Après le 1er volet Butcher & Blackbird découvert cet été, voici la suite de cette killer romance, pour occuper et exciter votre automne !
Une nouvelle histoire improbable et addictive
Dans le chapitre bonus du dernier volume, l’introduction d’un personnage aussi énigmatique qu’effrayant, le Phantom, nous met en haleine pour la suite.
C’est finalement sur la vie de Lark, la meilleure amie de Sloane (l’une des deux protagonistes du 1er) que se focalise l’énigme. Et également sur Lachlan, le frère du second protagoniste du 1er volet. Vous me suivez ?
J’ai beaucoup aimé la scène d’ouverture, à l’opposé des “cute-meet” à l’américaine. Mais je dois avouer être restée assez dubitative devant l’amorce de l’histoire de Lachlan (leather) et Lark : “Il doit se marier avec elle. Et ils ne peuvent pas se supporter.”
On y croit vraiment pas un seul instant et je pense que c’est fait exprès. La tension, soit disant nourrie de haine, entre les deux est complètement addictive. J’ai encore lu les 448 pages en moins de 2 jours !
Il reste des meurtres, mais avec plus de paillettes et d’humour, ce qui m’a également beaucoup plu. Et par contre il y a plus de sensualité et de sexe, avec des scènes toujours très très très réussies. Mention spéciale pour le “chapitre bonus” qui fait la part belle à l’une de nos pratiques préférées !
Ca y est, j’ai compris comment on doit utiliser les stimulateurs clitoridiens avec télécommande !
Nous coups de coeur pour cette suite killer romance
La mécanique narrative est la même : un narrateur différent par chapitre, ce qui nous permet de suivre de près comment Lark et Lachlan vivent leurs aventures et comment ils évoluent au fil de l’histoire.
Je pense être fan de ces histoires où des femmes se vengent des autres (hommes) qui leur ont fait du mal, et tous ceux qui leur ressemblent. Ce qui donne à cette série un petit côté “Promising young woman” qui me plait beaucoup. Alors, quand elles se mettent à trucider des agresseurs et leurs protecteurs, il y a un côté cathartique assez jouissif.
Autre élément remarquable : Brynne parvient à construire un personnage masculin excitant sans jamais tomber dans la virilité toxique. C’est magique de trouver ces descriptions qui restent toujours du bon côté de la frontière féministe : ses muscles et sa queue bandent mais jamais de manière menaçante, il a instantanément peur d’avoir été trop loin lorsqu’il la plaque contre le mur, etc. Un homme sensible et bandant comme on aime(rait). Je pense que Brynne a beaucoup à nous apprendre sur le “female gaze” aussi.
Pour finir, j’ai envie de mentionner ce détail mais qui pour moi veut dire beaucoup : dès que c’est possible, les personnages secondaires représentant l’autorité (exemple : le médecin) sont… des femmes ! Si ce n’était pas aussi rare, je ne l’aurais peut-être pas remarqué ceci-dit.
Faites-vous un cadeau, surtout si la lecture du soir est parfois un défi pour vous, ouvrez donc Leather & Lark et dites-nous ce que vous avez pensé du chapitre bonus.
Mais que nous réserve Brynne pour le 3ème et dernier volet ? Une histoire centrée sur Fionn, le dernier frère Lane peut-être…
Leather & Lark, Bynne Weaver, 448 pages, 19,90€
Label Verso, Editions du Seuil
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