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La taille du pénis, cet éternel tracas masculin. Est-ce que ça compte vraiment pour une femme ? Est-ce qu’un mec qui “en a une grosse” offre forcément plus de plaisir sexuel à une femme ? Le monde pornographique aime à montrer que oui généralement. Mais dans la vraie vie, un sexe peut être parfois trop gros et c’est pas toujours rigolo !
Le pénis, faut que ça glisse !Une de mes meilleures amies est une amatrice d’hommes généreusement membrés. Elle admet clairement préférer les très gros pénis.… Lire la suite
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Voilà un jeu qui risquerait de ne pas passer inaperçu s’il arrivait au salon de l’E3. Genital Jousting est un jeu développé par Evan Greenwood (le mec derrière Bro-Force, un excellent beat’em all testé pour l’occasion) pouvant se jouer jusqu’à 8 joueurs où l’on incarne un vaillant pénis. Le but étant de rentrer son colosse dans le boule de ses adversaires avant la fin du temps imparti. Le jeu se joue en équipe, avec un système d’ordre de pénétration, comme au billard, ou bien en solo, dans lequel il faudra anarchiquement pénétrer le premier postérieur venu.
En dehors du côté grivois d’une bite qui en encule une autre, le jeu demandera de la stratégie et de l’entraide si vous jouez en équipe sans avoir peur d’hurler qu’on vous la mette. Le sound-design lui, reste très minimaliste, on vous laisse le découvrir dans la vidéo ci-dessous.
Le jeu est toujours en développement et sortira courant avril.
Notre délégation de Loire-Atlantique vous invite à une soirée de débat consacrée au système prostitutionnel et ses enjeux pour l'égalité Femmes-Hommes, en compagnie de Claudine Legardinier, journaliste.
Infos pratiques16 mars 2016 à 19h00, à la Manufacture des Tabacs de Nantes, 10 bis Bd Stalingrad.
Entrée : prix libre
La Journée internationale des droits des femmes est l'occasion de célébrer les victoires remportées pour l'égalité des sexes mais aussi de dresser un bilan de la situation des femmes et des violences qu'elles subissent encore aujourd'hui. Parmi ces violences… la prostitution. Violence pour les personnes prostituées, le système prostitutionnel représente aussi une nuisance pour l'ensemble des femmes. C'est l'analyse que développera Claudine Legardinier lors de cette soirée organisée par la délégation du Mouvement du Nid de Loire-Atlantique, en partenariat avec l'Espace Simone de Beauvoir.
Journaliste indépendante et auteure de Prostitution : une guerre contre les femmes, Claudine Legardinier fera une présentation de son travail suivie d'un échange ouvert avec le public et d'une séance de dédicaces.
Nous vous attendons nombreuses et nombreux !
Le livre, l'auteurePourquoi aimons-nous regarder des photos de stars ou de mannequins ? Parce que nous voulons leur ressembler. L’image a-t-elle a le pouvoir de nous modifier ? Oui. L’artiste Arthur Gillet le prouve: il ressemble à la statue d’un dieu antique.
«Quand j’étais gamin, les Apollon, les postures néo-classiques, les muscles bandés, les fesses de marbre… ça m’excitait à mort. Et maintenant je suis cela. Mon désir m’a forgé plastiquement. Je suis devenu le miroir d’un fantasme». Arthur Gillet a 29 ans. Il vit à Paris. Il est artiste, spécialisé dans les miroirs, mais pose aussi nu, comme modèle photo. Son corps de culturiste et son épaisse barbe noire font de lui l’étalon du modèle antique. Plus jeune, pourtant, Arthur Gillet était aux antipodes de la virilité. Il ressemblait à une fille : longs cheveux de naïade, peau blanche, yeux de biche. Il portait des jupes, s’attirant le mépris des camarades qui le trouvaient «tapette» jusqu’au jour où… la mue venant sur le tard (vers 20 ans), sa voix devient rauque et ses poils poussent. «J’avais beau me raser, même trois fois par jour, mon menton bleuissait. J’avais pris des épaules. Ca se voyait que j’étais un homme. Alors, de désespoir, je suis parti en Italie, sans plus faire attention à mon apparence, cessant de me raser, ne portant plus que le même jean crasseux pendant plusieurs semaines, marchant, marchant sans m’arrêter…». Ce voyage le métamorphose en masse hirsute de muscles.
Peut-on être féminin avec un corps de boxeur
A son retour, Arthur Gillet prend brusquement conscience que sa nouvelle apparence modifie le comportement des autres à son égards. A l’école des Beaux Arts de Rennes, les garçons qui, jusqu’ici, lui faisaient la bise avec une familiarité condescendante, se mettent à lui serrer la poigne : «entre mecs». Les filles qui, autrefois, se détournaient avec dédain, lui sourient, flatteuses. Il est devenu costaud, poilu, barbu. Ce qui lui vaut le respect et l’admiration. «C’était très déprimant. J’avais l’impression de n’être pas reconnu pour moi-même, mais pour un rôle de mâle, une caricature qui trahissait mes idéaux. Ma nouvelle apparence me valait la reconnaissance… à quel prix ?». Sans renier ce qu’il est, sa bisexualité profonde, Arthur décide d’espionner ses pairs : il a lu Orlando, le roman de Virginia Wolf. C’est l’histoire d’un homme qui devient une femme et vit pendant plus de trois siècles. Arthur décide d’être Orlando à l’envers. Il sera une femme devenue homme et il aura le regard ironique d’une personne à qui les gens s’adressent avec déférence, avec soumission et avec tout le respect dû au mâle… qu’il n’est pas. Pas vraiment.
L’identité : qu’est-ce que c’est ?
«D’abord, j’ai eu très peur de rentrer dans la norme puis j’ai compris. L’identité n’est pas une chose qu’on s’approprie mais un reflet évanescent qui ne se génère que dans la relation à l’autre. Les êtres s’utilisent les uns les autres pour se définir l’un et l’autre, suivant de jeux de contraste et de similitude. Chaque nouvelle rencontre génère une nouvelle identité. Il faut bien s’en convaincre pour devenir heureux. Cela rend les choses plus plastiques. Le corps n’est plus qu’un élément changeant, versatile, dont on construit l’apparence, le ton de voix, les attitudes, sans que cela dise rien de nous, au fond. Rien d’essentiel en tout cas.» Pour Arthur Gillet, le miracle de sa métamorphose ouvre des perspectives de réflexion infinies : si on veut quelque chose, dit-il, il faut le visualiser. Puis à force de regarder cette image mentale de ce à quoi on veut ressembler, on le devient. N’importe quelle femme peut devenir un homme, si elle le veut. En tout cas, n’importe quelle femme peut imposer aux autres l’image qu’elle a d’elle-même et, sans l’aide d’aucun travestissement, se faire traiter en égal ou en chef.
En Arcadie, la mort aussi
Ce que les gens voient de nous, c’est ce que nous reflétons. L’image que nous projetons au-dehors n’est pas celle de notre corps, mais de notre aura. Voilà pourquoi Arthur Gillet, tout testostéroné qu’il soit, donne si peu l’impression de l’être. Sur les photos de lui, prises par Marc Martin, il prend des poses comme en se dédoublant. Telle une sculpture, son fantôme de chair gravit les marches de châteaux vides, traverse des jardins déserts, des parcs abandonnés, danse au milieu de péristyles en ruine, nu. Il est un reflet de beauté sur les décombres d’anciens rêves. L’exposition des photos qui le mettent en scène se double d’ailleurs d’une troublante exposition de miroirs qu’il a lui-même conçus sur le thème des vanités. «J’aime les locutations latines, dit-il. Toutes les heures blessent, la dernière tue… En Arcadie la mort aussi… J’ai inscrit ces locutions sur des plats ronds. Mais pour les lire il faut placer au milieu du plat un objet miroitant, tubulaire, comme un missile sol-sol». L’exposition s’intitule Fallos, en hommage à ces missiles sur la surface desquels les locutions latines se reflètent : Tempus fugit velut umbra (Le temps fuit comme l’ombre). Memento mori (Souviens-toi que tu mourras). Vanitas vanitatum…
A force de regarder, imiter, désirer…
Vanité, tout n’est que vanité, à commencer par nos postures de séduction. Imposture la virilité empruntée aux affiches de pub. Mensonge la féminité calquée sur les photos de mode. Mais au fond qui sommes-nous sinon des reflets ? Dans cet univers d’hommes et de femmes qui jouent à faire semblant, le désir seul est tangible. Le désir seul permet aux fantasmes de prendre vie. A force de fantasmer, on devient vraiment celui ou celle dont on rêve. Charles Baudelaire le formulait ainsi : «L’homme finit par ressembler à ce qu’il voulait être» (3). Autrement dit : n’ayons pas peur de faire semblant. La réalité n’existe pas. La seule réalité, c’est celle que nous inventons. L’exposition Fallos illustre le pouvoir étonnant de nos envies et renvoie «à une croyance archaïque dans l’efficacité réelle de l’image». Ainsi que l’explique Pascal Rousseau, Professeur en histoire de l’art (Sorbonne) : si les réseaux sociaux exercent une telle fascination, de même que les portraits de stars dans la presse people, c’est parce que nous croyons encore, comme il y a plus de 13 ou 14 siècles, que regarder une image c’est devenir pareille à elle.
L’engendrement par l’image
Suivante cette théorie dite de «l’engendrement par l’image», «on conseillait par exemple aux femmes enceintes d’aller contempler les belles statues pour accoucher de beaux enfants». En 1802, Lessing, le grand théoricien du classicisme, explique lui-même dans son Laocoon : «Si une belle génération d’hommes produit de belles statues, celles-ci à leur tour agissent sur ceux-là». «C’est, à terme, l’hypothèse, magique, d’une réciprocité des effets entre l’homme réel et son image dans l’art, ajoute Pascal Rousseau. La puissance d’auto-engendrement par l’image est une manière de s’affranchir des médiations (biologiques, sociales ou culturelles) pour cultiver une invention de soi. C’est avec cette pirouette enchanteresse et malicieusement narcissique qu’Arthur Gillet souligne, au-delà de la terreur de l’eugénisme, la plasticité de son identité.» C’est avec la même malice que Marc Martin le photographie, en miroir, beau miroir.
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A LIRE : Fallos, de Marc Martin et Arthur Gillet. Ouvrage réservé aux adultes. En vente aux Mots à la bouche, au Palais de Tôkyô, sur Internet et dans toutes les bonnes librairies.
EXPOSITION : «FALLOS» (du 25 mars au 5 mai 2016), à la galerie Dencker Schneider. Adresse : Kalckreuthstrasse 14 –D-10777 Berlin-Schoeneberg. Horaires : vendredi de 16h à 20h et samedi de 14h à 20h.
UNE VIDEO non-censurée sur Fallos.
PLUS DE RENSEIGNEMENTS sur Marc Martin : article «Qu’est-ce que c’est un homme ?» ; site Internet de Marc Martin // sur Arthur Gillet : article «Qui est l’homme qui s’est mis nu à l’expo masculin/masculin à Orsay?»; article intitulé «L’anticipation» signé par Pascal Rousseau, Professeur des universités en histoire de l’art (Sorbonne Paris 1).
Voici le résumé du livre Le viol un crime presque ordinaire de Audrey Guiller et Nolwenn Weiler. (j'ai surtout relevé des chiffres pouvant être utiles dans le livre).
La définition du viol varie selon les pays. Ainsi en Angleterre et au pays de Galles, le viol ne peut être commis que par un homme. En Australie, il y a deux définitions selon que le viol est commis en temps de guerre ou de paix.
Il y a 75 000 viols par an en France ce qui fait 206 viols par jour et concerne une femme sur 6. 80% des victimes sont des femmes. Les viols collectifs concernent 7% des cas. 63% des femme violées l'ont été dans l'enfance ou à l'adolescence par des connaissances. Le viol concerne toutes les catégories sociales. Avant 18 ans, les victimes se retrouvent davantage chez les cadres. Après 18 ans, on les retrouve chez les cadres, les artisans, les commerçants. Les victimes de viol connaissent des dégradations de leur santé physique et morale. Il y a 5 fois plus de tentatives de suicide chez elles. 60% des violeurs ont entre 19 et 59 ans. 24% ont entre 15 et 18 ans.97% des violeurs sont des hommes. Le Comité Féministe Contre le Viol amené une enquête sur 300 agresseurs. 23% d'entre eux appartenaient à des professions médicales et paramédicales. 17% étaient dans l'enseignement et l'animation. 13% avaient des responsabilités d'encadrement.
42% des violeurs ont connu un environnement violent. 17% ont été violés.
Les media ne parlent du viol que s'il y a plainte ou procès et toujours sous l'angle de l'histoire individuelle. On ne voit que les prédateurs, pas les cas les plus courants. En 2010 le taux d'élucidation des affaires de viol était de 73%. Entre 1990 et 2000, la durée moyenne d'une instruction était de 3 ans. Entre le viol et le jugement, la durée moyenne est de 5 ans. La moitié des affaires jugées comme des agressions sexuelles sont des viols. En 1995 à Créteil, un quart des affaires était déqualifié à la demande du procureur. Des sources font état de circulaires encourageant la correctionnalisation.
Pour les viols jugés en cours d'assises, les accusés appartiennent à 93% à des classes populaires. 41% sont des chômeurs ou des précaires. Pourtant le viol concerne toutes les classes sociales.
Une enquête de Montréal montre que 60% des femmes et 17% des hommes ont peur de marcher seul dehors la nuit.
Le livre nous indique ce qu'a coûté son viol à une victime : 11 000 euros d'avocat, 250 euros de soins médicaux, 1250 euros de psychothérapie, 2000 euros de frais de déplacement pour le procès, une incapacité de travail de 1 an qui équivaut à 20 000 euros. Cela lui aura coûté 34500 euros et le fonds d'indemnisation des victimes lui aura remboursé 22 000 euros.
En 2010, 5175 victimes ont été indemnisés.
Les hommes violents coûteraient 2.5 milliards à la société entre les services de santé, de police, de justice mis à contribution ainsi que les pertes productives occasionnées.
Pour soigner les violeurs, il y a l'injonction de soin ou l'obligation de soin. L'injonction est difficile à suivre car les médecins coordinateurs sont débordés. En 2010, 32 tribunaux de grande instance, 16 départements n'avaient pas de médecin coordinateur.
Il est difficile de connaître le taux de récidive car il n'y a pas de coordination à ce sujet au niveau national.
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Dans ma quête du sextoy parfait, la marque Fun Factory a pris une place prépondérante. Peut-être est-ce parce qu’ils m’ont fait découvrir mon premier vrai sextoy de compète, ou peut-être simplement parce qu’ils font des jouets superbes aussi bien visuellement que fonctionnellement parlant. Du coup, quand Gonzo m’a dit « Opé pour tester un rabbit de Fun Factory ? », je n’ai pas hésité une seconde. Et bien entendu, j’ai eu raison.
Je ne sais pas si c’est votre cas, mais moi j’adore recevoir du courrier. Je me souviens avoir dépensé mon tout premier salaire sur Amazon et avoir kiffé comme jamais en recevant le paquet. Depuis ce jour, je guette le facteur avec impatience, même quand je n’ai rien commandé, on ne sait jamais. Aujourd’hui au moins je suis sûre de ne pas attendre pour rien, mon Miss Bi va arriver d’un instant à l’autre. Le livreur, un beau gosse aux cheveux longs, me remet le carton pendant que je souris comme une débile en faisant « hinhinhin » dans ma tête parce que je sais ce qu’il y a dedans et pas lui. Je m’en retourne à mon salon et déballe l’objet sans trop de ménagement. Comme pour le précédent, livret explicatif et chargeur USB sont inclus dans le packaging, avec également des échantillons de lubrifiant. En gros, je n’ai plus qu’à le charger. En le prenant en main, j’ai une réflexion bizarre : « Il est pas un peu court ? » (jamais contente la meuf !). Je le branche et l’oublie pendant quelques heures.
Plus tard dans la journée, je me penche sur le fonctionnement du jouet et ses particularités. Il s’agit d’un rabbit a priori classique, si ce n’est que la robustesse des jouets de chez Fun Factory surprend toujours. Solide, ergonomique, design impeccable, waterproof : on aime. La grosse nouveauté du Miss Bi cependant, c’est qu’il fonctionne à l’aide de deux moteurs indépendants, un qui servira à vous titiller le vagin et l’autre pour faire vibrer votre clitoris. Je teste l’un puis l’autre. On retrouve les motifs de vibrations variés qui m’ont beaucoup plu dans le Amorino Deluxe et effectivement, on peut caler un des moteurs sur un rythme et le deuxième sur un autre. J’ai déjà la pression en me disant que je vais devoir analyser les sensations et être à l’écoute de mon sexe pour réussir à apprécier le potentiel du Miss Bi. C’est une assez bonne chose finalement.
Lorsque je me décide enfin à l’essayer, il fait le taf sans aucun problème. Je me chauffe avec les vibrations pendant quelques minutes avant de l’insérer. Il est plus court que certains en effet, mais sa courbe vers l’avant cherche la paroi interne du vagin (le point G donc) et procure des sensations très agréables. Si on ajoute à ça la partie qui vient se poser sur le clitoris et qui caresse bien les lèvres on est vraiment gâtée. Toutes les parties du sexe sont sollicitées et on se lasse pas des vibrations rondes et douces comme le ronronnement d’un gros chat. Au bout de quelques minutes de tâtonnements, je repère mon niveau de puissance préféré et j’en prends mentalement note pour les fois suivantes.
Car oui des fois suivantes il y en a eu, et il y en aura encore. S’il n’est pas révolutionnaire, le double moteur du Miss Bi est innovant, rendant le jouet pratiquement parfait dans sa catégorie. Toujours là à vos côtés, il semble infatigable… tellement qu’une fois il m’a lâché en plein show webcam et j’allais râler jusqu’à ce que je calcule que je ne l’avais pas chargé depuis au moins 2 mois alors que je m’en sers assez souvent. Il se pose vite comme un indispensable de toute sexothèque qui se respecte. Le mien n’est jamais loin, et j’ai beau en avoir une vingtaine, c’est souvent à lui que je pense en premier. À recommander !
Le Fun Factory Miss Bi est disponible à 109,90 euros sur la boutique du Tag.
Photos par © Bart.
Tout le monde a au moins déjà croisé le regard de ces petites créatures à tête d’anus qui se cachent dans les sex-shops, mais est-ce que vous vous êtes déjà posé la question de comment elles étaient venues au monde ? D’où elles viennent ? Comment s’en servir ? Non, ça vous vous l’êtes tous déjà visualisé.
Et bien le cinéaste Nikias Chryssos est allé à la rencontre d’une usine de Fleshlights pour en faire ce court docu nommé « The Double Feeling ». Une rencontre façon POV au fin fond du trou du cul du Nevada, de ces créateurs de vagins, anus, bouches et orifices mystères qui en ont vu de toutes les couleurs.
Et en bonus track, le tuto du patron.
http://www.lenouvelliste.ch/articles/suisse/les-couples-heterosexuels-devraient-aussi-pouvoir-se-pacser-en-suisse-513111|Les couples hétérosexuels et homosexuels devraient pouvoir officialiser leur union par un mariage “light”, sur le modèle du pacs français. Le Conseil national a adopté mardi deux postulats ce sens, respectivement par 96 voix contre 83 et 96 voix contre 82. Cette nouvelle institution devrait clairement se distinguer du mariage, pour l’instant réservé aux hétéros) et du partenariat enregistré (pour les couples de même sexe). Elle simplifierait sur le plan juridique les affaires de vie courante et la vie commune des partenaires.
Deux millions d’utilisateurs quotidiens. En sept ans, l’application Grindr s’est forgée un succès commercial enviable dans le business de la drague gay. Son récent rachat à prix d’or par une entreprise chinoise en témoigne. Mais ce carton ne s’est-il pas réalisé aux dépens de la «scène gay», le réseau de bars, clubs et associations qui assuraient la socialisation des homosexuels dans les pays occidentaux? De fait, le nombre d’établissements étiquetés LGBT, dans les grandes villes américaines et européennes, a fortement chuté ces dix dernières années, période qui correspond à l’essor des rencontres online.
Joel Simkhai, le créateur de l’app de rencontres par géolocalisation, s’est expliqué dans l’édition hongkongaise de «Time Out». Selon lui, la réduction des scènes gay n’a rien à voir avec le succès de Grindr. Au contraire. «Nos utilisateurs socialisent très bien dans les bars et clubs. Même si vous êtes dans ces établissements et êtes trop timide pour aborder quelqu’un vous pouvez toujours utiliser Grindr», explique le patron californien.
Annonceurs
Simkhai relève, par ailleurs, que beaucoup de ses annonceurs sont en réalité des bars et clubs: «Le feedback qu’ils nous donnent est que Grindr est un moyen efficace d’amener du public.»
L’interview a suscité un large débat sur l’app à tête de mort. Au delà d’un Grindr-bashing de circonstance, de nombreux internautes anglosaxons estiment que le déclin des lieux dits gay a commencé longtemps avant les premiers glougloutements de Grindr. «La raison pour laquelle les bars gay sont en déclin est que la jeune génération n’a plus besoin de la sécurité de bar à eux, explique Larry, un ancien tenancier de bar gay à Miami, via Facebook. Ils peuvent aller dans n’importe quel établissement et se sentir chez eux.»
Note: There is a poll embedded within this post, please visit the site to participate in this post's poll.Comme je l’ai expliqué plusieurs fois, mon rapport aux images est très conflictuel. La plupart du temps, quand je « regarde » quelque chose sur Internet ou à la télévision, je fais autre chose en attendant. Et je ne parle même pas du cinéma qui revêt pour moi une véritable torture. Il faut vraiment que le film soit exceptionnel dans son contenu pour que je ne regarde pas ma montre toutes les cinq minutes.
Mon rapport à l’image est, comme d’habitude, dicté par la musique. Mon intérêt pour une série est bien souvent fondé sur le générique. Il arrive même que je n’aime pas du tout la série, mais que j’adooore le générique. J’ai vécu l’expérience très récemment avec X-Files : j’ai remercié Chris Carter de ne pas avoir « refondu » le générique original de 1993 pour la diffusion de la 10e saison en 2015-2016 et d’avoir ainsi respecté ma madeleine de Proust.
Voyons maintenant comment et pourquoi j’ai été accro à une série à cause de son générique – ou pas.
X-Files (Mark Snow, 1993)
Puisqu’on en parle, et puisque la 10e saison vient d’être diffusée sur M6 entre fin février et début mars 2016, j’ai été donc ravie qu’il n’y ait pas eu de refonte ou de remix du thème original. En effet, bien que la dramaturgie de la série ait pris de nouveaux enjeux et que la problématique des personnages ne soit plus forcément la même, cela permet une continuité après 12 ans d’interruption. Et ça, c’est beau.
Hawaï Police d’Etat (Morton Stevens, 1968)
http://www.youtube.com/watch?v=jc_ItEm5W54
Nous avons ici l’exemple inverse de X-Files, à savoir un générique qui a connu un remix lors de son reboot en 2010. Le Mari trouve cela légitime, dans la mesure où ce ne sont pas les mêmes acteurs (la première série s’étant arrêtée en 1980, et Jack Lord, l’acteur principal, étant mort en 1998). Mais pour moi, le fait que le générique ait été remixé pour Hawai Five-0 a contribué à mon désamour pour le reboot, alors que j’ai de bons souvenirs de la série originale. En plus, les acteurs du reboot jouent très très mal. C’en est à pleurer.
Doctor Who (Rob Rainer, 1963)
http://www.youtube.com/watch?v=VkcHgI_TIYQ
Nous avons le cas ici d’un générique qui se fait remixer à chaque changement de Docteur, mais dont le thème reste le même depuis le début de la série. Il est malgré tout de réorchestrer le thème à chaque incarnation du Docteur. Si le thème est réorchestré de manière minimaliste durant la première série, les différentes orchestrations depuis 2005 sont bien plus éclatantes. Ne m’étant intéressée qu’à la « nouvelle » série notamment grâce notamment grâce au reboot de Murray Gold en 2010, j’ai peur aujourd’hui d’aborder les épisodes « classiques » quand j’entends le minimalisme qui a perduré de 1963 à 1989. Et pourtant, le Mari pousse mon vice dans ce sens en m’ayant offert à Noël une sélection de la série classique…
V (Joe Harnell, 1983)
Si je devais définir une vraie madeleine de Proust des années 1980 – encore une fois, merci Marie Mistigri d’avoir eu dès ton enfance une culture très freak et de m’avoir engrainée dedans –, c’est bien la série V. Certes, à l’âge de 5-6 ans, j’étais un peu petite pour en comprendre le propos sous-tendu, mais tant la musique que le contenu du générique m’a marquée à jamais. Il faut dire que des lézards extraterrestres qui envahissent la Terre pour faire des humains leur nourriture a le mérite d’intriguer n’importe quel spectateur, à n’importe quel âge.
Supercopter (Sylverster Levay, 1984)
http://www.youtube.com/watch?v=-dwmf-wx8VQ
Déjà, parce que je trouvais la série était over the badass – vous aurez remarqué avec V que je regardais pas mal la Cinq quand j’étais petite –, mais ce générique, bordayl de merde, ça doit être le générique le plus emblématique des années 1980 avec ceux de Magnum et de K2000. Mais Supercopter a sur moi la suprématie sur ces deux séries que j’aimais pourtant beaucoup. Pourquoi ? Parce qu’il y avait une dimension plus largement familial dans le matage de Supercopter, alors que j’avais plus l’habitude de mater la télé avec ma sœur seule. Et puis cette parodie de cour d’école : Oh Supercopter, la bite en l’air, le cul par terre…
L’homme qui valait 3 Milliards (Oliver Nelson, 1974)
http://www.youtube.com/watch?v=ovz3ZnfySaI
Encore une série sur la Cinq, mais un générique qui m’a tellement traumatisée, putain ! Déjà, voir un crash, des trucs qui explosent, ça fait peur quand le premier souvenir télévisuel est Tchernobyl. D’autre part, étant donné ma phobie du secteur médical, entendre ces bip bip partout est une vraie torture. Là aussi, je trouvais la série cool – le héros était devenu un super-héros –, même si je préférais le spin-off Super Jamie parce que c’était une fille. Quand bien même je résistais aux injonctions girly en stabilotant les Barbie de ma sœur et en coupant mes cheveux, quand il fallait choisir des modèles télévisuels, c’étaient Super Jamie et Wonder Woman.
Mac Gyver (Randy Edelman, 1985)
http://www.youtube.com/watch?v=lc8RFPZUkiQ
Diffusée sur TF1, cette série est l’archétype de ce que je voyais à la maison. En effet, ma mère se faisait surnommer dans le milieu professionnel Mac Gyver, et pour l’avoir vue à l’œuvre, je peux vous assurer que cette réputation est largement méritée. Je croirais presque entendre le générique quand, lors de colonie de vacances ou des séances de récré, en l’absence d’AspiVenin, elle demandait à quelqu’un d’allumer une clope pour brûler le venin d’une piqûre de guêpe. Je vous raconte ça dans le contexte des années 1990, parce que maintenant, elle a toujours sa dose d’Apis Mellifica 15CH sur elle pour ce genre de désagrément. Ma mère, ce héros badass en puissance.
Starsky et Hutch (Haïm Saban/Lionel Leroy, 1982)
http://www.youtube.com/watch?v=qY2zchQzHJ4
Oui, je vous ai mis le générique français, parce que le générique original ne me parle pas, comme il ne parle à aucun lecteur français de cette chronique. Ce générique est d’autant plus culte que j’entends encore ma sœur chanter Tartiiiiine Pléboche ! Lalalalalala ! C’est là que je remarque que j’ai été pas mal marquée par les séries policières dans mon enfance, parce que c’était le moment de divertissement de ma maman.
Madame est servie (Larry Carlton, 1984)
http://www.youtube.com/watch?v=jfbdxxRKj9Q
Ce générique est mythique dans la mesure où ma sœur et moi nous dépêchions de finir de manger dès lors que la musique retentissait. C’est la première série pour laquelle je me suis prise de passion véritable et où j’étais plus dans le rôle de spectatrice que d’accompagnatrice de ma sœur. Même si c’était diffusé sur M6 à l’époque, et qui disait M6 à l’époque disait…
http://www.youtube.com/watch?v=ZURU5k7tA8M
Gros traumatisme, donc.
Urgences (James Newton Howard, 1994)
http://www.youtube.com/watch?v=rqXvrRo5hlA
J’avoue, au début, c’était le signe pour aller me coucher le dimanche soir et pour laisser ma sœur et ma mère baver sur le Dr. Ross. Et puis ce fut le signe qu’il fallait rejoindre ma mère devant la télé parce que j’étais tombée amoureuse du Dr. Carter et que je m’étais émue de la fin du Dr. Greene – sachant que j’ai vu pour la première fois l’épisode qui relatait sa mort d’une tumeur au cerveau en novembre 2002, quelques jours après le décès de mon cousin. J’ai dû suivre à partir du départ de George Clooney de la série, soit à la fin de la saison 5. Mais Dieu que ça a rythmé mes dimanches soirs plus que le générique de Ca Cartoon.
Comme vous auriez pu le comprendre, c’est ma sœur qui m’a amenée à m’intéresser à la télé, et ces génériques étaient aussi l’occasion de la voir sortir de son agitation et se poser tranquillement, comme un réflexe pavlovien. Quand j’y repense, je dirais même que la plupart des séries que je matais jusqu’à 22 ans, je les matais avec ma sœur. Mon expérience personnelle de la télévision a alors commencé, et je me suis mise à m’intéresser à des documentaires, aux émissions musicales… Mais rien n’aura mieux marqué mon enfance que les génériques de séries télévisées.
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