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Après le test du Rabbit de la maison espagnole Lastic, me voilà embarquée de l’autre côté du Rhin chez Fun Factory pour faire connaissance avec Jam. Non, ce n’est pas un Allemand grand et blond mais plutôt un petit sextoy léger. Effectivement, loin de moi l’adage des Shadoks « Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ? ». J’aime les choses simples et efficaces surtout quand je pars en vadrouille. C’est donc tout naturellement que j’ai amené Jam avec moi lors du petit road trip kiwi-asiatico-européen dans lequel je me suis embarqué il y a quelque temps.
Petit par sa taille mais grand par sa puissance de vibration, Jam m’a fait vivre des moments aussi forts que la montée du Tongariro. Le Mordor n’a qu’à bien se tenir, Jam le Hobbit sait conquérir tous les monts ! Avec sa texture toute douce en silicone et ses quelques 12 cm, « le petit chéri de tous », comme le prénomme la maison, tient dans la paume de la main. Ce mini-vibromasseur fonctionne avec de simples piles 1,5V AA. Pas la peine donc de brancher son joujou sur le port USB de son PC pendant que votre collègue vient vous parler de la dernière réunion. Son étanchéité est aussi très pratique puisqu’elle permet de s’amuser sous la douche en auberge de jeunesse ou dans un bain bien moussant – pour celles et ceux qui optent pour les hôtels luxueux…
J’ai choisi la première option, ce qui m’a valu d’attendre presque dix jours, une fois arrivée en Chine, pour avoir un petit moment d’intimité. La douche était donc le moment propice pour essayer une première fois mon sextoy. Parfaitement calée entre le jet chaud de la douche et le mur carrelé, me voilà en route pour une partie de jambes en l’air pharaonique. Comme l’eau n’a jamais été un très bon lubrifiant, je décide d’opter pour la bonne vieille méthode de la salive. Une fois le sextoy sorti de ma bouche, je le glisse délicatement entre mes cuisses. Je tourne la touche rotative et active la vibration du sextoy.
Le bout incliné fait tout d’abord un travail divin sur mon clitoris puis à l’intérieur de mon vagin. Les vroum-vroum constants et forts s’allient parfaitement à la texture douce et agréable de l’objet permettant ainsi des va-et-vient délicieux. La petitesse de l’outil ne perturbe en rien la route vers le point-G et permet même une combinaison parfaite pour celles qui aiment stimuler simultanément leur clitoris manuellement. En d’autres termes, la montée vers sa sainteté Bouddha a été rapide. En l’espace de quelques minutes, Jam a dévoilé toute sa puissance.
Il s’associe aussi aisément aux plaisirs à deux (ou plus). Il permet de donner un petit coup de boost clitoridien pendant une pénétration vaginale pour celles et ceux qui aiment faire les choses en grand. Attention tout de même pour les pénétrations anales puisque le petit aime se faufiler partout ; ça serait bête de l’égarer dans de si belles contrées.
Juste et efficace, ce sextoy fait pâlir tous les joujoux dernier cri assoiffés de connexions. Avis donc aux amatrices et aux mordu·e·s de voyages, Jam de Fun Factory deviendra votre nouveau couteau suisse. Il n’est certes pas doté d’un décapsuleur, mais le plaisir de sa fraicheur est tout aussi intense que la première gorgée d’une bonne bière à Hanoï.
Jam de Fun Factory – 24,90 € sur notre boutique en ligne
Ambiance très Priscilla, folle du désert pour le dernier clip choc et chic de Janelle Monáe.
Le kitschissime est-il un féminisme ? C’est la question que l’on se pose en miroitant le dernier clip estampillé Janelle Monáe, illustration d’un son en collab’ avec Grimes, issu de son dernier album Dirty Computer. Une escapade fashioanista dans le désert faite de longues fripes à froufrous rose-fluo et d’envolées girl, pussy et black power. Aussi acidulé et fondant qu’un poppers et blindé de couleurs chaudes comme un chef d’oeuvre pop art. Saluons l’originalité de la garde-robe, épousant comme on peut le voir les formes d’un sexe féminin. C’est obscène comme du Jeff Koons, en plus politique, salvateur et groovy. Le fond de l’air est rose.
« Pink like the inside of your, baby / Pink behind all of the doors, crazy / Pink like the tongue that goes down, maybe / Pink like the paradise found« . On en pouvait plus de chercher le respect, et bien figurez-vous que Janelle Monáe semble l’avoir enfin trouvé, et pas n’importe où : dans le vagin. D’où cette belle ode aux minous qui fait plaisir à voir à l’heure de #MeToo. Sensations sulfureuses obligent, le clip est blindé d’instants bootylicious et de symboles sexy des plus subtils – cette image du doigt qui s’enfonce dans le trou d’un donut pailleté a fait notre journée. L’interprète de Make Me Feel voit la vie en rose, mais son érotisme spectaculaire évoque plus le pourpre pulpeux de Prince que la prose de Piaf. On en rougit.
Ce colloque vise à faire le point sur l'impact des nouvelles technologies dans la socialisation des adolescent.e.s. Les interventions abordent certains usages alarmants, comme les pratiques de mise en scène de soi ou la consommation de pornographie et présentent des approches pédagogiques positives et des outils pour adapter son rôle d'éducateur à ces réalités. Le 7 juin, les participant.e.s peuvent approfondir ces questions sous la forme d'ateliers, organisés en petit effectif : études de cas, schémas d'accompagnement (avec notamment des pistes d'orientation) pour les jeunes victimes de cyber-harcèlement, d'agressions sexuelles ou encore de prostitution.
Infos pratiquesMardi 5 Juin 2018
Colloque départemental "Adolescence numérique : une nouvelle donne
pour l'éducation à la vie relationnelle, affective et sexuelle. Repérer – Prévenir – Accompagner."
Jeudi 7 Juin 2018
Ateliers d'approfondissement
Participation de 50 euros.
Lieu
Espace des Grésillons
40 rue François Kovac, Gennevilliers
Métro ligne 13, arrêt Gabriel Péri.
Bus lignes 54, 140, 175, 177, 235, 276, 340, 577 , arrêt Gabriel Péri.
Inscription obligatoire auprès de la délégation des Hauts-de-Seine du Mouvement du Nid. Merci d'indiquer à quelle(s) journée(s) vous souhaitez participer.
Un courriel de confirmation vous sera envoyé.
Attestation de formation remise sur place.
Les technologies numériques révolutionnent les manières d'interagir avec les autres sur Internet et les réseaux sociaux. Elles apportent aux jeunes des opportunités nouvelles et de formidables possibilités d'ouverture sur le monde. Comment aider les jeunes à profiter de ces technologies, tout en protégeant, notamment sa vie affective et sexuelle ?
Un certain nombre de jeunes cependant ressentent un besoin de protection face au cyber-harcèlement, cyber-sexisme, sextos volés... Dans le même temps, le visionnement des images violentes, la consommation de pornographie, le proxénétisme en ligne, tendent à se développer et à toucher les jeunes de plus en plus tôt. Si les cyber-violences, au pouvoir de dissémination très important, impactent différemment les adolescent.e.s, elles fragilisent ceux déjà en difficulté et souvent de manière peu visible pour les adultes.
Proposée par la délégation du Mouvement du Nid des Hauts-de-Seine, la journée d'étude gratuite du 5 juin vise à faire le point sur l'impact des nouvelles technologies dans la socialisation et le processus adolescent. Les différentes interventions aborderont les usages dont il faut vraiment s'inquiéter, notamment à propos de la mise en scène de soi et de la consommation de pornographie. Seront également présentés des approches pédagogiques positives et des outils permettant d'adapter son rôle d'éducateur à ces réalités, en particulier en termes d'éducation à la vie affective et sexuelle, à l'égalité filles-garçons, et de prévention du risque prostitutionnel et autres violences sexuelles.
Parce que chaque année, les participant.e.s à nos colloques souhaitent pouvoir aller plus loin dans les échanges de pratiques, une journée sous forme d'ateliers le jeudi 7 juin, est organisée en petit effectif. Il s'agira de mener des études de cas et de proposer des schémas d'accompagnement (avec notamment des pistes d'orientation) pour les jeunes victimes de cyber-harcèlement, d'agressions sexuelles ou encore de prostitution.
ProgrammeLe programme peut être téléchargé en cliquant sur ce lien.
Mardi 5 Juin - Colloque – Adolescence numérique (gratuit)
Ouverture par Monsieur Patrice Leclerc, Maire de Gennevilliers, et Madame Mélanie Giraud, Déléguée Départementale aux Droits des Femmes et à l'Egalité auprès de la DDCS, Préfecture des Hauts-de-Seine.
Jocelyn Lachance, Sociologue, Enseignant à l'Université de Pau
En quoi l'usage des nouvelles technologies modifie-t-il la sociabilité des adolescent.e.s, leur rapport au monde et aux adultes, l'accès à l'information, leurs expérimentations notamment affectives, leur représentation de la sexualité ?
Marion Haza, Psychologue, Présidente de l'Association de Recherche Clinique sur l'Adolescence
L'impact psychologique de la connexion permanente sur le processus adolescent. Comment les adolescent.e.s font-ils face aux chamboulements pubertaires dans ce monde numérique ? Comment exposent-ils ou protègent-ils leurs corps ?
Séraphia Scherrer, Commissaire de Police de Gennevilliers
L'alerte est donnée par des éducateur.trice.s, enseignant.e.s, policier.e.s, responsables d'associations sur le développement de la prostitution de collégiennes dans plusieurs villes des Hauts-de-Seine. Etat des lieux et perspectives pour faire face à ce phénomène.
Sonny Perseil – Sociologue – Chercheur au CNAM / LIRSA
Sonia Lebreuilly – Socio-sexologue – Educatrice en santé sexuelle
Quelle approche pédagogique positive, quels outils à l'heure du numérique et des nouvelles interfaces d'expérimentation offertes aux adolescent.e.s ? Comment aborder ce qui se passe sur les réseaux sociaux, comment ouvrir une réflexion avec les jeunes sur la pornographie ?
Jeudi 7 Juin – Ateliers d'approfondissement (participation de 50 euros)
Nombre de places limité. 3 ateliers tournants dans la journée.
Atelier 1 - Eduquer à l'usage des outils numériques
Samuel Comblez, psychologue, Association E-Enfance
Développer la capacité des jeunes à interagir avec du recul comme lecteur ou en scripteur. Donner des conseils sur l'usage notamment des réseaux sociaux.
Atelier 2 - Identifier les jeunes victimes de violences (cyber-harcèlement, violences sexuelles) et engager la relation d'aide
Pauline Hauvuy , psychologue, Association ACPE
Reconnaitre les signes de maltraitances, les impacts du trauma chez les jeunes, les impératifs et les écueils de la prise en charge des victimes de violences…
Atelier 3 - Accompagner les jeunes en situation de prostitution
Pauline Chancerelle, Educatrice spécialisée Mouvement du Nid Ile-de-France
Lorraine Questiaux, Avocate, Mouvement du Nid Paris
Les différentes formes de prostitution et modalités de la prise en charge en Région Parisienne.