Cette cumpilation est cette fois-ci une vraie partouze de rédacteurs, tout le monde a mis la main à la pâte, ça réchauffe le coeur. Souvent je profite de ce petit espace de curation pour vous raconter la vie du Tag. Sachez que tout a failli s’arrêter au printemps 2014 et qu’on a mis un temps assez long à s’en remettre. On va vous passer les détails, mais la vie dans le web n’est certainement pas une sinécure. Octobre 2015, je suis content d’enfin retrouver tous mes moussaillons du fap, on peut reprendre un rythme plus soutenu et j’espère que ça se voit (le meilleur étant quand même à venir). Comme le chantait Gary Glitter : it’s good to be back. — Gonzo.
• Loin d’aliéner, la réalité virtuelle peut rapprocher. La preuve avec ce témoignage d’Harrison Weber, un journaliste qui a tenté le film porno à 360 degrés avec sa conjointe. Une expérience amusante, excitante mais un peu décevante. La grande claque c’est pas encore pour tout de suite.
• PornHub, YouPorn, RedTube, Tube8 : si vous avez vos habitudes sur l’un de ces trois tubes, vous faites les affaires du mastodonte MindGeek, l’un des plus gros acteurs de la pornographie numérique. Fusion vous explique pourquoi certains le détestent quand d’autres l’adorent. Il se peut aussi que vous sachiez tout ça en lisant régulièrement Le Tag Parfait, mais sait-on jamais.
• Certaines camgirls ont « hacké » leur OhMiBod pour qu’il vibre au rythme des tokens qui leur sont distribués pendant leurs shows. Le problème, c’est que ces coquines s’en serviraient avant tout pour arnaquer la clientèle. Nous, on pense surtout qu’elles ont font des caisses pour faire plaisir aux tippers car c’est pas truqué non plus. A lire quand même sur Motherboard (qui se sont lancés dans une série d’articles sur les cam girls).
• Les fappeurs ont un grand coeur. On savait déjà que les amateurs de pornographie étaient plus à même de supporter l’égalité des sexes que ceux qui n’en regardent pas, on sait désormais qu’ils sont également plus favorables au droit à l’avortement. Soi-disant. Rappelez-vous, ce ne sont que des études.
• Brian Sloan a quasiment rendu possible le rêve de tous les mecs en inventant Autoblow, la machine qui te suce. Dans une interview accordée au magazine Maxim, il revient avec un nouveau joujou : the 3Fap dont on vous parlait la semaine dernière. Il serait peut-être temps qu’on fasse un petit Skype avec lui.
• Selon une croyance commune, le porno génère des bénéfices de millions de dollars à ceux qui en ont développé le business. Il agrégerait dans le même temps 37 % du trafic web. Ces idées largement répandues se renforcent dans l’opinion publique ; premièrement parce qu’aucune vérification n’est faite, deuxièmement parce que des médias grand public se réapproprient ces stéréotypes. Le magazine Wired en fait l’état en citant une conversation surprise dans la nouvelle série Silicon Valley : « si Internet génère autant d’argent, c’est grâce au porn ». Catégorique, cette remarque ne rend compte en rien de la réalité du secteur, au contraire. À l’heure où le cul est quasiment devenu un droit, l’industrie se doit d’être créative et réactive pour trouver ses financements. La nouvelle compétition à laquelle elle doit faire face a deux visages : les réseaux sociaux mainstream et les amateurs de porno, réalisateurs en herbe. L’article de Wiredmontre les dessous d’un secteur qu’on croirait prospère et lucratif, donne la parole à ceux qui en vivent, explique à quel point le porno finalement, ce n’est pas un biz à la portée de tous.
• Halte-là ! Une récente et longue étude scientifique nous apprend que l’abus de foodporn pourrait…nous faire grossir. Cet état des faits résulte des sensations que provoque la vision d’images alléchantes dans notre cerveau. Mais quid du food porn « healty » qui pullule sur Instagram ? Vous fait-il grossir ou maigrir ? L’étude ne soulève pas cette tendance à manger des petites graines à la place de gros burgers… et à partager cette passion allègrement sur tous les réseaux. #nopainnogain
• Max Benwell a réalisé pour The Independent un reportage de fond sur le porno féministe à travers le travail d’Erika Lust et sa vision du porno. On est plus éclairés.
Image en une : XConfessions (Erika Lust)