Il est minuit passé, alitée, dépitée d’une journée morose, tu es à des milliers de kilomètres, et je ne rêve que d’une chose, te sentir. Vous avez 3 messages non lus ! 3 messages de désir, de plaisir, d’impatience, venant de toi… « Imagine que je suis derrière toi, et que je te fais l’amour » … Je songe sensuellement de ce que tu pourrais faire de moi, de ta peau contre la mienne, de ton souffle entrecoupé, des flexions que ton corps t’impose à la vue de mes seins amplis de désir…
Je m’endors en te désirant si intensément que je ne suis qu’un corps humide… Je suis comateuse, endormie, assoupie. Allongé à plat ventre, je sens un souffle dans ma nuque moite, je ne sais pas si je rêve, mais te sentir est un tel plaisir. Je fonds sous tes mouvements, me tords sous tes mains directives, me liquéfie sous ta dureté, mes reins se cambrent sous tes faveurs sensuelles, tes mains fraîches sur mes fesses brûlantes de nos pulsions.
Ton regard que je croise dans la pénombre du miroir, mes lèvres se tordent sous le plaisir que tu m’offres, tes doigts agrippés à mes hanches, et ta défaillance, triomphante et jouissive, que j’ai tant désiré. Ton souffle est toujours là, le soleil se lève, procurant un halo enveloppant. Je t observe, te détaille, immobile, le temps s’arrête, se fixe… Ta main glisse sur mon sexe encore frissonnant de tes caprices, tu soulèves la mèche entravant mon visage, m’enlace dans tes bras, et baise mon front innocemment.
Je vais passer la matinée à t’observer, t’écouter, t’admirer, lire dans ton regard, je ne sais pas ce qui nous relie toi et moi, je ne me projette pas, je déguste simplement ces moments de plénitude au creux de notre intimité… J’adore ces matins, où se mélangent tes baisers sucrés et mon thé encore brûlant… J’aime ton charisme, ton intelligence, ta culture, ton regard espiègle, ta tendresse délicate sous ta rudesse apparente, ton art de me faire éclater de rire, nos discussions sans queue ni tête, ta pudeur sentimentale, ta bienveillance, tes sermons, ton innocence…
Je suis toujours surprise, devant ta dextérité, à me mettre à nu, tout en respectant mes non-dits. Tu m’avoues que tu n’as jamais pris autant de plaisir qu’avec moi, que c’est incroyable une telle complicité sensuelle, je ne peux que confirmer qu’il est en de même pour moi. J’adore ce qu’on est, quand on est tous les deux. Si la perfection avait un nom, elle porterait le tien.
PLAISIR ou AMOUR ?
Tu le seras un jour…
Axelle Red
(cc) Green Heat