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j’adore mon Maitre. C’est l’amour de ma vie. j’ai cru que le monde s’écroulait autour de moi quand j’ai failli le perdre. Monsieur Laurent du 80 à besoin de moi. j’en prend conscience chaque jour. Ce n’est pas un besoin essentiel, mais ces petites choses me rendent heureuse et importante. oui ces petites choses me donnent encore et encore envie de le servir. Et en même temps cela me rend plus chienne pour Lui. mon Maitre cherche toujours Ses clés et je les retrouve à chaque fois. Idem pour Ses chaussures ou encore Son portefeuille. Avant je rentrais à la maison, je me déshabillais et j’allais me lover contre Lui. Maintenant, si je constate que Monsieur est fatigué, je fais la vaisselle. je prépare parfois à manger. Bref je fais toutes ces choses par amour. Et cela je sais le faire, j’ai quand même tenue une maison dans ma vie de bourgeoise. mon ancienne vie. je sais faire des plats simples et plus élaborés. Quand Il rentre plus tard que moi du travail, je range la maison, je prépare le repas et dès qu’Il arrive, je L’aide à retirer ses vêtements, je Lui sers un verre de vin. Et ensuite N/nous pouvons N/nous restaurer. j’avais oublié que quand on aime, on trouve une grande satisfaction à s’acquitter des tâches ménagères. Quand on aime, on a envie de servir Celui que l’on aime. Que ne ferais je pour préserver mon amour …. Sans Lui je suis rien…
(De Ouagadougou, Burkina) Elle fait partie de ces femmes qui osent. Au Burkina Faso, elles ne sont pas si nombreuses. Honorine a osé devenir sage-femme à l’insu de son père et monter une troupe de théâtre amateur pour libérer la parole féminine. A 33 ans, cette militante ose vivre seule après avoir quitté deux maris.
Et elle accepte de témoigner à visage découvert de son dernier acte d’insoumission : en avril, elle a fait reconstruire son clitoris dans une clinique de Ouagadougou. Nourrisson, Honorine avait subi son ablation et celle d’une partie des petites lèvres, la...
L’affaire défraie la chronique dans la Ville-Etat, réputée pour son taux de criminalité très bas. Deux Singapouriens ont été arrêtés pour le kidnapping de la mère du patron d’une chaîne de supermarchés. Enlevée mercredi, la femme de 79 ans avait été relâchée indemne le lendemain, après le paiement d’une rançon de 2 millions de dollars. Les deux suspects, âgés de 41 et de 50 ans, avaient été interpellés peu après. Or il s’agit en fait un couple gay, selon le «Straits Times» d’aujourd’hui, repris par le site britannique Gay Star News. Ils vivraient ensemble depuis dix ans.
Cette révélation, faite par la mère du plus jeune des deux accusés, a provoqué une polémique. Beaucoup d’internautes ont accusé les médias de ne mentionner l’orientation sexuelle du duo que pour fustiger l’homosexualité. Les rapports entre hommes sont encore théoriquement illégaux à Singapour. Otto Fong, un bloggeur gay, a estimé que la mention de ce détail ne pouvait pas être considéré comme délibérément homophobe. Il a toutefois rappelé que la censure dans le pays empêchait d’éclairer l’homosexualité sous un jour positif.
Le couple risque la peine de mort ou la perpétuité. Leur comparution est fixée au 17 janvier.
Tiens, quand ça les arrange, les Eglises ont une confiance aveugle en la Démocratie. Ainsi en Russie, le responsable des «relations avec la société» pour l’Eglise orthodoxe a-t-il proposé l’organisation d’un référendum sur une interdiction pure et simple des rapports homosexuels. La suggestion est apparue vendredi signé de Vsevolod Tchapline, une figure médiatique de premier-plan au sein de la puissante institution religieuse. L’Eglise ferait actuellement le forcing auprès de Vladimir Poutine pour qu’il institue une meilleure protection des «valeurs traditionnelles» contre les «pressions étrangères». En décembre, le président avait référence à la Russie comme un «rempart contre la décadence occidentale».
Un crime dans la «plupart des pays du monde»
S’appuyant sur un sondage réalisé l’an dernier, après l’adoption de la loi contre la «propagande homosexuelle», Tchapline a fait valoir que la moitié des Russes considéraient l’homosexualité comme un crime ou une maladie. Selon lui, la dépénalisation de ces pratiques après l’effondrement de l’Union soviétique, en 1993, avait été une erreur. «Il ne fait aucun doute que la société devrait discuter de ce problème, puisque nous vivons en démocratie», a-t-il expliqué au quotidien «Izvestia», ajouant – de manière erronée – que l’homosexualité était un crime dans la «plupart des pays du monde»*.
Toutefois, ce n’est pas Tchapline qui a lancé l’idée d’une interdiction complète des relations homosexuelles. Russia Today laisse entendre que les cadres de l’Eglise ont tenté de reprendre l’initiative à une tonitruante vedette de la télévision, l’ancien prêtre Ivan Okhlobystin. Ce dernier a pris la tête d’une croisade antigay en appelant à «brûler vifs» les homosexuels, en décembre. Il a, depuis, lancé une pétition pour demander à Vladimir Poutine de refaire de l’homosexualité un délit pénal.
Peloton d’exécution
«Si on faisait un référendum en Russie, 90% des gens demanderaient la peine de mort et réclameraient le peloton d’exécution pour tous les homosexuels» a estimé le militant LGBT russe Edouard Murzin, interrogé par l’AFP. Mais la plupart des activistes semblent douter que les efforts des orthodoxes portent leurs fruits. Le Kremlin a habilement soufflé le chaud et le froid sur la question des droits des homosexuels dans son pays, à l’approche des JO de Sotchi. Pavel Krasheninnikov, un influent député du parti du président, Russie Unie, a jugé que la loi actuelle, sur la propagande «des relations sexuelles non traditionnelles» auprès des mineurs, était amplement suffisante.
* Un septantaine de pays «seulement» sur 203 punissent les rapports homosexuels.
Je vais donc résumer, comme promis à certain-es, la conférence sur l'islamophobie qui s'est tenue le 09 janvier à l'Institut du monde arabe.
Les intervenants étaient les suivants :
- Marwan Mohammed, sociologue, chargé de recherche au CNRS. Co-auteur de Islamophobie. Comment les élites françaises fabriquent le "problème musulman".
- Claude Askolovitch, journaliste et essayiste. Auteur de Nos mal-aimés : ces musulmans dont la France ne veut pas.
- Abdellali Hajjat, sociologue et politiste, maître de conférences à l’université Paris-Ouest Nanterre. Co-auteur de Islamophobie. Comment les élites françaises fabriquent le "problème musulman".
- Kamel Meziti, historien des religions. Auteur du Dictionnaire de l’islamophobie.
Les actes islamophobes sont en augmentation de 23% selon la Commission Nationale Consultative des Droits de l'Homme (80% des actes sont commis envers des femmes). On commence de plus en plus à parler de l'islamophobie ; et les actes et paroles islamophobes sont de plus en plus dénoncés.
Intervention de Marwan Mohammed :
On constate l'émergence d'un espace où l'on peut parler de l'islamophobie. La CNCDH et le CCIF constatent tous deux qu'il y a une augmentation radicale de l'islamophobie depuis 2008-2009 même si elle ne fait que monter depuis 10 ans.
En 2003 Vincent Geisser rédige un essai sur l'islamophobie.
Malgré les travaux, malgré la dénonciation des actes et paroles islamophobes, le déni persiste.
Fourest, Venner et Brückner ont présenté le mot islamophobie comme une création des mollah iraniens afin de faire taire tous ceux qui voudraient critiquer l'islam. Mohammed et Hajjat ont montré dans leur ouvrage qu'il s'agit d'un mot employé par les administrateurs coloniaux français au XIXeme siècle.
Il convient d'inclure l'islamophobie dans l'histoire de la laïcisation. A partir de la seconde guerre mondiale on rejette beaucoup moins par le prisme de la religion. Le rejet via la religion renaît dans les années 80 avec l'arrivée de groupes de migrations.
Le fait de penser l'islamité comme une source de menace empêche l'empathie.
L'islamophobie n'est pas équivalent au racisme anti-arabes ; si on observe les courbes de statistiques des actes anti-arabes, on constate qu'ils ne correspondent pas à la courbe des actes islamophobes.
Intervention de Abdellali Hajjat :
On tend souvent à montrer que l'islamophobie serait uniquement un rejet, au fond justifié ; on fonde ainsi des inégalités.
Il revient ensuite sur les grèves syndicalistes des années 80 comme par exemple chez Citroën. Beaucoup de grévistes étaient des immigrés maghrébins. Parmi leurs revendications, il y avait la demande d'un lieu de culte. Certains dont donc fait des grèves qui relevaient du conflit de classe, un phénomène intégriste. On a pu entendre que la CGT était alliée avec les intégristes. Des ministres comme Mauroy et Deferre parlèrent "de menaces intégristes". Il n'y avait pas encore le GIA, pas le 11 septembre pourtant on a commencer à assister à une racialisation religieuse.
Le hijab fut vu comme une trahison des beurs à l'égard de la république. La république nécessitait une homogénéité où les initiatives individuelles étaient mal vues. On pensait que les enfants d'immigrés cesseraient de croire et l'affaire du hijab de 1989 montre que cela n'est pas le cas.
L'islamophobie permet ce que ne peut plus le racisme anti-arabes pour les partis d'extrême-droite.
Elle déshumanise les musulmans et spécialement les femmes musulmanes. Porter le hijab disqualifie.
On assiste à une discrimination légale par capillarité : on discrimine légalement les collégiennes et lycéennes portant un foulard puis il y a capillarité ; étudiants, mères d'élèves accompagnant des sorties scolaires, crèches (affaire Babyloup)...
Un des enjeux des recherches autour des l'islamophobie est de faire reconnaître que la loi de 2004 est le début d'un processus de légitimation de discrimination.
Intervention de Claude Askolovitch :
Pour Askolovitch, il n'y a pas de filiations entre les grévistes des années 80 vus comme intégristes et l'islamophobie actuelle. L'islamophobie est selon lui née est avec Fabius qui a cherché à se faire une place entre DSK et Hollande. le musulman est toujours vu comme un archétype, jamais comme un individu.
L'islamophobie est aujourd'hui une opinion admise comme l'était l'antisémitisme dans les années 30.
Il souligne qu'on ne ferait sans doute pas des couvertures "Ce **** sans-gêne" en parlant par exemple d'homosexualité comme l'avait fait le Point avec l'islam.
Les musulmans sont suspectés d'incompatibilité avec la République et ses valeurs.
Intervention de Kamel Meziti :
Meziti a remarqué qu'il était demandé aux musulmans, après le 11/09 de faire un mea culpa sur l'attentat. C'est ce qui l'a poussé à écrire un dictionnaire de l'islamophobie (qualifié par un auteur de Riposte laïque de "recueil de fatwa). L'islamophobie s'inscrit dans un long processus historique remontant aux Croisades.
Il convient de ne pas diluer l'islamophobie dans un magma raciste et d'étudier ses spécificités.
Meziti nous cite alors la phrase d'un journaliste (je ne l'ai malheureusement pas noté) qui qualifie les musulmans avec 24 adjectifs orduriers et insultants sans que cela suscite beaucoup d'émotion.
Mes remarques :
Le point a été évoqué dans une question du public ; j'ai également regretté qu'il n'y ait pas de femme musulmane pour parler de l'islamophobie. 80% des victimes des actes islamophobes sont des femmes ; il faudrait donc évidemment permettre aux chercheures de s'exprimer en articulant race et genre.
J'ai regretté la brièveté de la conférence : 1h30 je crois.
J'aurais aimé que Mohammed et Hajjat expliquent ce qu'est un processus de racialisation (la race est encore beaucoup corrélée à quelque chose de biologique comme la couleur de peau). Je vous conseille donc d'acheter leur livre où cela est abondamment et clairement expliqué.
Je m'abstiendrai de faire un commentaire sur la nomination de Jack Lang, arabisant célèbre et chichement payé, à la tête de l'IMA.
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On avait déjà vu de multiples façons, la plupart touchantes, dont les jeunes Américains célèbrent leur coming out en famille. Cette dernière mouture du classique «papa-maman-je-suis-gay» laisse toutefois un peu pantois. Le jeune Keanu Williams y dévoile son homosexualité avec un gâteau – du déjà-vu jusqu’ici – recouvert d’un glaçage un peu particulier. On y trouve, exprimé en idéogrammes approximatifs «J’aime la bite». Franc, direct, mais un peu étouffe-chrétien.
A voir leur réaction, les destinataires du cake sont ravis. Les internautes, un peu plus partagés. Sur le site du magazine «Instinct», les uns saluent l’humour décapant du jeune Keanu, tandis que d’autres soupirent: «C’est du bidon, mais je suis heureux pour toi. Si c’est vrai, c’est vraiment écœurant», «Encore un adolescent drama queen qui cherche à attirer l’attention sur lui…»
Apparemment tournée en août 2013, la séquence a attendu quelques mois au frigo avant de faire le buzz sur les réseaux sociaux et les blogs gay. «Je voulais faire quelques chose de différent, a écrit le mystérieux garçon sur sa page YouTube. Je suis heureux et je ne regrette rien.»