Il n’y a pas de rapport sexuel est un film de Raphaël Siboni qui sortira en janvier 2012. Extraits du dossier de presse :
SYNOPSIS
Un portrait de HPG, acteur, réalisateur et producteur de films pornographiques, entièrement conçu à partir des milliers d’heures de making-of enregistrées lors de ses tournages. Plus qu’une simple archive sur les coulisses du X, ce film documentaire s’interroge sur la pornographie et la passion pour le réel qui la caractérise. DEPUIS PLUS DE DIX ANS, HPG ENREGISTRE ET ARCHIVE LES MAKING-OF DE SES TOURNAGES AVEC UNE CAMÉRA-TÉMOIN PLACÉE SUR UN TRÉPIED. A L’ORIGINE, CES MILLIERS D’HEURES ÉTAIENT DESTINÉES À DES SITES INTERNET PORNOGRAPHIQUES POUR UNE DIFFUSION EN LIVE-CAM, C’EST À DIRE EN « FAUX DIRECT ». C’EST À PARTIR DE CETTE MATIÈRE BRUTE QUE RAPHAËL SIBONI A RÉALISÉ UN FILM DOCUMENTAIRE. COMMENT AS-TU RENCONTRÉ HPG ? J’ai rencontré HPG par l’intermédiaire de Thierry Lounas, notre producteur respectif chez Capricci Films. Je venais de terminer le scénario d’un film de science-fiction à caractère pornographique et Thierry m’a parlé des milliers d’heures de rushes qu’HPG voulait confier à un artiste. COMMENT AS-TU COMMENCÉ À TRAVAILLER SUR CE PROJET? HPG m’a d’abord montré quelques scènes qu’il avait sélectionnées. J’ai tout de suite été fasciné par la singularité de ces images, enregistrées par une caméra posée dans un coin du décor, parfois presque oubliée. HPG m’a donné accès à l’intégralité de ses rushes, sans aucune restriction. J’ai commencé à tout regarder, sans faire de choix. Cependant, face à l’immensité de la tâche, je me suis restreint aux rushes filmés ces dernières années, en HD, qui représentent déjà plus d’un millier d’heures de making-of. COMMENT AS-TU FAIT TA SÉLECTION ? La caméra du making-of enregistre en continu. Les rushes sont très répétitifs. Il y a beaucoup de scènes d’attente, ponctuées par de courtes séquences hardcore. On y voit des gens au travail. Les positions sont souvent identiques, les axes de caméra changent peu. Les acteurs se masturbent entre chaque scène et les actrices passent beaucoup de temps à attendre. Mais parfois, au détour d’un plan, des scènes magnifiques surgissent, par accident. J’ai voulu faire un film qui puisse retranscrire certaines émotions, certains chocs que j’ai pu éprouver en visionnant cette matière brute. J’ai cherché à faire un montage qui soit proche de mon rapport aux rushes d’origine : une suite de séquences pensées par blocs qui s’inscrivent dans la durée, avec peu de coupures.