Du 4 au 6 mars prochain, la Fête du Slip revient à Lausanne. Pour sa quatrième édition, le festival pluridisciplinaire lié aux corps, aux genres et aux sexualités dans l’art s’est installé dans quatre lieux différents : le centre d’art scénique contemporain Arsenic, le Théâtre Sévelin 36, la galerie-cabinet d’expertise Forma et la galerie Humus. Cette année, 75 artistes présenteront 63 oeuvres, spectacles, films et performances. Petite liste non-exhaustive des événements au programme.
De nombreux talents issus de la scène internationale se produiront dans ces lieux de culture. Cette année, la Fête du Slip a choisi Jan Soldat comme invité d’honneur. Ce jeune réalisateur allemand remarqué à la Berlinale présentera quatre de ses films et une masterclass. Sa spécialité : une approche documentaire des vies sexuelles marginalisées d’homosexuels allemands, à la fois tendre et critique.
Les passionnés de nouvelles tendances techno-cul trouveront eux aussi leur compte à la Fête du Slip. Le festival leur donnera l’occasion de vivre un tournage porno en réalité augmentée, de discuter en direct avec une camgirl par le biais de l’installation Watch Me Work de l’artiste israélienne Liad Hussein Kantorowicz et de discuter de jeux vidéo à caractère sexuel avec leurs créateurs.
Côté son, la musique électronique l’aura à la belle. Lors de la soirée d’ouverture de la Fête du Slip à la salle de concert Les Docks, c’est le duo berlinois Hyenaz qui assurera l’ambiance musicale avec sa “techno chamanistique”. Le soir-même, Sevdaliza et Nkisi seront de service ; le lendemain, Maxime Maillet et David Carretta se relaieront en cabine.
Lors de la soirée de clôture, le prix du Slip d’or sera remis au grand vainqueur de la “compétition porno internationale” organisée par le festival. 25 créations audiovisuelles venues du monde entier sont en lice, réparties en trois programmes : Apollo, Ariane et Soyuz. Leurs thèmes : pornographique, sexualité, évidemment. Mais avec humour, toujours. L’année dernière, le patron Gonzo faisait partie du jury !