J’ai rendez-vous au playroom au centre de Fribourg, et honnêtement j’ignore tous les détails de la soirée. Est-ce que ça sera plutôt une soirée bdsm ou plutôt sexe ? Je ne sais pas, et je n’essaie même pas de le deviner. J’ai abandonné ma recherche bdsm depuis un certain temps, et je ne me fixe plus du tout sur ça. Je ne m’attends pas à un scénario incroyable. En fait, je n’ai pas non plus eu énormément de temps pour me faire des idées. Je ressens juste que je suis très nerveuse de rencontrer cette personne pour la première fois et de plonger dans l’inconnue.
Arrivée dans le parking souterrain, je change juste mes chaussures et mets des talons hauts. Sous mon manteau, je porte juste des bas, et sinon rien. Il ne me faut que quelques mètres jusqu’à la porte du sous-sol, où se trouve la chambre aménagée en donjon. Je connais le lieu d’une rencontre qui a eu lieu en juin, et on trouve sur place tout ce qu’on peut s’imaginer pour des jeux sm, une vraie caverne d’Alibaba pour esprits tordus. Cela va presque un peu trop vite. C’est un peu irréel de sortir de la voiture, de ne pas vraiment avoir le temps d’échanger encore un mot avec Vincent et de me retrouver devant mon hôte. Et quel hôte. 2 mètres de muscles devant moi. Vincent qui mesure 1m90 parait presque petit à côté de lui. Je crois que c’est bien la première fois dans ma vie que je me sens minuscule, même en talons. Habillé tout en latex, le mec est vraiment impressionnant. J’adore.
Le Maître m’échange mon collier bijou contre un vrai collier de chienne. Un collier très large qui m’empêche de bouger mon cou librement. Il m’impressionne directement en me soulevant pour me porter sur ses bras comme une poupée, et me place sur une cage afin de me poser aussi des entraves autour des poignets et des chevilles. Quelle force ! Il me guide ensuite au milieu de la pièce pour m’attacher aux poignets. Il m’attache également une ceinture large autour de la taille, qu’il serre très fort et ferme avec deux cadenas. La ceinture est attachée dans mon dos tellement haut que cela me soulève presque du sol. J’ai de la peine à respirer. Je suis nerveuse parce que je ne sais pas ce qui m’attend, et aussi parce que ça fait très longtemps que je ne me suis plus retrouvée dans une situation pareille, très sm, attachée et sans idée de ce que mon Maître du soir fera de moi.
Je le saurai bientôt. Il joue avec la corde qu’il m’a attaché au collier, la laisse glisser sur mon corps, la tire entre mes jambes, la laisse glisser sur les lèvres de ma chatte. Il tire fortement dessus et me soulève encore plus avec la corde entre mes jambes. Je vibre et je commence à me détacher du monde. J’ai de la peine à regarder le Maître. Il porte maintenant une cagoule et je ne sais pas trop comment affronter son regard. Parfois c’est plus dur de ne pas se faire bander les yeux, parce qu’on ne sait pas où regarder. Je baisse les yeux mais parfois je le regarde quand même. Il m’intimide un peu.
Il se place derrière moi et me fait sentir sa main. Je suis surprise de la force de la fessée. Cela me coupe le souffle. Je ne m’attendais pas à cette force. Je crie par surprise et par l’intensité de la douleur. Mais il continue, et j’ai bientôt les fesses en feu. Après une longue session de fessées et de coups de cravache, il m’attache maintentant aussi les pieds au sol, les jambes écartées, et aux poignets, penchée vers le bas. Je suis complètement immobilisée, et il me frappe ainsi à nouveau les fesses, la chatte et le dessous des pieds. C’est le pire, le dessous des pieds. Je suis sensible, et en plus c’est une douleur difficile à capter, difficile à digérer. Partout ailleurs, c’est plus simple il me semble. Sauf peut-être les seins et les tétons, qui ne sont pas épargnés. Je me sens délivrée et meurtrie. Entre les coups, il laisse glisser la corde de temps en temps entre mes jambes et sur la peau, me caresse le clitoris, et cette variation de douceur et de douleur me fait frissonner et gémir de plaisir.
Il me détache mais juste pour le prochain supplice. Je me retrouve sur les pieds et les mains, comme une tortue, les seins et la chatte enchainés à des crochets placés au plafond. Si je me relâche et descends mon corps, les pinces enchainés sur les tétons et les lèvres de la chatte vont me faire souffrir. Je suis obligée de rester dans cette position inconfortable jusqu’à ce que mes muscles tremblent.
Quand le Maître me libère enfin, j’ai des crampes et je n’arrive plus à bouger. Mais ce n’est pas fini. Je me retrouve ensuite coincée dans un carcan, les chevilles et poignets attachés à la même hauteur derrière moi. Au début je me sens pas trop mal, mais je me fais aussi attacher le cou en hauteur, ce qui m’empêche de poser la tête sur le sol. C’est dur à subir. Je me fais ainsi encore frapper mes fesses déjà brûlantes et douloureuses. Le Maître m’offre aussi quelques plaisirs avec un vibro, et même que mes muscles me font souffrir, je jouis intensivement, je ne peux pas faire autrement. Je suis tellement dans ma bulle, je suis trop excitée et satisfaite de vivre ce moment et ces sensations. C’est trop fort.
Quand le Mâitre me détache enfin, je ne peux plus bouger mes bras et mes jambes, surtout les bras. Je dois attendre quelques minutes avant de pouvoir les tirer vers devant. Je suis cassée, tremblante, sans force, et je n’arrive plus trop à réfléchir. C’est un peu comme s'il m’avait cassé mon corps, que je croyais fort et sportif pourtant.
Par la suite, je me fais attacher encore et surtout enfin baiser. Mais quelle défonce. Mon Maître a une queue très longue, et j’ai l’impression qu’il me défonce jusqu’au nombril. Dans la position qu’il m’a attaché, je ne peux pas bouger et pas reculer. C’est presque insupportable. Je me sens délivrée à une machine. Il va fortement dans ma chatte et mon cul, et mes cris l’encourage encore, et encore. Je n’en peux déjà plus après quelques minutes, encore faible de la longue séance de torture. Mais sans pitié il se déchaine sur moi et m’ouvre les deux trous, me déchire le ventre. Il continue à me frapper les pieds de temps en temps Quel sadique. Puis il se fait sucer. Il me baise en me portant sur ses bras, comme si je serais une poupée. Pourtant je ne suis pas une petite fille, je suis grande et pas un poids plume. Il me fait jouir et crier. Je crois que je réveille toute la rue avec mes cris. J’essaie de m’en empêcher, mais je n’y arrive pas.
Quand le Maitre jouit sur ma langue, je suis vidée, crevée, cassée, meurtrie mais trop heureuse. Quelle rencontre. C’est un homme très impressionnant, incroyablement grand et fort, un paquet de muscles. Mais surtout très inspiré, créatif, avec une bonne portion d’imagination et de perversion. Tout ce qu’il faut pour me faire vivre une très bonne soirée bdsm. Je suis sûr et certaine que je vais le revoir dès que possible.
Mais avant il faut que je me refasse une santé. J’ai des bleus partout, mes fesses sont carrément noires, mes muscles me font mal de la tête aux pieds. Pendant 3 jours je vais marcher bizarrement, hihihi. Quels souvenirs.