Il faut ménager les fans de NBA, d’autant plus si ceux-ci sont des fappeurs aguerris.
Nous sommes nombreux à souffrir en ce moment, et si mes poches sous les yeux ne ressemblent pas encore aux couilles de Hugh Hefner, elles en prennent très sérieusement le chemin. C’est le même cirque chaque année au mois de juin pour tout fan de basket US qui se respecte: la fin des Play-offs suivis des Finals tant attendues. Le diktat des fuseaux horaires impose un rythme insoutenable. Des matchs cruciaux qui débutent entre 2h et 3h du matin pour se terminer aux aurores, le moment que je choisis généralement pour m’écrouler avec comme berceuse les roucoulements obscènes de pigeons sans gêne.
La NBA, des émotions pures
Cette année, on n’a même pas eu droit à une saison complète à cause de cette maudite grève. Comme les joueurs, on arrive aujourd’hui exténué, mal préparé, et même si on ne risque pas de rupture des ligaments croisés, c’est notre sommeil qui prend cher. Et pourtant, je tiens bon car ce sont mes poulains qui jouent. Et ouais, je soutiens le Heat de Miami depuis longtemps – et ce avant l’infâme Decision, je tiens à le préciser -, on n’est pas très nombreux, mais les vrais reconnaissent les vrais et j’aime mes bros de South Beach. Ils m’ont déçu l’an dernier en échouant à la dernière marche (malgré la jouissance ultime de les voir anéantir les dinosaures de Boston en finale de conférence) mais c’était un galop d’essai. Cette année, ils affrontent le Thunder d’Oklahoma City et j’ai peur qu’ils se foirent à nouveau.
Basket Porn
Les voir perdre mardi soir le premier match de la série – la première team qui gagne 4 matchs est championne NBA pour la petite histoire – m’a franchement brisé. Les mecs, je flingue ma santé pour vous, mon régime nocturne: Saint Agaûne, Malossol, Heineken. Un petit effort, que diable! Je ne tiendrais pas le coup si vous continuez à me décevoir. Je vais me lasser, je vous préviens, c’est déjà difficile de vous soutenir face aux légions de haters…
C’est le bordel à Miami
Cette détresse du supporter exsangue , Sarah Jay et Angelina Castro l’ont bien sentie. Ces deux citoyennes de Miami évoluent dans un sport où pénétrations, prises à 2 et passes décisives sont aussi monnaie courante, ça créée des liens. Pour éviter que leur team de cœur soit délaissée, elles proposent ainsi une tournée de pipes à tous leurs followers en cas de victoire finale du Heat. Bon, faut avouer que Sarah Jay n’est pas l’actrice la plus ragoutante du game, quitte à taper dans la MILF, on aurait vraiment préféré Nina Hartley. Les mauvaises langues disent même que c’est une raison de plus de soutenir le Thunder. Le risque pour les deux gourgandines de devoir respecter leur promesse est infime – satisfaire près de 300.000 followers (cumulés) n’est pas une mince affaire - tant le Thunder semble favori, on appréciera quand même le coup de pub.
Si le Thunder gagne les Finals, c’est lui qui va vous sucer
Personnellement j’avais besoin d’un sursaut, d’une carotte plus substantielle que les potentielles larmes des rageux, je rejoins donc, non sans enthousiasme la Team Blowjob NBA et crie haut et fort GO HEAT!
[EDIT - 5 juillet 2012]
About damn time!
Contre toute attente, le Heat a écrasé le Thunder. Le summer of love 2K12 ne pouvait pas mieux commencer pour les fans enflammés de South Beach. Et tandis que LeBron James la met bien profond aux haters en savourant son premier titre de champion, la saison ne fait que commencer pour nos deux actrices goulues de la Team Blowjob qui vont devoir tenir leur parole et ouvrir bien grand leur bouche.
Rendez-vous est pris le 2 août à Miami. Un certain nombre de règles a été mis en place pour encadrer la bacchanale buccale , rien de bien contraignant, une pièce d’identité prouvant votre majorité et un test de dépistage (négatif). Un infirmier (de sexe masculin) vérifira l’hygiène des candidats au bukkake. On aura une pensée émue pour ce brave homme. En tout cas, ça sent le pétage de record potentiel, alors si vous voulez faire l’Histoire, sachez que les vols vers la Floride ne sont pas trop chers en ce moment. De mon côté je me contenterai de la retransmission en streaming, je me suis déjà bien assez sacrifié en tant que fan du Heat.