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Elle ne s’arrête pas qu’aux cosmétiques et aux couvertures des magazines, Tyra Banks. La mannequin américaine aime apparemment aussi partir à la découverte de la vie réelle derrière le sensationnalisme.
TransSex in the city
Prévu pour fin 2014 ou début 2015, le premier des huit épisodes de «TransAmerica» (dont le titre fait bien entendu écho au superbe film avec Felicity Huffman) sera diffusé sur la chaîne américaine VH1. Coréalisée par Tyra Banks, cette série-documentaire suivra le quotidien de cinq femmes transsexuelles à Chicago.
«Transamerica est un docu-série révolutionnaire qui va faire sauter les stéréotypes et révéler une réalité en s’immergeant dans la vie de ces femmes drôles et étonnantes», annonce fièrement Tyra Banks sur le site de RollingStone.
Télé-réalité ou docu?
Carmen Carrera fera partie de cette bande. Star de téléréalité transsexuelle, aussi mannequin, on pourrait penser que sous le docu se cache la fiction d’un reality-show voyeuriste. Mais le casting promet aussi des quidames.
Giselle, lycéenne fraîchement sortie de ses études, entre dans les démarches pour pouvoir se faire opérer. Natalia, consultante chez Dior, coupée de sa famille avec qui elle tente de reprendre contact. Sydney, une woo-girl typique. Enfin Victory, médecin en devenir. Ces cinq profils dévoilés, on ne peut qu’espérer le mieux.
La vice-directrice des programmes renchérit sur la qualité: «Il serait trop facile de ne se concentrer que sur l’aspect transgenre. Cette série, c’est beaucoup plus que ça, assure-t-elle. Nous pensons que le message aura un écho chez les téléspectateurs.»
A quand un «TransAlpes»?
(via RollingStone)
Tease Me c’est une nouvelle web-série proposée aux internautes. Une plongée humoristique au cœur de l’histoire du sexe et de ses représentations. Ecrite et réalisée par Mathilde Marc, animée et interprétée par Louise de Ville (actrice, comédienne, performeuse, éducatrice sexuelle engagée…), Tease Me traverse la sexualité des différents âges de l’Humanité en nous faisant vivre un véritable voyage au travers d’anecdotes insolites et de décryptages des mœurs et des pratiques sexuelles de nos ancêtres.
De la même manière que le Cabinet de Curiosité Féminine, cette série vise à la fois à instruire le grand public sur l’histoire de la sexualité, et donner un regard différent sur celle-ci, en contrecarrant les idées reçues, les formatages, les diktats sexuels de notre époque.
Nous relaierons donc, avec un grand plaisir, les posts de Tease Me via twitter, facebook ainsi que leurs vidéos sur le site du CCF.
Tease Me : Il y a une vie (sexuelle) avant Youporn !
Voir la première vidéo de Tease Me >>Cet article Le Cabinet de Curiosité Féminine partenaire officiel de Tease Me est apparu en premier sur Le Cabinet de Curiosité Féminine.
sa langue papillonne
à ses lèvres pleines d’envies
mordue en un murmure
sa bouche sans un cri
…
elle sent en elle
son plaisir
l’appétit en jouissance
dévore ce désir
dans l’abandon de corps
en volupté
susurrent
serpentent
ondulent
se fleurent de soie
tact….ils
velouté
l’instant d’un temps
en corps
langue gourmande
se délecte de douceur
… grandissante
caresse …caresse d’une main volubile
la douceur pétale de ta peau intime
vertige mes lèvres
d’un parfum épicé
bouche papillante
d’….hum… doux nectar
frissons mordus d’envie
paresse langoureuse
frôle la vague d’un corps en attente
de corps et d’encore et en corps
ero b.ily 55°
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L’année qui vient de s’écouler a laissé un goût amer à toutes les personnes partisanes de l’égalité des droits.
En effet, le vote de la loi sur le mariage pour tous-tes ne parvient pas à masquer le malaise et l’effroi ressenti devant ces foules qui ont défilé à de nombreuses reprises dans les rues, animées par des valeurs excluantes et une vision passéiste de la société, brandissant le primat de « l’ordre naturel » au détriment de l’égalité des sexes et des sexualités.
Jeudi 15 Mai 2014 CP 17 mai lutte contre homophie transphobie« Ne regrette rien » est le nouveau manifeste de Lovelife.ch, campagne nationale de prévention contre le sida et les IST en Suisse. Une version détournée du célèbre YOLO façon Safer Sex qui vous rappelle que si vous voulez profiter de la vie à fond et réaliser tous vos désirs, il faudra passer obligatoirement par la case protection.
Se protéger ne signifie pas se faire chier, c’est tout le contraire, c’est pouvoir baiser comme on le souhaite sans rien regretter, sans doute, sans angoisse. On est comme ça sur la route du plaisir, on prend aucun risque pour éviter de finir sur la bande d’arrêt d’urgence de la vie.
Pour appuyer leur nouvelle campagne, Lovelife.ch – qui est tout de même une initiative de l’OFSP Suisse (l’Office fédéral de la santé publique) – a fait appel à l’agence Rod Kommunikation pour réaliser un spot explicite où les gens de tous âges et orientations sexuelles s’envoient en l’air dans tous les sens, dans la joie et la bonne humeur en chantant du Edith Piaf. C’est cru, c’est beau, ça serait impossible à voir en France et tous nos pouces sont bien tendus à choper une tendinite pour cette version suisse du YOLO.
En bonus, de bien belles images.
Réduite au silence par la honte, plus encore que par les menaces, la parole de l'immense majorité des personnes prostituées demeure totalement occultée. Ce n'est que dans le huis clos de nos associations que certaines trouvent la force de parler. Souvent pour la première fois.
Ce recueil est à télécharger au bas de la page.
On a peur de parler, la société a peur d'entendre, nous dit une jeune femme prostituée dans un bar à hôtesses.
Réduite au silence par la honte, plus encore que par les menaces, la parole de l'immense majorité des personnes prostituées demeure totalement occultée. À qui peut-on dire que l'on est prostituée, auprès de qui peut-on prendre le temps de dérouler le fil entier de son histoire ?
Ce n'est que dans le huis clos de nos associations que certaines trouvent la force de parler. Souvent pour la première fois. Loin des caméras, loin des regards, dans la confiance réciproque et l'absence de jugement. Au Mouvement du Nid, les histoires que nous entendons sont souvent bouleversantes, l'écoute en est souvent éprouvante.
Nous qui recevons leur émotion, leurs larmes, leur colère, sommes frappéEs par la rage de dénoncer, de témoigner, qui les anime. Toutes voudraient que leur expérience serve à d'autres, toutes enragent de ne pas pouvoir prendre la parole en public, tant le jugement social continue de peser sur elles par une formidable inversion des responsabilités.
Depuis de longues années, nous publions leurs témoignages dans nos pages : des femmes en majorité, mais aussi des hommes, qui ont en général fait la démarche de nous contacter, mus par le désir profond de changer de vie, d'échapper à l'enfermement ; des personnes dont la force, la volonté, la résistance sont souvent étonnantes. La plupart ne viennent pas du bout du monde mais de nos villes, de nos quartiers.
Aujourd'hui, cette parole dont nous sommes les dépositaires pèse de toute sa charge politique. En attendant que les premières intéressées puissent enfin prendre la parole publiquement, sans crainte d'en être détruites, nous jugeons essentiel de faire entendre leur voix afin qu'elle résonne au moment de voter une loi historique.
Jacques Hamon, Président du Mouvement du Nid-France,
Claudine Legardinier, Journaliste.

Une élue du Parti de la Justice et du développement (islamiste, principal composant du gouvernement) a demandé hier que soient poursuivis les initiateurs d’un campagne qui demande la dépénalisation de l’homosexualité au Maroc. Au début du mois, l’association Aswat a lancé une vidéo intitulée «L’amour n’est pas un crime» sur le portail YouTube (ci-dessous), où plusieurs personnalités plaident, à visage découvert, pour davantage de tolérance envers les homosexuels dans le Royaume.
La députée Amina Maâ El Ainin a interpellé le ministre des Affaires religieuses sur cette «atteinte à la foi musulmane»: une «transgression», qui selon elle «menace la stabilité de la société marocaine», rapporte le site Yabiladi. Le ministre, Ahmed Taoufiq (indépendant), a répondu évasivement. Il a noté que ces dossiers «nécessitent un dialogue, une sagesse et de bons conseils», et rappelé que le roi, en tant que Commandeur des croyants, avait le dernier mot sur ces questions.
Six condamnations
«Les actes licencieux ou contre nature avec un individu du même sexe» sont punis d’un maximum de 3 ans de prison au Maroc, en vertu de l’article 489 du Code pénal. A ce propos, la presse marocaine a rapporté la condamnation, lundi, de six hommes pour «homosexualité, incitation à la prostitution, ivresse publique et conduite en état d’ébriété» dans la ville de Fqih Ben Salah (centre du pays). Au moins deux d’entre eux ont écopé du maximum: 3 ans de prison ferme, et un autre de 2 ans, selon H24. Ils auraient été dénoncés par le père d’un des prévenus.