34789 éléments (3251 non lus) dans 75 canaux
Great news: I’ve been doing Kink Your Kindle sex book roundups for so long, and the collection of posts is so long, that I’ve added a dedicated page! Now, click on the top tab (above!) Kink Your Kindle page to access sex book lists anytime, or send your friends the link when they’re looking for book shopping inspiration!
It’s summertime, so it’s time for a new roundup of the season’s best sex books. With the exception of the nonfiction titles, every selection in this post contains explicit sex, ranging from romantic trysts with hardcore sex to character-driven, thoughtful — but very nasty — porn. Expect unusual and rich stories, characters with complexity, riveting realistic sex, and skilled storytelling.
NONFICTION
FICTION
Special thanks to Cecilia Tan, who told me that Laura Antoniou’s Marketplace Series ($7.99 each) is now finally in ebook form — all five volumes. Tan notes, “A sixth, The Inheritor, is coming soon, too, but not for another 6-8 months.”
For even more Kindle-kinking shopping ideas, here are the most recent Kink Your Kindle lists:
Je me souviens encore avec émotion du moment où il a posé le test sur la table de nuit… Il revenait du foot mais m’avait confié qu’il s’était senti anormalement fatigué. Après deux litres de bière à peine, il avait dû rentrer.
Depuis quelques jours il avait des nausées et s’effondrait en plein milieu de « Game of Thrones » saison 3. J’avais bien un petit espoir mais… Et puis voilà, il a posé le test et m’a dit :
Petits tétons« Chérie je suis enceinte de trois semaines ! »
Je l’ai serré dans mes bras et nous avons fait l’amour. Ceci dit, effectivement, quelque...
«Des gays qui s’embrassent en public? Non merci. A partir de maintenant, dans mes bureaux de syndic et de parlementaire européen, outre le crucifix, il y a aura une photo de Vladimir Poutine.» C’est avec cette déclaration sybilline que Gianluca Buonanno, médiatique élu de la Ligue du Nord (un parti xénophobe, europhobe et volontiers homophobe) a annoncé une nouvelle mesure coup-de-poing. Il a rédigé un décret municipal interdisant à deux personnes du même sexe de s’échanger un baiser sur le domaine public de sa commune, Borgosesia – une ville piémontaise de 13’000 habitants, entre Domodossola et Turin. Notre Poutine transalpin a indiqué qu’il était sur le point de signer le texte, qui prévoit une amende de 500 euros (600 fr.) pour les contrevenants. «C’est une question de respect, explique-t-il. Je suis convaincu qu’un tel spectacle est moralement dommageable pour les enfants.»
La provocation de Buonanno fait les gros titres de la pressse italienne. L’Arcigay locale l’a qualifiée d’«indécente, c’est le moins que l’on puisse dire. On se demande si Buonanno se rend bien compte de sa fonction: est-ce qu’il sait que dans sa commune et dans sa région, il existe des homosexuels qu’il devrait aussi représenter?» Un appel a été lancé pour l’organisation d’un kiss-in géant dans la ville piémontaise à la rentrée.
Mesures saugrenues
Ancien du parti néofasciste Alliance nationale, le politicien de 48 ans est coutumier des provocations des bas étage – qui n’ont pas l’air de freiner son ascension politique. A Strasbourg, par exemple, Gianluca Buonanno a revêtu une bourqa ou a fait mine de se moucher dans le drapeau européen. En tant qu’élu local, il a multiplié les mesures saugrenues, comme offrir à ses administrés 50% de réduction sur le Viagra, interdire le blasphème contre l’Eglise catholique ou rebaptiser les rues aux noms de ses héros personnels: Benito Mussolini ou Ayrton Senna… Reste une homophobie débridée et désinhibée. «Si un gay essaie de venir m’emmerder, je lui donne un coup de pied dans les couilles», avait-il notamment averti, au micro d’une émission de radio nationale, en juillet 2013.
Elle s’appelle Heather et trouve mon accent «so charming», surtout quand je m’empêtre dans son prénom.
— It’s Heather. THer. Repeat after me.
Je répète, mais je suis loin du compte.
— Heather… as in «ei-ther», articule-t-elle lentement.
Je répète donc «Heather» et «either».
— No, that’s not good.
J’essaie encore, mais ma langue est maladroite et raide dans ma bouche, alors que la sienne se meut avec tant de grâce et de douceur. Je la vois, rose et tendre, poindre derrière l’ourlet délicat de ses lèvres.
— It’s a «th», not a «d», sexy.
Après toutes ces années passées à cinq-cents mètres de la frontière ontarienne, je me serait attendue à maîtriser enfin le terrible th anglais. Hélas, ma bouche est trop crispée, ma langue s’écrase trop sur mon palais et je n’arrive qu’à dire «Édeur». Je lui demande donc :
— Please, say it again. I want to learn how to pronounce it correctly.
Elle s’exécute et j’en profite pour contempler ses lèvres, pour épier cette jolie langue venir se placer contre sa dentition immmaculée.
— Could you say it again? I’m not sure I heard correctly…
— No, it’s your turn. You’ve gotta practice !
Évidemment que j’ai besoin de pratique. Mais ce dont j’ai encore plus besoin, c’est de voir ses lèvres s’humecter et sa langue s’agiter.
— Come on, sweetie, say it !
Elle s’approche pour inspecter ma propre bouche. Nous visages maintenant si près l’un de l’autre… j’essaie donc une autre fois.
— Hédeur.
Elle se met à rire gentiment. Tout ça l’amuse follement.
— Not Header! I’m not a newspaper… I told you, it’s Hea-THer, as ei-THer.
Je répète donc, encore et encore, Heather et either tandis que je m’approche de plus en plus de sa bouche. Chaque fois, elle répète après moi. La tension augmente. Mes lèvres se tordent, je cherche mon souffle. J’essaie de dire son prénom, mais c’est comme si je n’avais pas assez d’air dans mes poumons.
— Hea…
Je suis à quelques centimètres de sa bouche.
— …ther.
Le bout de ma langue touche ses lèvres. Je reste pétrifiée par mon audace. Nos haleines se mêlent; la sienne est chaude et sucrée. Sa langue vient à la rencontre de la mienne. Elles entrent dans la danse : à l’intérieur d’elle, à l’intérieur de moi. Elle mordille mes lèvres, je suce les sienne.
Je sens que je vais fondre.
— You’re so hot, Édeur…
— Just call me heater, then.