Il y a des moments où la liberté tant souhaitée par l’être humain devient en fait un boulet que l’on traine. Poids des responsabilités qui en découlent, poids de devoir réussir cette démonstration d’autonomie.
Puis vient un moment où l’appel du collier se fait entendre… fort… et encore plus fort. Le besoin de sentir la laisse nous délimiter le terrain. Sentir que la poigne qui la retient se plait à tirer pour nous faire sentir la morsure du cuir autour du cou.
Quand, après avoir parcouru les grands chemins du quotidien, librement, on sait que la niche est là, prête à accueillir la récalcitrante, il y a à ce moment précis un sentiment de gratitude très puissant.
Gratitude de pouvoir retrouver sa place aux pieds de son Maitre, autant rassurant que déroutant, d’être simplement là, obéissante, n’ayant que pour seul but de satisfaire ses envies du moment.
Un sentiment fort que procure ce retour au bercail… Celui-là même où la soumise sait qui elle est et à qui elle est.
Plénitude et volupté.
d… sarmée
L’article Regagner sa niche est apparu en premier sur cercle O.