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« Bonjour docteur, j’aimerais vous faire part d’un problème que je rencontre au cours d’une certaine pratique sexuelle. J’ai 21 ans et cela fait deux ans et demi que je suis avec mon ami. Nous avons une vie sexuelle très épanouie. Cet homme me comble vraiment. Je veux aussi le satisfaire en multipliant les expériences nouvelles et les différentes positions. Seulement, j’ai un problème. Au début de notre relation, il m’a demandé si je voulais essayer la sodomie. L’idée m’a séduite. Il a fait ça si délicatement que j’ai tout de suite apprécié. Par la suite, nous avons souvent recommencé. Mais un jour, je me suis mise à califourchon sur lui. Pris par son désir, il m’a pénétrée d’un coup très profond. J’ai ressenti une vive douleur à l’anus. Il n’y a eu aucun déchirement, mais j’ai eu mal, comme une crampe. (Je vous précise d’ailleurs que depuis mes 13 ans, j’ai des crampes à l’anus pendant mes règles.). Depuis ce jour-là, je ne peux plus être sodomisée car cette douleur revient. En outre, lorsqu’il pénètre profondément mon vagin, je ressens aussi cette douleur. Tout cela m’énerve et gâche nos relations intimes et nos jeux sexuels. Je n’ose pas en parler à ma gynécologue car j’ai le sentiment que la sodomie reste un sujet tabou. J’ai pensé à l’aspect psychologique, mais je ne pense pas que cela vienne de la tête. En effet, j’ai très envie de recommencer des relations sexuelles complètes avec mon ami sans lui dire à chaque fois « Attention, pas trop loin ! Non, pas cette position, ça fait mal ! » Comme nous achetons Union tous les mois, j’ai pensé que vous pourriez peut-être me renseigner et m’aider. »
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Derrière le nom délibérément vague de “Maison de la diversité” (dont on pressent qu’il a été soigneusement choisi pour éviter toute accusation de communautarisme et ne pas effrayer les indispensables partenaires institutionnels), Stéphane Sauvé a en tête un projet très précis : ouvrir une maison de retraite dédiée aux seniors LGBT+, la première en France. Voici quatre ans que cet ancien directeur d’Établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad) mûrit cette idée, déjà expérimentée avec succès à Madrid, Montréal, Berlin, Stockholm ou New York. En 2017, il crée la start up sociale Rainbold Society pour la concrétiser, à l’origine dans le 20e arrondissement de Paris. Mais le départ, fin 2020, de l’un des principaux partenaires, la Fondation des Petits Frères des pauvres, sonne le glas de cette perspective. Avec l’aide notamment de Christophe Dercamp, ancien conseiller aux personnes âgées du 4e arrondissement de Lyon, le projet se relocalise alors dans la capitale des Gaules, où il trouve auprès de la nouvelle municipalité écologiste une oreille attentive. C’est ainsi que, le 7 juillet dernier, l’association Les Audacieuses et les Audacieux, qui a pris la succession de Rainbold Society, était officiellement lancée dans les salons de l’Hôtel de Ville, en présence d’Alexandre Chevalier, adjoint au maire délégué au lien intergénérationnel et à la qualité de vie des aîné·es.
« Éviter de retourner dans le placard pour ses vieux jours »
Mais au fait, pourquoi une maison de retraite friendly ? « Pour éviter de retourner dans le placard pour ses vieux jours », explique Stéphane Sauvé. D’après un rapport remis en 2013 par plusieurs associations à la ministre déléguée aux personnes âgées d’alors, Michèle Delaunay, la France compterait un million de seniors LGBT+ de plus de 60 ans, qui vivraient seul·es pour 65 % d’entre elles et eux. Ils et elles seraient ainsi nettement plus victimes d’isolement que leurs conscrit·es hétéros, en raison de ruptures familiales causées par les LGBTphobies, ou parce que 90 % d’entre elles et eux n’ont pas d’enfants. Et beaucoup, pour éviter les jugements des autres résident·es ou des soignant·es, dissimulent leur homosexualité lorsqu’ils et elles entrent dans un Ehpad.
Des permanences au Centre LGBTI de Lyon pour se faire connaîtrePour mener à bien son projet, Stéphane Sauvé cherche désormais à créer à Lyon un petit groupe affinitaire de seniors intéressé·es, âgé·es de 55 ans et plus. « L’objectif est de faire en sorte qu’ils se fréquentent, se connaissent et se choisissent avant d’entrer dans la Maison de la diversité », précise-t-il. Les Audacieuses et les Audacieux sont déjà une quinzaine en Auvergne-Rhône-Alpes et l’association a adhéré, début octobre, au Centre LGBTI de Lyon, où elle tiendra prochainement des permanences, dans le but de recruter des bénévoles de tous âges. Elle compte également y organiser des ateliers de santé (axés notamment sur la prévention de la perte d’autonomie des personnes âgées) et des temps conviviaux pour se faire connaître de la communauté lyonnaise. L’horizon retenu (2024) est moins loin qu’il n’y paraît, et tout pourrait aller assez vite, puisqu’il ne s’agira pas d’un bâtiment neuf construit spécialement pour l’occasion, mais d’un immeuble déjà existant, mis à disposition par la Ville. Comme dans la plupart des habitats partagés, il comprendra des logements individuels (entre dix et quinze) et des espaces de vie communs et se voudra ouvert sur son quartier. Et, si tout fonctionne comme prévu, Stéphane Sauvé rêve déjà d’ouvrir d’autres lieux similaires, pourquoi pas dans des maisons cette fois.
Plus de renseignement par email (contact-lyon@rainbold.fr), ou sur le site Internet et la page Facebook des Audacieuses et Audacieux.
Un rencontre est prévue le 19 novembre 2021 à partir de 17h au Café Chenavard, 20 rue Paul Chenavard-Lyon 1 / Lien vers l’événement Facebook.
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