si vous n’êtes pas à l’aise avec la langue de Shakespeare. Notez que c’est le seul site qui permet de diffuser depuis votre téléphone via une application dédiée.
Chaturbate est devenue en seulement cinq ans la première et plus excitante plateforme au monde – nos guides parlent d’eux-mêmes. La communauté française est importante (4e pays à visiter le site) mais la maîtrise de l’anglais est préférable pour toucher un maximum de monde. Contrairement aux rumeurs sur leur absence de culture du pourboire, les Français peuvent se révéler tout aussi généreux que les anglo-saxons.
MyFreeCams reste un peu à part : le site continue son histoire (il a inventé le freemium) et à attirer les stars de la cam avec un design vieillissant et une politique peu inclusive (site réservé exclusivement aux femmes, si possible dans les canons de beauté qu’ils définissent eux-mêmes). La compétition y est relativement rude et l’anglais est fortement conseillé.
On remarquera aussi CamSoda qui, à grands coups d’innovations technologiques, tente se faire une place auprès des trois géants. Bongacams est à essayer seulement si vous visez un public dans les pays de l’Est et la Russie, le site étant particulièrement populaire dans cette zone géographique. Enfin, la plateforme Nood.tv lancée par la modèle canadienne Chloé Lewis pour fédérer la communauté indépendante est encore en version beta mais semble très prometteuse. On vous conseille de suivre ça de près.
Les tubes gratuitsLa révolution des tubes porno gratuit a maintenant dix ans. Dorénavant 95% du trafic converge vers ces sites. Le marché de la VOD s’est effondré de 75% avec un lien de cause à effet qui n’est plus à démontrer. Il y a plusieurs façons d’appréhender cette réalité brutale : vous faites d’eux l’axe du mal et vous passez votre chemin ou vous vous servez d’eux pour vous faire connaître et monétiser votre contenu en accédant à leur trafic monumental.
Il y a encore peu de temps, seuls les studios professionnels pouvaient aspirer à convertir cette audience en abonnement via des bannières et en partageant les revenus générés. Depuis 2015, un nouveau modèle est apparu ouvrant aux amateurs et indépendants la porte à un monde qui leur était avant inconnu dans le monde adulte : le paiement à l’audience.
Pornhub avec son programme “Amateur Payment Program” s’est décidé à proposer à ce qui ressemble beaucoup au Programme Partenaire de Youtube : pouvoir monétiser son audience en récupérant une partie des revenus liés à la publicité (une sorte de “paid per view”). Des débuts timides aux indépendants devenus stars, l’idée a fait son chemin chez les consommateurs mais aussi chez les concurrents qui se sont lancés à leur tour dans ce nouveau chapitre de leur histoire.
C’est un succès grandissant, si bien qu’on retrouve un mélange de plus en plus étonnant d’indépendants et de stars derrière ce programme. Les plus gros comptes arrivent à dépasser les 100 millions de vues et dépassent souvent en audience les studios mainstream. Il se pourrait à terme que ce modèle se généralise à tous les producteurs de contenu.
Le site n’avance pas de pourcentage partagé sur les revenus publicitaires mais nous avions déjà calculé une moyenne de 0,15$ générés tous les 1000 vues (sur YouTube, les revenus produits par 1 000 vues approcheraient des 0,60$). Il existe aussi un système de concours permanent qui permet de générer des bonus parfois importants, ainsi qu’un système de mise en avant sur le site.
Pornhub ne possède qu’une licence non exclusive de votre contenu (vous pouvez aussi les vendre sur des plateformes) mais depuis 2016, vous ne pouvez plus monétiser votre production sur d’autres plateformes gratuites, Pornhub se réservant le droit de faire sauter vos vidéos des autres sites s’il vous repère. Notez que vos vidéos se retrouveront également sur Youporn pour “doubler” vos revenus mais que ce doublement est une option décochable à tout moment.
Xvideos, le plus gros tube du monde propose depuis peu de partager 50% des revenus publicitaires liés à votre chaîne. La communauté ne semble pour le moment pas être aussi importante et créative que sur Pornhub. Un constat qu’on retrouve dans l’utilisation globale du site : clairement, ce n’est pas le tube le plus user-friendly.
Porn est un tube de taille “moyenne” qui propose via son programme PaidPerView de monétiser votre audience que vous soyez amateur ou professionnel. On parle d’une part de 25 à 35% des revenus publicitaires liés à votre chaîne.
Xtube est le premier tube à avoir proposé la vente de contenu directement sur la plateforme. Les créateurs sont rémunérés à l’achat et non en fonction de l’audience générée. Vous toucherez 50% par vente après 15% de commission de paiement. La communauté gay étant importante sur le site contrairement aux plateformes VOD citées en début du guide, c’est une option intéressante pour toucher ce public.
La gestion de votre argentPorn is business. Qu’on soit porn star ou débutant(e), tout le monde a le droit de récupérer son argent. Principal problème : la grande majorité du business se fait en dollars par le biais des sociétés installées en Amérique du Nord ou dans des paradis fiscaux. Avec des frais de virements internationaux à environ 40 dollars du côté des plateformes, plus les frais de réception, plus la commission de change de 15 à 25 euros selon votre banque, on vous recommande de ne pas réceptionner votre argent avec votre compte français en euros, sauf si vous générez beaucoup d’argent. Pour palier à ce (gros) problème, il existe deux solutions de porte-monnaies électroniques (E-Wallet) qui acceptent de travailler avec les sites adultes.
« Gimme my money »
Payoneer : Porte-monnaie privilégié des modèles dans le monde entier, Payoneer est simple d’utilisation et vous permet de rapatrier vos devises avec un minimum de frais bancaires : le virement vers votre porte-monnaie est souvent gratuit. Les virements vers votre compte bancaire dans une autre devise vous seront facturés jusqu’à 2% du montant Attention, il faudra aussi ajouter les frais de réception et commission de change de votre banque.
Comptez 29,95$ de frais par an, mais pour ce montant vous recevrez également une carte de débit afin de retirer vos fonds dans un DAB (avec des frais de 3,15$) ou de payer dans la plupart des enseignes françaises et internationales Attention, tout le monde n’accepte pas les Mastercard.
Paxum, c’est moche mais ça marche
Paxum : porte-monnaie moins utilisé par les modèles mais très répandu chez les professionnels du secteur, Paxum est un genre de Paypal pour les pros qui travaillent à l’international. Service très sérieux, voire austère (créer un compte pro demande une certaine patience) et au fonctionnement équivalent à Payoneer, il diffère seulement de son concurrent au niveau des frais.
Le rapatriement de votre argent coûtera entre 0 et 3 dollars depuis les plateformes. Les virements vers votre compte bancaire seront facturés 50 dollars quelque soit le montant demandé, il est donc fortement conseillé d’atteindre une certaine somme avant de procéder au virement. Vous pouvez contre 44,5 $ recevoir une carte pré-payée Mastercard qui vous permettra de régler vos achats en ligne et retirer de l’argent sans frais supplémentaire.
Les porte-monnaies virtuels sont très utiles quand vous utilisez plusieurs plateformes, l’idée étant d’accumuler les fonds avant de tout rapatrier sur votre compte bancaire d’un coup, mais ils ne sont pas indispensables si vous possédez un compte en dollars et que vous êtes mono-plateforme. Notez que l’adresse utilisée lors de votre inscription à ces e-Wallet vous sert d’identifiant pour récupérer votre agent sur les plateformes.
Bien entendu, n’oubliez pas que tout revenu perçu doit être déclaré à l’administration française !
L’aspect juridiquePendant qu’on est dans la partie très sérieuse de ce guide qu’on espère essentiel, passons rapidement sur la partie juridique des plateformes. Vous ne pouvez pas tout diffuser ou tout faire sur ces plateformes : ce sont eux qui fixent les règles, pas vous. Pour vous éviter de vous faire bannir si vous partez dans des fétichismes un peu pointus, une lecture des conditions d’utilisations est indispensable (Terms and Conditions que vous trouverez en bas de page de ces sites). Cette lecture en anglais pourrait vous paraître inutile, mais c’est comme un meuble IKEA, mieux vaut lire le mode d’emploi avant d’oublier une vis pendant le montage.
CBT
La diffusion d’images pornographiques en public peut vous amener quelques désagréments, comme le vol de contenu ou leur diffusion sur des sites illégaux sans votre accord. Ce désagrément assez courant n’est pas une fatalité, il existe plusieurs voies de recours pour faire retirer ce contenu volé que nous avons regroupées dans cet article que nous vous invitons à lire en détail. On vous conseille également de multiplier les réseaux sociaux liés à votre profil afin de renvoyer le plus loin possible le contenu volé qui apparait dans les résultats de Google.
Enfin, si ces questions juridiques vous passionnent et que vous n’avez rien contre une lecture pointue, on ne peut que vous conseiller la rubrique legal de Xbiz où des experts du secteur n’hésitent pas à tartiner des pages et des pages sur des sujets sérieux comme la propriété intellectuelle, la 2257 ou les lois américaines.
Les accessoiresVous pouvez bien sûr vous lancer avec peu ou pas de matériel, puisque votre outil de travail principal est votre corps. Cependant il ne faut pas négliger l’aspect technique si vous voulez un rendu qui s’approche le plus de quelque chose de professionnel.
Lovense assume totalement son positionnement webcam
Pour du live, une simple webcam HD filaire sera parfaite et vous permettra d’être plus libre dans vos mouvements. Mais si vous voulez faire des vidéos à vendre, vous pouvez utiliser un appareil photo numérique de qualité puis un logiciel de montage.
Pour la lumière, cela va dépendre de la place disponible et du budget que vous êtes prêt(e) à engager. La première chose à savoir est que pour illuminer une vidéo, il vous faut un éclairage dit “continu” d’environ 800W pour une pièce sombre. L’idéal pour une lumière harmonieuse est de la diriger vers un mur blanc, jamais sur la modèle pour éviter la brillance de la peau. Pour les petits budgets, l’halogène de mamie fera l’affaire. Pour l’été (car oui, une grosse lumière ça chauffe et ça fait transpirer), optez plutôt pour un panneau lumineux en LED, moins puissant mais plus facilement transportable. Vous pouvez le coupler avec une softbox ou un parapluie photo et diriger la lumière sur vous.
Quant aux accessoires, il faut (comme à chaque étape) vous diriger vers ce que vous préférez. Rien ? Des godes ou vibros ? Des menottes ? Des costumes ?
Pensez quoi qu’il arrive à un bon lubrifiant, facile à utiliser et en quantité suffisante. Inspirez-vous aussi des grands succès de la webcam en terme de sextoys connectés : les OhMiBod et les Lovense avec leur application dédiée qui fonctionne maintenant sur quasiment toutes les plateformes de live (et même pour de la réalité virtuelle).
Le sextoy numéro un chez les modèles indé
Vous pouvez également prendre un gode ventouse, toujours pratique pour simuler des actes qu’on pratique habituellement à deux. Un gode réaliste sera des plus efficaces pour les vidéos de POV. Au rayon curiosité, les godes de la marque Bad Dragon ont la faveur de beaucoup de modèles mais sont désormais interdits par Chaturbate.
Les listes d’envies ou wishlist sont très utilisées pour se faire offrir des cadeaux pour le plaisir ou contre des services. C’est également un moyen pratique de se faire financer l’achat de matériel pour vos productions ou diffusion.
La plupart des modèles en possèdent une sur Amazon mais attention, votre anonymat est en danger si vous suivez leur pas. En effet, Amazon confie parfois la livraison à des organismes privés qui ne le protègent pas. En France, Espace Libido a lancé l’année dernière un système équivalent qui garantit la protection des coordonnées des modèles et des acheteurs mais limité aux produits disponibles sur le site. Côté lingerie, vous pouvez essayer les wishlists de Victoria’s Secret. Il est aussi possible d’accepter des chèques ou bons cadeaux en communiquant uniquement une adresse mail, ou de l’argent via des cagnottes comme Le Pot Commun.
La promotion et la communicationPour se faire connaître et être vu, ne comptez pas trop sur toutes ces plateformes pour vous mettre en avant sauf si vous êtes une star (et on ne devient pas famous du jour au lendemain, il faut travailler dur). Utilisez par contre les réseaux sociaux pour créer et entretenir votre communauté, ils sont les outils indispensables à votre communication et votre promotion.
Si vous êtes d’humeur kamikaze, vous pouvez tenter Facebook mais les règles en terme de nudité sont tellement strictes qu’il vous faudra oeuvrer avec beaucoup de prudence. La nudité commence là-bas au téton, vous ne pouvez rien contre leurs règles. L’utilisation de groupes fermés ou secrets peut être une option intéressante si vous tombez sur un groupe bienveillant. Ils existent mais leurs noms ne circulent que de bouche à oreille.
Instagram instaure des règles aussi strictes que sa maison-mère Facebook mais son utilisation est très répandue chez les modèles. Un téton peut suffire à la suppression d’une photo ou même un bannissement. Si vous n’avez rien vraiment pour les couvrir, essayer un emoji bien placé, ça devrait passer.
getting online after I eat pic.twitter.com/AIzEZPz5Hk
— Mia (@rand_mia) December 21, 2016
Sur Twitter, le porno et le contenu explicite sont autorisés si vous le signalez au préalable sur votre compte. Réseau social de l’instantanéité, il est à privilégier pour faire la promotion de vos dernières vidéos et rester au contact de vos fans. La communauté de fans est très présente et vous trouverez rapidement un écho à vos productions.
Seul (gros) défaut de ce réseau social : l’anonymat et la grande liberté octroyée à ses utilisateurs véhiculent souvent de l’agressivité. Si Twitter est un excellent outil, il peut aussi être très toxique à utiliser. Pour vous protéger de cela vous pouvez toujours fermer vos messages privés et bloquer les grossiers au fur et à mesure.
Joseline Kelly sur Snapchat (MELTMEMEOW)
Snapchat n’autorise pas officiellement la nudité mais rien ne vous empêche de teaser ou de monétiser votre compte privé. A vous d’être créatif, de jongler avec les règles et de créer une intimité avec votre communauté.
Pour travailler votre communauté et la développer à l’international, Reddit via son sub exhibitionniste phare GoneWild est une alternative très intéressante, surtout si on maîtrise l’anglais.
Enfin, rien ne vous empêche de créer votre propre style avec toutes les applications sociales disponibles.
S’informerIndépendance n’est pas signe d’isolement. Il existe plusieurs sites et forums qui vous permettent de vous renseigner et de vous aider dans votre parcours. Depuis 2009, AmberCutie est le site de référence des modèles indépendants, une mine d’informations incroyable autour de cette nouvelle communauté.
OCamGirl est un blog récent qui parle de tous les aspects de la webcam et il est tenu par des vraies camgirls. Xbiz est une lecture plus professionnelle mais il est indispensable pour suivre les mouvements dans ce milieu. On vous conseille vivement leurs mags, tout comme le site des AVN. Enfin, continuez à nous suivre et à nous lire. On se retrouve de plus en plus dans ce changement et on compte bien mettre en avant les modèles indépendants autour du monde.
Un nouvel élanCe guide est long mais on l’espère utile, car il apporte des réponses concrètes dans un environnement bousculé par dix ans de rouleau-compresseur des tubes gratuits. On l’a conçu comme un couteau-suisse des solutions disponibles en ligne et on n’hésitera pas à le mettre à jour si de nouveaux sites ou de nouvelles idées se font connaître. La communauté indépendante est jeune et en plein essor, il faut la soutenir quand vous pouvez et comme vous pouvez (streaming, tokens, achat…). L’avenir du porno, c’est eux.
Photo en une : Carmina par Monsieur Bazin
Dés leur plus jeune âge, les femmes sont éduquées à avoir peur des hommes inconnus ; toute notre culture, notre éducation enseignent aux filles, puis aux adolescentes puis aux femmes que l'extérieur regorge de dangers, le tout premier étant celui d'être violée par un homme inconnu.
Ainsi, lorsque nous sortons, nous devons "faire attention" (à nos verres, nos tenues, nos sorties, nos heures de rentrée, les chemins que nous empruntons, la façon dont nous nous tenons, la façon de sourire ou de parler etc) pendant que nos frères doivent juste faire attention à ne pas trop boire pour ne pas se tuer en voiture et se bagarrer avec d'autres hommes. La totale responsabilité des viols qui pourraient nous arriver pèse donc sur nos épaules et pas du tout sur les épaules des hommes qui violent.
On nous répète tellement et tout le temps que si on sort tard/si on boit/si on s'habille sexy/si/si/si que la menace du viol pèse constamment sur nos épaules et que nous nous comportons en fonction. Le viol ne devient plus une possibilité mais une quasi certitude. "Si tu sors et que tu bois trop, tu seras violée c'est comme cela parce que les hommes ont des pulsions, une nature, des hormones, des envies, une mère castratrice, une femme qui refuse, un patron qui les emmerde". Dans les années 70, la féministe Camille Paglia soulignait que suite à de nombreux viols ayant eu lieu sur son campus, les étudiantes - et seulement elles - avaient été soumises à un couvre-feu. Elle avait alors écrit et milité en disant que si pour pouvoir sortir et s'amuser il fallait courir le risque d'être violée alors il fallait laisser aux femmes le droit de courir ce risque.
Cette menace permanente et insidieuse (éducation familiale, livre pour enfants, films, séries etc) a évidemment des conséquences claires sur nos comportements.
- Nous sortons moins ou nous nous faisons raccompagner. Dans tous les cas si une femme refuse d'être raccompagnée par un homme, on lui brandira la menace du viol. "Mais voyons tu ne veux pas que Pierre te raccompagne ? Tu veux être violée c'est ca ? Et Pierre va s'en vouloir s'il t'arrive quelque chose ! Allons ne fais pas la sotte, Pierre raccompagne la s'il te plaît". Constatez que personne ne se pose la question de qui va raccompagner Pierre alors qu'on sait que les hommes sont plus susceptibles, dans l'espace public, d'être agressés physiquement que les femmes.
- Nous utilisons, si nous le pouvons, des moyens de transport plus couteux que les transports en commun comme le taxi ou les VTC (qui ne nous empêchent pas les agressions, les VTC ont, ces dernières années, été le théâtre de scandales autour de chauffeurs harcelant leurs passagères).
Il suffit de regarder la composition d'un métro parisien la nuit pour constater l'effarante disproportion d'hommes face au nombre de femmes.
- Nous dépendons des hommes de notre entourage.
- Nous nous empêchons bien des plaisirs ou des loisirs par crainte justement de rentrer seules.
Les hommes ont, en général, bien conscience que les femmes subissent des injonctions de sécurité différentes de celles qui subissent. Ils savent que personne ne leur dira jamais de ne pas s'habiller de façon voyante et moulante. Si on leur dit de ne pas trop boire c'est pour éviter les accidents de voiture ou les bagarres et pas par crainte d'être violés. Mais pour eux ces conseils sont du bon sens, de la logique. IL faut se méfier des hommes inconnus, c'est évident. Il ne leur vient pourtant jamais à l'esprit qu'on est toujours l'inconnu de quelqu'un et que lorsqu'ils disent à leur soeur/amie/femme/mère de "faire attention" (sous entendu "faire attention au hommes inconnus) ; un autre homme est en train de dire exactement la même chose aux femmes de son entourage.
Il y a quelques années, lorsque des femmes ont témoigné sur twitter de leurs peurs dans l'espace public (et de leurs stratégies pour pallier ces peurs), beaucoup d'hommes furent totalement stupéfaits. S'ils ont bien conscience qu'on enseigne aux femme à avoir peur, ils étaient pour beaucoup tout étonnés que cela fonctionne et pire que cela les désigne comme responsables de la peur des femmes. Incarner tout d'un coup l'inconnu des contes de fées, le violeur assoiffé de sang de vierge était, semble-t-il très désagréable. Mais je le répète, on sera toujours fort logiquement l'inconnu de quelqu'un. La lecture de ces twits, qui témoignait pourtant de l'extraordinaire vulnérabilité dans laquelle on éduque les femmes a entraîné différents types de réactions qu'on retrouve dans toutes les dénonciations de sexisme :
- dévalorisation des ressentis des femmes
- minimisation de ce qu'elles ont pu vivre par la moquerie, les comparaisons inopportunes
- moqueries des stratégies de résistance adoptées par les femmes pour affronter leurs peurs
- annonces de punitions collectives visant à effrayer l'ensemble des femmes (ainsi de nombreux hommes n'hésitaient pas à dire qu'ils feraient peur aux femmes dans la rue pour rire un peu).
Et pourtant, faudra-t-il le rappeler encore et encore, les violences sexuelles envers les femmes sont commises dans la majorité des cas par des hommes connus (83 % des cas). Et la plupart des violences sexuelles ont lieu au domicile de la victime. Trois fois sur quatre les viols ont lieu au domicile de la victime. Pour ce qu'on appelle des "gestes déplacés" seulement un sur cinq a lieu dans l'espace public.
Avant-hier une femme féministe a raconté qu'un technicien Orange a utilisé son numéro de téléphone pour la contacter et la draguer. Elle s'est immédiatement plainte à Orange. S'en sont suivis pendant une douzaine d'heures des dizaine de milliers de twits d'insultes envers elle.
A alors été lancé le hashtag #harcelementdomicile qui a permis à de très nombreuses femme de témoigner de toutes les fois où elles avaient vécu des situations de harcèlements. Eclaircissons d'emblée ce terme car il semble, que lorsqu'on parle de violences sexuelles, beaucoup d'hommes se transforment en docteurs en droit. Voici ce que nous dit le droit " Est assimilée au harcèlement sexuel toute forme de pression grave (même non répétée) dans le but réel ou apparent d'obtenir un acte sexuel, au profit de l'auteur des faits ou d'un tiers." (j'ai mis en gras ce qui importe).
Lorsqu'on parle de "harcèlement de rue", on évoque le fait qu'une situation qui s'est répétée de nombreuses fois au cours d'une vie, même si chaque auteur n'a eu qu'un seul propos sexuellement agressif, devient du harcèlement du fait même du nombre de propos.
Et lorsque donc on évoque du "harcèlement à domicile", on entend dire par là qu'une catégorie entière de la population (= les femmes) subissent des propos, des actes qui vont parfois jusqu'à la violence, non sollicités sexuellement. Ce harcèlement est commis par des hommes inconnus et se sur-ajoute donc aux violences sexuelles décrites au dessus. Même si chaque homme n'a eu qu'un seul propos, la récurrence crée une situation de harcèlement.
Beaucoup de femmes ont donc témoigné dans un climat de moquerie masculine quasi générale.
Ce harcèlement a pourtant lui aussi des conséquences claires sur la vie des femmes :
- perte du temps (cas du facteur harceleur qui oblige sa victime à recevoir ses colis au bureau de poste).
- demander à un homme "connu" d'être présent lorsqu'un inconnu doit se présenter chez vous ce qui implique une dépendance.
- la peur de ne plus avoir aucun lieu sûr où l'on se sent en sécurité puisque la rue nous est vendue comme le lieu de tous les dangers et que les statistiques nous disent qu'en fait c'est notre domicile qui l'est
- hésiter à avoir des gestes simples du quotidien. Certaines femmes ont témoigné ne plus ouvrir certaines fenêtres car le harceleur disait les regarder par ces fenêtres. D'autres ne se font plus livrer après qu'un livreur ait utilisé leur numéro de téléphone pour les contacter de manière personnelle, puis pour les menacer. D'autres ont été menacées, suivies, harcelées.
Beaucoup d'hommes ont moqué ces comportements en parlant de "paranoïa". Il est "amusant" de voir la paranoïa comme un phénomène sorti de nulle part et pas comme une séquelle traumatique d'abus variés.
Constatons que les femmes ont usé de toutes les stratégies pour faire cesser ces comportements. Ignorer, opposer un refus sec et poli, se plaindre à la hiérarchie. Aucune méthode - si vous en doutiez - est garantie comme fonctionnant. Il est donc parfaitement inutile de dire qu'on "aurait du faire comme ca". On n'en sait rien et c'est bien le plus terrifiant.
Je vous parlais hier du livre de Jules Falquet qui montre les points communs entre la torture et la violence conjugale (à partir du travail de féministes salvadoriennes). Il est à constater que les points relevés, qui servent à justifier par le tortionnaire ou le mari violent leurs actes, sont exactement les mêmes que ceux utilisés par les hommes pour minimiser les violences vécues par les femmes.
Voici les points :
- les actes sont minimisés ; c'est ce qui s'est passé dans le cas du hashtag puisqu'à chaque témoignage de femme, un homme jugeait bon de lui expliquer qu'elle exagérait. C'est ainsi qu'un homme m'a vraiment expliqué qu'un inconnu qui me demande si je suis "tatouée partout partout" est en fait un fin curieux des techniques de tatouage.
- ils sont justifiés par des principes plus élevés : en l'occurrence, la solitude des hommes qui n'ont que ce moyen là pour draguer. Que les femmes soient mal à l'aise, agressées ou harcelées ne compte pas, puisqu'est évoquée l'infinie solitude du mâle.
- on déplace les responsabilités. Ce n'est plus le harceleur qui est coupable mais la femme de s'en plaindre avec l'emploi d'un vocabulaire digne des meilleurs réactionnaires ; renvoi à la France de Vichy, systématisation du vocabulaire visant à moquer les victimes ("fragile" "victime").
- on diffuse les responsabilités. On explique que c'est dans la nature masculine que de draguer, qu'en plus les femmes aiment ca, que tous les hommes font cela et que cela se solde parfois par de très beaux mariages.
- les victimes sont déshumanisées. L'attitude des victimes est analysée, décortiquée. Leurs photos personnelles sont scrutées à la loupe afin de voir si elles sont "harcelables". Jugées jolies ? Elles l'ont cherché. Jugées laides ? Elles ont eu du pot ou mentent. Elles sont des "putes", des "salopes", "juste bonnes à être violées ou tuées". On leur conseille de se suicider au plus vite.
- on attribue la culpabilité des actes aux victimes. Les victimes se voient expliquer qu'elles l'ont peut-être cherché ou provoqué par une attitude. On m'a ainsi expliqué que je ne dois jamais laisser entrer un homme chez moi après que j'ai témoigné des insultes et menaces subies par un homme. Le problème n'était pas les insultes ou les menaces mais mon comportement.
- il y a une perspective faussée de la violence. La violence n'est jamais vue comme telle. Elle est vue comme un "hommage", du "courage". On explique à la victime ce qu'elle devrait en penser (du bien).
- il y a une désensibilisation graduelle. La plupart des femmes alentours finissent par se dire qu'au fond ce n'est pas si grave (puisque les hommes le disent) et finissent par ne plus en parler. A force de nous vendre comme de l'amour, dans les séries et les films, des hommes qui épient des femmes, les espionnent ou les suivent, on finit par croire que la normalité de la relation hétérosexuelle est cette violence là.
Comment conclure.
Se multiplient ces mois derniers les témoignages de femmes en matière de sexisme. Chaque action est scrutée par un petit panel d'hommes qui cherche LE témoignage qui sonne moins crédible ou moins grave pour décrédibiliser l'ensemble. Nous en restons encore et toujours à devoir supplier les hommes d'a minima rester indifférents à ce que l'on vit ; le vague espoir qu'ils finissent par nous croire finit par se disparaître.
Il semble qu'il n'y ait pas de lieu réellement sûr pour les femmes, de chambre à soi. Nous sommes éduquées à penser l'extérieur dangereux, et nous savons que l'intérieur ne l'est pas davantage.
C'est une chose extraordinaire que de passer notre temps à essayer de convaincre les hommes qu'ils nous blessent, qu'ils nous violent, qu'ils nous tuent, qu'ils nous harcèlent. Est ce qu'ils ne le voient pas ? Est ce qu'ils ne sont pas là ? Est ce que nous avons des hallucinations ? Une mauvaise compréhension des choses ? Est ce possible qu'ils nous haïssent au point de ne même pas nous écouter et nous croire quand nous témoignons de ce que nous subissons ? Pourquoi est ce que la solidarité masculine est forte au point d'aider et supporter le dernier des salauds ?
The post Le domicile, un espace sûr pour les femmes ? appeared first on Crêpe Georgette.
Nous nous sommes simplement croisés l'année dernière ou bien nous avons partagé des projets plus importants ? Venez nous retrouver pour une soirée de Galette des rois citoyenne, mercredi 18 janvier.
Infos pratiquesMercredi 18 janvier 2107
à 20h au local de la délégation des Bouches-du-Rhône : 2 rue de la Loubière, 13006 Marseille.
Chaque année, l'équipe du Mouvement du Nid dans les Bouches-du-Rhône propose aux acteurs/actrices et aux sympathisant.e.s d'autres structures, ainsi qu'à toutes les personnes qui ne peuvent pas forcément s'engager sur la durée, de venir partager un temps associatif avec elle !
Cette soirée conviviale sera l'occasion de présenter le rapport d'activité de 2016 de la délégation des Bouches-du-Rhône du Mouvement du Nid et de parler des perspectives, de l'actualité et des priorités pour 2017 : accompagnement de personnes prostituées et de personnes du monde de la pornographie, prévention auprès des jeunes, convention de partenariat avec les centres de dépistage du SIDA, sensibilisation citoyenne.
Bonne année militante à tous et toutes, et au mercredi 18 janvier pour une galette des reines et des rois !
Ce test d’un plug avec queue va intéresser les Fetishistes adeptes du pet play, les amoureux des beaux objets sexuels originaux et les curieux aussi ;). Aujourd’hui, je vais tester pour vous un sublime plug en verre doté d’une queue, le plug anal Crystal Minx avec queue de Husky. Présentation du plug anal Crystal Minx avec…
Cet article Test du plug anal Crystal Minx avec queue de Husky est apparu en premier sur NXPL.
Cet article a été écrit dans le cadre de la Journée Spéciale “Ça déménage !” du 9 février 2017
“J’ai bouclé mes bagages, car je pars aujourd’hui, j’aime te regarder quand tu dors, je n’ose pas te réveiller pour te dire au revoir.. Souris-moi, embrasse-moi, jure-moi que tu seras toujours là, serre-moi dans tes bras comme pour me retenir…L’avion est prêt à partir, j’sais pas si j’pourrais jamais revenir..”
C’est comme ça, j’ai claqué la porte de cet espace qui a vu naître notre amour, grandir nos vies, ce nid qui a connu la dépression, l’angoisse, la guérison…
Perché sous les toits parisiens, cette banquise l’hiver et ce four l’été, tout ce blanc, toutes ces poutres, ces plafonds trop bas pour toi, c’était comme une malle d’or qui nous contenait ensemble.
Dans cet appartement qui a porté mes rêves, mes espoirs, dans lequel j’ai songé mille fois aux destinations d’ailleurs, dans cet appartement plein de nous, de cris, de larmes, de joies, de rires et de folie, sur ce parquet qui a craqué mille fois de nos danses, de nos pas, de la flamme qu’on tenait au bout des doigts, et de notre amour par terre, parfois.
J’ai vidé ces combles dans des cartons par dizaines, d’affaires qui traînent désormais dans un garage de province. J’ai rempli deux valises d’affaires légères, sans pull, sans moufles ni manteaux. J’ai trié, jeté, donné, troqué, tous ces souvenirs que j’avais accumulé de mes vies d’étudiante, d’amoureuse, de célibataire, de voyageuse…
C’est dans deux valises qu’a tenu ma vie, le temps d’un passage éclair dans un nouveau chez toi qui ne sera jamais à nous. Dans deux valises, j’ai déposé mes doutes, mes questions, mes aventures, mon passeport et mes trésors.
Je t’ai laissé le plus précieux dans une boîte, et je me suis envolée.
À 10 000 kilomètres de là, qui aurait cru que Paris me manquerait à ce point ? Qui aurait cru que ce monde de détails que nous avions créé ne saurait jamais prendre sa place au soleil ? Qui aurait cru qu’il nous faudrait seulement quelques mois pour nous déchirer, nous épuiser dans la tristesse, la rancœur et la peine ? Qui aurait cru qu’il nous faudrait pile cent jours pour que tout claque, pour que tout parte, juste cent jours pour tout mettre sur pause, comme si rien ne comptait plus.
J’ai emménagé à 10 000 kilomètres de toi, et mon cœur étranglé, étouffé arrêta de t’aimer si fort, de t’aimer sans limite, sans raison, sans remords.
Et là, sous les palmiers où j’ai défait mes bagages, le plus grand pas en avant que toute ma vie a porté, là sur le sable où ma vie prend son sens, j’efface ton nom, j’efface le vide immense créé par la distance.
Photo © Jorge Royan via Wikimedia Commons
The post Les “toi” parisiens appeared first on Ladies Room.
Il existe des tasses appelées boob mug : "tasse à nibards". Il existe aussi des coupes de champagne modelées sur des seins de top-modèles. Serait-ce le comble du snobisme que de verser dans le mauvais goût ?
Certaines coupes à vin, dans la Grèce antique, prennent la forme de seins ornés en leur extrémité d’un téton et généralement ornées de figures mythiques liées à la fertilité ou à la lactation. Les plus anciennes datent du Ve siècle avant J.-C.. «On les appelait mastos (μαστός = sein). Au XVIIIe siècle, ils auraient inspiré la création d’une porcelaine baptisée “bol-sein” dont la légende dit qu’il aurait été modelé à l’image du sein gauche de la reine Marie-Antoinette.» Johan Mattelaer, urologue à la retraite, collectionneur de phallus et auteur de nombreux livres consacrés aux organes génitaux publie sous le titre Forbidden Fruit un ouvrage consacré aux détournements des seins, des sexes et des testicules dans l’art. L’occasion de brasser une infinité d’informations richement illustrées parmi lesquelles – au hasard – il relate à titre d’anecdote que le sein de certaines femmes célèbres a parfois servi de coupe à boire.
Rien de nouveau sous le soleil !
« Nihil nove sub sole !, remarque Johan Mattelaer. Pour fêter ses 40 ans, en 2014, la mannequin Kate Moss aurait signé un contrat avec un célèbre restaurant londonien pour qu’une coupe de champagne soit créée à partir d’un moulage de son sein gauche. C’est l’artiste Jane McAdam Freud, fille du peintre Lucian Freud et petite fille de Sigmund Freud, qui se serait chargée de cette création.»
De Claudia Schiffer à Kata Moss
En 2008, une autre mannequin –Claudia Schiffer– avait déjà «prêté» la silhouette stylisée de son sein gauche à Karl Lagerfeld pour que celui-ci fasse produire une coupe de champagne en porcelaine destinée à la marque Dom Perignon (1), ce qui est très étrange car les coupes trop évasées ne permettent pas de garder le pétillant d’un alcool. Mieux vaut utiliser une flute, voire un verre-tulipe aux bords resserrés vers le haut. Mais qu’importe le flacon… pourvu qu’on ait une femme de légende sous les lèvres, et plus précisément son sein gauche, par allusion à celui de Marie-Antoinette.
La Jatte-téton de la dernière reine de France
Concernant la légende Marie-Antoinette, il y a une part de vrai : le Bol-sein, existe. On peut même l’acheter sur le site de la Manufacture de Sèvres sous l’appellation «Jatte-téton» : «il fut créé en 1787 pour une commande royale destinée à la Laiterie de Rambouillet, lieu d’agrément offert par Louis XVI à la reine Marie-Antoinette. […] La reine se servait de cet incroyable objet pour boire le lait, symbole de la fécondité.»
Vierge de Sèvres, corset et minerve
En 2011, le corsetier Hubert Barrère s’en inspire pour créer une étonnante tenue – la Vierge de Sèvres – une minerve couverte de petits seins imitant le Jatte-téton de Marie-Antoinette. La minerve se porte avec une robe largement échancrée. Elle prend pour modèle un tableau de la vierge allaitante, datant d’environ 1452, dont le modèle aurait été «la belle Agnès» –Agnès Sorel– qui prenait des bains au lait d’anesse afin d’aviver l’éclat de sa peau blanche.
La Dame de beauté, créatrice des décolletés
«La mode qui consistait à montrer un sein aurait commencé au XVe siècle, explique Johan Mattelaer et aurait été initiée par Agnès Sorel, maîtresse du roi Charles VII [celui qui eut le triste privilège de trahir et d’abandonner Jeanne d’Arc aux Anglais]. Les fins vêtements qu’elle portait à la Cour de France dévoilaient en effet souvent un ou deux seins. Ce dont se serait inspiré le peintre Jean Fouquet pour représenter la Vierge […]. De fait, il devint coutumier pour les femmes de l’aristocratie [et pour les courtisanes] de se faire immortaliser avec un ou deux seins nus.»
Le sein de Pauline
Pour en revenir au Bol-sein de Marie-Antoinette, il est loin d’être isolé. Joséphine de Beauharnais, épouse de Napoleon ; Diane de Poitiers, maîtresse de Henri II ; Madame de Pompadour, favorite de Louis XV ; Madame du Barry, autre favorite de Louis XV sont quelques unes des innombrables beautés à qui la légende prête d’avoir été transformées en chopine ou en coupe. La soeur de Napoléon, Pauline Borghese aurait fait faire deux coupes en bronze doré d’après moulage de ses seins par Jean-Baptiste-Claude Odiot qui en aurait vendu une paire à George IV en novembre 1815, en lui disant qu’il s’agissait des « seins de Vénus ». La Reine d’Angleterre possèderait donc ces seins dans son service de table. Odiot aurait rajouté un papillon sur leur bord, par allusion peut-être à la personnalité «volage» de Pauline.
La coupe en électrum d’Hélène de Troie
Pour remonter aux origines : la toute première des femmes à devenir (par synecdoque) un récipient s’appelle Hélène de Troie. Dans Histoire Naturelle, Pline, raconte que la cité de «Lindos, dans l’île de Rhodes, a un temple de Minerve où Hélène consacra une coupe d'électrum. L’histoire ajoute qu’elle avait été moulée sur le sein d’Hélène.» L’électrum est une matière très précieuse : c’est de l’or qui contient de l’argent, à la proportion exacte d’un cinquième. Pline ajoute : «Une propriété de l'électrum, c’est d’être aux lumières plus éclatant que l’argent. L'électrum natif a de plus la vertu de déceler les poisons : des iris semblables à l’arc-en-ciel se dessinent sur la coupe, avec un bruissement semblable à celui de la flamme.» La coupe modelée sur le sein d’Hélène était donc capable de détecter le poison, comme la corne de Licorne ? Intéressant de voir le lien entre sein et corne.
Hélène de Troie inaugure les cocktails psychotropes
Encore plus intéressant de savoir qu’Hélène tient un rôle très particulier dans l’histoires des libations antiques. Homère (s’il a jamais existé) affirme qu’elle est la première personne à proposer qu’on serve du vin avant le repas. Elle aurait de plus saoulé une troupe entière de vétérans de la guerre de Troie en leur concoctant un petit cocktail de son cru, agrémenté d’opium. L’anecdote se trouve dans le quatrième livre de L’Odyssée. Les pèlerins qui faisaient le voyage au Temple de Minerve (Athena) de Lindos devaient follement rêver de boire dans cette coupe. Qui sait si le breuvage coulant d’une telle empreinte n’était pas doté de pouvoirs magiques ?
Noël, retour de la vie et alcool
Il n’est, d’ailleurs, pas innocent que le vin de Noël soit parfois servi dans des chopes en forme de poitrine féminine, mais aussi de champignon hallucinogène (l’amanite) ou de botte de Père Noël… La botte phallique qu’on remplit de cadeaux renvoie à l’idée de la corne d’abondance. Quant à l’amanite tue-mouches, facilement identifiable à son «bonnet» rouge vif parsemé de pois blanc, il évoque aussi l’idée d’une célébration «extatique» de la vie. La théorie selon laquelle il existerait un lien entre le Père Noël et certaines traditions shamaniques, liées à la prise de drogue relève peut-être du délire, mais elle s’appuie sur un rapport d’analogie parfaitement avéré entre le sein et le pénis, qui sont tous les deux des organes producteurs de liquides blancs magiques, synonymes d’abondance, sources de vie, fontaines de jouvence.
Dégradation de la femme ?
On aurait tort, de ce point de vue, de trouver «vulgaire » les coupes ou les tasses aux formes explicites. Ce sont les résidus populaires d’une mémoire collective liée à des croyances ou des fêtes anciennes. Lait, sperme et ivresse vitale. Lorsqu’en 2014, le sein de Kate Moss sert de modèle à une coupe, des journalistes s’insurgent (l’Américaine Claire Cursillo va jusqu’à faire faire une coupe modelée sur sa poitrine pour montrer que celle de Kate est un «faux») contre la culture de la femme-objet réduite à son statut nourricier, indignement mise en scène comme simple récipient pour des machos buveurs de champagne ou de bière. Voire de café. C’est oublier un peu vite que le pénis lui aussi peut faire l’objet de détournements similaires. Le pénis est aux hommes ce que le sein est à la femme. Un symbole assez fort pour être ridiculisé.
A LIRE Forbidden Fruit: Sex, Eroticism and Art, de Johan Mattelaer, Antwerpen : Davidsfonds Uitgeverij, 2016
Pour commander le livre : demander par email à l’auteur «Dr. Johan J. Mattelaer» <johan.mattelaer@skynet.be>. Prix 30€ + frais d’envoi.
«Libation Titillation: Wine Goblets and Women’s Breasts», d'Adrienne Mayor, Studies in Popular Culture 16 (April 1994)
Au petit jeu du "Je te prends, tu me prends", on s'est peut-être laissé aller dans la cour d'école, sans trop comprendre l'allusion à la barbichette. Il s'avère que le baiser, pendant des siècles, était un geste bien moins fort que la caresse du menton.
De l’antiquité jusqu’au début du Moyen-Age, en Occident, il semblerait que le fait de toucher le menton ou de prendre l’autre par le menton était un signe d’affection bien plus érotique que le fait d’embrasser sur la bouche. Caresser la machoire de son bien-aimé ou tenir le menton d’une femme manifestait la passion amoureuse. Ce signe «saisissant» du désir que l’historien Leo Steinberg, surnomme le ‘chin-chuck’ se manifeste aussi dans la Bible. Dans la Grèce ancienne, ce geste allégorique exprime les sentiments qui lient Amour et Psyche.
Curieusement, dans les représentations les plus anciennes, le dieu Eros (Amour) tient Psyche par le menton alors que Psyche, elle… caresse Amour plus bas. Ils se tiennent l’un par le haut et l’autre par le bas, ce qui indique l’analogie puissante reliant menton et pénis.
Amour et Psyche sur un sarcophage romain (190-200 par. J.-C.). Détail de gauche.
Détail de droite.
Sculpture du IIe siècle.
Une autre sculpture du IIe siècle ??
Sculpture du IVe siècle. Les bouche se rapprochent mais… la distance est maintenue.
Salome danse devant Hérode (Cathédrale St Etienne, Toulouse)
Tableau de Nicolo Dell’Abate (né en 1509, mort avant 1571).
Joachim Wtewael (1566-1638), «Venus et Adonis». Joachim Wtewael est le peintre le plus épris des mentons au XVIe siècle. Il est le plus prolifique artiste de ces scènes qui semblent très légères à l’époque et qui lui vaudront d’être temporairement remisé au rang dans les combles des Musées.
«Amour et Psyche» (1938), publié dans The Verve, par André Masson (1896-1987)
Je te tiens / Tu me tiens / Par la margoulette (par la barbichette / par la barbignette) / Le premier qui rira (Celui de nous deux qui rira / le premier des deux qui rira) / Aura la claquette (une tapette / la clafette). Variantes : Par la barbe je te tiens / Si tu me tiens, je te tiens / Le premier d’nous qui rira / Une claque il aura. Je te tiens par le menton / Barbichon / Et moi aussi / Barbiche / Premier d’nous deux qui rira / Un bon souffle aura / L’oreille tirée / La cuisse pincée.
POUR EN SAVOIR PLUS : sur la «prise par le haut et parle bas», lire cet article.
A LIRE : La sexualité du Christ dans l’art de la Renaissance et son refoulement moderne, de Léo SteinbergTrad. de l’anglais (États-Unis) par Jean-Louis Houdebine. Préface d’André Chastel. Collection L’Infini, Gallimard, 1987.
Tout part d’une soirée entre amis qui s’anime quand on évoque le terme de la « fille facile » et que l’on se retrouve à nous opposer en essayant de le définir : « Est-ce que c’est moi parce que j’ai couché avec toi le premier soir ? – C’est plutôt la bonne copine qui est toujours d’accord, c’est...
The post « La fille facile » appeared first on Le Cabinet de Curiosité Féminine.
Tout part d’une soirée entre amis qui s’anime quand on évoque le terme de la « fille facile » et que l’on se retrouve à nous opposer en essayant de le définir : « Est-ce que c’est moi parce que j’ai couché avec toi le premier soir ? – C’est plutôt la bonne copine qui est toujours d’accord, c’est...
The post « La fille facile » appeared first on Le Cabinet de Curiosité Féminine.