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Alors que le recueillement devrait être de mise, alors que les familles des victimes sont en période de deuil et n'ont pas encore enterré leurs morts, la récupération politique est lancée.
- Laïcité, démocratie, droits, égalité des sexes, intégrismeÀ l’occasion de la Saint-Valentin, Marc Dorcel révèle une enquête Ifop sur « Les Français et les sextoys », menée auprès d’un échantillon représentatif de 2012 personnes. Si les motivations de l’étude sont purement commerciales (les retombées médiatiques ne sont plus à prouver avec cet axe habile de communication), ses résultats cristallisent avec clarté l’évolution de la consommation des jouets intimes, en couple et en solitaire, sur une durée de vingt-cinq ans.
Premier constat : en 2017, 48% des Français ont déjà utilisé un sextoy au cours de leur vie, contre 15% en 2009 et 7% en 1992. On est donc passé d’une pratique marginale et peu assumée à un phénomène mainstream… Et l’explosion d’Internet y est pour quelque chose. L’accès facilité aux contenus explicites, la quête grandissante de l’épanouissement personnel et la démocratisation des e-shops ont rejoint le désir des créateurs et entrepreneurs de pimper, féminiser, moderniser le marché du sextoy.
Mais qui sont ces Français amateurs de joujoux érotiques ? Tous les âges, les sexes, les sexualités et les catégories socioprofessionnelles sont représentés. Chez les hommes, ce sont à 53% des 25-34 ans et des personnes en couple qui vivent seules, et à 49% des catholiques non pratiquants. Chez les femmes, idem, les 25-34 ans arrivent en tête avec 58%, s’agissant presque autant de Parisiennes (50%) que de provinciales (48%). Le plaisir n’a pas de frontières.
Fréquence d’utilisation en solo ou à deux, types de sextoys possédés, disposition à s’en procurer… Si vous avez l’âme d’un sociologue, vous trouverez les parties A à D de l’enquête très stimulantes. Pour les autres, direction le dernier point : « Les modalités d’acquisition de différents objets sexuels », qui valide l’influence d’Internet sur nos comportements en matière de consommation érotique. 66% des hommes et 53% des femmes interrogé(e)s confient en effet avoir délaissé les boutiques « physiques » pour effectuer leurs achats en ligne, à l’abri des regards.
Ce samedi soir, le Petit Bain présente la soirée Club Eroticodisco de minuit à 6h du matin pour la quatrième édition de son festival dédié à l’amour How To Love #S4. Au menu de cette nuit, il y aura Elvis & les Shakras Lycra, le duo Get a room! mais aussi nos amis satellites du Tag Parfait et habitués des Fap Club : BigInJapan aux platines et Peter&Steven aux visuels. L’esprit du Tag sera donc là, des murs aux enceintes.
Les préventes sont à 9 euros, un prix plutôt sympa. Nous avons aussi une double paire de places à vous faire gagner. Pour cela, rien de plus simple, il suffit simplement d’envoyer un gentil mail sur concours@letagparfait.com et les heureux gagnants pourront rentrer gratos comme des pachas.
Le revenge porn, vengeance virtuelle consistant à diffuser des contenus explicites sans le consentement de son ou ses protagonistes, continue de faire des victimes sans qu’elles aient toujours les clés pour (ré)agir.
L’association américaine Without my consent a donc décidé de les aider avec un guide pratique pour obtenir justice, étape par étape. Intitulé « Something Can Be Done! », il décline des problématiques et des solutions concrètes sur quatre chapitres : conservation des preuves ; retrait des contenus sur Internet ; enregistrement d’un copyright ; mise en place d’une ordonnance restrictive en cas de harcèlement. L’un des premiers conseils est de bien garder une trace des images incriminantes avant de demander à une plateforme de les supprimer. Ces outils précieux sont délivrés par des avocats spécialisés, gratuitement.
Cette initiative répond à un manque d’homogénéisation de la justice aux US. En effet, tous les États n’ont pas encore voté de loi criminalisant le revenge porn, et ceux qui l’ont fait ont chacun leurs subtilités. Without my consent prend d’ailleurs la Californie en exemple : elle s’est montrée ferme et progressiste en la matière ces dernières années. Du côté de la France, la loi pour une République numérique contenant un amendement sur le revenge porn a été adoptée en septembre 2016. Elle permet de condamner les pornographes revanchards à deux ans d’emprisonnement et 60 000 euros d’amende. Pour autant, les opérations de sensibilisation restent nécessaires. Et si l’anglais du guide « Something Can Be Done! » vous rebute, vous pouvez toujours vous replonger dans notre article « Piratage, revenge porn : comment réagir ? ».
Photo en une : victime du revenge porn, la youtubeuse Chrissy Chambers a lancé une pétition en 2015 pour lutter contre ce fléau aux États-Unis.
Il y a quelques années, une petite fonctionnalité apparaissait discrètement sur Chaturbate et allait changer définitivement la face de la cam en ligne. En détournant l’usage du sextoy OhMiBod et en connectant le son des tokens aux vibrations du jouet, le codeur de la première application du même nom allait à la fois révolutionner le travail des modèles mais aussi apporter un gain impressionnant d’interactivité pour les tippeurs.
Ce lien virtuel entre nos tokens et le plaisir plus ou moins réel des modèles a permis de transformer les rooms en véritables strip shows publics et virtuels. Il est même devenu un outil indispensable aux modèles qu’on retrouve dans pratiquement toutes les rooms, parfois au détriment des spectateurs qui se plaignent de shows de plus en plus linéaires.
Poursuivant dans sa logique d’innovation, Chaturbate se prépare à lancer PanCam, une nouvelle application qui permet de contrôler la webcam des modèles contre des tokens. Si dans un premier temps, on ne s’emballe pas trop sur cette avancée qui nous semble un poil limitée en matière de créativité (nous sommes tous plus spectateurs que réalisateurs), cette petite amélioration ouvre tout même une nouvelle voie aux objets connectés dans la sexcam et toujours plus d’interactivité (l’écartant encore un peu de sa cousine porno).
Les modèles qui souhaitent obtenir la version beta peuvent se pré-inscrire par ici.
Je suis tellement content de tenir cette rubrique, raconter jour après jour ce qu’il se passe sur Twitter. Au début, je voulais lancer cette chronique sur Le Monde ou dans les pages saumon du Figaro, mais bizarrement mes demandes n’ont reçu comme autre écho que l’assourdissant silence du mépris. C’est pourtant maintenant, sur les réseaux sociaux, que les journalistes vont chercher les éléments pour étayer un article. Regarder machin a tweeté ceci, après cet événement, les internautes ont réagi comme cela à cette déclaration. Alors pourquoi n’aurions-nous pas droit à une rubrique dans un grand média ? Les actrices et autres parties prenantes du porno ont leur mot à dire et ce n’est pas inintéressant de se pencher dessus.
En marge du Twitter porn, il y a eu un sacré événement la semaine dernière. Carmina et Gonzo ont joué au mentaliste en faisant vibrer un sextoy par la pensée. C’est quand même incroyable, avec les ondes de ton cerveau, tu peux désormais contrôler un objet à distance. Ces deux-là sont des XXX-Men, des Magneto, mais en plus fort.
Ce matin avec @carm_ina, on a contrôlé un sextoy @Lovense par la pensée. Premiers retours en vidéo ici https://t.co/0zmYOTaoNk
— Stephen 🤔 (@desgonzo) February 2, 2017
Dans la soirée, Carmina a vibré au rythme des hashtags sur Periscope, une expérience couronnée de succès. La France a balancé du #LeTagParfait, du #LeBonFap et du #Twittergasm pour agiter le Lush (le sextoy connecté) non-stop et par la même occasion agiter notre courageuse collègue sur sa chaise. Ce fut très éprouvant.
@letagparfait pic.twitter.com/iqJCFYzWvQ
— Baldass (@Badalssim) February 2, 2017
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Petite séance de muscu comme Tibo In Shape, mon voisin toulousain, aimerait en faire plus souvent, mais il n’a sans doute pas l’occasion de travailler ses cuisses de cette façon tous les jours comme alex&amelia.
who needs a barbell when you have a bae? pic.twitter.com/jn6Gu9zLKK
— shycloudfractals (@shycloud_CB) February 10, 2017
Elles sont vraiment trop mimi. Difficile de trouver un couple plus attachant dans le game.
manifest in balancing light and dark, for one cannot exist without the other pic.twitter.com/zRQngYyATL
— shycloudfractals (@shycloud_CB) February 7, 2017
Vous savez qui est mimi aussi ? Ryan. Ce fappeur authentique lui a écrit une review des plus émouvantes. Il pourrait être rédacteur pour Le Bon Fap sans problème. J’attends son mail.
my heart. Some of you are just too sweet to me. https://t.co/nbbvMPClXj pic.twitter.com/qvwvqFNrKO
— ryan bread (@ryanbreadd) February 7, 2017
Chun Li et Princess Leia, la rencontre improbable, à laquelle on n’avait pas forcément pensé, mais une fois l’idée en tête, on a bien envie d’en découvrir plus avec la fabuleuse Harriet.
A photo posted by Harriet Sugarcookie (@harrietsugarcookie) on Feb 8, 2017 at 2:40am PST
Nephael nous a fait un grand plaisir en portant notre t-shirt dans une vidéo spéciale que je vous invite à regarder. Il est de toute beauté (Nephael aussi).
NEW VIDEO! #soft #tease avec mon tee @lebonfap @letagparfait et clin d'oeil musical offert par @Mokochan_n :D >> https://t.co/Zkh7twSw1e pic.twitter.com/LEDHtLAnjQ
— Nephael (@Nephael) February 7, 2017
Toujours dans le cute, Charlotte Sartre est dans le haut du panier. J’adore ses tweets, elle offre un regard franc et sans fausse pudeur sur le métier et la vie d’actrice porno. Petit Florilège.
I hate when normie twitter gets into my mentions like idc if you're not into anal or cum eating or pissing in buttholes don't @ me nerds
— charlotte sartre (@GothCharlotte) February 7, 2017
Being in porn means sometimes you shit on people by accident & sometimes people shit on you & sometimes you get shit in your mouth. It's ok.
— charlotte sartre (@GothCharlotte) February 10, 2017
YOU GUYS my gangbang was amazing I did double anal and my first ever double vag!!!!!!
— charlotte sartre (@GothCharlotte) February 11, 2017
Real men eat cum
— charlotte sartre (@GothCharlotte) February 6, 2017
Et en plus elle aime les chats.
All Cats Are Beautiful
— charlotte sartre (@GothCharlotte) February 8, 2017
Janice a une frange. J’avais oublié de le mentionner la semaine dernière. Erreur réparée. Faut dire que j’ai un peu de mal avec les franges, mais Griffith la porte très bien.
because bangs – thx @getyohairdid
A video posted by Janice Griffith (@rejaniced) on Feb 5, 2017 at 1:19pm PST
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Passage revendicatif parce que, oui, être un travailleur du sexe, à la cam ou dans le porno, est difficile quant au regard que la société jette sur toi. Il serait temps de reconnaître à leurs justes valeurs l’implication et le talent qu’il faut pour conduire une carrière (même très courte) dans ces domaines, où le plaisir du fappos est primordial. Si elles font ça, c’est quand même pour nous en donner, alors arrêtons de les juger et de les dénigrer. Surtout que la plupart d’entre nous profitent de leur art sans payer.
sex work is a legitimate profession that requires skills that the avg. person doesnt have. contrary to popular belief not everyone can do it
— dont @ me idc (@whyyougagging) February 8, 2017
Sex word is real work, voilà le combat de Lorelei Lee et des acteurs américains. Ils luttent encore pour exercer leur métier en sécurité et selon leurs propres règles.
Dear internet, PLEASE stop asking if sex work is "good" or "bad." That question is a damaging distraction from the fight for worker safety
— Lorelei Lee (@MissLoreleiLee) February 6, 2017
Lola Hoop , la cam model française, pousse aussi son coup de gueule.
Je veux un mec qui accepte mon métier de camgirl, sinon NEXT.
— Lola Hoop✨ (@Lolahoopxx) February 8, 2017
Et quand ce n’est pas la loi ou les mecs qui t’emmerdent, c’est les geeks qui te piquent la moitié de tes revenus. Un souffle de révolte a ébouriffé Twitter avec quelques figures du marché alternatif de la vidéo porno qui se sont exprimées contre la plateforme ManyVids.
all this shit today reminding me why I left MV. i have a store there now but I 100% would prefer you guys go to @AmtrPorn for my stuff.
— Blath. (@blathh) February 10, 2017
I've never sold through manyvids, and I never will. I encourage you to stop giving this company a cut of your hard work & your smut dollars.
— Lucy_Goose (@MissLucy_Goose) February 10, 2017
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Charlotte a balancé une grosse info. Elle jouera dans une production de Greg Lansky, Tushy plus précisément. Les filles choisies par Lansky ne proviennent pas en général de la sphère alt. Comprenez alors mon étonnement. Avec le Français, les barrières tombent.
omg I don't want to jinx it by talking about it but I'm shooting for https://t.co/O3vQ6dK6MQ next week!
— charlotte sartre (@GothCharlotte) February 9, 2017
On trouve aussi du taf sur Twitter. Si vous en cherchez, ne désespérez pas et inspirez-vous de la démarche de Chanel qui devrait bientôt tourner pour Dana Vespoli. Ce n’est pas rien.
@CCSantini yes! Our director @danavespoli will be interested to work with you ;)
— TransSensual (@TranSensual) February 7, 2017
Vous croyez que François Sagat cherche une place à Radio France ou il s’agit d’une tout autre chose ?
— François Sagat (@SagatFrancois) February 7, 2017
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Quand j’ai vu ce tweet, je me suis complètement reconnu. Owen et moi, on est un peu pareil. Les modifications corporelles exceptées.
My wife tried to buy this for me but I said no pic.twitter.com/qoOt3T3ujV
— Owen Gray (@veryowengray) February 6, 2017
Proxy Paige n’a pas l’air timide, elle. Mais bon, dans un contexte favorable et bienveillant, il se peut que je fasse pareil.
Normal girl: yuk I have balls on my head!@infiltrateproxy : Im a unicorn!
This girl is killing me.. I love her pic.twitter.com/xvtkuZpuu1— Belle Claire (@belleclaireXXX) February 7, 2017
Par contre, je n’oublie jamais d’encaisser un chèque. Même si c’est un paiement d’un autre âge et qu’il faut sortir de chez soi pour le déposer sur son compte. Remy Lacroix me déçoit chaque jour de plus en plus.
Holy shit balls I just found an old check that I never cashed & decided to use as a bookmark instead. pic.twitter.com/DMT5Brtv6B
— Ashley Brianna (@_mommameow) February 7, 2017
J’aurais été d’accord si elle avait marqué « guacamole ». Tant pis pour elle !
eat my booty like hummus
— ♡HOMEWRCKR♡ (@HeyHomewrckr) February 6, 2017
J’ai exactement le même problème. Décidément, j’ai beaucoup en commun avec les acteurs pornos.
lol story of my life pic.twitter.com/qa4WGEqeBG
— Shane Diesel (@shanexxxdiesel) February 8, 2017
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« Haha changer le monde ? Quelle drôle d’idée, il est très bien comme ça le monde pourquoi changer ? »
Fuck society
— Katrina Jade (@kj_fetishmodel) February 12, 2017
Meilleur cadeau d’anniversaire pour Ian Scott ou pas ?
Great birthday party of my best bro @ianscottx pic.twitter.com/3MiWlrtaWN
— Mike Angelo (@Mikeangeloxxx) February 10, 2017
Les filtres Snapchat fonctionnent en toute situation, c’est un fait. Tant que tu ne tournes pas la tête.
Good dog @pepperheartsu pic.twitter.com/AEwUfZpndJ
— Daddy af (@BryanGozzling) February 8, 2017
Le début d’un excellent tour de magie. Ensuite, on met la boite dans un bac d’eau, puis on glisse tout ça dans un trou, on recouvre de terre, puis de béton et hop, Adriana et Eden se retrouve dans ton lit. C’est beau le monde de l’illusion.
This was not a bad place to be stuck in!! @EdenxSin ❤ pic.twitter.com/HgsyB3Snio
— adriana chechik (@adrianachechik) February 7, 2017
Tite photo de Mia Rand sous la douche. Toujours aussi belle.
— Mia Rand (@rand_mia) February 12, 2017
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Dernière partie, celle qui fait place au bonheur des yeux, au désir du voyeur, au plaisir de l’exhibition. C’est la nudité (et la lingerie) !
Hope everyone is having a good weekend:) pic.twitter.com/SLzDRgw7Df
— ✨MARIE✨ (@sexygamergirl12) February 11, 2017
HAPPY FRIDAY! Here, have some booty
ヽ(*≧ω≦)ノ pic.twitter.com/5duujna4Y0— Noir_xx (@lilmissnoir) February 10, 2017
Someone got this for me off my wishlist. TY pic.twitter.com/2rhrbYnXiI
— yung butt plug (@lenanersesian) February 7, 2017
That one time @ariaalexanderxo was the best type of nun. The only type of nun that I like. pic.twitter.com/dR6mPtm4uX
— The Girth Brooks, MD (@thegirthbrooksx) February 11, 2017
https://t.co/9rYINXodF8 pic.twitter.com/9yxl0ZPTZA
— Chanel (@CCSantini) February 10, 2017
On ne se lasse pas de Jenna Jade.
Might be petite but still curvy pic.twitter.com/2N3JzNaHC1
— ♡ Jenna Jade ♡ (@jennajadecb) February 12, 2017
En mode PresQue au top pour mon show le 25/02 à biarritz!! #regime #sport pic.twitter.com/uGOrHp9XEX
— Liza del Sierra (@lizadelsierra) February 9, 2017
I just took a shower in a truck stop and it was amazing #moving #vegasbound #cleanmodels #pervout pic.twitter.com/zYJZXrrfXA
— Lance Hart (@lancehartfetish) February 11, 2017
pretendmodel pic.twitter.com/xIFwMxQRPl
— Danger (@Abella_Danger) February 10, 2017
Achoo pic.twitter.com/TStLoXsphw
— kylie xy (@kyliexquinn) February 9, 2017
Et vive la pizza !
Oh it's #NationalPizzaDay ?! ❤️ pic.twitter.com/FYWouYitsj
— ANGELA WHITE (@ANGELAWHITE) February 9, 2017
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Encore une fois, j’ai fait trop long. Difficile de retenir mon incroyable passion pour le monde des Twittos porn. Chaque semaine, je me dis t’en mets dix et basta. Et au final, ça fait 300. Pas grave, j’essaierai de faire mieux la prochaine fois. En attendant, je vais réfléchir à ça.
to porn or not to porn?
that is the question
— Lexi Belle (@OMGitsLexi) February 11, 2017
Lors d'un bal donné en 1572, une jeune fille épuisée par la danse va changer de chemise. Le duc d'Anjou, venu chercher un peu de fraîcheur, lui succède dans la garde-robe, et s'essuie le visage «avec le premier linge qu'il trouva»…
Le 18 août 1572, le futur roi Henri III s’essuie le visage avec la chemise imbibée de sueur de Marie de Clèves et… tombe éperdument amoureux d’elle lorsque, retournant danser, il la voit dans la salle de bal. Il lui écrit des lettres avec son sang. Deux ans plus tard, Marie décède (à 21 ans). Il prend un deuil spectaculaire puis épouse une femme qui n’apporte aucun avantage à la couronne de France mais présente une curieuse ressemblance avec la défunte. Comment expliquer un tel amour ? Jean-Claude Bologne s’attaque au mystère dans Histoire du coup de foudre, récemment publié chez Albin Michel.
Ouvrage foisonnant, ce pavé (320 pages) réunit au moins mille histoires émouvantes ou prodigieuses de passions qui font boum et que l’historien énumère staccato, en mélangeant toutes les époques et toutes les civilisations, faisant du «coup de foudre» une notion aussi universelle que la prohibition de l’inceste.
L’expression «coup de foudre» date du XVIIIe siècle
«La plus ancienne attestation de l’expression dans son sens actuel date de 1741, dit-il. Cela ne signifie pas qu’on ne connaissait pas le coup de foudre auparavant. On parlait alors d’«amour subit, immédiat, du premier coup d’œil»… Le latin déjà connaissait l’amour soudain, inopiné (amor subitus, repentinus). Son irruption est passée parfois par d’autres images : l’étincelle qui embrase le cœur, les flèches de Cupidon, la piqûre, la blessure, la brûlure, la pétrification, le coup, la chute… Faute de nommer le phénomène, les romanciers en ont décrit les symptômes, en particulier l’étonnement, qui convoque déjà le tonnerre.» A quoi reconnait-on un coup de foudre ? On ne sait pas d’où il vient. Il surgit de nulle part. Il échappe à la raison. C’est un mystère. En tout cas, c’est toujours ainsi que les humains présentent leur histoire d’amour quand ils veulent l’embellir, se moque Jean-Claude Bologne.
Le plus ancien coup de foudre répertorié de l’histoire
L’historien date la plus ancienne mention d’un amour «au premier regard» vers 1245 avant notre ère : en l’an 34 du règne de Ramsès II, celui-ci (qui possède déjà une dizaine de femmes) épouse une princesse hittite. Le mariage est censé apporter la paix entre les deux royaumes. Une proclamation officielle est faite à cette occasion, dont on trouve encore de nos jours l’inscription dans le temple d’Abou Simbel. La princesse hittite a 19 ans. Ramsès (59 ans) succombe dès qu’il la voit : «Aussitôt elle se trouva être parfaite dans le cœur de sa majesté», énonce textuellement la proclamation. Jean-Claude Bologne n’est pas dupe de cette formule «ampoulée». Pour lui, le coup de foudre est un récit des origines, un récit qui permet aux couples de se construire sur la base d’une transgression. La passion subite – qui s’oppose au mariage de raison – est en effet très transgressive dans la plupart des sociétés. Mais cette transgression est souvent mise au service de l’ordre, ainsi qu’en témoigne le récit du «coup de foudre» de Ramsès II. Ce qui n’était au départ qu’une alliance stratégique (donc fragile) entre deux peuples a pris les dimensions d’une épiphanie, donnant à l’union du roi l’allure d’un décret divin : ce qui échappe aux lois de la raison relève forcément de lois supérieures.
Il s’agit d’un phénomène inexplicable.
Le coup de foudre fait plus «sérieux» que l’amour progressif, parce qu’il est mystérieux. Echappant à toute logique, il s’inscrit dans la logique de la fatalité : on n’a pas choisi d’aimer. Les étoiles peut-être, en ont décidé ainsi. Ou les génies ? L’étonnement qui entoure cette combustion spontanée la légitime, explique Jean-Claude Bologne. Raison pour laquelle, les explications qui sont constamment inventées pour résoudre l’énigme n’en épuisent jamais la part d’étrangeté insondable… Dans toutes les sociétés humaines (même si cela varie dans le temps), on prétend qu’il y a une anomalie dans le fait de «tomber» brutalement amoureux et on cherche à l’expliquer. En vain, bien sûr, puisque le coup de foudre relève par essence de l’inexplicable. L’histoire du coup de foudre ne saurait donc être que l’histoire des innombrables (et dérisoires) tentatives de l’élucider. En lisant l’ouvrage de Jean-Claude Bologne, on se demande si une Histoire de Dieu n’aurait pas été rédigée sur le même modèle, comme l’histoire des innombrables (et dérisoires) tentatives de prouver l’existence de Dieu.
Dieu et le coup de foudre : deux concepts similaires ?
Impossible de dire «le coup de foudre n’existe pas» : nous sommes tous bien trop désireux d’y croire. Sans coup de foudre, la vie serait triste. Comme par malice, nous nous efforçons cependant de percer son secret. Mais le secret résiste, et pour cause. Il est tout aussi vain de vouloir prouver l’existence de Dieu qui, par définition, relève de l’inintelligible. Dans un premier chapitre, ironiquement intitulé «Expliquer», Jean-Claude Bologne énumère donc les causes (aussi peu crédibles les unes que les autres) du coup de foudre. Il en distingue trois types. Les explications surnaturelles attribuent le coup de foudre tantôt à Eros, tantôt à Satan, tantôt à la sorcellerie, tantôt à la prédestination. Les explications psychologiques essayent a contrario de rationaliser le coup de foudre mais leurs arguments psychanalytiques, culturels ou sociologiques ne sont guère plus convaincants. Restent les explications scientifiques (pathologiques, électriques, chimiques, neurobiologiques…), de loin les plus pauvres de toutes, qui font du coup de foudre l’équivalent d’un désordre, d’une addiction, voire d’une pathologie.
Le mythe de Tristan est-il soluble dans la neurobiologie ?
«Bien sûr, plus on se rapproche de notre époque, plus les explications scientifiques ont tendance à […] se multiplier. Pour autant, elles sont attestées de tout temps. […] les explications médicales du coup de foudre sont aussi anciennes que le recours au petit Cupidon», explique l’historien, balayant d’un revers nos prétentions occidentales à la supériorité conférée par les sciences «dures». Il n’y a, en réalité, pas beaucoup de différence entre l’histoire de Tristan et Yseult qui raconte, au XIIe siècle, les effets inouïs d’un philtre d’amour et les toutes dernières «découvertes» des biologistes qui attribuent le coup de foudre aux effets conjugués d’une décharge de phényléthylamine (PEA) «créant une véritable dépendance de l’autre» avec une production d’adrénaline, de dopamine, d’ocytocine et de vasopressine transformées par un enzyme appelé MAO dont le taux varierait selon l’état de stress… Qu’il s’agisse de philtre ou de cocktail hormonal, la logique à l’œuvre derrière ces arguments semble à peine avoir changé : il s’agit encore et toujours d’expliquer une attraction soudaine, tout en préservant sa part d’inexplicable, à l’aide de «clés» qui n’ouvrent aucune porte. Ces décryptages contribuent finalement plus à épaissir le mystère qu’à le dissiper… comme si la manœuvre visait, justement, à créer l’ombre propice à l’émergence d’un rêve. Sans mystère, le concept même de coup de foudre perdrait toute sa puissance opératoire. La société humaine s’aveugle toujours volontairement afin de succomber au vertige d’une illusion collectivement construite, une illusion d’autant plus efficace qu’elle se cache sous le voile de l’inconcevable.
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CITATION : «On pourrait peut-être appliquer à la pensée mythique, sans trop de distorsion, le concept de refoulement : l’homme qui vit un mythe doit refouler le fait que c’est lui qui l’a créé» (Paul Riesman, dans un article intitulé «Mariage et vol du feu. Quelques catégories de la pensée symbolique des Haoussa», publié dans la revue L’Homme, 1966, tome 6 n°4. pp. 82-103).
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A LIRE : Histoire du coup de foudre, de Jean-Claude Bologne, Albin Michel.