34739 éléments (3198 non lus) dans 75 canaux
Aotearotica. Derrière ce nom étrange se cache l’unique journal érotique de Nouvelle-Zélande. Jeu de mots entre Aotearoa (nom officiel de la Nouvelle-Zélande en langue maorie) et erotica, ce journal entend bien bousculer les mentalités. Le travail d’auteur(e)s et artistes en provenance du monde entier est sélectionné et regroupé dans ce journal, pour célébrer la sexualité sous toutes ses formes. Interview de la créatrice Laura Borrowdale.
Comment t’es venue l’idée d’un journal érotique collaboratif ?J’écrivais sur le sexe et me suis rendue compte que je n’avais nul endroit où publier.… Lire la suite
Cet article Aotearotica : le journal qui dénude la Nouvelle-Zélande est apparu en premier sur Desculottées.
NDLR : Ceci est le sixième numéro de la série Bouillon de Kub’Ture initiée par Storia Giovanna.
Depuis que je connais le Mari, j’ai pris l’habitude de l’emmener dans un bourg à une trentaine de kilomètres de Rennes, Bécherel, comme une parenthèse lors d’un séjour prolongé en terre bretonne. Pourquoi Bécherel ? Parce que c’est une des cités du livre qui parsème le territoire français. Outre le bourg ancien préservé avec ses demeures de charme datant de l’époque moderne et son chemin de ronde, une quarantaine de bouquinistes, galeristes, artisans du livre et maisons d’édition y ont élu domicile.
Le Mari, en bon philologue nazi, se met alors à fouiner parmi les étals à la recherche de la perle rare comme lors d’une chasse au trésor. C’est d’ailleurs la seule chose qu’il me demande en trépignant comme un gosse et que je lui offre comme une récompense lorsqu’il a été sage. Lui-même habitué des étals du parc Georges Brassens et de la foire annuelle de Saint-Sulpice, lui qui a désormais ses adresses à Bourges et à la Charité-sur-Loire, trouve en Bécherel un terrain de jeu à la mesure de sa passion dévorante.
Personnellement, je connais ce lieu depuis ma plus tendre enfance. En effet, à force de récupérer des livres pour la bibliothèque qu’avait fondée mon grand-père, il fallait parfois revendre certains livres. C’est ainsi que j’ai découvert le monde des bouquinistes et donc Bécherel. Quand j’ai voulu me réorienter dans les métiers du livre il y a dix ans, j’avais pensé m’y installer soit en tant que libraire, soit en tant qu’éditrice. Même si j’y allais moins souvent qu’actuellement, cet endroit m’a toujours fait rêver.
Aujourd’hui, comme beaucoup d’endroits liés aux métiers du livre, la diversification de l’activité de départ. On retrouve donc à Bécherel des bouquinistes donc, mais surtout des librairies qui font également boutiques lifestyle ou cafés-restaurants. Mais contrairement à certains concepts dans des villes de plus grandes envergures, le côté librairie est quand même prédominant en termes d’espace, quitte à retrouver des livres à vendre sur les tables de service…
A Bécherel, la culture n’est pas un accessoire, mais elle respire dans tous les pavés. Le livre et l’art sont la raison d’exister du lieu et c’est en cela qu’il est mon petit paradis. Encore aujourd’hui, je me suis retrouvée parmi des livres à classer à siroter une bière en écoutant un disque de jazz. Soit une définition de ce que j’aime faire le plus au monde.
Et vous, quel est votre petit paradis culturel ?
(cc) Christopher
Relire le Bouillon de Kub’Ture #1 : Karim Debbache et mon rapport à l’image réelle
Relire le Bouillon de Kub’Ture #2 : Arthur prend-t-il le public rock pour des ados attardés ?
Relire le Bouillon de Kub’Ture #3 : Un ministère de la Culture est-il toujours nécessaire ?
Relire le Bouillon de Kub’Ture #4 : La question du goût
Relire le Bouillon de Kub’Ture #5 : Radiohead et le mythe de l’âge d’or
The post Bécherel, petit paradis appeared first on Ladies Room.