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Situé au cœur de Bruxelles, le cinéma Nova organisera durant 13 jours, entre le 28 novembre et le 22 décembre 2013, un cycle complet de conférences, de films et de documentaires consacrés à la censure au cinéma. Intitulé And... Cut !, la programmation s'attachera plus particulièrement à décrire les affres de la réglementation aux États-Unis en s'attardant sur la période comprise entre la publication du célèbre code d'autorégulation édicté par William Hays en 1930 et son entrée en vigueur à Hollywood quatre années plus tard.
Y seront notamment projetés les films The Mystery of the Leaping Fish (1916), de John Emerson, décrivant sans ambiguïté l'usage de drogues (le 28 novembre et le 15 décembre) ou encore Glorifying the American Girl (1929), de Millard Webb, détaillant une série de numéros musicaux sur un fond de nudité « plus que suggérée, dont une apparition de Johnny Weissmuller encore moins vêtu qu’en Tarzan », un film étonnant pour l'époque car livrant même quelques grossièretés dont le terrible "damn", prononcé ici pour la première fois au cinéma, bien avant qu'il ne choque l'Amérique puritaine dans Autant en emporte le vent en 1939 (le 14 et le 22 décembre). Il sera également possible de voir Tarzan and His Mate, réalisé en 1934 par Cedric Gibbons, et la fameuse scène aquatique dénudée, effectuée avec application par Maureen O’Sullivan (Jane), et proposée par la MGM en trois versions différentes selon la tolérance des États choisissant de le projeter (le 30 novembre et le 15 décembre). Seront également programmés The Public Enemy (1931) de William A. Wellman, Baby Face (1933) d'Alfred E. Green, Hollywood Babylon (1971) de Van Guylder ou encore L’Empire des sens (1976) de Nagisa Ōshima.
Nova proposera aussi les documentaires Thou Shalt Not, Sex, Sin and Censorship in Pre-Code Hollywood (2008) de Steven Smith, illustrant avec détails la période dite du « pré-code » (le 28 novembre et le 15 décembre), This Film is Not Yet Rated (2006) de Kirby Dick, expliquant avec humour le système de classification des films aux États-Unis (le 1er et le 20 décembre), Video Nasties, Moral Panic, Censorship and Videotape (2010) de Jake West, décrivant l'incroyable rafle de 72 films exploités en vidéo et jugés indécents dans l'ensemble du Royaume-Uni (le 30 novembre et le 13 décembre) et The Silver Screen, Color Me Lavender (1997) de Mark Rappaport, racontant l'étonnante histoire de la représentation de l'homosexualité au cinéma (le 8 et le 13 décembre).
Deux conférences viendront entrecouper une programmation éclectique. Le 8 décembre à 19 heures, Daniël Biltereyst, professeur d’études du cinéma et des médias à l’Université de Gand (Belgique) parlera de la censure au cinéma en Belgique au cours de l'exposé « Belgique : Ceci n’est pas de la censure » dont le sujet s'inscrit dans le droit fil de l'exposition « Enfants Non Admis » présenté à Bruxelles jusqu'au 31 octobre 2013 ; et enfin, le 15 décembre à 19 heures, le rédacteur en chef du fanzine « Darkness » s'efforcera de retracer les grandes lignes de l'évolution de la réglementation de l'industrie cinématographique aux États-Unis au cours d'une intervention intitulée « Censorship in America ».
Le Nova est une salle de cinéma ouverte depuis janvier 1997 à Bruxelles, dont la programmation est dédiée aux films et vidéos de productions indépendantes. Le Nova propose également des programmes mensuels tournant autour de lignes thématiques ou événementielles dont l’idée est aussi bien de diffuser les productions nouvelles et contemporaines, que de fournir une plate-forme de discussion au sens large.
Le programme complet est disponible : ICI.
… AND CUT !
Nova Cinéma
3, rue d'Arenbergstraat
1000 Bruxxel
Belgium
C’est l’un des acteurs les plus sexy d’Hollywood et il semblerait qu’il nous kiffe bien, nous autres les gays. Après avoir incarné à l’écran le boyfriend de Harvey Milk, James Franco revient avec un moyen métrage expérimental franchement pas banal. Il sera diffusé ce vendredi dans le cadre du Lausanne Underground Film and Music Festival (LUFF).
C’est d’un docu-fiction qu’il s’agit. En 1980, le réalisateur William Friedkin sort «Crusing»; un film qui met en scène un policier hétérosexuel qui enquête sur des meurtres d’homosexuels. Pour ne pas choquer la chaste Amérique, et s’éviter les affres de la censure d’alors, le réalisateur se voit dans l’obligation de couper les 40 minutes les plus chaudes de sa pellicule. Quarante minutes de vrai sexe jamais vues par le public. La disparition de ces précieux instants de moiteur, c’est précisément le point de départ d’«Interior. Leather Bar». L’objectif recherché? Utiliser la notoriété de Franco pour donner une autre perception du sexe entre mecs.
Le film n’est diffusé qu’une fois sur territoire vaudois. Pour vous donner un avant-goût, jetez donc un coup d’œil au teaser ci-dessus!
«Interior. Leather Bar», de James Franco et Travis Mathews est diffusé dans le cadre de la programmation «Fiction does Reality» du LUFF. Séance unique vendredi 18 octobre à 22h30, salle Paderewski. A ne pas manquer également: L’opéra queer rock «Peaches Does Herself» de et avec la chanteuse canadienne Peaches. Projection mercredi 16 octobre 18h30 au Zinéma 1 et le dimanche 20 octobre à 20h30 au Romandie.
» Toutes les infos qu’il vous faut sur le Lausanne: Luff.ch
Vu sur Le Petit Libertin : carnet d’adresses parisiennes
Le Petit libertin est un site pratique, puisqu’il regroupe des adresses parisiennes de lieux libertins (clubs, saunas), de sex-shops, de cinémas pornographiques, de cabarets érotiques… Pour chaque catégorie, une page recense l’ensemble des lieux et une carte aide à situer chaque adresse. Un clic et toutes les informations sur le lieu choisi apparaissent : coordonnées, description, […]
Cet article provient de chocolatcannelle
proximity : owen & vex (tease) from Four Chambers on Vimeo.
If you haven’t yet been introduced to the work of Four Chambered Heart (Four Chambers), then you’re in for a treat. This is porn unlike any other. If you’re like me and already a fan, you’ll love these two recent short teaser videos. What is really remarkable about these teasers – aside from the chemistry, filthiness and superb cinematography – is the fact that both videos would not violate most adult content prohibitions (which is a topic necessary to explore when ‘no porn’ is invoked to censor content*). The videos in this post are technically SFW.
This is one of the ways indie porn looks in the Internet era. This is not ‘mainstream’ porn, it is not part of the porn industry, and it is important – and not alone. This is part of the actual, wider world of porn; it is ignored by both the mainstream porn industry and anti-porn pundits alike. And it is awesome.
In Proximity: Owen and Vex (teaser; above) a very sexy couple fucks each other so hotly it’s impossible not to get a little turned on – while feeling both inspired and envious. The video in this post is a teaser, and you can see the full version by donating to the indie porn innovators at Four Chambered Heart here.
Proximity features Owen Gray and Vex Ashley, and the music is by Sorrows – ‘Paramount’ – from their Art Is Dead E.P.
In Exchange: Kim and Vex (teaser; below), two beautiful girls exchange a fluid. It’s ridiculously hot.
Exchange features Kim Lucille and Vex, with the song About You by XXYYXX.
Previously: [Video] Primavera from Four Chambers
* One of my goals is to someday establish the difference between ‘content that is inappropriate for some viewers’ and ‘things the person or people in power simply doesn’t like.’ This would help eliminate many kinds of discrimination.
Content copyright © 2013 Violet Blue ® (R) permitted for use on tinynibbles.com only.(traduction et résumé de cet article ; si vous voyez des erreurs de traduction factuelles flagrantes, merci de m'en faire part).
Le 08 janvier 2012, Daisy Coleman âgée de 14 ans a été violée par un lycéen ainsi qu'une de ses amies. Les scènes de viol ont été filmées.
La famille était arrivée 3 ans plus tôt à Maryville une ville du comté d'Albany, après le décès accidentel du père de Daisy.
Les enfants Coleman commençaient à bien s'intégrer et Daisy avait entamé une amourette avec Matthew Barnett, un populaire lycée joueur de football.
Pendant la soirée du 07 janvier, Daisy et sa meilleure amie ont fait une soirée pyjama pendant laquelle elles ont bu. Daisy a échangé des textos avec Barnett. Le frère aîné de Daisy avait essayé de la mettre en garde contre ce garçon à la mauvaise réputation mais une adolescente écoute rarement son frère aîné.
A 1 heure du matin les deux ados ont fait le mur et ont rejoint Barnett qui les a conduit à une fête. Barnett a incité les deux jeunes filles à boire. Ensuite, Daisy Coleman ne se souvient plus de rien.
Le lendemain Mme Melinda Coleman est réveillée par ses chiens qui grattent à la porte pour sortir ; elle trouve sa fille dehors sur le perron. La jeune fille y est depuis 3 heures, inconsciente, à demi nue en plein mois de janvier. Ses cheveux ont commencé à geler. La mère, devant l'état de sa fille et les lésions observables, comprend ce qui s'est passé et l'emmène à l'hôpital où elle est rejointe par son amie de 13 ans, qui, elle, se souvient de la soirée. L'examen gynécologique a bien révélé qu'il y avait eu actes sexuels.
La jeune fille a été incitée à boire, est allée dans une chambre avec un jeune homme de 15 ans, qui, malgré ses refus répétés, l'a violée.
Quand elle est ressortie de la chambre, elle a vu Barnett qui a demandé si elles étaient prêtes à rentrer. Daisy Colemn était à demi inconsciente et a du être portée. Elles ont été ramenées devant la maison de Daisy et les garçons ont dit à la jeune fille de rentrer pendant qu'ils attendaient que Daisy dessaoule. Daisy était en train de pleurer.
Barnett a été arrêté, mis en examen pour violet mise en danger de la vie d'un enfant. Il a admis avoir eu des relations sexuelle avec elle mais que tout était consenti ; il savait qu'elle avait bu. Barnett n'a pas été mis en examen pour viol sur mineur (statutory rape) car il faut que la victime ait moins de 14 ans ou l'auteur plus de 21 ans.
Un autre étudiant très populaire Jordan Zech a été mis en examen pour avoir filmé le viol.
Un mandat de perquisition obtenu très rapidement a permis de mettre la main sur de l'alcool, le téléphone, des culottes.
Le shérif était très confiant puisqu'il y avait des preuves et des aveux audio et video.
Sur twitter et facebook certains ont pris faits et cause pour les violeurs et des menaces ont été proférées contre la famille Coleman. Daisy a été renvoyée de son équipe de cheerlader. Son frère a été insulté pendant sa soirée de fin d'études ; on a devant lui traité sa mère et sa sœur de "crazy bitches".
Lors d'une autre soirée, une jeune fille est arrivée portant un tee shirt "Matt 1, Daisy 0".
Deux semaines après le viol, Melinda Coleman a été renvoyée de son emploi. Elle est revenu voir son ancien employeur avec un enregistreur ; il lui a clairement dit que c'était lié à l'affaire. Elle a ensuite dit à un journal qu'elle avait des liens avec la famille d'un des accusés.
Début mars, les accusations contre Barnett et Zech ont été abandonnées par le procureur Rice.
Lorsqu'un journaliste a tenté de voir les documents autour de l'enquête, l'employée en charge des archives était la mère d'un des 5 garçons présents à la soirée où les deux jeunes filles ont été violées.
Le grand-père de Barnett, Rex, a été élu à la chambre des représentants de 1994 à 2002. Il a des liens politiques forts avec le procureur local Rice, celui là même qui a abandonné les charges contre Barnett et Zech.
Contacté par un journaliste, Rice déclara que les charges ont été abandonnées pour manque de preuves. Il parla d'un cas d'incorrigibles adolescents qui boivent de l'alcool et ont des relations sexuelles.
Depuis la fin de l'affaire, la famille Coleman est traînée dans la boue. Daisy et un de ses frères ont d'abord du changer d'école. En août, la dernière charge qui restait (mise en danger de la vie d'un enfant, pour avoir laissé Daisy ivre dans le froid) ont été abandonnées. Les sheriff dit que c'est la faute des mères des victimes ; elles ont refusé de s'impliquer dit-il.
En août, la famille a déménagé à Albany. leur maison de Maryville a été incendiée par la suite.
Depuis le viol, Daisy est en thérapie. Elle a été admise 4 fois à l’hôpital et a fait un séjour de 90 jours au Missouri girls Town, un établissement pour jeunes filles en difficulté. Elle a fait deux tentatives de suicide.
La jeune fille de 13 ans a des cauchemars, des flash back et du mal à dormir seule.
Les deux violeurs sont désormais inscrits à l'université du Missouri.
Il y a peu barnett a retwité le propos suivant "If her name begins with A B C D E F G H I J K L M N O P Q R S T U V W X Y Z, she wants the D." (quelle que soit la lettre par laquelle commence son prénom, tout ce qu'elle veut c'est la B - la bite).
Hier donc Anonymous s'est mis en chasse. J'ai beaucoup de mal avec leurs méthodes. Comme on me l'a dit sur twitter "who watched the watchmen ?". J'ai du mal à les voir diffuser des photos des violeurs, des adresses de leur famille. Je sais ce que peut faire une foule en colère et nul ne mérite un lynchage, pas même un violeur. Mais.. que faire ? Que faire face à un tel déni de justice ? Anonymous demande la réouverture de l'enquête ; comment une video et les preuves médicales peuvent-elles entraîner l'abandon des charges ? Comment peut-on voir cette affaire de répéter encore et encore après Steubenville, Amanda Todd et Rehtaeh Parsons ?
Vous pouvez suivre les actions de Anonymous avec les hashtags #OpMaryville et #Justice4Daisy.(je trouve très curieux et désespérant que la justice se rende via des hashtags..).
Pour celles et ceux qui penseraient que tout cela est bien loin... 10% des victimes portent plainte après leur viol en France ; demandez-vous pourquoi.
TweetVice U.S. nous parle de masturbation. L’auteur de l’article, Conner Habib, revient sur les dernières affaires liées à cette pratique bien connue par nous et par vous. Conner passe de la légalisation de l’acte en Suède à cette femme qui se masturbait dans le métro en insistant sur le ridicule documentaire « Porn on the brain » et autres tentatives britanniques pour nous empêcher de nous branler.
L’idée de Vice se résume facilement. À travers toutes ces infos, c’est du contrôle du corps par la société dont il est question. La masturbation n’est pas encore considérée comme une activité aussi saine que le footing, pratique qui provoque portant bien plus de dégâts aux genoux que le fap en produit à vos parties génitales.
Conner rappelle qu’au 18e siècle, en Angleterre, un livre contre l’onanisme avait défrayé la chronique. Des problèmes de santé inquiétants résultaient de la masturbation, l’auteur, un soi-disant docteur qui n’existait pas, vous vendait une cure réparatrice. Une belle arnaque. Ce scandale avait donné lieu à un débat politisé. Tout cela confirmait le désir des pouvoirs publics, religions comprises, d’interdire au bon peuple le plaisir d’une branlette par une stigmatisation appuyée sur des propos scientifiques. Exactement comme David Cameron, étonnant, non ?
Le mouvement féministe prouve que la conquête de la liberté passe également par celle du corps et du plaisir. Alors, face aux censeurs qui veulent culpabiliser les fappeurs et les fappeuses et obstruer le développement de la pornographie sur l’Internet, fappons pour la liberté !
Vu sur Spectacle « Contes érotiques médiévaux » de Julien Staudt
En cherchant une information sur google, je suis tombée sur une autre. Vive l’Internet !En l’occurrence, cette nouvelle information, c’est la tenue d’un spectacle, jeudi 17 octobre, soit après-demain, en Belgique, intitulé Contes érotiques médiévaux. Ce spectacle est proposé par un conteur, Julien Staudt. Lieu / renseignements utiles : à Woluve Saint-Lambert – La Bissectine […]
Cet article provient de chocolatcannelle
Ruben a un visage doux et avenant, éclairé par de grands yeux bleus rieurs. Un look soigné, une allure sportive. Ce jeune webdesigner suisse à l’enthousiasme communicatif fait partie des nombreux artistes et créatifs que Berlin attire comme un aimant ces dernières années, où il s’est installé à son compte à la fin des années 2000.
Ruben est séropositif depuis sept ans mais il ne prend pas de médicaments, car il se méfie des effets secondaires et des potentiels effets à long terme. Une décision à contre-courant, qui suscite souvent incompréhension et méfiance, et peut facilement mettre ses interlocuteurs mal à l’aise. Le jeune homme n’est pourtant ni dans l’attente de la mort ni dans le déni. Bien au contraire: il fait des analyses sanguines très régulièrement. Avec un taux actuel moyen de 700 cellules CD4 par millimètre cube de sang, il est largement au-dessus du taux de 350 cellules CD4 par millimètre cube de sang en-deçà duquel il est recommandé de commencer une trithérapie.
Le pouvoir de contaminer
Les médecins lui avaient pourtant dit que son état de santé se dégraderait au plus tard au bout de cinq ans après la contamination s’il ne prenait pas de médicaments. Mais cela fait désormais sept ans que Ruben vit sans traitement et son état de santé est resté stable. Il se réjouit d’être en forme, mais n’oublie pas pour autant ce virus qui sommeille en lui, et se dit prêt à suivre une trithérapie le jour où il atteindra le seuil critique.
Lorsqu’il a été diagnostiqué séropositif, Ruben était déjà porteur du VIH depuis deux ans: «J’ai eu l’avantage d’avoir vécu deux ans avec le virus sans le savoir, explique- t-il. Jusqu’à présent, c’était les deux meilleures années et les plus saines de ma vie. C’est aussi pour cette raison que je ne voyais pas pourquoi j’aurais dû aller moins bien avec le virus dans les années à venir. […] C’est pourquoi en ce qui me concerne c’est moins une décision de ne pas suivre une thérapie que de faire en sorte de ne pas se retrouver dans la situation où l’on doit effectivement se décider à prendre des médicaments.»
C’est pour cela qu’il s’astreint à mener une vie saine en faisant attention à son alimentation, riche en fruits et en légumes, en faisant du sport et de la méditation. Le jeune homme n’a cependant pas renoncé à faire la fête, mais compense en consommant peu d’alcool et en ne prenant pas de drogues dures. L’annonce de sa séropositivité a bien évidement changé son rapport à la sexualité: «Au début c’était difficile, parce qu’en tant que séropositif on est encore souvent discriminé par des gens ignorants, y compris parmi les homos. C’était très difficile de le dire. Avec le temps, ça s’est arrangé, mais tu as toujours cette responsabilité. C’est pourquoi j’essaye la plupart du temps d’en parler avant. Beaucoup de gens prennent d’ailleurs aussi des médicaments parce qu’ils ne veulent plus avoir à porter le fardeau de pouvoir contaminer les autres.»
Changement de vie
Avec le temps, Ruben a appris à accepter sa séropositivité. Il s’est fait une raison. Mais au lieu de se résigner face à l’inexorable avancée de la maladie qui se terre pour l’instant en lui, il s’est résolu à vivre «positivement » plutôt que négativement la présence du virus dans son corps. Son optimisme acharné peut laisser pantois, tant sa façon d’envisager la maladie est aux antipodes de celle de la plupart des séropositifs: «Quand on est atteint d’une maladie chronique, quelle qu’elle soit, on peut décider si on se place dans un rôle de victime ou si on en fait une occasion pour un changement de vie. Je connais beaucoup de gens qui essayent automatiquement de ralentir, de s’alimenter différemment et de garder leur corps en forme en faisant du sport, c’est une décision lucide: oui, j’ai un virus mortel en moi et je peux vivre avec; non, le virus ne va pas m’achever, je peux vivre en harmonie avec lui, il fait partie de mon corps. C’est pour cela que je suis reconnaissant d’avoir ce virus en moi – sans lui je ne mènerais pas ma vie de façon si lucide. En définitive, je vais beaucoup mieux pour cette raison.»
Quand faut-il commencer une thérapie anti-VIH? Eléments de réponse.
En Suisse comme en Europe, il est recommandé de suivre une trithérapie à partir du moment où apparaissent les premiers symptômes du sida – altération de l’état général, infections opportunistes, anomalies neurologiques, etc. – et chez les personnes séropositives qui ne présentent pas ces symptômes, à partir du moment où le taux de cellules CD4 est inférieur à 350 par millimètre cube de sang. Les médecins conseillent d’ailleurs en général à ces derniers de commencer le traitement dès qu’ils ont un taux inférieur à 500 cellules CD4.
«Sans trithérapie, le virus détruit le système immunitaire et peut donc causer de graves infections opportunistes tout comme différentes formes de cancers ou une pneumonie grave», prévient Harry Witzthum, chef Information et communication à l’Aide suisse contre le sida. «Dans le cas où le système immunitaire devient trop faible, le symptôme sida se développe. D’autre part sans trithérapie les risques de transmettre le VIH à son partenaire est élevé vu qu’une trithérapie efficace peut réduire ce risque à un minimum par une baisse de la charge virale. Dans aucun cas il n’est raisonnable d’attendre que son état de santé s’aggrave.»
La durée de la phase intermédiaire entre la contamination par le VIH et l’apparition du sida diffère selon chaque individu. Selon l’infectiologue allemande Christiane Cordes, qui compte parmi ses patients plusieurs personnes séropositives qui refusent de prendre un traitement, celle-ci peut durer entre quelques mois et quinze ans: «Dans des cas très rares, il y a des «elite controllers» comme on les appelle. Ce sont des patients chez qui la multiplication du virus est très basse, dont le taux de cellules CD4 reste stable pendant très longtemps et dont la charge virale est en partie indétectable. Ils peuvent contrôler le virus sans thérapie anti-HIV. C’est malheureusement une véritable minorité, qui représente moins d’1% des patients.»
Le plus tôt possible
Mais les professionnels de la santé estiment que commencer une trithérapie le plus tôt possible reste la meilleure solution, d’autant plus que comme le rappelle Harry Witzthum, «les effets secondaires des trithérapies modernes sont aujourd’hui bien meilleurs que celles dans le passé, cela ne pose plus une telle barrière pour commencer un traitement». Les nouvelles générations de médicaments sont en effet plutôt bien supportées par les patients, car elles ne présentent plus d’effets secondaires lourds tels que diarrhées et perte de poids. Christiane Cordes est elle aussi convaincue de la nécessité de débuter un traitement sans tarder: «Nous estimons que les patients qui peuvent commencer aujourd’hui leur thérapie anti-HIV dans un bon état général et la prendre régulièrement, c’est aussi une question de discipline, ont certainement une espérance de vie presque normale, à condition qu’il n’y ait pas d’autres facteurs de risque comme le tabac, une consommation excessive d’alcool, la drogue, le diabète. Plus on commence tard une thérapie anti-HIV, plus c’est compliqué pour le système immunitaire de se reconstituer.»
Quatorze clients et le personnel d’un sauna-fitness ont été arrêtés la semaine dernière pour homosexualité, dans le quartier populaire d’El Marg, au Caire. Selon le quotidien «Akhbar el-Youm», cité par le bloggeur Scott Long, le modeste établissement a été fermé après que des policiers ont surpris les hommes «dans des positions contraires aux préceptes religieux». Certaines sources rapportent que les agents ont «paradé» dans la rue avec les suspects à demi nus. Juste après le raid, des voisins auraient pénétré dans le club, qu’ils auraient mis à sac.
Tests anaux
Le procureur a ordonné des tests pour établir si les clients étaient homosexuel. Il pourrait s’agir d’examen de l’anus, une pratique aussi hasardeuse qu’humiliante, courante au Proche Orient dans ce type d’affaire. Les enquêteurs prétendent avoir trouvé des «stimulants sexuels» dans les locaux – un appartement transformé – et ont laissé entendre que le club était en réalité un établissement de prostitution. Le fitness aurait fait l’objet d’une dénonciation auprès des forces de l’ordre, une activité devenue sport national, notamment depuis le retour de l’armée aux commandes du pays.
Un charpentier un peu jaloux aux Philippines
Soupçonnant que sa femme avait pris un amant
Sur son établi aurait déposé sa pine
Et d’un coup de lame l’aurait coupée prestement.