Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur le clitoris.
Rendre hommage au clitoris, telle est la démarche et le défi de l’artiste Sophia Wallace via son projet CLITERACY.
Saviez-vous que les premières « cartographies » du clitoris et études sur son fonctionnement dataient seulement de 1998 ? Il est le seul organe à avoir été si longtemps boudé par la communauté scientifique, ce qui explique en partie qu’on le connaisse si mal.
Petite remise à niveau donc, où certaines de vos certitudes sur le plaisir féminin risquent de se retrouver ébranlées (sans mauvais jeu de mots) !
- La taille du clitoris est généralement comprise entre 9 et 12 cm, et sa partie visible mesure de 0,5 à 1 cm.
- Le clitoris est le seul organe dont l’unique fonction soit de procurer du plaisir.
- Comme le pénis, il est constitué d’un gland, d’un capuchon, de corps caverneux. En plus du pénis, le clitoris présente deux « bulbes » qui entourent le vagin. Le clitoris contient 8000 à 10000 terminaisons nerveuses, ce qui en fait indéniablement la zone érogène la plus sensible de la femme. En comparaison le gland de l’homme comprend 3000 à 4000 terminaisons nerveuses. Sous l’effet de l’excitation, les corps caverneux ainsi que les bulbes se gonflent de sang, le gland sort de son capuchon, c’est l’érection clitoridienne.
- Quatre minutes suffisent pour faire jouir une femme en stimulant son clitoris.
- Le clitoris ne vieilli pas.
La liste pourrait être longue, et elle est d’ailleurs l’un des axes du projet CLITERACY de Sophia Wallace. Elle a en effet établi les « 100 lois naturelles du clitoris » afin de lutter contre la trop grande ignorance dont est victime cette petite excroissance si précieuse. Il s’agit d’un mélange de données scientifiques, historiques, en rapport avec la pornographie, la pop culture ou les droits de l’homme.
Morceaux choisis :
A partir de ces 100 lois naturelles, Sophia Wallace a réalise un immense panneau de trois mètres sur quatre illuminé par un néon de six mètres au nom du projet, point d’orgue de son exposition sur le clitoris. Le but de cette installation est de forcer le spectateur à prendre son temps (chose que beaucoup oublient de faire lorsqu’il s’agit du clitoris !)
Elle n’hésite pas à investir également les espaces publics pour diffuser son message.
Autre installation du projet CLITERACY : le rodéo du clito. Avec l’aide du sculpteur Kenneth Thomas, Sophia Wallace a créé un clitoris doré géant mais anatomiquement correct. Elle invite le public à le chevaucher (et avouons-le, la forme est parfaite pour ça), sans honte, et sous le regard d’un jury qui, plutôt que de noter la performance, lève des pancartes « Oh ! Mon Dieu ! », « Ne t’arrête pas », simulant le plaisir.
Pour l’artiste il s’agit d’ « une invitation lancée au public de goûter à un espace dépourvu de la honte, des tabous et du silence qui entourent habituellement les conversations sur la sexualité, et plus particulièrement les organes génitaux féminins ».
Vous en savez désormais un peu plus sur les mystères du clitoris. Pour plus d’informations, et pour découvrir les autres travaux de Sophia Wallace (notamment une très belle expo photo sur le genre intitulée « On Beauty ») rendez vous sur son site internet : http://www.sophiawallace.com/
Vous pourrez même y trouver des tee shirt « Solid Gold Clit »
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