Et si on décidait une bonne fois pour toutes d’arrêter de complexer. Allons gaiment à l’encontre des conseils ordinairement prodigués par les magazine féminins du type : « pour être meilleure, il faut changer ». Foutaise.
Pour « être meilleure », rien de tel que d’apprendre à s’aimer tel que l’on est. Point.
Voilà la nuance dans laquelle réside toute la révolution des résolutions 2014.
Car oui, à force de saturation de conseils, d’images et de diktats liés aux questions de la beauté purement invraisemblables (il n’y a pas d’autres termes), nous voilà aujourd’hui un peu perdues. Une femme serait donc, à en croire les magazine, un être imberbe, mince à outrance, bloqué dans une bulle de jeunesse éternelle et à la peau si lisse qu’elle semblerait plastifiée (?) En gros, appelons cet être irréel une Barbie.
Je ne sais pas pour vous, mais personnellement, je rencontre quelques difficultés à me reconnaitre dans cette description.
J’avais pourtant autrefois testé les régimes dit « miraculeux », les crèmes anti-cellulite, les recettes de grand-mère pour garder les seins fermes (tremper ses seins dix minutes dans de l’eau glacée chaque soirs) et la technique la plus radicale: l’épilateur pour les parties intimes (rien que d’y repenser, mon entrejambe crie: plus jamais !). Et pourquoi cela ? Parce que une fois encore, dans ma grande naïveté, j’étais persuadée que pour être désirable et me sentir mieux (ou l’inverse) il fallait correspondre à la perfection aux canons prodigués par les médias.
Tout cela pour en venir au fait que de nos jours, cette saturation ; que dis-je, cette folie ; de la beauté « parfaite » nous a menées à n’épargner aucune partie de notre très cher corps. Dans la série des complexes traditionnels, nous retrouvons les fesses, les seins, les rondeurs, le nez ; ce à quoi s’ajoutent les dernières fantaisies telles que les aisselles, le fameux thigh gap ou même les pieds ! Bien entendu, personne ne vous a obligé à suivre ces modes aberrantes, mais lorsque la psychose vient jusqu’à nous faire complexer sur notre vulve, là, il est temps de sonner la sonnette d’alarme.
Voici un article du nouvel obs qui résume bien la « nouvelle cartographie du corps rêvé » :
http://rue89.nouvelobs.com/2013/05/15/seins-sexe-cuisses-pieds-cartographie-corps-reve-242336
Il est temps de faire cesser cette folie.
Reprenons donc un peu plus haut, la femme moderne ne sera pas une Barbie. Elle sera au contraire une femme consciente qu’elle n’a qu’un corps, et qu’il faut le chérir. Consciente que son corps ne ressemble à nul autre, et qu’il est vain d’essayer de le métamorphoser au gré des modes. La femme de 2014 sera une femme pour qui la question d’assumer ou pas l’aspect de ses parties génitales ne se posera même pas. Comme le montre cet article et sa fameuse muraille des vulves (http://cabinetsdecuriosites.fr/la-grande-muraille-de-vulves/), la nature a créé toutes sortes de formes alors impossible de dire que l’on veut « ressembler à tout le monde ».
Idem pour l’illustration de cet article. Toutes les formes de seins sont dans la nature (je suis sûre que vous avez essayé de chercher à laquelle paire les vôtres ressemblent, moi aussi), et il en va de même pour chaque partie de notre corps sujet aux complexes. Chaque corps est unique, et cette particularité en fait sa puissance. Ce n’est qu’en prenant conscience que certes notre corps ne ressemble pas aux autres, et qu’il est bien ainsi, que nous réussirons enfin à nous débarrasser des complexes odieux qui nous gâchent la vie.
Morale de cette démonstration: aimez votre corps tel qu’il est, il vous le rendra bien !
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