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En 2013, Ikea avait été épinglé pour avoir escamoté l’interview d’un couple de lesbiennes dans l’édition russe de son magazine promotionnel. On ne l’y reprendra pas. Le géant du meuble suédois a annoncé qu’il cessait de faire paraître la version russe de «Ikea Family Live».
La revue, distribuée dans 25 versions à travers le monde, est fréquemment illustrée de couples de même sexe et de familles homoparentales. Or en raison de la loi russe contre la propagande homosexuelle, les autorités locales exigeaient que le magazine soit interdit aux mineurs, rapporte PinkNews. «Ikea Family Live» montre des aspects variés de la vie des gens, quel que soit leur âge, leur genre, leur orientation sexuelle, leur nationalité et leur religion. Il reflète les valeur de la compagnie, comme l’égalité des droits et des chances pour tous», a communiqué le groupe suédois.
Avec Sabine Reynosa et Sophie Binet (CGT), nos militantEs vous invitent à un débat dans l'air du temps : la crise économique, la précarisation et la paupérisation des salariéEs favorisent le renoncement à certains de nos droits. Des propositions aberrantes, comme celle présentant la prostitution comme une "solution" acceptable à la misère, gagnent du terrain. Comment résister à cette vague de fond et construire des alternatives égalitaires et progressistes ?
Infos pratiquesLe samedi 4 Avril 2015 à 15h00
à la Maison des Associations de Solidarité (MAS)
10/18 rue des Terres au Curé – 75013 Paris
M°14 : Olympiades / M°7 : Porte d'Ivry
Réservation conseillée, merci d'utiliser notre formulaire !
Renseignements : 01 43 66 54 76 ou volontaireprev-idf@mouvementdunid.org
Inscription : accéder au formulaire
Comment accéder à la MAS ? informations pratiques
Ouvert à touTEs et grand public !
La journée internationale des femmes est passée. Mais la précarisation de la population féminine et de tous les salariéEs s'aggrave. Cette situation sur fond de crise économique, de discours sur l'importance de la rentabilité et de la nécessaire contribution de tout un chacun, prépare le terrain pour une mutation de nos exigences à l'égard de nos droits et acquis.
Visant ainsi un élargissement de notre tolérance sur ce qui jusqu'à présent était inimaginable : penser l'exploitation sexuelle comme travail émancipateur. A en croire certains, la prostitution pourrait s'envisager comme un travail, dont les premières bénéficiaires seraient les femmes.
Contre cette propagande, qui déguise le maintien des inégalités les plus archaïques en progrès moderne, nous vous invitons, avec nos invitées féministes et syndicalistes, à débattre : Quelles sont les conditions égalitaires et dignes capables de produire un travail réellement émancipateur aujourd'hui ? Pourquoi la prostitution n'est pas un travail ? Pourquoi et comment résister aux arguments pseudo-progressistes, qui se nourrissent du désespoir et de la misère des personnes les plus victimes de précarité, de violence et de discriminations ?
Sabine Reynosa et Sophie Binet (CGT) prendront la parole sur la problématique égalitaire dans le cadre du travail.
Un public survolté, 4 auteurs sur le devant de la scène, un animateur aux consignes alambiquées, un papier et un stylo. Faites cuire le tout 10 minutes, le temps que chaque écrivain puisse gribouiller quelques phrases sur sa feuille et lancez-les dans le grand bain, à la merci de la foule.
Voilà le concept de l’Amour d’Ecrire en Direct, spectacle organisé par Marc-Michel Georges depuis 7 ans déjà !
Quand Marc-Michel m’a proposé d’y participer en tant qu’écrivain (moi qui avait toujours pensé être une écrit-vaine) j’ai accepté sans réfléchir, extrêmement flattée de la demande. C’est seulement 10 minutes après que ma raison m’a rattrapée, complètement paniquée : « Tu peux m’e-X-pliquer dans quoi tu viens de t’EMBARQUER là, exactement ??? ».
Embarquement immédiat pour un saut dans le videCe qui est bien quand on a (que) 10 minutes de temps d’écriture, c’est qu’il est impossible (ou presque) de pondre un chef d’oeuvre abouti. Il devient donc vital de se concentrer sur une ou deux astuces amusantes, un jeu de mot bien calé, un trait d’humour ou une tournure intelligente… et quand l’idée ne vient pas – non, ce n’est pas vrai, une idée vient toujours – mais quand ce n’est pas LA bonne idée qui vient, alors tant pis, on l’accueille à bras ouverts – elle a quand même eu le mérite d’être là au bon moment et au bon endroit – on va la polir, la lisser, l’élargir, la mettre en mot… et surtout (le plus difficile) on va l’assumer !
Le principal c’est de participerEt dans ce cas, c’est bien vrai ! Quoiqu’on ai écrit, le plus important c’est d’affronter sa petite peur du jugement, d’aller au devant de la scène… et d’oser.
Et tant pis si on se prend les pieds dans le tapis ! Le public bienveillant applaudit toujours, au moins l’effort.
Et ça Marc-Michel l’a bien compris. A la fin du spectacle, il fait même monter des gens du public pour venir défendre leurs écrivains en tant qu’ « avocat »… une belle façon de montrer que chacun peut se mettre en avant et braver sa peur des projecteurs.
Un grand bravo à Esteban Perroy, Sandra Reinflet et Delphine Gustau, mes co-écrivants, qui ont réussi l’exercice avec brio.
Mes bafouillesTEXTE 1
Commencer par « En contemplant le ciel bleu, dans l’encadrement de la fenêtre… »
Le personnage s’appelle Robert, cela se passe à la mer, et le « mât » est un élément important du texte.
Temps d’écriture : 10 min
En contemplant le ciel bleu, dans l’encadrement de la fenêtre, Robert tenait son mât dans le cul de sa mère. Alors oui ! Robert avait toujours rêvé d’autres horizons, il s’était maintes et maintes fois imaginé son poteau dans une anguille frétillante ou sa bite d’amarrage coincé dans le creux d’une sirène. Mais voilà, Robert n’y arrivait pas. Il ne pouvait dépasser le début d’un VAGUE flirt ou d’un baiser timide déposé sur une joue de passage. Les filles ne mouillaient pas chez Robert, enfin je veux dire, ne s’amarraient pas longtemps chez lui. Ses yeux terrifiants étaient cachés par mèche grasse et hirsute. Sa barbe broussailleuse masquait ses joues tombantes et ses mains, même ses mains, étaient velues.
Alors quand son écume s’est déversé, Robert a eu comme le mal de mère.
TEXTE 2
Une femme monte sur scène puis retourne à sa place.
Il faut lui trouver un prénom et lui dire pourquoi elle est importante pour nous.
PAS DE VERBE. (WHAAAAT ?)
Temps d’écriture : 10 min
Son prénom ? Gisèle. En deux mots, en fait. Mais, pour les explications… après ! Elle, une femme sur scène et puis… plus là. Une sorte de fantôme, d’apparition. Elle, une femme b-ELLE. Des lunettes… un jean… un sourire. Et puis, sa disparition. Sans elle, pas de texte, pas d’écriture, pas de spectacle.
Gisèle, son entrée en trombe, une sortie dans l’ombre, mais sur la tombe, pas de prénom, seulement
« Ci git-ELLE » ou Gisèle…
TEXTE 3
Ecrire un dialogue, lu en binôme avec une personne du public
Commencer par « Je cherche une fiat couleur vert d’eau ».
(Fin soufflée par D’Ange Heureux Poète )
Temps d’écriture : 10 min
Elle – Je cherche une Fiat couleur vert d’eau
Lui – Pourquoi ? Tu la prédestines déjà à couler en mer ?
Elle – Mais non, la mer, l’écume… tout ça, c’est une autre histoire, Robert !
Lui – D’accord. Pourquoi une fille-hâte alors ? J’en connais des filles pressées, des filles impatientes, des filles cul-rieuses, mais une fille-hâte, j’en ai pas dans mon répertoire.
Elle – Tu ne me comprends jamais !
Lui – Mais je prends ton con souvent !
Elle – Ecoute, pour une fois que je m’intéresse aux véhicules, tu ne fais aucun effort !
Lui – Ecoute, pour une fois que je veux t ‘encul… euh te serrer fort !
Elle – Je veux m’en aller !
Lui – Je veux t’embrocher !
Elle – Je te quitte Robert !
Lui – Garde ma bite, ma chère !
Elle – Et pourquoi donc la prendrai-je avec moi ?
Lui – Parce qu’elle démarre au quart d’amour…
Le 11 mars dernier, les Roses d’Acier étaient auditionnées par la Commission spéciale du Sénat chargée d’examiner la proposition de loi de « lutte contre le système prostitutionnel ».
Voici le texte qu’elles avaient rédigé à cette occasion (signé par 250 de leurs collègues)
(version chinoise en-dessous)
« Tout d’abord, nous voulons citer Nelson Mandela : « Ce qui est fait pour nous, que d’autres ont décidé sans nous, est en réalité contre nous »
1) Nous ne sommes pas des victimes de proxénétisme. Nous nous servons de nos mains et de nos pieds, de notre propre force de travail, pour subvenir à nos besoins. Nous ne faisons rien d’illégal.
2) La pénalisation de nos clients aura un impact très important sur nous, et nous enlèvera notre moyen de survie. Les bons clients ne viendront plus, et les mauvais clients seront plus nombreux. Pour continuer de gagner notre vie notre seul alternative sera de nous cacher. Dans ce cas nous serions d’autant plus exposées à l’exploitation et la manipulation par des criminels pour qui cette loi aura un effet d’aubaine. Votre intention est de nous sauver, mais en fin de compte, vous nous enfoncez encore plus dans une impasse.
3) Par ailleurs, pourquoi d’autres personnes doivent réfléchir à notre place ? D’autant plus que ceux qui réfléchissent pour nous, ne prennent pas en compte notre point de vue, ne connaissent rien à la réalité de nos vies. La réalité n’est pas aussi simple que beaucoup voudraient le croire, sur quelles bases d’autres se permettent de nous enlever nos libertés ? Avec qui nous faisons l’amour, à qui nous faisons appel pour nous aider, c’est notre droit et c’est notre liberté. Dans la société d’aujourd’hui nous réclamons notre droit de disposer et de contrôler nos propres corps. Qu’est-ce qui vous donne le droit de décider de nos destins ?
4) Tout le temps et l’énergie dépensés pour décider avec qui nous avons le droit de coucher, serait mieux employé à lutter plus sévèrement et avec plus d’efficacité contre les violences qui visent les travailleuses du sexe et assurer notre sécurité.
5) Si l’Etat souhaite sincèrement nous aider, alors nous avons besoin de la bienveillance et l’aide de l’Etat. Ce que nous demandons c’est un environnement et des conditions de travail sûrs et sécurisants.
6) Si toutes les travailleuses du sexe chinoises doivent cesser de travailler, quel garanties l’Etat nous donne-t-il pour notre survie et notre avenir ? »
铿锵玫瑰妇联协会发言/ Les Roses d’Acier
3月11日铿锵玫瑰协会去法国参议院反应我们对惩罚客人政策的看法 / Prise de parole au sénat le 11 mars 2015
在这里我们引用曼徳拉的一句名言:『所有为我们做了事情的,缺少了我们的参加,都是针对我们。』
1)我们不是被组织的。我们有手有脚,靠我们自己,不做违法的事情。
2)如果惩罚客人对我们产生了很大的影响,断了我们的生活出路,好的客人不来了,坏人更多了,为了生活只能更隐蔽地赚钱,只会有更多的人被操纵,给坏人有机可乘,你们的出发点是拯救我们,其实把我们推入了更深的深渊。
3)再说,为什么要别人为我们考虑,而且不是真正的站在我们的立场为我们着想,更歪曲了我们的真实生活。我们的生活并不象有些人想象中的那么浅薄,凭什么要干预我们生活自由。与谁做爱、接受谁的帮助是我们的权力和自由,在当今社会我们有决定自身的权力,为什么要要你们来决定我们的命运,我们有权决定我们自己身体的自由。
4)预期有时间讨论我们和谁做爱,不如把这份精力放在更严格、更有力度地惩罚对性工作者的暴力,维护社会治安。
5)如果政府真心要关心我们,我们需要得到政府的关心和帮助,我们要求给我们提供一个安全稳定的工作和生活环璄。
6)如果我们中国性工作者都停止工作,能给我们什么样的承诺和今后的生活保障 ?
Cet article intervention des Roses d’Acier devant la Commission Spéciale du Sénat est apparu en premier sur Strass Syndicat du travail sexuel.
A l’automne 2012, Nasser avait été retrouvé dans une voiture, à la frontière entre la Roumanie et la Bulgarie. Ce jeune gay berlinois de 15 ans avait dénoncé une tentative de kidnapping par sa propre famille, qui avait décidé de le ramener dans leur pays d’origine, le Liban, afin de le marier de force. Depuis cet épisode, l’adolescent a été pris en charge par les services sociaux, mais il n’en est pas resté là. Nasser a porté plainte contre son père et deux de ses oncles pour tentative d’enlèvement, menaces et violences. Il affirme avoir été, entre autres, arrosé de carburant ou menacé d’une arme blanche à la gorge. Tout cela à cause de son homosexualité.
Famille absente du tribunal
Un tribunal de première instance a livré son verdict, ce jeudi. Les trois accusés ont été condamnés à une peine pécuniaire de 1350 euros. «J’aurai au moins réussi à amener le cas devant un tribunal», a expliqué Nasser, manifestement déçu, devant les journalistes. Faute de preuve, les violences et les menaces n’ont pas été retenues par la Cour, note le site Queer.de. Le père et les oncles ne se sont pas déplacés au tribunal. «Tout le monde n’a pas la force d’apparaître au grand jour», a résumé le jeune homme, qui arborait un autocollant «Stop Homophobia».
Rien que dans la capitale allemande, 460 cas de mariages forcés on été dénoncés aux autorités, dont 29 concernant des garçons. Depuis 2011, leurs instigateurs sont passibles d’une peine de prison.