34713 éléments (3171 non lus) dans 75 canaux
On dit que Paris est la ville au monde qui compte le plus de clubs libertins. Ces établissements de loisirs sexuels sont un excellent pôle d’observation des tabous de la société. On imagine le milieu libertin transgressif, il est en fait plutôt conservateur. Par exemple, les relations sexuelles entre hommes ne sont pas tolérées. Un soir, assise au bar de l’une des boîtes de cul les plus populaires, j’avais émis le désir de voir une telle scène. Et bien, un type a voulu me gifler ! Pourtant, les ébats entre femmes sont encouragées. On se demande bien pourquoi… Autre exemple : la hantise du poil intime. Tous le monde doit être épilé de près, même les hommes. Quand au dress-code, il est très strict : femmes en jupe , hommes en chemise, pantalon noir, chaussure de ville. Pas de place pour la fantaisie.
Marc Dannam, auteur du guide « Osez faire l’amour à Paris » qui vient de sortir à la Musardine, souligne ce paradoxe entre moeurs libérées et règles un poil réac.
http://www.parisderriere.fr/wp/wp-content/uploads/2014/06/Daman-clubs-libertins.mp3Pour juste se chauffer entre amoureux, ne venez pas trop tard, minuit, pour profiter à fond. Prenez un verre, calez-vous dans un bon canap de velour noir et amusez-vous à observer les autres couples, essayer de distinguer les vrais des faux, un baiser entre amoureux, repérez leur jeux comme une femme qui danse pour exciter son mari, les couples illégitimes, sex-friends, parfois des prostituées, mais rarement. Ce qui fait tous le charme des lieux, au fond, c’est l’amour qui unit quand même la plupart des couples.
Les noctambules tous terrains doivent aussi tenter l’aventure surtout le week-end. Contrairement à une discothèque classique, il y a moins de clients au mètre carré. Les gens ne sont pas les uns sur les autres (sauf évidemment quand ils le décident, et ce dans l’espace prévu à cet effet ). Il y a toujours de la place pour s’assoir, des canapés confortables. Vous pouvez laisser trainer votre verre, personne ne vous le volera ou mettra quelque chose dedans. Les lieux sont super surveillés et propres (c’est la moindre des choses). Enfin, et seulement réservé aux femmes hélas, le kiffe de pouvoir porter en public sa robe la plus osée, faire un strip-tease selon humeur, le tout sans se faire emmerder. Les meufs peuvent se frotter l’entre jambe sur la barre de lapdance, façon Rihanna sans qu’une main lourdingue vienne tout gâcher. Une expérience à vivre..
Sur le dancefloor, les corps se lâchent sur les hits du moment: David Guetta, Madonna, un peu de zouk, musique orientale. Pas de musique pointue, mais pas de danse des canards non plus. Ringard mais trop sympa: certains sex-clubs conservent encore leur quart d’heure slow, les derniers à exister encore sur le territoire parisien. Après avoir partouzé, les couples s’embrassent tendrement sur de la guimauve. Trop mignon !
Dans les clubs libertins, on ne baise pas n’importe où. Seulement dans ce que ces boites appellent pudiquement des « coins câlins ». De grandes pièces avec des matelas et des boites de mouchoirs.
Quand vous y pénétrez, ce qui est toujours impressionnant, c’est le silence qui y règne. Il flotte dans l’air une sorte de gravité, ça me rappelle la messe. Et malheur à ceux qui commencent à papoter, ils se feront sèchement rappeler à l’ordre par un client un peu chauve, le calebute au genou.
L’obsession des clubs libertins parisiens, c’est d’attirer une clientèle de plus en en jeune et convertir de nouveaux adeptes. Dernière enseigne à tenter de relever le défi: le Mask. Tout près de la place de la Bourse, ce club prône “le libertinage pour tous”. Sa particularité: les patrons viennent de l’évènementiel et non du milieu libertin. Même les très « people » Chandelles proposent un tarif préférentiel pour les moins de 30 ans le dimanche soir.
Ceux qui avait tout compris dès le départ c’est l’Overside. Ce club comprend une vraie partie discothèque, avec un DJ résident, dancefloor sur 3 niveaux. A l’autre bout, les coins réservés à la gaudriole sont isolés . Si bien que vous pouvez très bien passer la soirée à danser sans visiter les backs rooms. Une atmosphère plus soft pour les novices. Voilà pourquoi dès sa création il y a 10 ans, le club a su attirer de jeunes libertins, âgés parfois d’une vingtaine d’années seulement. Ils se mêlaient alors à la clientèle plus âgées d’habitués. Les soirées réservées aux couples accueillent une clientèle plus festive que libertine. L’Overside est-il toujours le club le plus fun de la Capitale ? J’y retournerai bien pour vérifier…
Paris Derrière
The post une sortie en boîte de cul ? appeared first on Paris Derrière.
La suite de Guerre sale a paru le 20 mars 2014 pour les 20 ans de la collection Chemins nocturnes aux éditions Viviane Hamy.
Dominique Sylvain a donné naissance à plusieurs personnages marquants tels que Louise Morvan ou les célèbres Lola Jost et Ingrid Diesel. Les deux dernières sont devenues des personnages télévisuels puisque les romans Passage du Désir et Manta Corridor ont été adaptés en épisodes.
Résumé
Lola tente de tromper l’ennui avec un puzzle lorsque le capitaine Hardy frappe à sa porte : Arnaud Mars, l’ancien divisionnaire mêlé à une sale affaire de contrats d’armement et de rétro-commissions douteuses, a été retrouvé mort en Afrique, une balle dans la tête. Le commandant Sacha Duguin, coupable idéal, est arrêté.
Lola, convaincue de l’innocence de son ami, reprend du service. Ingrid, qui avait quitté Paris pour Las Vegas, ne tarde pas à la rejoindre.
Extrait choisi
Lundi 14 janvier 2013
Le jour s’était mis à ressembler à la nuit. Du gris pâle dès le matin, du gris crasseux jusqu’au moment d’aller se coucher. Il aurait fallu allumer la lumière, la radio, laver la vaisselle, s’intéresser aux problèmes de la planète, manger autre chose que des coquillettes au jambon. Elle préférait écouter la pluie en buvant du porto. Formidables cataractes.
L’interphone. Elle quitta son fauteuil Voltaire en grognant.
- Lola Jost ?
- Ça dépend.
- Capitaine Philippe Hardy, IGS. J’aimerais vous parler.
L’Inspection générale des services. Sa carrière durant, elle s’était tenue à distance des bœuf-carottes, pourquoi ce spécimen venait-il s’ébrouer chez elle ? Une fine tranche de curiosité subsistait sous la lassitude, elle actionna l’ouverture du porche.
Des pas énergiques réveillèrent la cage d’escalier. Emergea un type à l’intéressante gueule d’Irlandais. Regard clair, cheveux blond-roux ; la police des polices et ses atouts insoupçonnés.
Il abandonna son parapluie sur le palier, entra, repéra le puzzle sur la table. Le Christ Rédempteur ouvrait les bras à la baie de Rio.
- Le Corcovado.
- Bien vu.
- Combien de pièces ?
- Beaucoup trop. Un cadeau de mon fils.
- Vous devinez pourquoi je suis là.
- Je n’essaie même pas.
- Vous n’avez pas écouté les infos ?
- Je n’ai rien écouté du tout, je suis en jachère pour le moment.
- Pardon ?
- Dites-moi ce qui vous amène sinon ça prendra plus de temps que ce foutu puzzle.
- On a découvert le corps d’Arnaud Mars.
Son cœur fit des bêtises. Comme si un imbécile venait de la pousser du haut d’un plongeoir olympique. Hardy lui apporta un verre d’eau, ouvrit la fenêtre. Il lui apprit que le divisionnaire avait été retrouvé avec une balle dans le crâne, en Côte d’Ivoire. Un lotissement en construction dans la banlieue d’Abidjan. Le grand patron de la Crim’ réduit à l’état de squelette sur le toit-terrasse d’une maison inhabitée. On l’avait identifié grâce au numéro de série de sa montre et à la collaboration entre la police locale et l’ambassade française. Les tests ADN venaient de confirmer les faits.
- C’est quoi votre rôle exactement ?
- Quand le divisionnaire Mars était en cavale, j’étais chargé de l’enquête. Maintenant que son corps a été retrouvé, je suis toujours aux manettes.
- Si vous étiez vraiment aux « manettes », vous l’auriez coffré avant qu’il ne se fasse descendre.
Il avala l’affront sans ciller. Un flic en plastique.
- Arnaud Mars et vous étiez proches. Vous l’avez rencontré grâce à votre ami, le commandant Sacha Duguin, c’est ça ?
Mon avis
Quel retour que celui de Lola et Ingrid ! Manipulations, violences et trahisons sont au programme sous fond d’affaires nauséabondes qui ne sont pas sans rappeler certaines affaires récentes.
Dominique Sylvain nous offre une intrigue que n’aurait pas renié Machiavel tant elle nous tient en haleine jusqu’à la toute fin du roman. L’histoire aurait pu se noyer dans le glauque si elle n’était pas émaillée de dialogues percutants qui m’ont rappelée un certain Audiard.
Ombres et soleil, un bien joli cadeau paru pour fêter les 20 ans de la collection Chemins Nocturnes des éditions Viviane Hamy. A ne bouder sous aucun prétexte !
Ombres et soleil, Dominique Sylvain, éditions Viviane Hamy 297 pages 18 €
Image: From LIFE Magazine’s ‘Hays Code‘ issue (1940). I’m pretty sure this is where Instagram got their nudity guidelines.
En tant que Soumise, je sais ce que c’est que d’être « aux pieds » de Mon Maître. Je sais le plaisir que j’y prends à m’abaisser ainsi et pourquoi je le fais. Cependant, je n’ai jamais compris ou ressenti le plaisir réciproque qu’un Maître pouvait en tirer. Une jeune fille m’a fait récemment entrevoir ce plaisir ...
Cet article Fétichisme des pieds : c’est le pied! est apparu en premier sur Mlle-blog de Céline Messine.
Ecrits pornographiques, précédé de « Utilité d’une littérature érotique » – de Boris Vian
Boris Vian est, dans l’imaginaire collectif, un des auteurs les plus sulfureux et provocateurs du 20ème siècle. Mais alors, quand un éditeur décide de regrouper dans un ouvrage ses « Ecrits pornographiques », cela tient en un petit livre de poche de 90 pages. Comment a-t-il pu se créer une telle réputation en si peu de lignes ? La réponse n’est sans doute pas ici. Est-il vraiment question de pornographie ? Je n’en suis pas si sûre. Vian navigue entre les frontières floues de l’érotisme, de l’obscénité et de la pornographie.
Dans ce recueil, le plus intéressant est sans doute la première partie : « Utilité d’une littérature érotique », où sous la forme d’un discours de conférence, Boris Vian livre une analyse de l’érotisme littéraire. Fidèle à sa réputation, il déconstruit les idées préconçues, lance des arguments plus provocateurs les uns que les autres en partant d’un postulat très sérieux : la littérature érotique comme mouvement révolutionnaire préparant le monde de demain. Mais dès le premier paragraphe, il annonce : « Cette conférence n’est pas ce qu’on est convenu d’appeler « sérieuse »… C’est ma faute, je suis un méchant et je ne respecte rien, même les sujets les plus respectables, comme celui-ci. » Tout est dit. Derrière un humour désinvolte, il nous donne une définition très construite de la littérature érotique.
Comme tout bon argumentaire, il commence par nous expliquer ce que N’est PAS la littérature érotique. Et le premier auteur emblématique à être exclu de ce genre est Sade. Sade, qui par une surenchère de pornographie extrême, fini par nous dégouter du sexe. Sade, dont le pouvoir de suggestion est nul, puisque son œuvre est une succession d’actions toutes plus complexes les unes que les autres. Sade, que Vian qualifie en conclusion de « mauvaise littérature », ou éventuellement de « philosophie érotique ». Boris Vian aime nous asséner des points de vue très tranchés et politiquement incorrectes.
Et il est aussi question de politique d’ailleurs. Boris Vian est très vindicatif contre l’Etat qui censure facilement une littérature un peu trop sulfureuse, (nous sommes à la fin des années 40). La littérature érotique est selon lui, « une œuvre d’art donnant au lecteur le désir d’aimer physiquement ». Où est le mal ? L’Etat ne devrait-il pas plutôt s’en prendre à la littérature guerrière qui glorifie sans vergogne les pires crimes! Et ce, alors que l’on nous répète depuis 2000 ans « Tu ne tueras point » mais « Tu aimeras ton prochain ». Il nous explique également que l’érotisme n’est pas forcément là où on l’attend, en citant comme exemple LE livre d’amour par excellence, celui où l’on nous inculque l’Amour du Seigneur…
A la suite de cette conférence, découvrez quelques poèmes érotiques écrits par Boris Vian. Vous y lirez entre autres une parodie de « Liberté » de Paul Eluard, un dialogue truculent entre une jeune fille et un concombre, une messe quelque peu osée, ou encore la célèbre nouvelle « Drencula ». Je ne vous en dis pas plus.
Provocateur, insolent, extrême, Vian est tout cela, pour sûr. Mais ce livre est avant tout une ode à la littérature érotique. Elle a pour but de nous libérer des conventions qui nous oppressent, au même titre que les enfants ont besoin de contes de fées (Vian fait référence à Havelock Ellis), elle nous oriente du bon côté de nos passions puisque « Détourner l’homme de l’amour, l’oriente nécessairement vers l’autre pôle de nos passions la mort ». Mais surtout, elle tient un rôle initiatique auprès des jeunes adolescents, une porte ouverte vers les premiers émois, une découverte sensuelle et suggestive. Et alors que l’on nomme la génération Y, « Génération You Porn » , le livre érotique devient une arme de lutte indispensable. Si l’on ne veut pas que nos jeunes adolescents découvrent la sexualité sur des sites pornographiques, offrons leur des romans érotiques, voire même étudions-les en classe !
Ecrits pornographiques, Boris Vian, Pres. Noël Arnaud, Le Livre de Poche, PARIS, 2010.
Cet article Ecrits pornographiques, Boris Vian est apparu en premier sur Le Cabinet de Curiosité Féminine.
Il y a bien longtemps, Kaey Kiel ne pouvait pas aller aux toilettes sans avoir un mauvais pressentiment. Longtemps, c’était avant qu’elle ait achevé sa transition. À l’époque où elle n’était encore aux yeux des autres qu’un garçon qui portait des robes, il lui arrivait souvent de se faire rembarrer à peine poussée la porte des toilettes pour femmes. Tellement souvent qu’elle avait trouvé une pirouette pour justifier sa présence en ces lieux: dégainer son tube de rouge à lèvres. «Je me suis toujours remaquillée de façon provocante, pour montrer clairement que je me sentais femme», se souvient-elle. Crinière rousse, maquillage discret, longue robe colorée… Seule sa taille imposante pourrait «trahir» Kaey auprès de ceux qui cherchent à tout prix à ranger l’humanité dans deux tiroirs.
Scène ubuesque
Journaliste au magazine LGBT berlinois Siegessäule le jour, chanteuse de cabaret la nuit, Kaey fait partie des nombreuses personnes transsexuelles qui aimeraient voir les toilettes unisexe se banaliser. À celles et ceux que ce concept laisserait pantois, Marek Sancho Höhne, porte-parole de l’association berlinoise TransInterQueer, explique volontiers que «ça n’a rien de nouveau, puisque cela existe déjà dans les trains», où les cabines peuvent à la fois être utilisées par les femmes et les hommes.
«La distinction des toilettes pénalise les personnes qui soit ne peuvent ou ne veulent pas être classées dans aucun de ces deux genres.»
Lui aussi a été maintes fois obligé de revivre cette scène ubuesque qu’il relate avec une tranquillité qui force le respect: «Il y a cette situation où vous vous rendez aux toilettes hommes ou femmes et quelqu’un vous dit que vous vous êtes trompé et qu’il faut que vous alliez aux autres toilettes. Alors on va aux autres toilettes et là il se produit exactement la même chose, et au final on se retrouve planté là à se dire: «En fait, je voulais seulement aller aux toilettes»…»
En février 2013, l’administration en charge des quartiers de Friedrichshain et de Kreuzberg a annoncé qu’un troisième type de toilettes allait être ajouté dans les bâtiments publics situés sur ce territoire. Cette initiative revient au Parti Pirate, entré au Parlement du Land de Berlin en 2011, qui est l’un des partis les plus engagés dans le domaine des droits de la communauté LGBT en Allemagne, comme l’explique le député pirate Simon Kowalewski, barbe fournie et longs cheveux mi-rose, mi-blond platine: «L’idée, c’est de montrer que la société n’est pas seulement divisée entre hommes et femmes, mais qu’entre les deux il y a différentes constructions du genre. Cela fait partie de l’ADN du Parti Pirate de vouloir casser ce genre de modèles traditionnels».
Lenteurs administratives
Un an et demi plus tard, force est pourtant de constater que le projet patine. Pas un seul WC unisexe n’a été créé. À la mairie, on invoque les lenteurs inhérentes à la machine administrative: il a d’abord été question de transformer des toilettes pour femmes situées dans les locaux d’une mairie, mais l’utilisation du local a été refusée pour des raisons techniques. Un autre local a entre-temps été proposé, mais la procédure va encore s’étirer sur plusieurs mois.
Du côté des militants LGBT, on prend les choses avec philosophie. Jörg Steinert, directeur de la fédération LSVD, se dit peu étonné de la lenteur du processus, bien que l’attente soit grande. Au passage, il nous explique à quoi devraient ressembler des toilettes unisexe dans l’idéal: «Elles doivent être aménagées de façon à ce que l’intimité de chacun soit protégée. Les urinoirs par exemple ne devraient pas se trouver à l’entrée mais être placés au fond de la pièce, de manière à ce que les personnes qui vont dans les cabines ne passent pas devant. Chaque personne doit pouvoir s’y sentir bien.» Au Parlement du Land de Berlin, les Pirates ont décidé de passer à la vitesse supérieure. En mars, ils ont déposé une nouvelle requête dans laquelle ils réclament d’étendre la création de toilettes unisexe à la ville toute entière, au motif que «la distinction des toilettes uniquement entre hommes et femmes pénalise les personnes qui soit ne peuvent ou ne veulent pas être classées dans aucun de ces deux genres ou bien dans un genre qui en apparence ne correspond pas à leur genre biologique.» En attendant, les personnes transsexuelles et intersexuées peuvent au moins se consoler dans les bars et les clubs berlinois, qui sont nombreux à avoir déjà adopté les toilettes unisexe, cool attitude oblige.
Imaginez une salle de cinéma, projections de bons films des années 70, à l’époque où le porno avait les moyens du cinéma tradi. Des univers de châteaux, avec des rolls et du poil ! La beauté de Brigitte Lahaie en bourgeoise pas farouche.
Où aller ? au Béverley. C’est le dernier cinéma porno de Paris. Un dinosaure dont il faut profiter avant qu’il ne disparaisse, emporté par le raz-de-marais du porno gratuit en quelques clics.
Vous serez accueilli par le patron Maurice, avec ses beaux cheveux blancs, la soixantaine débonnaire. Maurice ne diffuse que des oeuvres en 35mm vestige de l’âge d’or du X. Certains films sont inscrits au Centre National du Cinéma. Le CNC finançait de l’érotique, une autre époque.
Ce petit cinéma se situe dans une rue discrète derrière les grands boulevards parisiens. Il est midi. Les néons roses ne clignotent pas encore, j’arrive juste avant l’ouverture. A la porte, je trouve Maurice, à quatre pattes en train de ramasser quelque chose par terre. La suite, c’est à mon micro (faites péter votre casque) :
http://www.parisderriere.fr/wp/wp-content/uploads/2014/07/le-dernier-cinéma-porno-ok.mp3
Superbe article de Vice sur les soirées couples bien hot du Béverley.
Le Béverley, 14 Rue de la Ville Neuve, 75002 Paris
The post Trop trangressif : mater un porno au cinéma appeared first on Paris Derrière.