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Ah, la joie piquante de voir paraître mon premier roman érotique ! Partition pour un orgasme, ou la rencontre torride d’un médiéviste sexy et d’une soprane aux cheveux rouges. Au menu, des scènes épicées, des rires, et, oui, des sentiments, même si la belle est terriblement volage. Je me suis amusée à mêler non seulement … Lire la suite →
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Inversion de la charge pénale des personnes prostituées vers les clients, renforcement des droits des victimes, y compris étrangères, politique de sortie de la prostitution : ce vendredi 12 juin 2015, l'Assemblée nationale a confirmé son engagement pour une véritable révolution des politiques publiques en matière de prostitution.
Présent depuis plusieurs décennies dans 30 départements français, auprès de 5000 personnes prostituées, le Mouvement du Nid milite pour une profonde refonte des politiques publiques en matière de prostitution. La prostitution, ce sont avant tout des hommes qui exploitent la précarité des personnes prostituées pour leur imposer un acte sexuel par l'argent. En rétablissant cette dimension dans la proposition de loi, en abrogeant le délit de racolage, les députéEs affirment qu'il est temps de mettre fin à la répression des victimes et à l'impunité des clients, a déclaré Grégoire Théry, Secrétaire général du Mouvement du Nid.
Les députéEs françaisEs ont saisi ce vendredi 12 juin 2015 cette occasion historique de faire avancer une loi révolutionnaire qui :
- met fin à 76 ans de répression infondée des personnes prostituées au titre du délit de racolage ; - engage pour la première fois la responsabilité pénale des clients de la prostitution dont la demande croissante nourrit la traite des êtres humains, spécialement des femmes, dans le monde entier ; - met en place une politique assumée d'accompagnement vers la sortie de la prostitution ; - étend considérablement les droits des victimes de proxénétisme et de traite des êtres humains, y compris pour les personnes étrangères ; - supprime la conditionnalité de l'octroi d'un titre de séjour de protection à l'obligation de dénoncer les réseaux de proxénétisme et de traite des êtres humains.
Après avoir affirmé à l'unanimité que le système prostitutionnel était une violence sexiste et sexuelle et faisait obstacle à l'égalité entre les femmes et les hommes, les députéEs ont fait de ces principes la base de politiques publiques cohérentes, a renchéri Claire Quidet, porte-parole de l'association.
Un mouvement de société en faveur de l'abolition du système prostitutionnelLes mouvements de jeunesse progressistes, des collectifs prestigieux de médecins, de magistratEs et avocatEs, plus de 200 maires et conseillerEs municipaux mais aussi de très nombreux responsables politiques de tous bords partagent aujourd'hui notre conviction que la prostitution est avant tout une exploitation injuste des plus précaires et des plus discriminés, la société est donc prête à soutenir les victimes du système prostitutionnel et à lutter contre ceux qui les exploitent, explique Jacques Hamon, président du Mouvement du Nid.
Contacts Presse :
Mouvement du Nid – France : 01.42.70.77.79
Grégoire Théry, Secrétaire général : 0032 496 21 64 66
Samedi 20 juin se déroulera la vingtième édition de la Marche des Fiertés LGBT de Lyon. Bien que l’heure soit à la fête, certain-e-s sont d’humeur plutôt moroses au sein de la Lesbian and Gay Pride de Lyon, l’association organisatrice. Il y a plusieurs mois, celle-ci avait accepté, à la demande de la préfecture du Rhône, de ne pas faire passer la Marche par le Vieux Lyon : les autorités auraient alors affirmé aux militants que plus aucune manifestation n’était autorisée dans ce quartier aux rues étroites, bastion des identitaires lyonnais. Or, lundi 8 juin, la branche lyonnaise de La Manif Pour Tous a pu organiser un rassemblement anti-GPA quai Romain Rolland. D’où la colère de la LGP, qui considère que l’État abandonne ce quartier « aux mains de l’extrême-droite la plus radicale« . L’association estime que la préfecture accepte sans ciller la main mise de ces extrémistes sur le Vieux Lyon et refuse de se voir imposer des no-go zones sur le trajet de la Marche, qui prône « les valeurs de notre pacte républicain« . La LGP ne modifiera cependant pas à la dernière minute l’itinéraire prévu pour ne pas « prendre en otage les organisations et les manifestant.e.s« . Mais elle prévient la préfecture : en 2016, la Marche des Fiertés LGBT passera par le Vieux Lyon, avec ou sans l’accord du préfet. La LGP se dit même prête à saisir la justice si, en 2016, elle se voit à nouveau interdire de faire passer la Marche par le cinquième arrondissement.
La présidente de la LGP, Edwige Marty, estime que « dans notre République, l’État ne peut tolérer des no-go zones pour les LGBT. Nous tenons à rappeler notre attachement au respect inaliénable de la liberté de manifester pourtant bafouée à Lyon« . La LGP rappelle par ailleurs que de nombreux rassemblements ont lieu dans le Vieux Lyon : « chaque année, le 8 décembre, la préfecture du Rhône laisse ainsi « Les Petits Lyonnais » (alias Rebeyne) manifester dans [le 5ème] arrondissement. »
Autre son de cloche du côté de la préfecture qui se dit « surprise » de la réaction de la LGP. Selon elle, le trajet de la Gay Pride a été négocié longuement et cordialement avant d’être accepté par les organisateurs. Si il évite le cinquième arrondissement, c’est avant tout pour des raisons de sécurité : le Vieux Lyon est en effet un des quartiers les plus touristiques de la ville, extrêmement fréquenté le samedi après-midi. Selon la préfecture, le cortège y gênerait la circulation. De plus, les chaleurs estivales et l’étroitesse de certaines rues du quartier rendent tout mouvement de foule risqué. La préfecture affirme « avoir conscience » de la présence de groupuscules d’extrême-droite dans le quartier et jure avoir toujours fait le nécessaire pour y limiter les agressions. Elle estime également n’avoir pas opéré une différence de traitement en acceptant le rassemblement de La Manif Pour Tous dans le Vieux Lyon car celui-ci n’a attiré qu’environ 500 participants (1 000 selon les organisateurs), alors que la Marche des Fiertés LGBT devrait rassembler quelque 18 000 personnes. Elle aurait donc occasionné une gêne pour la circulation dans le cinquième arrondissement beaucoup plus importante. Ainsi, l’autorisation du rassemblement anti-GPA aurait été délivrée « non pas selon des critères de fond, mais de forme« .
Les militant-e-s des droits LGBT ne sont heureusement pas personae non gratae dans le Vieux Lyon : vendredi 12 juin, la LGP a pu officiellement ouvrir la Quinzaine des cultures LGBT aux musées Gadagne. Lors de la soirée (qui a connu une affluence record, au point que certaines personnes ont du être refoulées à l’entrée par manque de place), plusieurs élus l’ont d’ailleurs assurée de leur soutien et ont déploré la décision de la préfecture : Georges Képénékian (premier adjoint au maire de Lyon), Thomas Rudigoz (maire du cinquième arrondissement) et Yann Crombecque (conseiller régional). De quoi mettre un petit peu d’arc en ciel dans les rues pavées du cinquième arrondissement…
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De l'identité virtuelle aux risques réels chez les jeunes. Cyber-harcèlement, prostitution, pornographie : repérer, prévenir, accompagner
Organisée par la délégation des Hauts-de-Seine du Mouvement du Nid, cette formation est à destination des acteurs-trices sociaux et éducatifs.
Participation gratuite - Inscription obligatoire (places limitées).
Jeudi 11 Juin 2015 de 9h00 à 17h00
Salle Heidenheim, 6 Place du Marché à Clichy-la-Garenne
Métro : Ligne 13 (Station Mairie de Clichy) / Bus : lignes 54, 174, 340 (Station Mairie de Clichy) / Parking : Vinci Hôtel de Ville (Payant)
" class=''>Téléchargez le programme.
Cyber-harcèlement, prostitution, pornographie : Repérer, Prévenir, AccompagnerLa délégation des Hauts-de-Seine du Mouvement du Nid fait le choix cette année d'aborder dans cette journée de formation les risques de cyber-violences chez les jeunes. Ces phénomènes récents, qui s'avèrent être en plein développement, restent encore méconnus, et les jeunes victimes insuffisamment prises en charge.
La matinée sera consacrée à l'approfondissement du rapport des jeunes à l'identité virtuelle, en particulier sur les réseaux sociaux. Nous analyserons ce que recouvre la notion de cyber-violence, afin d'en montrer les aspects sexistes et sexuels, et les risques encourus par les jeunes. Nous examinerons des situations concrètes de cyber-harcèlement, de chantage sexuel, et d'entrée vers la prostitution. Ce sera l'occasion d'étudier comment l'identité virtuelle travaille le rapport au corps, notamment par la pornographie.
L'après-midi, l'étude de cas pratiques permettra de faire le point pour aider les jeunes à se protéger et à déjouer ces risques de violences.
Parmi les thématiques de prévention développées par le Mouvement du Nid, celles de l'égalité filles-garçons, de l'éducation à une sexualité libre et sans violences, du respect de chacun, et de l'estime de soi sont essentielles pour favoriser des attitudes responsables et donner des signaux d'alerte chez les jeunes.
Enfin, cette journée permettra de découvrir les derniers outils de prévention utilisés en partenariat par la délégation du Mouvement du Nid des Hauts-de- Seine.
Participation gratuite - Inscription obligatoire (places limitées) : 01 43 66 54 76 iledefrance-92@mouvementdunid.org
Un email de confirmation vous sera envoyé.
par Céline RONSSERAY, chargée de mission départementale aux droits des femmes et à l'égalité auprès de la Direction Départementale de la Cohésion Sociale des Hauts-de-Seine.
par Alla KULIKOVA, Responsable formation à l'association E-Enfance
et interventions vidéos de Claire BEREST, auteure du livre Enfants perdus, enquête à la brigade des mineurs, et de Catherine BLAYA, présidente de l'Observatoire International de la Violence à l'Ecole.
par Michael STORA, psychologue et psychanalyste, membre de l'Observatoire des Mondes Numériques en Sciences Humaines (OMNSH)
par Dr Judith TRINQUART, spécialiste de la prise en charge médico-judicaire des victimes de violences sexuelles, Michael STORA et Alla KULIKOVA
Avec la compagnie LES BRADÉS
16h30 / Conclusion : Le Mouvement du Nid et son implication dans la prévention dans les Hauts-de-Seine
Par Jacques HAMON, président national, et Anne-Marie BERIOT, déléguée départementale du Mouvement du Nid.
Alors que l'heure du vote pour la proposition de loi de lutte contre le système prostitutionnel approche, le Mouvement du Nid – France se réjouit de l'initiative des « Jeunes pour l'abolition » d'organiser une Semaine pour l'abolition.
Créé en décembre 2013, ce Collectif regroupe désormais sept organisations de jeunesse : OLF (Osez Le Féminisme), l'UNEF (Union Nationale des Etudiants de France), l'UNL (Union Nationale Lycéenne), les eFRONT-é-e-s, le MJCF (Mouvement des Jeunes Communistes Français), le MJS (Mouvement des Jeunes Socialistes), l'UEC (Union des Etudiants Communistes). Ces organisations totalisent environ 400 000 adhérentEs répartiEs sur le le territoire. Elles ont intensifié leur investissement en organisant divers événements toute une semaine, et en lançant conjointement l'Appel des 1 000 jeunes pour l'abolition.
Nous applaudissons cette mobilisation à plusieurs titres : elle a contribué à la prise de conscience par l'opinion publique de la nécessité d'agir face au système prostitutionnel ; elle montre combien l'abolition est une approche progressiste et tournée vers l'avenir, comme l'ont bien compris ces jeunes qui agissent sans relâche en faveur de tous les combats pour les droits humains.
L'abolition de la prostitution est entre de bonnes mains avec cette nouvelle génération de militantEs qui font preuve d'énergie et de créativité avec de nouveaux outils (un court-métrage), d'analyses (la tribune), avec le goût d'aller à la rencontre du grand public (tracts et réunions d'information). Jugez-en ci-dessous !
Programme de la "Semaine pour l'Abolition", tribunes et initiatives passées
Paris et IDF
Mercredi 3 juin à 18h30 : séance d'arpentage du livre Les clients de la prostitution (Claudine Legardinier et Said Bouamama), organisée par les effronté-e-s,
Jeudi 4 juin à partir de 17h30 : distribution de tracts « Les Jeunes pour l ‘abolition » dans toutes les gares et Journée nationale d'action du Mouvement des Jeunes Socialistes sur le thème de l'abolition
Dimanche 7 juin : ciné-débat au bureau national de l'UNEF, avec le film Chaos de Coline Serreau.
Vendredi 12 juin de 12h30 à 14h00 : rassemblement devant l'Assemblée Nationale lors de l'examen de la proposition de loi renforçant la lutte contre le système prostitutionnel en 2ème lecture par les député-e-s.
Court-métrage : Ça, un métier ?
Réalisé par la cinéaste Frédérique Pollet-Rouyer, un court-métrage pour faire réagir.
Tribunes
Libération, 4 juin 2015, Prostitution l'autre loi du marché.
L'Obs, 2 juin 2015, Prostitution : les jeunes sont des proies. Le "travail du sexe" n'est que souffrance.
Libération, 23 septembre 2015, Génération abolition.
De plus en 2013 quatorze conférences ont été organisées dans le cadre d'un "Tour de France de l'abolition".
Délivrez-nous des «tantes à Sion»! imploraient il y a 14 ans les opposants à la première gay pride sur sol valaisan… Et si tout ça, c’était du passé? «Le Matin» du jour note que les opposants habituels à la Gay Pride font profil bas, à deux jours du défilé LGBT dans les rues de Sion. Le député UDC Grégory Logean, auteur de multiples provocations antigay ces dernières années, a publié un communiqué qui laisse transparaître une certaine lassitude: «Depuis quelque temps, certaines affaires ont défrayé la chronique et mis à mal l’image de notre canton. J’aspire à un apaisement.» Même sentiment chez un autre représentant politique du catholicisme ultra, l’élu UDC genevois Eric Bertinat: «Mieux vaut faire le dos rond, cette fois. Tout ce qu’on fait est de toute façon retourné contre nous.»
Figure de proue du mouvement anti-Pride en 2001, l’encaveur Dominique Giroud a, on l’imagine, d’autres chats à fouetter, embourbé qu’il est dans des scandales politico-financiers à tiroirs.
On serait étonné, toutefois, que la Fraternité Saint Pie X, dont le quartier général d’Ecône est à 18km de Sion, manque la fête. Les catholiques intégristes, dont quelques éléments ont manifesté en marge des Pride de Fribourg en 2013 et de Delémont en 2012, ont bel et bien prévu un «pèlerinage», ce samedi en ville de Sion, mais sans rapport – officiellement – avec la Pride. La Municipalité leur a tout de même demandé d’aller prier à distance de la place de la Planta, rendez-vous de la parade LGBT.
Cantiques vs discours
Les pride en terres catholiques ont souvent donné lieu à des rencontres tendues (mais jamais violentes) avec des groupes chrétiens ultraconservateurs. En 2005 à Lucerne, par exemple, les participants à la marche LGBT avaient été accueillis par une procession réunissant quelques dizaines d’hommes conduits par des prêtres intégristes en grande tenue. Séparé de la Pride par un cordon de police, le groupe avait entonné des cantiques pour tenter de couvrir les discours.
Apprécions, en passant, la mise en page du «Matin» du jour, qui combine avec tact l’article consacré aux anti-pride et «Valais: Mecque du tir». Non, non, on vous jure: le port du gilet pare-balles n’est pas nécessaire!