J'ai déposé mes ailes aux sinistres patères,
Accrochant la blancheur dans le gouffre du temps.
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J'ai déposé mes ailes aux sinistres patères,
Accrochant la blancheur dans le gouffre du temps.
Pour sa 16ème édition, le Festival Filmar en América latina s’associe avec le service Agenda 21-Ville durable de la Ville de Genève en organisant cinq soirées avec les associations LGBT de Genève, et une projection «Genre et sport».
Un geste militant de la part du festival, mais surtout cinéphile, précise Sara Cereghetti, directrice du festival. «Il existe un grand nombre de films latino-américains traitant des questions de genre ou de l’orientation sexuelle. C’est bien sûr le rôle d’un festival de montrer toutes les réalités, mais nous voulons avant tout mettre en avant ces films, qui sont excellents et racontent de belles histoires.»
Thématiques connues
Découverte de la sensualité entre deux jeunes filles en Argentine, quotidien d’une transsexuelle au Chili, histoire d’amour entre deux hommes au Brésil, combat de deux femmes pour la reconnaissance de leur fille en Equateur ou destin de Pinolito, chanteur mexicain qui a choisi de vivre sa vie de femme, chaque film traite de thèmes dont s’occupe une des associations LGBT locales, et donnera lieu à une discussion après la projection.
Genre et foot
Initiée par l’Agenda 21-Ville durable de la Ville de Genève, la collaboration inclut également une soirée «Genre et sport» avec la projection de Mujeres con pelotas / Goals for girls. Le public pourra découvrir ce documentaire qui présente comment des jeunes filles d’un bidonville de Buenos Aires se battent pour former leur équipe de football et être sélectionnées pour la Coupe du Monde des sans-abris au Brésil. Une discussion en présence de la conseillère administrative Sandrine Salerno sur le football féminin en Suisse romande s’ensuivra.
Programme complet sur www.filmar.ch
– Dimanche 16 novembre à 18h45: Atlantida, en partenariat avec Totem.
– Jeudi 20 novembre à 21h15: Praia do futuro, en partenariat avec Dialogai.
– Vendredi 21 à 22h45: Naomi Campbell, en partenariat avec le Groupe trans de 360°.
– Lundi 24 novembre à 20h30: La importancia de llamarse Satya Bicknell Rothon, en partenariat avec le groupe homoparents de 360°.
– Mardi 25 novembre à 21h: Quebranto, en partenariat avec le Gai Savoir, Everybody’s Perfect.
– Jeudi 27 novembre à 21h: Mujeres con pelotas, soirée «Genre et sport».
Vu sur Les Trois Veuves, conte érotique chinois du XVIIe siècle
Je lis depuis quelques jours des contes chinois du XVIIe siècle, dans l’anthologie intitulée Le Poisson de Jade et l’épingle au Phénix des éditions Gallimard (Connaissance de l’Orient n°47). Ce sont des contes grivois qui mettent de manière récurrente en scène des époux, des épousailles, des fugues, des enlèvements, le plaisir de la chair… Les […]
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Vu sur Les Contes roses, collectif
Grâce au forum Au cœur de l’imaginarium, et au partenariat existant avec Les Artistes fous associés, j’ai pu recevoir un petit recueil de textes « roses ». Pas si érotiques que je le pensais, assez déroutants, avec quelques textes qui m’ont plu, d’autres moins… C’est le lot des recueils de textes en général ! Ce compte rendu […]
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http://tetu.yagg.com/2014/11/16/sarkozy-evoque-pour-la-premiere-fois-une-abrogation-de-la-loi-taubira/|Depuis son retour dans la course politique, et en vue d’une candidature à l’élection présidentielle de 2017, Nicolas Sarkozy évoquait une réécriture de la loi sur le mariage homosexuel. Désormais, son discours a changé: Il parle d’une abrogation, autrement dit d’une suppression.
Z : Une belle jeune femme, célibataire souhaitait un trio avec deux hommes bi, je le lui ai organisé. J’ai récemment organisé un séjour à Venise pour un couple souhaitant découvrir le libertinage dans un magnifique palazzo. Ils ont adoré… J’organise du trio à la soirée à 150 personnes.
Qui te contacte ?Des femmes ou des couples. Dans ce cas, c’est souvent le mari. J’ai remarqué que chez les libertins, la femme ne s’occupe que rarement de l’intendance. Donc, c’est l’époux qui me contacte. Ensuite, je demande rapidement à parler à Madame. Puis j’organise les détails avec Monsieur. On laisse passer un peu de temps. Un soir, quand la femme ne s’y attend pas, son homme lui dit « prépares toi à une soirée libertine. On va juste faire connaissance dans un bar ou au restaurant. »
Il n’y a jamais de problème sur le consentement de Madame ?Non, j’y fais très attention. Il n’est pas rare d’ailleurs d’avoir des demandes de femmes seules (ou dont le compagnon n’est pas au courant). Je constate que les femmes vont de plus en plus s’offrir des moments rien que pour elles, des fantasmes, de la même manière qu’elles prendraient rendez-vous chez leur coiffeur ou leur esthéticienne. Il n’est nul besoin d’être libertine, échangiste ou en couple pour vivre un fantasme. Le fantasme n’est pas forcément libertin.
Tu n’es pas un peu proxo ? Comme tu gagnes de l’argent en fournissant des mecs à des nanas…C’est une question très intéressante et je te remercie pour ta franchise. Au moins, c’est clair. Non, je ne le suis pas du tout. Je te rassure, il n’y a pas de prostitution dans mes soirées. Je ne paie personne pour participer. Ce sont les participants qui me paient pour leur organiser leur fantasme. Je m’occupe de l’intendance, du lieu, du buffet, de la mise en relation avec les éventuels partenaires. Je n’impose rien à personne. Mon métier est un métier de mise en relation, de mise à disposition de lieu. Les relations sexuelles ne sont pas obligatoires. J’ai pignon sur rue, ma société existe depuis quelques années.
Par contre, je comprends le pourquoi de ta question, il existe quand même pas mal d’organisateurs ou pseudo organisateurs qui ne déclarent même pas leur activité et qui n’ont aucune déontologie. J’en souffre énormément, je dois bien le reconnaître.
Qui peut participer à tes soirées ?A vrai dire tout le monde, toute personne majeure et consentante qui veut accéder à un plein épanouissement de sa vie sexuelle. Tant que les fantasmes restent entre personnes consentantes et dans la légalité, ils sont respectables. J’ai remarqué qu’il existe une sorte de doxa dans le milieu libertin qui voudrait que pour « libertiner », il faudrait être jeune, caucasien, mince et plutôt aisé. Pour moi, c’est le début du fachisme avec des relents assez aryens, tu ne trouves pas ?
T’aimerais qu’un jour on te dise que parce que tu es trop vieille, tu n’as plus droit à vivre tes fantasmes et que les portes se ferment devant toi ? Pour une question d’âge ou de porte-feuille, on n’aurait pas le droit au libertinage ? J’ai reçu un homme en fauteuil roulant dans mes soirées, une femme retraitée aussi. Ici, on n’est pas dans le monde du porno ou des magazines féminins qui te montrent des femmes jeunes et minces.
Et moi, mon métier, c’est de réunir ces gens là. Madame n’aime que des blacks ? Et bien on va lui trouver que des blacks. Elle n’en veut surtout pas ? Elle n’en aura pas. Voilà mon métier. On est 7 milliards sur terre, on a tous une sexualité différente. Personne n’a la même sexualité que son voisin.
A moins de vivre au fond du trou d’une mine de charbon chinoise, tout le monde sait que la presse généraliste se porte mal. Le destin du quotidien «Libération» en France ou celui du «Temps» en Suisse nous l’ont encore rappelé récemment. Dans un contexte économique désastreux pour les journaux et, dans la foulée, pour la liberté de penser d’une démocratie en bonne santé, personne ne pouvait imaginer qu’un magazine de niche puisse voir le jour.
La couv du premier numéro.
C’était sans compter sur l’initiative de Marie Kirschen et de son équipe, composée d’une trentaine de personnes dont un noyau dur de onze journalistes. Toutes ont relevé le pari un peu fou de lancer un semestriel: «Well Well Well», une revue haute de gamme disponible dans les librairies parisiennes ou via le Net.Le print est un choix casse-gueule, mais c’est un choix qui comble un grand vide avec la disparition, en 2013, de «Lesbia magazine» et de «La Dixième Muse». Voilà d’ailleurs sans doute pourquoi, le mensuel Jeanne n’est visible que sur le Net. Dans son contenu, ce dernier reste sur le terrain d’une presse féminine girly avec des rubriques psycho, sexo, conso, adaptées aux homos.
Plus femme. Moins fille
«Well Well Well», pour sa part, flirte avec une culture bobo plus intello, plus femme. Moins fille. L’un comme l’autre sont à l’image d’une génération qui se positionne davantage sur l’intégration que sur une revendication identitaire. Notons, au passage, que cette démarche a rangé, à tort, «Lesbia magazine» dans les rayons pornos des kiosques. Bref, ces deux titres se veulent donc positifs en s’adressant à une minorité qui a depuis toujours été sous-représentée dans les médias. Et, chacun dans son genre, est engagé politiquement avec une nette longueur d’avance pour «Well Well Well», comme le démontre la chronique de Virginie Despentes, une interview fleuve de la réalisatrice Céline Sciamma («Tomboy») dont le dernier film «Bande de filles» vient de sortir, ou les témoignages à visages découverts de quatre trans lesbiennes. Il y en a pour tous les âges, les articles sont fouillés, l’iconographie soignée et même en cherchant bien: aucun conseil beauté. Enfin une revue qui ne nous prend pas pour des tartes! Voilà qui fait du bien, bien, bien.
» http://fr.ulule.com/well-well/
» www.jeanne-magazine.com
Il n’y avait plus rien. Il y a désormais une revue exclusivement homo réalisée par des femmes pour des femmes qui aiment des femmes. «Well Well Well, un titre joyeux emprunté à une chanson du groupe «Le Tigre». Histoire de rendre hommage au mouvement Riot Grrrl, né au début des années nonante.
– Vous êtes à la tête de la nouvelle revue «Well Well Well».Qu’est-ce qui vous a poussé à vous lancer dans cette aventure?
Marie Kirschen – J’ai été responsable de Têtue.com. Suite au rachat du titre, ce site n’a pas été conservé. A peu près au même moment, Lesbia magazine et La Dixième Muse s’arrêtaient aussi. Très mauvaise période, puisqu’en plus, la désertion du paysage médiatique lesbien coïncidait avec le débat sur le mariage pour tous… Les lesbiennes avaient donc un réel besoin d’une visibilité médiatique positive.
– Le choix du support papier est un pari. En plus «Well Well Well» est un mook, entre la revue et le livre d’art.
– Je pense qu’il répond à une vraie attente de la part des lectrices et des lecteurs. Le lectorat veut un bel objet, un objet que l’on garde ou que l’on prête à ses amis. De plus, le mook permet de longs reportages, des interviews fleuves, un contenu poussé. C’est ce que nous voulions réaliser.
– Un peu avant «Well…», un autre nouveau média lesbien a fait son apparition : «Jeanne». N’y a-t-il pas un risque de concurrence ?
«Le lectorat veut un bel objet, un objet que l’on garde ou que l’on prête à ses amis.»
– Non, même si les projets ont été pensés à peu près en même temps, il s’agit de deux médias très différents. Jeanne est un magazine féminin lesbien diffusé sur le web. Pas Well Well Well. Les deux titres peuvent être lus par les mêmes personnes.
– Pour sortir le premier numéro, vous avez récolté des fonds via un appel à financement sur internet. Comment se passera la suite?
– Le crowfunding , avec près de 17’000 euros récoltés, nous a permis de boucler le numéro 1. En plus, cette sortie a rencontré un franc succès, la vente de ce numéro assurera celle du deuxième et ainsi de suite.
– Vous semblez très optimiste
– Notre lectorat n’est pas immense et il est relativement difficile d’attirer des annonceurs dans un magazine lesbien, mais nous avons fait le choix de nous en passer. Cela nous permet d’être indépendantes et d’avoir la liberté d’assumer la ligne éditoriale et esthétique que nous avons choisie. A nous, à l’équipe, constituée entièrement de bénévoles de ne pas nous essouffler.
http://www.lematin.ch|La philosophe et chercheuse américaine a reçu samedi un doctorat honoris causa qui a provoqué quelques remous dans l’institution, raconte «Le Matin Dimanche». La papesse du «genre» distinguée par l’«université catholique» suisse, quel affront! La conférence de Judith Butler (sur la non-violence), la veille, a donné lieu à un modeste rassemblement de chrétiens ultraconservateurs – une protestation à la manière des Veilleurs contre le mariage pour tous – à l’extérieur de l’auditorium comble. L’uni avait engagé un service de sécurité après avoir été la cible d’une campagne d’e-mails véhéments venus de France et de Suisse, comme l’a mentionné «La Liberté». Le diocèse s’est abstenu de jeter de l’huile sur le feu, rappelant toutefois que l’uni fribourgeoise, malgré une idée reçue, ne dépend pas de l’Eglise catholique.
Loin de se formaliser, l’auteure de «Trouble dans le genre» s’est montrée parfaitement sereine devant les protestataires, cherchant même à engager le débat. «Les gens considèrent parfois le «genre» comme une attaque contre la nature humaine, la famille, la nation ou les lois divines. Mais ce sont des idées fausses, a-t-elle précisé au journal dominical. Nous sommes des créatures dont la nature est en partie donnée, en partie construite, et notre tâche éthique et politique est de trouver le meilleur moyen de vivre librement avec les autres.»