Elle, étudiante complètement désabusée,
Lui, normalien un peu coincé,
Se sont rencontrés dans une entreprise un peu paumée.
Elle le regardant complètement excitée,
Se demandait comment l’attirer.
Lui l’avait remarquée mais n’osait pas lui parler.
Xéna : « Je ne sais pas ce qui se passe, mais son corps m’électrise. Dès que je le croise au labo, je me transforme en liquide. Il me perturbe et en plus à table je dois manger tous les midis devant lui. Je crois qu’il faudrait que je ne mange plus à la cantine, je crois que je vais déraper, ça va encore être une histoire de cul vite-fait et moi je vais ensuite rentrée bredouille et mal baisée sur Paris. Et puis qu’est ce que je vais foutre avec un bouseux de Provence. » Collègue : « T’es vraiment conne ma fille, ce mec-là c’est pas un piège à filles, loin de là. Je pense qu’il est même plutôt coincé. Tu devrais te régaler… »
Après avoir passé une journée avec lui dans le Verdon, où il avait fait plus d’une heure de route pour venir me chercher et m’enlever à une bande de collègues de boulot un peu lourdots, il me dit le lendemain au travail en prenant vraiment sur sa timidité : « Je voulais te dire que je te trouve vraiment ravissante ». A ce moment-là, je me suis dit « Toi mon coco tu vas en avoir pour ton compte ».
Un vendredi soir, chez moi : je l’invite à manger, ma colloc n’est pas là tant mieux. Quand j’attire la proie dans mon nid je ne veux pas qu’on marche sur mes plates bandes. Deux jours auparavant, il m’a embrassée tendrement dans sa voiture. Ses mains sont douces et patientes, il m’embrasse toujours en me caressant le visage, quelque chose que je n’avais, jusqu’alors jamais connu. Sauf que moi je passe toujours à la vitesse supérieure très rapidement. Dans la voiture j’en pouvais plus mais sachant que ce mec je ne voulais pas le décevoir, j’ai attendu…Deux jours.
Il mange doucement le plat que je lui ai préparé, ses grands yeux marron me dévisagent avec admiration. Je sens qu’il a fortement envie de me tringler mais par respect il garde ses yeux sur mon visage et se réserve de commentaires sur mon décolleté. C’est vrai le « t’as de jolis seins » le premier RDV galant j’en pouvais plus.
A la fin du repas, je me lève, je ne veux pas qu’il parte, je retourne dans ma chambre et enfile une nuisette transparente, complètement transparente. Quand je reviens dans la cuisine, je le vois à la fenêtre en train de regarder le paysage. Son dos puissant, ses fesses rebondies, son corps, je le veux, je veux passer ma langue sur ce corps dont je rêve depuis 3 mois chaque fois que je vais au bureau.
« Regarde un peu de ce côté » je lui dis. Je m’approche de lui, il est un peu sous le choc, pour un mec timide, je m’y attendais. Je le pousse doucement sur une chaise, je me mets à califourchon sur lui et commence à le regarder droit dans les yeux puis l’embrasse fougueusement. Au fur et mesure que son souffle s’accélère, je sens sa bite raide à en faire éclater son jean. Je me frotte à son pieu, on reste comme ça un moment. Je me liquéfie très vite encore une fois, je profite de ce moment que j’avais tant rêvé. Ses mains parcourent mon corps, ses mains énormes (mon mec a des mains énormes qui interpellent tout le monde), un peu écailleuse dû au fait que c’est un super bricoleur, super mécano et super bûcheron, s’activent sur mon dos, puis n’en pouvant plus il attrape mes fesses à pleine main qu’il pétrit fermement. A ce moment, il me soulève, j’ai toujours mes jambes autour de sa taille et m’emmène sur le lit. Là il me couche en me regardant droit dans les yeux.
Il m’embrasse le cou, je sens sa respiration vraiment rauque, il sort un sein gonflé et le suçote tout en caressant l’autre. Moi, aux anges, j’appuie sa tête dans mes seins et descend une main vers ce membre que je ne cesse d’imaginer, il a une bite comme j’aime large, très large, gland bien dessiné, violet, une vraie bite de compétition. Une bête, mon homme est une bête… Je vais me régaler. A ce moment, je le plaque sur le dos et le pompe vigoureusement, ce gland énorme m’envoie des petites quantités de liquide, il a le gland salé, que j’aime le sucer. Sa respiration s’accélère vraiment, je profite de ce moment pour enjamber sa bite, je le chevauche un bon moment tout en me caressant les seins, ses mains sont fortes et me maintiennent fermement, contre lui, ses mains se posent ensuite sur mon bassin pour adopter le même rythme, puis il me met sur le dos, écarte mes cuisses qu’il remonte très haut et se videra en moi dans un râle mélangeant « hannn…c’est bon…hannnn ».
Mon normalien est un vrai porc, le père de mon futur bébé, un bouseux bien dégueulasse.
Deux mois après cet épisode, un enfant sera conçu sur un bureau dans une entreprise lambda. Comme quoi, les histoires au travail ne donnent pas que des plans cul.
Toi, l’ours, je t’aime.
Ta tigresse.
(cc) Clara Zamith