Vu sur Documentaire L’Empire du sexe
Documentaire de 52 minutes diffusé sur France5 en juin dernier (et rediffusé le 15 juillet), L’Empire du sexe d’Amal Mogaizel évoque la relation entre économie et sexualité par le biais:
– des films et vidéos (dernier cinéma porno de Paris, Dorcel père et fils, sites Internet qui proposent des vidéos faites à moindre coût, paroles d’actrices X, une réalisatrice américaine à Hollywood, Katsuni qui évoque sa société de production…),
– de la prostitution (une travailleuse et un travailleur du sexe qui travaillent à leur compte, les réseaux de prostitution de femmes étrangères à qui l’on fait miroiter une vie meilleure, les maisons closes en Allemagne comme le luxueux complexe Artemis, la prostitution en Chine et le vol de documents d’hommes d’affaire),
– des sextoys (la confection de poupées gonflables françaises dans le nord par un ancien boulanger, l’entreprise Beate Uhse cotée en bourse, l’entreprise fun factory en Allemagne et la recherche du meilleure design et de la facilité d’utilisation, la fabrication de sextoys en Chine, produits encore peu consommés sur place sauf par les cadres, une boutique de sextoys en Chine où l’on demande à la propriétaire de la boutique si elle vend des films porno : mais l’audiovisuel pornographique est interdit par le gouvernement, ce n’est donc pas possible).
Résumé proposé par la chaîne :
Cinquante milliards d’euros : c’est le chiffre d’affaires annuel mondial de l’industrie du sexe, soit trois fois plus que celui de l’industrie de la musique. Un chiffre encore inimaginable, il y a quelques années et qui aujourd’hui est appelé à atteindre des sommets.
Sur ce marché planétaire, les États-Unis occupent la plus grande place, suivis par l’Europe du Nord et plus timidement par la France.
La Chine où la pornographie est interdite n’est pourtant pas en reste ; elle est devenue leader dans la fabrication de sextoys. Depuis trente ans, nous assistons à une sexualisation croissante de la société, accélérée par internet.
Le marché du sexe, qui fut longtemps à la marge, est désormais au centre du développement du capitalisme mondial. De l’Allemagne décomplexée à la « prude » France en passant par les États-Unis, leaders dans le marché du X et par la Chine, la réalisatrice Amal Mogaïzel mène l’enquête…
Cet article provient de Films érotiques