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Salut, c’est encore Serbe. J’ai horreur des introductions, ça me tétanise, je ne sais pas quoi vous dire. Il fait un temps d’octobre au-dessus de la capitale, l’Allemagne va gagner la coupe du monde… Sinon, vous devriez écouter l’album Help de ZelooperZ. Il est téléchargeable ici, gratuitement et légalement. C’est un bon copain du sémillant Dany Brown, ça vaut le coup de retourner du côté de Detroit. Voilà, ça suffira. Il y a plein de nouvelles émouvantes dans la cumpilation de la semaine, bonne lecture.
• Le plus vieux dessin de bite du monde a été découvert à Astypalaia, en Grèce ; ça fait au moins vingt-cinq siècles qu’il est là, gravé sur un rocher. A côté, les archéologues ont déchiffré une phrase : « Nikasitimos a monté Timiona ici. » Nikasitimos et Timiona étaient tous les deux des hommes. C’est une découverte très importante.
• Les femmes atteintes d’hypersexualité – un trouble psychiatrique qui n’existe peut-être même pas – se masturbent plus et regardent plus de porno que la moyenne. Ce sont les conclusions fracassantes d’une étude menée sur mille femmes par une équipe de chercheurs allemands.
Gniaaar
• L’énervante Farrah Abraham n’aurait peut-être pas dû engager James Deen pour tourner ses soi-disant sex tapes ; personne n’y a cru et ça n’a pas relancé sa carrière, bien au contraire. Hier, le site internet de sa dernière initiative entrepreneuriale, une boutique de yaourt glacés, a été piraté par un petit comique qui a remplacé sa page d’accueil par un extrait de sex tape.
• Les Mall Galleries de Londres ont les rétines sensibles et la censure facile ; ses responsables, offusqués par la légère toison qui orne le pubis de la sexologue Ruby May sur une toile signé Leena McCall, se sont empressés de faire décrocher cette oeuvre « pornographique » et « dégoûtante ». Pas terrible, surtout dans le cadre de l’exposition annuelle de la Society of Women Artists.
« Forget it, it’s fucking dirty »
• Aiden Riley, l’ex-mari moustachu et tristounet de Belladonna, est décidément bien sympathique. Cette barbe rassurante, cette dent manquante, Aiden à l’air d’un gentil pirate et en plus il est marrant. On s’en est rendu compte en tombant sur son compte Instagram, moitié lol, moitié porn, on se devait de le partager avec vous.
Un petit fav pour s'en rappeler… “@_Cucuchi: Harry… pic.twitter.com/iQvBGJVYtR”
— Le Tag Parfait (@letagparfait) July 7, 2014
• Harry Styles, le plus jeune membre des One Direction, a créé une mini-émeute sur Twitter en mettant un fav sur du porn. Il a rapidement corrigé son erreur en supprimant le tweet incriminé et en retweetant du chaton mignon à toute vitesse. On ne sait toujours pas s’il a fait exprès ou si l’éternel fav accidentel a encore frappé.
• La comédienne Amy Schumer nous livre sa vision personnelle du POV amateur féminin et il faut avouer que c’est plutôt drôle. C’est encore de l’humour fatigant façon stand-up, genre la vie quotidienne c’est trop marrant, mais c’est quand même pas mal. La vidéo est extraite de la série Inside Amy Schumer, on vous conseille d’y jeter un œil.
Wow, je suis tombé sous le charme du trait et de l’humour de Bérénice. La bande dessinée « Des yeux de bitch », basée en grande partie sur les dessins de son blog vient de sortir dans le commerce, joie ! Je vous avais déjà dit le plus grand bien de son blog dans un petit article que […]
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L’avancement des droits des femmes ne pourra se faire sans nous. Pour beaucoup (trop) d’hommes, le féminisme est au mieux une cause inutile, au pire un mouvement animé par des femmes castratrices sexuellement frustrées dans leurs rapports aux hommes.
Cependant, c’est bien plus complexe, et nous avons besoin du féminisme (je parle du féminisme en général, je n’évoquerai pas ici les différents courants). Je ne vais pas m’attarder sur les raisons nobles, les mêmes qui mobilisent la lutte contre le racisme et autres discriminations, mais adopter un point de vue égoïste sur ce que cela apporte à la gente masculine. Pourquoi cet angle ? Car c’est beaucoup plus facile de sensibiliser autrui quand celui-ci y trouve un intérêt personnel. Tout simplement.
Celles qu’on aime méritent l’égalitéÇa vous laisse indifférent de voir vos sœurs, votre mère, votre copine ou vos amies victimes des rôles genrés sur lesquels fonctionne notre société ? Que celles-ci se soient harcelées dans la rue, soient victimes d’agressions sexuelles, soient handicapées dans la recherche d’emplois quand elles sont considérées comme « potentiellement fertiles » ? Non, car on souhaite le meilleur à ceux et celles qu’on aime. Donc le machisme, le slut-shaming, les agressions sexuelles, ça nous concerne aussi.
Des femmes qui gagnent plus, c’est plus d’argent au foyerRaison purement matérialiste, mais qui reste la plus évidente pour les personnes les plus obtuses et cupides : une femme payée l’égale d’un homme, c’est plus de capital à la maison. Plusieurs raisons expliquent pourquoi nous gagnons plus qu’elles : moins de femmes occupant des postes à responsabilité, des enfants qui sont un frein à la carrière, et parfois un écart de salaire à poste égal. En moyenne, la différence sur la fiche de paie va de 10 à 15 %. Plus de détails avec cette vidéo récapitulant les chiffres 2011 de DARES, l’INGAS et l’INSEE.
Infographie : Les inégalités hommes femmes par lesechos
Les féministes ont bien compris que l’avancement des droits des femmes passe par la remise en cause de ce que la société attend de notre genre. Phénomène dont nous sommes aussi victimes, à moindre échelle bien sûr. À quel garçon n’a-t-on jamais dit « Pleure pas. T’es un homme ! » ? Combien d’entre nous se sont sentis obligés de rouler des mécaniques plus que nécessaire pour correspondre à l’image « d’homme » qu’attendent nos compatriotes équipés d’un pénis ?
Comme l’explique très bien le député Sébastien Dénaja, 35 ans (en général ça n’intéresse pas trop les vieux mâles…)
« Le féminisme, c’est un travail, une analyse des stéréotypes dans lesquels on est enfermés, tant les hommes que les femmes. »
Personnellement, ça m’embête de ne pas pouvoir adopter certains comportement dits « féminins » sans susciter constamment la curiosité, ou me faire vanner sur mon hypothétique orientation homosexuelle. La plupart du temps je ris car je trouve ça drôle, mais des hommes moins assurés peuvent être véritablement agacés. Voici quelques exemples.
J’ai le droit d’admirer le style ou le physique d’un mec sans que ça me stimule sexuellement, et ce pour une raison extrêmement simple : boobies.
Parfois, j’ai envie de dire qu’un truc est trop mignon sans que ça interpelle car ça sort de la bouche d’un homme.
D’autres fois, j’ai envie d’être invité à sortir ou être embrassé le premier. Pas que je n’aime pas prendre l’initiative (au contraire), mais histoire de changer, de découvrir une autre facette de la séduction, même si je l’apprécierais probablement moins. Et certainement pas car je complexe sur mon rapport aux femmes comme le pensent certains à propos des hommes féministes.
J’en ai marre que les filles soient excusées de ne pas avoir des bases de bricolage mais que toi, malheureusement, quand tu ne sais pas faire, tu prends tous les blâmes. Car tu es un homme, tu DOIS être bricoleur, elles c’est normal leur truc c’est plutôt les torchons et les serviettes…
Bref, plein de petites choses qui, mises bout-à-bout, nous cloisonnent dans des schémas dont on aimerait parfois s’extirper.
Des femmes bien dans leur peau, c’est bon pour notre vie sexuelleJe conclue avec l’argument le plus racoleur. Promis, j’évite de flirter avec le beauf.
Quand toutes les femmes ne seront plus flinguées sur la place publique pour avoir multiplié les partenaires de manière trop évidente, les plus timides seront plus enclines à croquer la vie à pleines dents. Dans l’imaginaire collectif, les mecs sont des crevards. Sauf que l’appétit des deux sexes est assez similaire mais qu’une certaine « décence » empêche les femmes, dans certains milieux, d’exprimer le leur. Tout comme certains mecs se refusent de ne pas avoir envie, soucieux de coller aux représentations. Vous imaginez des femmes autant en chien que ce que l’on imagine de la plupart des mecs ? Faudra bien vous accrocher à votre slip.
Quand la masturbation féminine sera moins taboue, que la pornographie s’adressera plus aux femmes, dont 50 % en regardent seules et 18% de manière régulière selon l’Ifop, et bien nous profiterons aussi de ces avancées. Pourquoi ? Rappelez-vous votre dernière expérience avec une femme peu à l’aise avec son corps, et maintenant pensez à celles où votre partenaire connaissait son fonctionnement. Ces dernières sont généralement mieux, non ? Moins on stigmatisera la manière dont les femmes vivent leur sexualité, plus on nous verra avec cette tête de bienheureux.
Un homme heureux
Il y a certainement encore beaucoup de raisons qui font que le féminisme puisse améliorer la vie des hommes. Car même si j’ai un peu noirci le tableau nous concernant – on est pas à plaindre – une société plus égalitaire ne peut que nous profiter.
Et vous, voyez-vous d’autres avantages pour la gente masculine ?
Crédits photos : Marianne Fenon, Jeromy Shepherd
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News paper wrap – flickr/Zubrow
Deuxième épisode de Pages brûlantes, série de chroniques de livres chauds comme l’été. Zemoga s’est attaquée à « Une femme de papier », réédition d’un succès de librairie de 1989.
Une femme de papier est écrit par une femme au cœur tendre et au ventre désœuvré, qui prend son amant donne-moi ta main, ta main carrée, plus grande que la mienne, plus chaude aussi, et qui n’a jamais eu la patience d’apprendre à être assez douce. Chapitre après chapitre elle effeuille, pour lui, l’album de leurs souvenirs.
Mariée, mère de trois enfants, Françoise Rey a été professeur dans un collège de campagne. En 1989, avec la publication de La femme de papier suivie d’un passage chez Bernard Pivot, elle est devenue une référence de la littérature érotique dès la sortie de ce premier livre.
A chaque épisode, un fantasme, raconté avec les vrais mots de l’impudeur. Il est exploré, décrit, ravivé par l’écriture, tour à tour torride, humoristique et sensuelle. Le choix d’écrire sous forme de lettres à son amant (qu’elle veut reconquérir) est habile. Elle lui rappelle avec délice les souvenirs érotiques qu’ils sont censés avoir vécus parfois ensemble, parfois avec d’autres. Cette écriture permet aussi au lecteur de passer au chapitre suivant si la situation évoquée le met mal à l’aise.
Image dégradante de la femme ? Une enseignante, une épouse, une mère de famille ! Honte, dépravation et exploitation des instincts les plus bas et les plus sordides ? Plutôt une belle recherche sensuelle, un immense désir de combler le partenaire, prendre du plaisir dans le plaisir de l’autre, un bel exercice de la connaissance de son corps, une femme qui veut jouir, qui aime ça, sans inhibition, une femme magnifiquement amoureuse, libre dans son corps et fière de l’utiliser comme elle et son amant le souhaitent… Les hommes souhaitant mieux comprendre les femmes et rendre hommage à son clitoris devraient lire cette Femme de papier.
L’écriture est enlevée, intelligente, souvent drôle, pleine d’esprit. C´est un vrai exercice de style et de maîtrise de la part de Françoise Rey. Elle nous égare sans nous abuser et parvient à ce que le lecteur ne se sente ni rudoyé ni éclaboussé dans les bourbiers où elle nous conduit. L’auteur n’a pas froid aux yeux, et certains épisodes de son bouquin m’ont donné froid dans le dos. J’aime beaucoup le début et la fin de son livre, qui rappellent que la dame ne parle pas seulement de cul. Et j’adhère à cette idée que le cœur et le cul sont difficilement dissociables.
On peut aisément imaginer le plaisir que trouvera l’amant à la lire. Peut-il résister à cet appel au sexe qui se double d’un appel à l’Amour ? Il va revenir, c’est sûr…