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— Andre Shakti (@AndreShakti) November 10, 2014
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Tim Curry takes a break while filming ''The Rocky Horror Picture Show'', circa 1974. pic.twitter.com/Y4xp3rmGlz
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Le diable s’habille en Prada. Et il porte sûrement des pantalons slim. Anthony Morris III, grand dirigeant des Témoins de Jéhovah, a fait une profession de foi digne d’un créateur de mode très fervent: ne portez plus de pantalons moulants.
Le complot fashion-gay
Mes bien chers frères, mes bien chères soeurs, ne vous montrez plus en public affublés avec du tissu qui dévoilent tout plus qu’il ne cache: «Ils sont serrés tout du long jusqu’aux chevilles. Ce n’est pas approprié. Ce n’est pas sain d’esprit», a lancé ce gardien de la mode.
Pire que ça: «Les homosexuels qui les ont dessinés voudraient vous voir dans ces pantalons moulants.» Il a jugé qu’il était inapproprié de sortir ainsi vêtu, et se montrer en public tout en ayant la foi en Dieu. Amen.
(via Pink News)
Antoinette Fouque, figure historique du Mouvement de libération des femmes (MLF), est morte à Paris le 20 février 2014. Psychanalyste, essayiste, politologue et femme politique, elle a créé notamment le groupe Psychanalyse et Politique, les éditions et la librairie des femmes, l'Alliance des femmes pour la démocratie. En 2013, elle a conçu et publié avec ses collaboratrices Le dictionnaire universel des créatrices, une œuvre phare en 3 volumes de 5 000 pages.
- Livres commentéshttp://www.24heures.ch/savoirs/sante/injections-vih-combattre-cancer/story/23325965|Combattre le mal par le mal? Aussi étonnant que cela puisse paraître, un homme atteint de la leucémie a été guéri grâce au VIH. Le traitement d’un docteur américain a permis à neuf personnes sur douze de guérir.
Pour oublier son amant, homme marié, mais lâche – pour « s’occuper en attendant » –, Marion Favry explore un registre infini de plaisirs charnels en compagnie d’hommes de substitution. Aucune pratique n’échappe à sa soif d’abandon : boîtes, saunas, clubs, couples échangistes, toujours avec ce regard scrutateur d’une narratrice qui observe les réactions de ses compagnons de chair et tente d’analyser les siennes, nullement dupe du fait que peut-être tout ceci est vain. Mais que c’est, après tout, une option comme une autre pour gagner l’oubli et la liberté d’être…
S’occuper en t’attendant est un récit très « brut » de la part d’une femme, contrebalancé par des harangues à l’amant qui parlent d’amour perdu et de sentiments écornés… Une juxtaposition parfaitement réussie.
Marion Favry, 46 ans, est documentaliste dans l’enseignement secondaire. Originaire du Sud de la France, elle vit à Paris depuis deux ans. Elle anime des ateliers d’écriture, et écrit elle-même, depuis longtemps, des textes courts : S’occuper en t’attendant, son premier roman, est né de ces fragments épars.
Il sort le 20 novembre 2014, mais vous pourrez le découvrir, en avant-première, ainsi que son auteur, le mercredi 19 novembre à la prochain édition des Apéros littéraires érotiques de Cerise.
Que ce soit dans un bar, à la laverie automatique ou sur Adopte un mec, les rencontres, c’est toujours une découverte de l’autre, insolite, originale et surprenante.
Une découverte coquine parfois, comme celle que nous propose Marion Favry, notre invitée de la soirée, en nous présentant en avant-première son roman « S’occuper en t’attendant » aux éditions La Musardine.
Livres à gagner, jeux d’écriture, bonne humeur s’entremêlent toujours pour vous faire passer du bon temps à l’apéro littéraire érotique !
Alors, prêt pour une belle rencontre mercredi 19 ?
RESERVATION OBLIGATOIRE EN LIGNE
(nombre de places limité)
http://www.moxity.com/events/apero-litteraire-erotique-rencontres
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ENTREE : 10 euros
Boissons non comprises
La réservation se fait en ligne.
Attention, le nombre de places est limité.
Consos à partir de 5€, Happy Hour toute la soirée
(cocktail à 5€/ coupe de champagne à 6,50€)
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CAFE DU CHÂTELET
8, rue Saint-Denis
métro Châtelet
sortie Saint-Denis
Mercredi 19 novembre
19:30 à 21:30
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CONTACT : Flore Cerise
flore@lesplaisirsdecerise.com
06.59.91.74.60
LE DÉBLOG du Dr QUENU, psychiâtre sauvage
(N°2)
Buveurs(ses) très illustres, et vous, vérolé(e)s très précieux(ses), c’est à vous, non aux autres, que j’adresse ces fariboles, bols de farine, gaudrioles et tutto ciò che si vuole…
L’Admirable Nelson
Amis visiteurs de sites (comme on dit « pilleurs d’épaves »), au cours de ma déjà longue carrière, j’ai pondu (sous couvert d’anonymat pour ne pas nuire à d’éventuelles activités médicales – qui, du reste, ne se sont jamais concrétisées) un nombre considérable de bouquins de cul. La main gauche est ma main d’écriture. Et aussi loin que je remonte dans mes souvenirs, chaque fois que j’ai pris la plume pour raconter une histoire, ç’a été pour ouvrir une voie d’escalade en direction d’une femme nue. Sinon à quoi bon lever le stylo, faire dégorger la plume sur le vierge papier ? Ça m’a joué des tours, je ne le cache pas, cette femme dénudée fantasmée qui attire comme un nord magnétique. Dès l’école primaire, le sujet féminin nu et cru aimantait mes rédactions. Que le thème proposé soit l’été, l’automne, le printemps ou l’hiver, il y avait toujours une femme à poire quelque pal… une femme à poil quelque part dans mon devoir. Et jamais le maître n’a lu à haute voix une de mes rédacs à toute la classe. En revanche, je suis certain qu’il se branlait dessus : je trouvais tout le temps de drôles de taches dans mes marges. Ça valait tous les 20 sur 20… Plus tard, au lycée, j’ai eu bien du mal avec les parallèles Racine/Corneille, Rousseau/Voltaire, Péguy/Claudel… Le moyen de fourrer une femme à poil au milieu de ces raseurs ? Quand même, je me souviens d’un passage bandant dans Britannicus :
NÉRON
«Excité d’un désir curieux,
Cette nuit je l’ai vue arriver en ces lieux,
Triste, levant au ciel ses yeux mouillés de larmes,
Qui brillaient au travers des flambeaux et des armes,
Belle, sans ornement, dans le simple appareil
D’une beauté qu’on vient d’arracher au sommeil.
Que veux-tu ? Je ne sais si cette négligence,
Les ombres, les flambeaux, les cris et le silence,
Et le farouche aspect de ses fiers ravisseurs,
Relevaient de ses yeux les timides douceurs,
Quoi qu’il en soit, ravi d’une si belle vue,
J’ai voulu lui parler, et ma voix s’est perdue :
Immobile, saisi d’un long étonnement,
Je l’ai laissée passer dans son appartement. »
Appréciez le « con » dans « D’une beauté qu’on vient d’arracher… ». Les grands poètes arrivent toujours à se faire comprendre – entre les lignes, entre les mots, de façon « inter-dite », comme a dit le César des psychiâtres, notre tsar à tous, Jaklah Khan (1901-1981).
Et puis, malgré les complexités de la langue racinienne, il me semblait comprendre que Néron, l’empereur voyeur, en pleine nuit, regardait passer Junie nue comme la main (elle allait aux toilettes ou quoi ?) entre deux haies de gardes armés d’épées et de flambeaux (on y voyait donc comme en plein jour), lesquels, à n’en pas douter, triquaient comme des ânes à son passage – à soulever le bas de l’armure en cuir épais clouté de bronze. Dans mon devoir sur Britannicus, en classe de 4e, j’avais mis le paquet à propos de cette tirade, et la prof de français, une petite débutante blonde gonflée de seins, avait refusé de noter ma copie, qu’elle ne m’a jamais rendue, du reste.
Au collège toujours, pour tâcher d’en apprendre davantage sur la femme nue, je scrutais les tableaux et les sculptures des musées et des livres d’art. Et je traçais des plans d’architecte pour dénombrer les tenants et les aboutissants, les tenons et les mortaises du corps féminin. Et par exemple, vaste question, combien la femme comporte-t-elle de trous en tout ? Quand on n’a pas de vraie femme sous la main, pas même de petite cousine, c’est coton comme question. J’ai commencé le dénombrement par le commencement, avec les moyens du bord : 2 oreilles, 2 orifices lacrymaux, 2 narines, 1 bouche, 2 canaux lactifères aboutissant aux mamelons (dictionnaire Larousse illustré), 1 méat urinaire (jamais observé de visu, mais ouï en cataracte à travers les portes, et aussi supposé par déduction : il faut bien que ça sorte par quelque part), 1 vagin (j’avais eu vent de son existence par le dernier de la classe, un triplant), 1 anus, 1 nombril (scientifiquement, c’était abusif de le baptiser orifice, mais dans le doute…), 1 col utérin (un cours pour aides-vétérinaires déniché dans un grenier m’avait renseigné). J’avais (incurable romantique, ça m’a passé depuis) rajouté la profondeur magnétique du regard féminin…
Ces préliminaires vont servir à mon interprétation sauvage de l’affiche du spectacle de Chantal Ladesou : Nelson.
Ladesou… oui, il y a quelque chose là-dessous – mais pas anguille sous roche… au contraire même, comme on verra.
Pour commencer, on a une femme (Chantal) + un lapin (Nelson). Tous deux, immobiles, nous fixent en chœur, intensément. On dirait qu’ils nous prennent à témoin d’on ne sait quelle expérience ou démonstration : ils semblent inséparables comme les termes d’un théorème. Du bras gauche, la femme exhibe haut le lapin – son lapin – comme si elle nous présentait les armes. De sa main crispée en pleine fourrure, elle exerce une certaine violence, et apparemment, le petit Nelson n’en mène pas large. Et en effet, si l’on en juge par son sourcil ultra-arqué (l’autre, à dessein, se tient caché sous la frange) et par son visage ultra-fermé, la dame paraît fort contrariée. Elle est mécontente du lapin ? Bien sûr ! Pauvre et innocente bête, que lui a-t-il donc fait ! N’allons pas trop vite !
Interrogeons l’étrange regard figé, minéralisé même, de Chantal. À mon avis, son regard soutient celui que nous portons sur le lapin : sa chose, sa créature. Ce lapin, elle en est responsable (comme si elle était sa mère, et même davantage). Elle a pris un air stoïque comme pour prévenir un feu roulant de critiques. Mais pourquoi devrions-nous dénigrer le mignon rongeur aux yeux apeurés ?
Il est temps de faire un peu d’étymologie, ça va aider. Partons du con, puisque après en être sortis, on ne cesse d’y retourner. Le mot en question provient du cunnus latin (gaine, fourreau), qui par analogie, désigne le sexe féminin. Mais il semble qu’au temps d’Henri IV (le Vert-Galant) un court-circuit étymologique se soit produit entre cunnus et cunniculus (lequel avait donné connin, connil, c’est-à-dire l’ancien nom du lapin). Finalement, qui est Nelson (qu’on est bien obligé d’associer à Trafalgar, Berezina, Waterloo…) ? Il représente le sexe de la dame, pardi ! Ou paradis, si on veut, mais pas pour tout le monde, à commencer par sa propriétaire qui, visiblement, fait la gueule.
Et là, on est bien obligé de faire intervenir ce vieux grognon de Pr Freud et son artillerie lourde (ça jette toujours un froid, mais le moyen de faire autrement ?). Á en croire le professeur, la petite fille n’est pas satisfaite de son sexe tel qu’il est, elle aurait voulu qu’un pénis y poussât (houlà !) comme chez les garçons… y a pas de raison, y a pas de justice ! Dépitée, amère, la fillette (il n’y aurait pas d’exception) se dit très mécontente de sa mère qui l’a faite femme, et qui elle-même est sujette à la même démangeaison : la fameuse « envie du pénis ». Fermez le ban (d’école) !
Du coup, on comprend mieux la mauvaise humeur, la fureur froide de la dame qui serre Nelson à l’étrangler : « Eh oui, paraît-elle nous dire, je n’ai que ça en magasin… j’ai tiré le mauvais numéro : celui du 2e sexe. » Comme annoncé en introduction, il n’y avait pas d’anguille sous la roche. Ce qu’il y a, c’est un trou.
Et au fait, pourquoi ce nom, Nelson ? D’abord, ça commence par un « n » et ça finit aussi par un « n » : autrement dit, c’est le serpent qui se mord la queue, et finit par s’annuler. Ensuite, les psys assurent que la petite fille, déçue par son sexe, se tourne vers son père pour lui demander – en compensation de ce qu’elle considère comme un manque – de lui faire un bébé. Et sur le refus scandalisé de son père (qui n’est autre que le mari de sa mère), la gamine s’en va chercher de par le vaste monde un père pour son enfant à venir : un garçon de préférence (de là le son (fils) de Nelson). Elle n’a donc pas tout perdu finalement : elle œuvre, et toutes les autres du même sexe avec elle, à la propagation de l’espèce.
Oui, amis visiteurs, si nous sommes venus en ce monde (tous nés d’une femme), c’est grâce à ce « défaut » crucial des petites filles, contre lequel elles n’ont pas fini de pester parce que, quelle que soit la réussite de leur vie d’adulte, elles n’oublient pas le préjudice que, pensent-elles inconsciemment, on leur a infligé… et qu’elles portent encore, bien fendu, « préjuteux », dans leur string de soie noir bordé de dentelle. Ah, Chantal, quand j’y pense ! Du calme, Édouard !
Mais il y a encore autre chose de gratiné (la preuve ci-dessus), qui pourrait renverser tout ce qui vient d’être dit… Certes, la femme n’est pas pourvue d’un phallus (lequel, soit dit en passant, procure bien des tracas aux hommes : eux ont peur de le perdre, mais c’est un autre folklore)… Elle ne l’a pas, mais il reste une solution (en plus de celle de l’enfant) : c’est de le devenir, carrément. Oui, être le phallus, voilà le programme. Et la femme va se dresser sur ses hauts talons, fière de sa beauté, pour se mettre à irradier en pleine lumière. C’est son corps entier, orné – armé – de seins en proue, de fesses en poupe, d’une chevelure gonflée comme une voile, d’une immense paire d’yeux maquillés capables de méduser, de lèvres peintes entrouvertes sur des dents faites pour mordre… qui va incarner le phallus. Dans le miroir, elle a raison de se trouver irrésistible au point d’oublier on ne sait quel manque pénien.
La preuve de ce que j’avance, c’est une histoire de stars : Marlene Dietrich disait de Greta Garbo (ou le contraire, mais ça revient au même) comme la pire des injures : « C’est un homme. » Autrement dit, une horreur. Un homme, c’est des grands pieds, du poil aux pattes, sur le poitrail, sur les fesses, avec un gros nez, plus des seins atrophiés, des attaches épaisses de bœuf de labour : une bête de somme, un esclave. Tout le contraire de « L’Ange bleu » ou de « La Divine ». CQFD, l’homme et son fameux pénis ont été jetés une fois pour toutes à bas de leur piédestal.
Encore un mot pour la route. On voit souvent des hommes d’âge mûr, plus trop beaux, mais qui ont réussi, exhiber aux yeux de tous une très belle jeune femme (en général, une blonde) dans une grosse voiture – décapotable de préférence, pour nous permettre d’admirer le trésor qui y trône (le plus souvent, la bimbo fait la moue, ce qui, entre nous, augure mal de l’amour). À quoi joue-t-il, notre vieux beau ? Il veut nous dire (preuve que ce n’était pas évident) : le phallus… moi, je l’ai, et d’ailleurs, le voici ! C’est la blonde explosive, toute droite dans son écrin d’acier profilé émaillé à froid : la voiture de sport lancée sur la 3e voie de l’autoroute.
Le dernier mot au poète (Léo Ferré) :
« La chevelure qui fait misaine
à la voiture américaine… »
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Après l’armée, le football ou le scoutisme, encore un vieux bastion de l’intolérance qui entrouvre ses portes à la diversité! Dans l’Etat américain du Montana, une branche du Ku Klux Klan revendique désormais l’accueil de «tous les Américains, quelque soit leur couleur de peau, leur religion ou leur orientation sexuelle».
«La suprématie de la race blanche, c’est le vieux Klan. Voilà le nouveau»
Les Rocky Mountain Knights (Chevaliers des montagnes Rocheuses) auraient commencé a recruter des membres à travers les Etats du Nord-Ouest. «La suprématie de la race blanche, c’est le vieux Klan. Voilà le nouveau», s’enthousiasme John Abarr, fondateur de cette organisation secrète. Le quadragénaire est décrit comme un ancien leader de la confrérie aujourd’hui repenti, ou presque. Abarr aurait notamment abjuré l’idéologie raciste du KKK et entamé un dialogue fructueux avec des associations afro-américaines.
Retirez le racisme au Ku Klux Klan, et il reste quoi, au juste? Selon Abarr, ses Chevaliers ont adopté les nobles rites et traditions du Klan: croix en feu, robes blanches, cagoules coniques et rites secrets. Et qui iront-ils lyncher, s’ils ne s’attaquent plus aux Noirs, aux homos et aux juifs? D’après John Abarr, la cible s’appelle le «Nouvel ordre mondial» supposément promu par la Maison Blanche. Ben voyons.
Usurpateur
Ce projet de «KKK arc-en-ciel» a suscité des commentaires agacés de la part des partisans du Klan traditionnel, rapporte la «Great Falls Tribune» (via). Plusieurs de ses leaders fulminent et accusent Abarr d’usurper le label du Klan «pour promouvoir sa carrière politique». Les organisations de défense des droits de l’homme, elles, s’interrogeaient sur la repentance du klansman. On en saura peut-être un peu plus l’an prochain, puisque Abarr promet d’organiser un grand «sommet de la paix» sous l’égide de sa nouvelle organisation…
« Au vrai, la vie créatrice est si proche de la vie sexuelle, de ses souffrances, de ses voluptés, qu’il n’y faut voir que deux formes d’un seul et même besoin, d’une seule et même jouissance. » Rainer Maria Rilke
Ecrire et faire l’amour. Comme un même vent de liberté, comme un identique jaillissement de soi, comme un semblable état de plénitude. Ne serait-ce pas dans la poésie que ce parallèle se vérifie le mieux ? La poésie donne à l’érotisme ce que la littérature fait de mieux. La poésie est une déclaration d’amour aux mots, l’érotisme une déclaration d’amour au corps. « Si la poésie est le plus haut état de la langue, n’est-elle pas alors la plus apte à restituer l’émotion érotique, ce plus haut état du corps et du cœur ? » nous explique Zéno Bianu dans la préface de cette Anthologie de la poésie Erotique Française. La poésie est l’expression la plus pure de la sensualité. Elle décrit les sensations comme nul autre genre.
Alors, gare à vous en ouvrant ce livre. Vous risquez une explosion en pleine altitude. Surtout ne vous protégez pas, ne vous prémunissez de rien. Laissez-vous faire. Deux cent poètes français sont réunis pour vous mettre dans tous vos plus hauts états. Préparez-vous à trembler, à pleurer de joie, à crier de plaisir, à rire aussi beaucoup. Et ce qui est bien avec une anthologie c’est que ça ne se lit pas d’un trait, ça se déguste avec parcimonie, ça dure dans le temps. On l’ouvre au hasard, et un poème vous prend à la gorge ou vous ouvre le ventre pour votre plus grand plaisir.
Dans son édition, Zéno Bianu nous offre cinq siècles de poésie amoureuse en quelques 350 poèmes. Vous en connaitrez certains, sans doute. Vous savourerez alors ce plaisir immense que l’on a à relire un poème que l’on aime. Il y a souvent un souvenir qui s’y rattache, comme une vieille photo que l’on ressort de sa boîte.
Vous en découvrirez beaucoup. Et certains vous étonneront par leur sublimation des émotions érotiques, par leur audace, par leur crudité. La poésie française du XVIème et XVIIème est envahi d’un vertige libertin où tout est permis. On se révolte face à un ordre bien trop établit. On dépasse les limites de la bienséance, on défit la censure en riant très fort. Les écrits circulent sous le manteau et traversent la cour, alors que cette impertinence pouvait coûter la vie. Claude LePetit fut brûlé vif à 23 ans à cause de ses textes érotiques. Citons alors quelques-uns de ces vers les plus célèbres :
« Foutre du cul, foutre du con
Foutre du ciel et de la terre,
Foutre du diable et du tonnerre,
Et du Louvre et de Montfaucon. »
Extrait de son Sonnet foutatif qui se termine ainsi
« Foutre de tout le monde ensemble,
Foutre du Livre et du Lecteur,
Foutre du sonnet, que t’en semble ? »
Aussi, vous serez certainement surpris par quelques auteurs que vous connaissiez, sous un autre angle… Ainsi, Paul Verlaine ne fait pas que des rêves étranges et pénétrants, d’une femme inconnue qu’il aime et qui l’aime, il se laisse parfois aller à d’autres activités…
« Un peu de merde et de fromage
Ne sont pas pour m’effaroucher
Mon nez, ma bouche et mon courage
Dans l’amour de gamahucher. »
L’humour est alors une arme d’impertinence massive. Et oui car il fut une époque où nous pouvions rire du sexe. A la lecture de cette anthologie, peut-être remarquerez-vous que plus on avance dans le temps plus le sexe se teinte de souffrance et de violence. Les univers sont sombres, les relations torturées. Symptôme d’une époque ? Tout est si sérieux. Le sexe n’est plus un jeu. Ou est-ce relatif au genre poétique ? Genre noble votre excellence, il n’est donc plus permis de rire. Le rire est vulgaire et graveleux, il ne fait pas partie des hauts états de l’esprit. Quelle tristesse !
Il est tout de même des petits bijoux dans la poésie contemporaine et je voudrais vous laisser avec ces quelques vers de Laure Cambeau :
« Elle a un chat dans l’oreille
Une nuit dans la main
Un pays dans la gorge
Et des prières aux bouts des seins
Allons boire au sexe des arbres puis rallumer la flamme du lit inconnu »
Retrouvez les plaisirs de la langue, la langue voluptueuse, la langue joueuse, la langue taquine qui touche pile là où c’est bon.
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En France, comme dans la majorité des pays européens, le taux de pauvreté des femmes est légèrement supérieur à celui des hommes: 13,8% des femmes sont concernées contre 12,2% des hommes en 2008.
Ce seuil de pauvreté correspondait en 2010 à 964 euros mensuels pour une personne seule. La moitié des personnes concernées vivent avec moins de 781 euros par mois.
On peut étudier cette situation selon deux axes :
- La pauvreté monétaire renvoie aux ressources du ménage. En 2010, la pauvreté monétaire touchait 14 % des personnes vivant en France soit 14,5% de femmes et 13% d’hommes. Elle touchait 33% des familles monoparentales.
- La pauvreté économique est identifiée au niveau de l’individu dès lors que son revenu d’activité, en comprenant les indemnités de chômage ou de maladie, est inférieur au seuil de pauvreté. La France comptait donc en 2010 3,7 millions de travailleurs pauvres, dont 70% de femmes.
21% des femmes de 18 à 29 ans vivent sous le seuil de pauvreté contre 17,7% des hommes du même âge. il s’agit souvent de mères célibataires qui perçoivent le RSA ou un salaire à temps partiel, tous deux inférieurs au seuil de pauvreté.
Il existe différentes catégories de femmes qui sont davantage touchées par la pauvreté :
- Avant 65 ans, les femmes représentent 84% des personnes à la tête de familles monoparentales avec un niveau de vie inférieur et un risque de pauvreté accru.
- En raison de leur plus longue espérance de vie, les femmes sont plus souvent seules après 65 ans. Ces femmes seules ont un niveau de vie moyen inférieur de 20% à celui des couples mais aussi de 15% à celui des hommes seuls du même âge car elles n’ont pas eu les mêmes carrières professionnelles et donc ne perçoivent que peu ou pas de droits à retraite. Après 75 ans, plus de 70 % des pauvres sont des femmes. 12,5% des femmes de plus de 75 ans vivent sous le seuil de pauvreté contre 8,5% des hommes du même âge.
En raison de ces écarts de niveau de vie les femmes sont plus fréquemment pauvres que les hommes (14,9 % contre 13,6 %), à tous les âges. Entre 18 et 49 ans, les écarts de taux de pauvreté sont élevés et s’expliquent principalement par un nombre plus important de mères isolées qui ont des taux de pauvreté très élevés. Entre 50 et 64 ans, les taux sont égaux, mais l’écart augmente de nouveau aux âges plus élevés.
Monoparentalité84% des familles monoparentales ont une femme à leur tête. Ces familles ont un niveau de vie moyen inférieur de 30% à celui de l’ensemble des autres ménages et ont un risque de pauvreté deux fois et demi plus élevé (29% contre 11%) à cause d'un risque de précarité accru sur le marché du travail.
En 2011, , 34,6% des familles monoparentales disposent d’un niveau de vie inférieur au seuil de pauvreté. Le niveau de vie moyen des mères isolées représente environ 80% de celui des pères isolés.
Sur les quelques 7,9 millions de familles avec enfants de moins de 18 ans, 1,6 million sont des familles monoparentales.
En 2011, 34,6% des familles monoparentales disposent d’un niveau de vie inférieur au seuil de pauvreté. Le niveau de vie moyen des mères isolées représente environ 80% de celui des pères isolés.
31% des personnes vivant au sein d’une famille monoparentale sont pauvres au sens monétaire, soit une proportion 2,3 fois plus élevée que dans l’ensemble de la population. Plus la famille est nombreuse, plus le taux de pauvreté est élevé. Ainsi, 22% des personnes vivant au sein d’une famille monoparentale comportant un seul enfant sont pauvres et 38% le sont lorsque celle-ci compte au moins deux enfants. Près d’une mère isolée sur deux (45%) déclare terminer le mois à découvert et près d’une sur cinq craint de basculer dans la précarité. 53% de ces mères estiment que le manque d’argent est leur principale difficulté.
À Paris, en 2011, les familles monoparentales déjà surreprésentées ont un taux de pauvreté deux fois plus élevé que celui de l’ensemble des familles parisiennes.
Les mères isolées actives sont touchées à 29% par la pauvreté et les mères isolées inactives le sont à plus de 60% ; c'est le cas pour 18,5% des pères seuls, actifs ou non. Les mères isolées sont plus souvent au chômage que les mères en couple : 15% sont dans ce cas (dont 57% au chômage de longue durée) contre 8% des mères en couple (dont 38% au chômage de longue durée).
Les allocataires de minima sociauxEn 2012, les femmes représentent 55% parmi les allocataires du RSA. Elles constituent la quasi-totalité des allocataires du RSA "socle majoré".
31 % des femmes touchant ces minima sociaux sont des femmes à la tête d'une famille monoparentale.
Les femmes représentent 55,5 % des débiteurs et codébiteurs et cette proportion est de 62%, pour les personnes en situation de procédure de rétablissement personnel. Les femmes surendettées sont plus représentées dans les tranches d’âge avant 25 ans et après 75 ans.
Pauvreté et travailEn France, en 2012, chez les 25-49 ans, 84% des femmes étaient actives contre 94% des hommes (66,5%/71% chez les 15-64 ans).
En 2012, le taux d’emploi des femmes s’élève à 60% et à 68% pour les hommes. Si la progression est nette, la part des femmes dans l’emploi reste encore moindre : seuls 47% des emplois sont occupés par les femmes en 2008. De plus, cette progression s’est faite essentiellement par celle des emplois à temps partiel.
En 2011, les femmes actives perçoivent des revenus individuels inférieurs en moyenne de 29 % à ceux des hommes actifs.
Les femmes sont plus nombreuses dans les emplois instables qu'elles alternent souvent avec des périodes de chômage. En 2012 à tous les âges, les femmes sont davantage recrutées en CDD. La proportion du temps partiel en CDD est de 45% chez les femmes contre 26% chez les hommes.
* Les bas salairesLes deux-tiers des salariés à bas salaire sont des femmes. Plus fréquemment à temps partiel, plus nombreuses que les hommes dans les services aux particuliers et le social là où les salaires sont les plus bas, elles perçoivent plus souvent des bas salaires que leurs collègues masculins : 27% des femmes contre 10% des hommes.
Sous-emploi
1,5 million de femmes seraient en situation de sous-emploi, c’est-à-dire qu'elles souhaitent travailler davantage mais n'en ont pas l’opportunité. 3% des hommes et 9% des femmes sont en sous-emploi.
Le sous-emploi concerne davantage les 15-29 ans : à cet âge, 4% des hommes contre 11% des femmes sont concernés.
La part des personnes en sous-emploi est très importante pour les populations les moins qualifiées qui travaillent dans des postes précaires dans les secteurs de la propreté ou de la distribution. Ce taux atteint 15% pour les femmes non diplômées, 12% pour celles de moins de 29 ans, 12% pour les employées et 15% pour les femmes d’origine étrangère.
* Qualification
Les femmes et les hommes n’occupent pas les mêmes emplois et ne se dirigent pas vers les mêmes familles professionnelles.
Près de la moitié des femmes actives ayant un emploi (47,5%) sont employées et plus d’un tiers des hommes sont ouvriers (33,7%). Les métiers d’ouvriers sont occupés à 82% par des hommes tandis que plus des trois quarts des employés sont des femmes. La concentration des femmes est forte dans certains métiers de l’éducation, de l’action sanitaire et sociale et de services comme les aides à domicile, les aides ménagères et les assistantes maternelles. Les femmes sont plus nombreuses que les hommes à travailler dans les services aux particuliers dont le salaire horaire brut total est parmi les plus faibles en France. Les femmes sont beaucoup moins ouvrières (18% contre 50% des hommes) et y occupent des fonctions généralement peu qualifiées : près de deux tiers des femmes ouvrières occupent ainsi des postes non qualifiés tandis que les trois quarts des ouvriers hommes occupent des postes qualifiés.
Tous métiers confondus la part des emplois non qualifiés d'employés et d'ouvriers est près de deux fois plus importante pour les femmes que pour les hommes.
* Temps partiel
Au sein de l’Union européenne, en 2009, le temps partiel est quatre fois plus fréquent chez les femmes que chez les hommes : 31% des femmes et 8% des hommes actifs travaillent à temps partiel. En France, en 2010, 30% des femmes sont concernées par le temps partiel contre 6% des hommes : cela constitue un facteur important des différences de rémunération.
Les femmes sont particulièrement à temps partiel lorsqu’elles ont des enfants à charge : plus de 45% des femmes salariées ayant au moins trois enfants travaillent à temps partiel.
La part de temps partiel est très élevée pour toutes les jeunes femmes peu ou pas diplômées. Ainsi, en 2009, plus d’un quart d’entre elles occupaient un emploi à temps partiel contre 10% de leurs homologues masculins. Dés la première embauche, le temps partiel concerne 25% des jeunes femmes, tous niveaux de formation confondus, contre 11% des jeunes hommes et 34% contre 15% pour les seuls non-diplômés.
La fréquence du travail à temps partiel féminin augmente avec l’âge : en 2010, cela concerne, 26% des femmes entre 15 et 29 ans, 30% des 30-54 ans et 33% des 55-64 ans. Cette répartition montre que le temps partiel est loin d'être un choix effectué par les femmes pour concilier vie professionnelle et vie familiale.
32% des salariés à temps partiel (37% des hommes et 31% des femmes) déclarent être à temps partiel faute d’avoir trouvé un travail à temps complet ; on parle de temps partiel contraint. Les autres raisons invoquées pour l’exercice d’un temps partiel relèvent davantage de "choix" des salariés. Ces raisons sont très différenciées suivant le sexe. 18% des hommes déclarent travailler à temps partiel pour exercer une autre activité professionnelle ou pour suivre des études, contre seulement 7% des femmes . 34% des femmes déclarent travailler à temps partiel pour pouvoir s’occuper de leurs enfants ou d’un autre membre de la famille contre 7% des hommes.
Comme le souligne Milewski, "La distinction classique temps partiel contraint/choisi traduit bien l’opposition entre l’effet d’offre ou de demande, mais prête à confusion : le temps partiel choisi l’est dans l’environnement social existant. De nombreuses enquêtes montrent que certaines femmes qui ont choisi de travailler à temps partiel préféreraient travailler à plein temps s’il existait des modes de garde plus nombreux et de qualité. (...) Nous utiliserons donc le terme choix avec la plus grande réserve(...)."
Milewski montre que dans les services de nettoyage, les femmes ont souvent des durées de travail courtes et cumulent plusieurs employeurs et donc des lieux de travail différents. Dans la grande distribution, les horaires sont irréguliers avec, souvent, l'impossibilité de rentrer à son domicile pendant la pause à cause de l'éloignement. Au sein des services à la personne, plus de la moitié des aides à domicile travaillent le samedi "habituellement ou occasionnellement" et plus d’un tiers travaille également le dimanche.
La proportion de femmes qui subissent des contraintes comme l’impossibilité de modifier ses horaires, en cas d’imprévu, ou le travail plus d’un samedi ou d’un dimanche sur trois, est toujours supérieure à celle des hommes.
* Ecarts de salaires horaires
Les écarts de salaires horaires sont les plus forts dans les catégories où les salaires horaires sont les plus élevés, c’est-à-dire parmi les cadres (21%). Dans certains secteurs peu féminisés (construction, transport), le salaire horaire moyen des femmes est égal à celui des hommes car elles occupent plus de postes qualifiés, mieux rémunérés. L’écart est moins important parmi les salariés âgés de moins de 35 ans que parmi les 55 ans ou plus (8% contre 24%).
Les écarts de salaire s’expliquent aussi par la situation professionnelle des femmes qui sont moins nombreuses que les hommes aux postes d’encadrement et occupent plus souvent des emplois peu qualifiés. A caractéristiques voisines, les femmes ont un salaire horaire inférieur de 9 points en moyenne à celui des hommes.
Les femmes sont fortement concentrées dans le bas de l’échelle des salaires horaires de base.
La répartition sexuée dans les niveaux de poste explique en partie les écarts de salaire constatés entre les secteurs d'activité. L'écart de salaire horaire moyen entre les hommes et les femmes est d'autant plus fort que les secteurs emploient plus de femmes car elles sont alors très fréquemment positionnées sur des postes d'employés.
Le salaire brut moyen des hommes est supérieur de plus de 20% à celui des femmes dans les secteurs qui regroupent près de 60% de l'emploi féminin et sont parmi les plus féminisés. Les femmes qui y travaillent sont principalement employées.
Dans le secteur transport, l'écart de salaire horaire moyen entre les hommes et les femmes est nul.
Dans le secteur de la construction, il est légèrement en faveur des femmes. Dans ces secteurs les hommes sont majoritairement ouvriers alors que les femmes sont employées.
Dans d’autres secteurs industriels peu féminisés, l’écart salarial est favorable aux hommes car les femmes y occupent aussi des postes d’ouvrières.
Le différentiel de salaire horaire moyen entre les hommes et les femmes est plus faible parmi les jeunes salariés que parmi les plus âgés. Parmi les salariés âgés de 55 ans ou plus, le salaire horaire des femmes est inférieur de 24% à celui des hommes contre 8% parmi les salariés âgés de moins de 35 ans.
Entre 45 et 54 ans, les hommes ont en moyenne dix-sept ans d’ancienneté dans l’entreprise où ils travaillent en 2009, soit un an et sept mois de plus que les femmes salariées de leur génération.
Les hommes de moins de 35 ans ont en revanche quatre ans d’ancienneté moyenne, soit seulement trois mois d’ancienneté de plus que les femmes du même âge. Plus diplômées et plus sujettes à des interruptions de carrière, les femmes salariées ont en moyenne une expérience professionnelle inférieure à celle des hommes, ce qui peut être à l’origine de différences de rémunération.
* Primes et heures supplémentaires/complémentaires
Les hommes perçoivent un montant moyen de primes supérieur à celui des femmes et sont plus nombreux à effectuer des heures supplémentaires. En 2009, 53% des hommes ont perçu une rémunération pour heures supplémentaires/complémentaires contre 37% des femmes. La rémunération horaire brute est inférieure de 17% pour les femmes : c'est dû pour partie au fait que le salaire horaire de base des femmes est en moyenne plus faible que celui des hommes et aussi lié au fait que près d’un tiers des femmes ayant fait des heures supplémentaires/complémentaires rémunérées sont à temps partiel, contre 5% des hommes. Or, seules les heures complémentaires au-delà de 10% de la durée prévue au contrat sont majorées alors qu'à temps complet, les heures supplémentaires sont majorées dés la premières heures.
* Formation au travail
En 2009, 44% des employés hommes ont fait une formation contre 36% des femmes employés et 30% des ouvriers ont fait une formation contre 21% des ouvrières. Les salariés à temps partiel se forment moins que ceux à temps complet : cumuler emploi à temps partiel et faible qualification réduit donc fortement les chances d’accéder à la formation.
Réorganiser sa vie personnelle pour suivre une formation est une nécessité deux fois plus fréquente chez les femmes que chez les hommes mais cette contrainte pèse plus lourdement lorsqu’elles travaillent à temps partiel : elles doivent alors se réorganiser dans 27% des cas contre 17% pour celles à temps complet.
D’autres freins interviennent ; le refus du conjoint qu'elles participent à une formation, des horaires de travail incompatibles et la banalisation des compétences mises en œuvre dans les emplois de service peu qualifiés, considérées "naturellement féminines" et ne nécessitant donc pas de formation.
* Femmes et travail en ZUS (Zone Urbaine Sensible)
En 2012, en ZUS, 47% des femmes sont en situation d’inactivité contre 33% des femmes hors ZUS. Alors que le taux d’inactivité chez les femmes vivant en dehors des ZUS se maintient, celui des femmes vivant en ZUS a augmenté de 5 points en 4 ans.
En 2012, trois femmes sur quatre (74,5%) en ZUS ont un CDI ; c'est 4 points en dessous des hommes résidant en ZUS. L’écart entre les femmes et les hommes se maintient de 2009 à 2012, alors qu’en dehors des ZUS il se réduit. Ce recul du nombre de personnes en CDI existe davantage chez les femmes âgées de 15 à 29 ans. En 2012, 54,4% des jeunes femmes en ZUS salariées sont en CDI, alors qu’en 2009, cette proportion est de 61,5%.
Pour le temps partiel, en ZUS, 89.3% des hommes sont à temps plein et 65.7% des femmes. Hors ZUS, il y a 91.6% des hommes et 71.7% des femmes.
Le travail du dimanche et du soir est plus répandu pour les femmes en ZUS par rapport aux hommes en ZUS et aux femmes hors ZUS.
Dans les générations actuellement à la retraite, le montant moyen de la pension, tous régimes confondus, s’élève fin 2008 à 833 euros par mois pour les femmes, contre 1 743 euros par mois pour les hommes. Ainsi la pension des femmes ne représente en moyenne que 48% de celle des hommes. Si l’on tient compte des pensions de réversion perçues par les veuves et veufs, la pension totale des femmes représente 64% de celle des hommes.
Les femmes valident deux fois moins souvent de carrières complètes que les hommes (respectivement 41% contre 86%). La part des femmes ayant effectué une carrière complète augmente au fil des générations: elle est passée d’un tiers pour les 85 ans ou plus à près de la moitié pour les retraitées âgées de 65 à 69 ans. Le développement de l’activité des femmes s’accompagne plus souvent de chômage, de précarité et de temps partiel ; cet écart ne se réduira que très lentement.
Les femmes prennent leur retraite à 61,4 ans en moyenne, contre 59,5 ans pour les hommes. Les femmes évoluant dans le secteur privé prennent leur retraite plus tard que les femmes du secteur public.
30% des femmes contre 5% des hommes attendent l’âge de 65 ans pour liquider leur retraite afin de compenser les effets d’une carrière incomplète et d’avoir droit au taux plein.
Les allocataires du minimum vieillesse et du minimum contributif sont très majoritairement des femmes. Près des trois-quarts des titulaires de l’allocation de solidarité aux personnes âgées sont des femmes.
Interruption de travail* Des préjugés prégnants
Les enquêtes Aspirations du Crédoc relèvent que, lorsque les parents de jeunes enfants travaillent, une nette majorité des enquêtés déclare que le parent qui devrait de préférence cesser ou réduire son activité est "la mère" dans 56% des cas, "le père" dans 1% des cas et "le plus bas salaire" dans 42% des cas. Comme le plus bas salaire est la femme dans trois couples de salariés sur quatre, on en déduit que le parent désigné implicitement serait la mère dans 89% des cas. Les partisans de choix symétriques ("les deux parents continuent leur activité", "les deux parents réduisent leur temps de travail") demeurent minoritaires.
Une étude de l’INSEE en 2011 révèle qu’une personne interrogée sur quatre pense qu’en période de crise économique, les hommes devraient être prioritaires pour trouver un emploi, avec tout de même une différence selon les générations : cette priorité est approuvée par 50% des 75-79 ans et seulement 10% des 20-24 ans.
Dans la même étude, plus de la moitié des personnes pensent qu’un enfant d’âge préscolaire risque de souffrir du fait que sa mère travaille ; là encore, les avis dépendent beaucoup de l’âge : en dessous de 40 ans, quatre adultes sur dix sont plutôt d’accord avec cette idée contre sept sur dix pour les 65 ans et plus.
* Congé parental
Le fait d'occuper des emplois précaires et peu rémunérés poussent beaucoup de jeunes mères, à se retirer du marché du travail et à prendre un congé parental. 7% des parents d’enfants de moins de 3 ans soit 280 000 personnes dont 94% de femmes se déclaraient alors en congé parental total. Les mères dans cette situation avaient plus d’enfants et étaient moins diplômées que celles qui ont continué à travailler. Leurs conditions de travail étaient également plus difficiles puisque 64% d’entre elles travaillaient tôt le matin, tard le soir, la nuit ou le week-end.
Les mères les moins qualifiées et les moins rémunérées optent le plus souvent pour un congé parental total long (3 ans). Leur probabilité de trouver un emploi à son issue diminue sensiblement : un tiers des femmes occupant un emploi contraignant et peu valorisant ne reprennent pas leur activité au terme du congé parental.
La plupart des parents qui réduisent ou cessent leur activité pour élever leur enfant handicapé sont des femmes. Pour 82% des enfants handicapés de 5 à 24 ans, l’aidant principal est la mère ce qui l'empêche d'avoir des revenus propres et de s'assurer une retraite correcte.
Chômage et inactivitéEn France, le taux de chômage des femmes, a toujours été plus élevé que celui des hommes pour l’ensemble de la population active. Depuis la crise les deux taux sont semblables puisque les hommes ont davantage été touchés.
A diplôme, spécialité et durée d’insertion identiques, les femmes ont un risque de chômage supérieur de 7% à celui des hommes, au cours des cinq premières années de vie active.
Les femmes sont moins nombreuses à être au chômage de longue durée mais beaucoup sont "inactives". Parmi les femmes de 25 à 49 ans n’occupant pas d’emploi, 67% sont inactives et 33% chômeuses tandis ces proportions s’élèvent respectivement à 42% et 58% chez les hommes. Les femmes sans emploi sont donc avant tout des inactives. Cette situation concerne environ 2,2 millions de femmes et un peu moins de 700.000 hommes.
C’est dans la tranche d’âge 30-39 ans que les femmes sont surreprésentées, l’inactivité des femmes est donc fortement liée à la présence d’enfants à l’inverse des hommes.
De manière générale, les femmes inactives sont beaucoup plus nombreuses (57,5%) que les hommes (39%) à ne percevoir aucune allocation - de quelque nature que ce soit.
Pauvreté et immigration par sexeEn 2009, 58% des femmes immigrées de 15 à 64 ans ont un emploi ou en recherchent un, contre 67% des femmes non immigrées. Pour les hommes, les taux sont respectivement de 77% et 75%. L’écart entre le taux d’activité des femmes et des hommes est encore plus marqué au sein de la population immigrée (19 points) qu’au sein du reste de la population (8 points).
Parmi les immigrés, les femmes occupent principalement des postes d’employées et les hommes des postes d’ouvriers. Hommes et femmes immigrés sont plus souvent à leur compte que les non-immigrés. Les femmes immigrées sont deux fois plus souvent ouvrières que les femmes non immigrées. Le taux de chômage des hommes et des femmes immigrés est environ deux fois plus élevé que celui des non immigrés. Comme les autres femmes actives, les femmes immigrées ont toujours un taux de chômage supérieur à celui des hommes immigrés.
Au sein de la population immigrée, les femmes représentent en 2010 près de 45% de la population active (contre 48% pour des non immigrées). Le taux de chômage des femmes immigrées est plus élevé que celui des non-immigrées, 17,5% contre 9,7% en 2010 (l’écart est moins prononcé pour les hommes : 14,7% contre 9%). Cette vulnérabilité touche essentiellement les femmes non originaires de l’Union européenne.
Les femmes d’origine étrangère sont surreprésentées dans les emplois à temps partiel d’embauche à horaires courts. Elles sont plus nombreuses que l’ensemble des femmes actives à occuper des emplois à temps partiel (37% contre 31%) et une femme immigrée sur cinq effectue moins de 15 heures par semaine. Elles sont largement présentes dans les emplois de service aux particuliers qui concernent une femme d’origine étrangère sur cinq et une française sur dix.
Dans les métiers d’employées de maison, d’assistantes maternelles, d’aides à domicile et d’aides ménagères, elles occupent plus de 11% des postes (35% pour les employés de maison).
Leur probabilité de se trouver en sous-emploi est également très forte : c’est le cas de 11% des ressortissantes de l’Union européenne, 17% des femmes originaires du Maghreb, 25% des africaines contre 9% des femmes actives françaises.
En 2008, la proportion de personnes handicapées "au sens large" (Personnes bénéficiant d’une reconnaissance administrative du handicap auxquelles s’ajoutent les personnes déclarant avoir un handicap ou une perte d’autonomie ainsi que les personnes ayant des maladies chroniques ou des problèmes de santé durables) est très proche chez les femmes et les hommes : 5 millions d’hommes et 4,9 millions de femmes mais les hommes bénéficient davantage d’une reconnaissance administrative du handicap : 1,4 million d’hommes contre 1,1 million de femmes.
44% des personnes handicapées ayant une reconnaissance administrative sont des femmes.
En 2008, parmi la population handicapée en emploi bénéficiant d’une reconnaissance administrative, 38% sont des femmes et 62% sont des hommes.
Dans l’Union Européenne, le taux d’emploi des femmes handicapées est de 2% contre 36% pour les hommes handicapés et 55% pour les femmes non handicapées.
23% de femmes reconnues handicapées travaillent en milieu ordinaire, contre 54% des hommes. Les femmes en situation de handicap, avec une reconnaissance administrative, travaillent donc deux fois moins que leurs homologues masculins en milieu ordinaire.
50% des femmes en situation de handicap accèdent à un emploi en milieu ordinaire contre 71% des hommes en situation de handicap.
En 2007, le taux de chômage des personnes handicapées s’élève à 19%, plus du double de celui de la population générale (8%). Les femmes sont plus touchées que les hommes (21% contre 18%).
Il manque des données à cet article.
L'impossibilité légale d'effectuer des statistiques ethniques en France ne nous permet pas de savoir si les femmes racisées sont plus pauvres que les femmes non racisées et que les hommes racisés. (racisé : qui a connu un processus de racialisation c'est-à-dire lorsqu'on crée socialement et artificiellement un groupe de personnes aux caractéristiques homogènes à partir d'individus épars très différents).
Voici un lien sur le degré de pauvreté selon le groupe ethnique auquel on appartient en Grande-Bretagne. Cet autre lien explique que 40% des femmes racisées en Grande-Bretagne vivent dans la pauvreté. Ce dernier concerne le rapport entre pauvreté et race aux Etats-Unis.
Nous n'avons pas de statistiques sur la pauvreté des femmes homosexuelles. Ce rapport américain indique que les lesbiennes et les bisexuelles (24%) sont plus susceptibles d'être pauvres que les femmes hétérosexuelles 19%), que les hommes gays et bisexuels (15%) et que les hommes hétérosexuels (13%). Les couples lesbiens et leur famille sont plus pauvres que les couples hétérosexuels et leur famille. les enfants dans les couples lesbiens sont deux fois plus pauvres que ceux des couples hétérosexuels.
Le manque d'informations statistiques sur le niveau de vie des femmes trans* ne nous permet pas non plus d'en conclure quoi que ce soit quant à leur niveau de pauvreté. En ce qui concerne les trans*, nous savons essentiellement qu'ils sont victimes de nombreuses discriminations. Il parait donc logique qu'elles influencent leur niveau de vie (si l'on peine à trouver un travail car on est trans*, alors forcément on sera davantage pauvre). Voici donc un rapport sur la situation en Ecosse. Ce rapport sur la transphobie à travers le monde explique (sans malheureusement donner des chiffres précis) que les trans* sont confrontés dans le monde entier à une plus grande pauvreté. Ce rapport (ici en anglais) indique que la population trans américaine vit dans une pauvreté extrême avec un taux de revenu inférieur de 10 000 dollars à celui de la population cisgenre.
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Jonathan a essayé de me baiser sans condom,
Puis il a joué au con en disant qu’il ne s’en était pas rendu compte.
Paul avait un scrotum gros comme un pamplemousse ;
Son foutre avait un goût d’agrume.
Sébastien a léché ma fente, à genoux dans les toilettes de la bibliothèque
En trempant son jeans dans la pisse du carrelage.
Alexandre fumait nonchalamment un cigarillo puant
Couché sur le dos, sur ma moquette, pendant que je le chevauchais.
Gabriel m’a surprise alors que je me branlais
Le cul calé dans mon fauteuil, le catalogue Ikea à la main.
Samuel avait la bite blanche et douce comme un petit pain
Et faisait mille manières avant d’accepter de l’enfourner.
Django voulait m’enseigner le chant en échange d’une fellation,
Mais il avait un prépuce interminable à dérouler, alors j’ai dit non.
Tristan était d’une érudition et d’une musculature parfaite,
Mais il ne bandait que pour le mec qui me prenait en levrette.
Louis était prêt à m’obéir au doigt et à l’œil,
Mais tout ce que je voulais, c’était un thé et un bouquin.
Arthur a promis de me montrer quelque chose d’extraordinaire,
M’a entraîné dans sa chambre et a fait de l’origami avec son sexe.
Simon n’était techniquement pas un nain, mais c’était tout comme ;
Sa queue monstrueuse avait la taille de son avant-bras.
Michael avait des fesses comme deux gâteaux au chocolat
Que j’avais la permission ni de toucher, ni de goûter.
Antoine a crié «Salope !» en baisant et «Maman!» en jouissant,
Puis s’est rué dans la douche après avoir taché mon drap de foutre.
Nathan m’a léchée avec gourmandise même si j’avais mes règles ;
Hélas, il m’a donné un faux numéro et ne m’a jamais rappelée.
Théo était mycologue et sa bite avait la forme d’un champignon
(Probablement pas, mais j’en étais quand même convaincue).
Alessandro m’a payé à boire, dans le but avoué de m’emballer ;
Il a fini la soirée en pleurant, dans mon lit, incapable de bander.
Quentin avait les traits épais, vulgaires et quelconques,
– Jusqu’à ce qu’une bite, dans sa bouche, le transforme en ange.
Romain m’a ramonée pendant une heure et n’a pas joui ;
Le lendemain matin, il y avait du sperme séché sur mon ordinateur.
Enzo m’a longuement draguée en me disant que j’étais belle
Et s’est contemplé dans le miroir pendant tout le temps qu’il me baisait.
William était charmant, mais il y avait un je-ne-sais-quoi qui clochait ;
En sortant une capote de son portefeuille, j’ai vu, horrifiée, sa plaque de flic.
Hồng Phúc était gentil, drôle et faisait bien la cuisine,
Mais c’est seulement à cause de son prénom que j’ai ouvert les cuisses.
André a trop vu de porn et a baisé ma bouche comme un lapin ;
Il porte sûrement encore la marque de mes dents sur sa quéquette.
Vincent avait une réserve inimaginable de smegma sous son prépuce ;
J’ai beau être un bon soldat, je souffre encore de choc post-traumatique.
Tom se vantait d’avoir l’imagination perverse du divin marquis ;
Je me suis endormie pendant qu’il me suçait les orteils.
Guillaume voulait que je lui fesse le popotin de toutes mes forces
Et s’est moqué de moi parce que je me suis foulée le poignet.
Yusef était effrontément viril, arrogant et machiste ;
Je l’ai vu se faire bourrer par douze queues bigarrées en une seule soirée.
Léo gardait son menton juste assez râpeux
Pour qu’en le frottant sur mon aine je perde toute contenance.
David, du haut de la chaise du maître-nageur, bandait en m’apercevant ;
Est-ce assez pour le compter parmi mes amants?
Maxime a insisté pour qu’on éteigne la lumière avant de se désaper ;
Depuis, il me réclame des photos de mes seins et de mon cul.
Julien a léché ma fente dans un sentier du Parc de la Gatineau
Et y a laissé du mélange du randonneur en purée.
Denis criait «Couché! Au panier!» à son malamute
Pendant que son épouse glissait dans ma bouche sa langue poisseuse de sperme.
Adam n’a jamais daigné m’adresser la parole ;
Sa copine m’a giflée parce qu’il ne parle que de moi pendant l’amour.
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