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La SNCF vient d’avoir l’idée pas très originale de reprendre les codes de Youporn pour parler de sa carte jeune 12-28 ans à travers son site 28max. Que la SNCF surfe sur la culture porn pour parler aux jeunes, on ne voit aucun inconvénient, on est même ravi. Mais qu’ils pompent Oasis et leur Youpomm qui lui-même s’inspirait déjà très largement de l’opé de l’agence Droga5 pour faire de l’oeil à IKEA il y a pile un an, on commence à trouver ça un peu lourd. Un petit train de la pompe qui perd toute son originalité : même design, mêmes références, mêmes blagues.
Si la SNCF avait un peu plus d’ambition, elle irait faire de l’achat d’espace directement sur Youporn pour parler à ces mêmes jeunes ou irait s’inspirer de sites comme Jacquie et Michel ou Cam4. Puis si elle connaissait vraiment les codes de la culture porn, elle saurait également qu’il n’y a jamais eu de disclaimer à l’entrée des tubes. Preuve en est que ce sont bien les références de la communication digitale que la SNCF (ou plutôt son agence Proximity BBDO) connaît, pas ceux du porn.
Original !
«Culture porn», «porn studies», «pornfood», et même pornostagram… Le porno, omniprésent dans notre culture aujourd’hui ? Pas vraiment, à en croire Marie-Anne Paveau, auteur du prolifique essai Le discours pornographique, publié récemment à la Musardine. En tout cas, la pornographie – ou plutôt les pornographies – est une terra incognita des études linguistiques. S’il y a une prolifération du discours pornographique, l’auteur constate également sa marginalisation et sa condamnation. Comment parler de cul ? Telle est la question.
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Illu : Scae.
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Vous reprendrez bien un verre? Si vous êtes homosexuel, vous avez plus de chance statistiquement de répondre oui. C’est ce que révèle une étude statistique de l’Agence américaine des produits alimentaires et médicamenteux.
Gays et lesbiennes égaux face à la clope
Sur douze mois, près de 35’000 adultes ont été questionnés sur leur consommation d’alcool et de tabac. En rapport avec l’orientation sexuelle, il s’avère que les homosexuels ont le lever de coude plus facile que les hétérosexuels. Tout comme une propension plus élevée à tirer sur la clope.
En chiffres, 33% des gays et lesbiennes ont admis avoir été ivres durant l’année écoulée, contre 22% des d’hétérosexuels. Les bisexuels grimpent eux à 40%. Pour la consommation de tabac, les homosexuels tapent dans le paquet à 26%, contre 18%. A noter que, si les hommes hétérosexuels fument plus que les femmes dans l’ensemble, il y a égalité dans la population gay et lesbienne.
A l’origine, stress et insécurité
Une chercheuse, Kari Greene, explique que ces plus grandes consommations sont liées au stress social pour les minorités sexuelles: «Le stress est plus important pour un homme car, à cause de sa sexualité différente, il sera traité de manière plus négative que les autres», rapporte le site Queer.de.
Et les gays et lesbiennes sont également plus exposés à des souffrances psychologiques que leurs amis hétéros. Aussi, dans certains Etats, il est difficile de contracter une assurance médicale pour les homosexuels car il n’y a pas d’assurance de couple pour ceux de même sexes.
Il y a tout de même des points positifs. Si les homosexuels boivent et fument plus, les vilains sont tout de même plus sportifs que les hétérosexuels. On peut y voir une certaine manière d’équilibrer les choses pour une vie saine. Mens sana in corpore homo.
Chouette un nouveau concept, le stimulateur de cunnilingus. Bon OK, il y avait eu la tentative de Squeel avec ses langues rotatives, mais je ne suis pas convaincu que de se faire scier le clito (même avec des langues douces et souples) soit la meilleure expérience que l’on puisse s’offrir avec un sextoy. Du coup, […]
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Choisi par le pape François au début du mois pour prendre la tête du diocèse de Sion, Jean-Marie Lovey, s’est livré dans une interview à «L’Illustré» qui paraît aujourd’hui. Au milieu de considérations sur sa jeunesse et sur sa vocation, le prêtre de 64 ans n’a pas coupé à la question sur son opinion des homosexuels et de la gay pride prévue l’an prochain en Valais. Sa réponse est plutôt paradoxale. Pour Lovey, les homosexuels – ou plutôt ceux qu’il dit connaître – sont des personnes «repliées, qui ont du mal à être elles-mêmes». «Comment faire pour respecter la personne dans ce qu’elle est?» se demande-t-il, rejetant par avance tout «jugement de valeur».
Malaise
Pour la future manif LGBT qui risque de défiler sous les fenêtres de l’évêché, c’est une autre paire de manche. «Je suis très mal à l’aise pour les personnes immédiatement concernées par ce que la Gay Pride essaie de défendre, confie Jean-Marie Lovey. Dans cet événement, je vois une sorte de dérision de situation de souffrance, et ça fait deux fois plus mal. Si on veut défendre les personnes homosexuelles, je trouve que la Gay Pride est l’antiprocessus.»
On se demande bien si Mgr Lovey et l’Eglise catholique a un autre «processus» à proposer pour défendre les personnes homosexuelles tout en leur témoignant du respect. Au moins ses paroles sont elles délicatement pesées pour ne blesser personne.
«jeu diabolique»
Rappelons que son prédécesseur, Mgr Norbert Brunner, avait qualifié la première gay pride de Sion, en juillet 2001, de «jeu diabolique», à l’unisson des catholiques extrémistes d’Ecône, menés à l’époque par un certain Dominique Giroud. Un jugement que le prélat avait réitéré fin 2013, au micro de Rhône FM: «Les gens qui organisent cet événement doivent être conscients qu’ils divisent la population, et la division est toujours l’œuvre du diable.»
Le Planning Familial se réjouit de ce vote de bon sens qui abandonne la pénalisation de clients dont il avait déjà dénoncé les effets pervers et qui supprime le délit de racolage passif.
Il espère vivement que les arguments défendus par la commission spéciale soient entendus par les sénateurs/trices eux-mêmes puis les députés-es en deuxième lecture pour que cette loi .
Mercredi 16 Juillet 2014