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« Cher Docteur, j’ai longtemps cru que le point G était une invention. Ma petite amie m’a confirmé qu’il existe bien et que ses amants précédents lui donnaient du plaisir par ce biais. Depuis je me suis renseigné et j’ai compris son existence. Mais je ne trouve pas celui de ma compagne. À tel point que je crains d’aller au lit avec elle. Aidez-moi s’il vous plaît à le localiser et dites-moi comment stimuler ce fameux point ? » Tristan, 26 ans
Comment trouver le point G de ma copine ? Notre sexologue répond :Ah, ce fameux point G. Fameux et mystérieux à la fois. Depuis sa description il y a plus de 40 ans il n’en finit de diviser ceux qui y croient dur comme fer et ceux qui continuent à nier son existence ! Sur le plan purement anatomique, il est confirmé qu’il existe une zone d’une densité différente au niveau de la paroi vaginale antérieure et que cela correspondrait à ce qu’avait décrit le Dr Grafenberg, gynécologue allemand, et qu’il avait nommé le point G en référence à l’initiale de son nom de famille. Néanmoins, peu d’études sérieuses ont été menées permettant de conclure avec certitude qu’il s’agit d’une véritable zone érogène. Certes, certaines femmes, comme votre partenaire actuelle, confirment son existence et le fait que la stimulation de cette zone plus dense et plus sensible leur permet d’avoir plus de plaisir, voire d’atteindre Lire la suite sur Union
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SEX-ED + a présenté ses modèles et le prototype pour l’apprentissage de l’examen gynécologique à des membres de l’équipe de santé des femmes et maternité de l’hôpital. Il y a de l’enthousiasme dans l’air et un million de projets envisageables avec ces outils là: article scientifique, création de prothèses, de démonstrateurs de différentes pathologies vaginales…Il y a tellement de besoins…Ne nous manque plus qu’un peu d’argent et de support institutionnel pour que cela devienne une réalité (si vous avez le pouvoir de faire avancer les choses n’hésitez pas). Il faut noter que sous la supervision de Christophe Lamy, du département d’anatomie, les étudiant.e.s de médecine de deuxième année sont maintenant formé.e.s sur les anatomies génitales et la sexualité avec les modèles de SEX-ED + et du Bisocope. Si vous connaissez d’autres départements qui utilisent ces outils pour la formation des professionnel.les de la santé, laissez-le nous savoir.
Dr Jasmine Abdulcadir, HUG Bioscope- Sciences, Sexes et IdentitésLes plus proches partenaires de SEX-ED + développent des modèles fantastiques, sur la base d’IRM des organes internes. Les photos sont présentement sous embargo en attendant la publication d’un article scientifique mais si vous aimez l’anatomie, les sciences et les organes génitaux on vous invite à suivre leur travail. A noter que Maeva Badré, membre de l’équipe, vient d’obtenir le financement pour une recherche doctorale intitulée 𝑫𝒆𝒕𝒂𝒊𝒍𝒆𝒅 𝒇𝒖𝒏𝒄𝒕𝒊𝒐𝒏𝒂𝒍 𝒂𝒓𝒄𝒉𝒊𝒕𝒆𝒄𝒕𝒖𝒓𝒆 𝒐𝒇 𝒕𝒉𝒆 𝒄𝒍𝒊𝒕𝒐𝒓𝒊𝒔. On espére obtenir certaines réponses sur l’anatomie de cet organe au cours des prochaines années (et il est à peu près temps que ce type de recherche soit financé).
Journées Sciences et sexualitésUne centaine de profs ont participé à la journée de formation Sciences et sexualités organisée par la Fondation Maurice Chalumeau. Ça nous a donné l’occasion de passer du temps avec des collègues qu’on ne voit que trop peu, par exemple l’équipe de médiatrices scientifiques du Palais de la Découverte qui travaillent fort depuis quelques années pour créer une exposition permanente sur les corps et les sexualités. Il faut noter que le premier clitoris 3D a été développé en collaboration avec une médiatrice du Carrefour numérique (2). Ces personnes-là vulgarisent la science et la rendent accessible à tous et toutes. Impossible de ne pas les aimer!
Le Fesse-tival
Aucune chance qu’on rate l’opportunité d’aller rencontrer les cool kids de Genève au bord de l’eau. Le Fesse-tival est un évènement autonome, queer et sexe-positif et SEX-ED + s’y est posé quelques heures pour parler de…sexe et d’organes génitaux. Pour changer.
Bruxelles – GAMSDernière étape du voyage: Bruxelles, où SEX-ED + a travaillé avec le GAMS and CéMAVIE pour développer des outils autour de l’excision/infibulation/re-exposition du clitoris.
Une partie de l’équipe du GAMS, super-héros à temps plein. ——————————————Le billet La suite des aventures Européennes apparaît en premier sur SEX-ED +.
« Cher Docteur, j’ai toujours eu une sexualité classique. Presque plan-plan. Je n’ai jamais été marié et je me satisfaisais d’aventures plus ou moins longues sans extravagances. Et depuis quelques mois, sans que je ne n’identifie les causes, je me caresse, je drague sur les sites spécialisés. Je recherche les clubs et j’ai l’impression de vivre comme un débauché. Plus j’en ai, plus j’en veux… Est-ce la crise de la cinquantaine ou bien suis-je devenu obsédé sexuel du jour au lendemain ? » Denis, 52 ans
Suis-je devenu obsédé sexuel ? Notre sexologue répond :Je n’ai jamais vu quelqu’un devenir obsédé sexuel brutalement, sans qu’il ne se soit passé quelque chose de particulier en termes d’événement de vie. Par exemple, on peut avoir pendant très longtemps une vie sexuelle plan-plan, selon le terme que vous utilisez, avant de vivre une aventure très « hot » qui déclenche une attente différente et un changement de comportement, même avec d’autres partenaires. Mais si c’était le cas je pense que vous l’auriez déjà compris et ce qui vous arrive est typique de la crise de la cinquantaine, également appelée crise du milieu de vie. En effet, c’est en atteignant 50 ans que l’on se rend compte que...Lire la suite sur Union
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Cet article Crack Cloud : « On veut que notre musique suscite cette forme d’imagination visuelle » provient de Manifesto XXI.
C’est surement l’un des projets les plus ambitieux et innovants que la musique nous donne à voir et à entendre aujourd’hui : celui de Crack Cloud, ce collectif pluridisciplinaire d’une vingtaine de personnes basé à Vancouver. Nous avons échangé avec la formation à l’occasion de la sortie de leur second album Tough Baby, paru le 16 septembre dernier.Art punk, punk instrumental, post-punk… difficile de déterminer réellement ce que créé l’ovni Crack Cloud dans notre environnement musical et visuel. Deux ans après le brillant et sincère Pain Olympics – un hymne à la désillusion et au chaos « based on true shit », comme iels le disent et l’écrivent si régulièrement – la formation donne naissance à Tough Baby. Une fable exutoire où le collectif pousse encore plus loin son rapport à l’expérimentation et à la création, et ce sous toutes ses formes. Rencontre avec Zach Choy – batteur, chanteur et fondateur du groupe -, Mohammad Ali Sharar – guitariste, bassiste et vidéaste – et Aleem Khan – claviériste.
Crack Cloud © Clara de Latour pour Manifesto XXIManifesto XXI : Comment allez-vous et comment vous vivez la sortie à venir de votre second album ?
Zach : Je pense qu’on est plutôt bien vis-vis de ça !
Mohammad : Oui c’est cool, je pense que c’est plein de belles opportunités qu’on a manqué pendant le covid, donc on est content de reprendre et de repartir en tournée avec ce nouvel album. On est un peu fatigués mais tout va bien ! (rires)
Que diriez-vous si vous deviez présenter ce qu’est Crack Cloud avec vos propres mots ?
Zach : C’est un projet pluri-médias sur lequel on a travaillé pendant une bonne partie de notre vie je dirai. C’est un projet qui se transforme, se renouvelle sans cesse, ce n’est jamais la même chose, et on ne sait pas vraiment vers où on va !
Vous formez aujourd’hui un collectif qui s’est rassemblé autour de cette idée sensible et contemporaine du care. Comment faites-vous évoluer, vivre ce collectif avec tous les changements et mouvements que cela implique ?
Zach : Oui en effet il y a beaucoup de changements dans les cinq-six dernières années. Tous les aspects de Crack Cloud sont des indicateurs d’où l’on se trouve progressivement. On essaye sans cesse de travailler collectivement notre créativité.
Mohammad : On peut dire que tout cela se fait très naturellement, toutes les connexions que l’on créé se font naturellement et ce peu importe le contexte. On est très reconnaissant·es vis-à-vis de tout cela.
Aleem : Il y a aussi beaucoup d’évolutions car on a justement ce côté pluridisciplinaire. On rencontre régulièrement des gens qui s’intéressent au projet, qui veulent travailler avec nous, et tout cela nous fait avancer.
Concernant cette aspect pluridisciplinaire, sur scène on vous voit souvent changer d’un instrument à l’autre. Il n’y a jamais les mêmes personnes du collectif présentes. Vous faites aussi tout vous même avec ce côté DIY, la danse, la réalisation des clips, l’image, etc. Est-ce que tout ce chemin créatif s’est fait naturellement ? Avez-vous juste appris les un·es des autres progressivement ou avez-vous fait en sorte dès le départ de vous entourer de personnes expérimentées ?
Zach : Je pense qu’il y a un peu de tout cela dans Crack Cloud. On a toutes et tous des moyens différents de nous exprimer, et on a appris beaucoup de disciplines par nous-même. Crack Cloud permet de créer cet environnement où tout le monde peut apprendre à faire quelque chose, c’est cette mentalité DIY qui nous porte. On essaye sans cesse d’appréhender de nouvelles esthétiques, de nouveaux médiums, de nouvelles approches pour s’exprimer pas à pas.
Mohammad : On se dit qu’on ne se limite pas aux compétences que l’on a de base, on continue de grandir avec ça. Nous avons toujours voulu faire les choses même si l’on n’avait pas forcément les compétences pour ça, l’idée c’est d’essayer et de générer de la motivation dans le groupe.
Aleem : Je parle pour moi-même, mais peu importe qui fait partie de Crack Cloud, on aime toute·s pousser les choses au maximum dans notre travail, dans notre art. Pour moi on doit donner le maximum possible que ce soit physiquement ou psychologiquement dans le projet.
Est-ce que tout ce côté DIY vous permet de bien évoluer dans l’industrie musicale ? Vous arrivez à vivre de Crack Cloud globalement ?
Zach : Aussi ambitieux que cela puisse paraitre je pense que c’est le bon moment pour célébrer et profiter des nouvelles ressources que l’on nous apporte. Le Canada nous permet notamment de faire ça sans passer forcément par des structures traditionnelles. Ça progresse petit à petit mais c’est quelque chose qui est important pour nous. On s’est beaucoup investi dans le projet mais on en vit pas pour autant. On passe la moitié de l’année à enregistrer donc c’est assez nouveau.
Mohammad : La plupart des membres ont d’autres jobs à côté. Au début si on veut se lancer dans un nouveau projet créatif c’est forcément beaucoup de sacrifices.Iil faut parier sur ses compétences et sur tout l’investissement qu’on met dans ce travail, en espérant ensuite pouvoir vivre de cet art. Tu construis une mentalité particulière autour de la réussite et du succès.
Zach : Je pense aussi qu’on a jamais spécialement attendu que ça marche, enfin que ce soit rémunérateur en soi. Cet investissement dans Crack Cloud était avant tout émotionnel. Il n’y avait pas d’attente, on ressent toujours tout ce qu’il se passe autour de nous comme un privilège. On a encore beaucoup à apprendre, pour s’inclure dans toute cette industrie et cet environnement, si tu n’es pas sur un gros label c’est très différent.
Mohammad : En se regardant d’un point de vue extérieur on a juste l’impression de faire notre musique, de gagner en maturité, et c’est juste là que se trouve la qualité la plus importante. On doit avoir conscience de comment gérer tout cela, notamment financièrement, comment tu gères ce que tu gagnes à travers ce projet.
Zach : Il y a cinq ans on aurait jamais imaginé que Crack Cloud aurait à payer des taxes ! (rires)
Mohammad : En fait, de base, tu te dis que tu ne vas jamais sortir de la ville d’où tu viens avec la musique que tu fais.
Il y a une grande cohérence et en même temps on retrouve toujours ce côté surprenant et déroutant sur Tough Baby, qu’on pouvait sur vos précédentes compositions, comme Pain Olympics sorti en 2020. Comment avez-vous cette esthétique singulière ?
Aleem : Tout le monde pense que cet album est le troisième album, alors qu’en fait c’est seulement le deuxième, car notre première sortie – Crack Cloud, 2018 – était une compilation. Il y a un côté plus conceptuel.
Zach : Après notre premier album on s’est un peu éparpillés, personnellement j’ai pris la route et j’ai commencé à avoir des idées. On a ensuite passé deux ans à développer tout cela. Ce qu’il y avait avec Tough Baby, c’est qu’il n’y avait pas vraiment d’urgence à finir cet album avec le Covid etc. C’était un processus vraiment épanouissant pour le coup. Beaucoup de choses sur cet album se sont passées de manière organique, dans le sens où l’on faisait en sorte d’être raccord et se plonger vraiment dans le projet. Ça a pris la tournure que ça a pris, il y a eu beaucoup de versions de l’album, des sortes de réincarnations. Mais je pense que le produit fini est juste un artefact de où l’on était à tel moment. C’est naturel.
« Je trouve que ça s’adapte vraiment à la période, avec toute la douleur, la frustration qu’il y a en ce moment dans le monde, on essaye de mettre ça dans l’art que l’on fait. »
Mohammad sur Crack Cloud
Zach comme tu es à la base de ce qu’est Crack Cloud tu écris tout et tu partages les éléments ensuite ? Comment le processus se développe ?
Zach : En fait je construis les fondations de notre musique, une sorte de storyboard de ce qu’il y aura.
Mohammad : C’est le temps qui décide plus ou moins de ça, mais oui il y a toujours ce squelette de départ. Et Zach ne met pas beaucoup de temps à sortir toutes ces idées, il ne se perd pas. On ne se perd pas non plus émotionnellement du coup. Il y a une idée claire de l’album et de quelles sortes d’émotions l’on souhaite atteindre. Il y a des moments où ce que l’on fait nous convient et ce processus prend juste du temps. Et comme tu le disais, il y a différents enjeux esthétiques dans l’album et le résultat qu’on a ici c’est la finalité de ce processus.
Dans vos clips que ce soit dans Please Yourself, dans Tough Baby et plus récemment dans Costly Engeenired Illusion, il y a tout un côté « rêve dystopique » qui en émane. Où allez-vous puiser toute cette inspiration dans les histoires que vous cherchez à raconter ?
Zach : Je pense que tout cela est juste basé sur des souvenirs. Dans nos vidéos on essaye de donner vie a des personnages qui vivent leurs propres expériences. Je suis personnellement fasciné par la fantasy et la science-fiction. Donc donner vie et faire évoluer visuellement nos clips dans cette voie-là et créer des scénarios avec une philosophie certaine, ça nous plait vraiment.
Mohammad : C’est l’utilisation du storytelling. Comme le disait Zach, on est des fans de science-fiction et de fantasy, et on savait aussi à quel point le storytelling est efficient pour marquer l’imagination et aborder des problèmes sociaux sans pour autant utiliser quelque chose de purement politique, on est plus dans l’abstraction de ça. Donc tout ce dont tu parles c’est l’accumulation de tout ce que l’on a lu et vu.
Zach : Et spécifiquement pour les deux premiers clips que l’on a sorti pour cet album on voulait tout raconter du point de vue d’un enfant, et penser à comment on vit ce monde, à quel point on peut se sentir vulnérable, « insecure », à l’âge de 12 ou 14 ans. Mais aussi quels mécanismes on utilise à cet âge pour gérer ça, et aussi tout ce que l’imagination peut nous apporter face à cela. Il y a tous ces détails spécifiques à l’enfance sur lesquels on voulait vraiment se focus.
Mohammad : On continue d’en parler et on sait que les années les plus formatives pour la pensée se font à un âge plutôt jeune et je pense que c’était vraiment intéressant d’aborder la perception de l’art de ce point de vue avec les émotions qu’elle implique. Je trouve que ça s’adapte vraiment à la période, avec toute la douleur, la frustration qu’il y a en ce moment dans le monde, on essaye de mettre ça dans l’art que l’on fait. C’était vraiment fun de se diriger et d’avancer vers ces endroits. De plus, on a toujours fait en sorte d’inclure notre famille, notre entourage pour créer ces artefacts, ces vidéos que l’on regardera surement plus tard dans notre vie. Et peut-être que lorsqu’on ne sera plus là, ça laissera une trace intéressante de ce que l’on a été.
Crack Cloud © Clara de Latour pour Manifesto XXIMa question va être liée à la précédente mais j’ai remarqué sur l’ensemble de l’album, et plus particulièrement sur des morceaux comme Criminal qu’il y avait cet aspect très soundtrack. Dans le futur est-ce que vous vous verriez travailler sur un film complet sur un album, ou réaliser une bande originale par exemple ?
Zach : Aujourd’hui la consommation de la musique se fait un peu de manière archaïque avec le streaming etc. On pense toujours à nos albums comme un ensemble continu et conceptuel du début à la fin, et c’est un peu comme ça que fonctionne une soundtrack d’une certaine façon.
Mohammad : De beaucoup de manières je romantise le côté esthétique quand je pense à la musique, tu construis forcément ces storylines, et ce côté narratif. On veut que notre musique suscite d’une certaine façon cette forme d’imagination visuelle. C’est vraiment le but. Donc si tu le ressens comme ça, cela montre que ce que l’on recherche fonctionne.
Si vous deviez parler de vos coups de cœur, ou de vos influences peu importe le domaine artistique, de quoi parleriez-vous ?
Zach : Je dirai que Fleetwood Mac et Kate Bush ont été de grosses influences dans le processus de création de Tough Baby, Tool aussi (rires). J’ai vu Nick Cave il y a quelques semaines également, c’était vraiment une expérience spirituelle, c’était très beau.
Aleem : Pour ma part je parlerai notamment de ce que fait le réalisateur Jordan Peel – à qui l’on doit Get Out ou Nope notamment – dont j’admire sincèrement le travail. Concernant musique je parlerai sans doute de Miles Davis Prince et de Kanye West, évidemment, de mon côté.
Mohammad : Je suis de plus en plus curieux et attiré par l’art abstrait. Je voudrais parler de cet artiste pluridisciplinaire, comédien, cinéaste basé à Vancouver, Nathan Fielder. On pourrait le comparer à Banksy d’une certaine façon. Il fait réfléchir sur comment l’on se sent, c’est aussi comment on se connecte avec les gens et c’est très intéressant pour moi. Sinon je suis plutôt à fond dans tout ce qui est musique rap, avec des artistes comme Kodak Black
Crack Cloud sera en concert le 27 octobre 2022 au Trabendo à Paris, le 15 novembre à l’Antipode à Rennes, le 16 novembre au Confort Moderne à Poitiers et en tournée dans toute l’Europe sur cette même période.
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« Bonjour docteur, bonjour à tous. Le CBD est mis à toutes les sauces. Y compris pour augmenter les performances sexuelles. Pouvez-vous me dire si les propriétés de ces produits sont de nature à booster la virilité ? » Célio, 31 ans
Le CBD booste-t-il la virilité ? Notre sexologue répond :Je suis absolument d’accord avec vous ! le CBD est passé en très peu de temps du statut d’illustre inconnu à celui de produit miracle ! Miracles en tous genres, d’ailleurs, puisqu’il est paré de toutes les vertus. D’après ceux qui le commercialisent il permet de calmer les douloureux, de tranquilliser les anxieux, d’euphoriser les pessimistes, de faire dormir les insomniaques… bref, et j’en passe. Je dois vous avouer que je ne lui connaissais pas encore cette nouvelle propriété, celle de booster la virilité ! Mais je dois aussi vous faire part de mon scepticisme à ce sujet. Enfin, soyons plus précis : que veut dire booster la virilité ? S’agit-il d’améliorer l’érection ou la libido ? Connaissant les composants chimiques de ladite molécule miracle, il n’y aucune raison que cela puisse avoir une action directe sur la qualité de l’érection, comme peuvent le faire les médicaments actuels en vente en pharmacie. Mais en revanche, il ne faut pas oublier ce que l’on appelle l’effet placebo, lequel consiste non plus en une action...Lire la suite sur Union
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A l’occasion de la journée internationale des filles, l’association Règles Élémentaires et l’agence engagée .YZ lancent un émoji dédié aux règles, avec le soutien de la France s’engage. Les règles font partie du quotidien de 16 millions de femmes et jeunes filles en France. Pourtant, elles sont hélas encore vécues comme un sujet tabou pour […]
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Délivrées ! est le premier salon des livres féministes organisé par Clara-magazine. Cet événement annuel est un rendez-vous autour de la création littéraire et de l’écriture de livres féministes qui accueille des auteurs et autrices à la rencontre de leurs lecteurs et lectrices. Quels rapports entretiennent-ils avec le féminisme ? Quel est leur processus de […]
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J'avais 18 ans. Quelques mois auparavant, j'avais expérimenté par deux fois ce qu'il en coûte aux femmes de dire non à un homme. Leur bite qui se durcit davantage, leur excitation qui monte, leur souffle qui s'accélère et nos "non" qu'ils balaient comme un moucheron qui les agace. Le refus féminin est organisé depuis des lustres pour être au mieux considéré comme un élément supplémentaire d'excitation masculine, au pire comme une provocation méritant punition. Alors je m'étais classiquement perdue de bras virils en bras masculins, vivant l'hétérosexualité pour ce qu'elle est, une prise de risques. J'avais dit oui avant de même oser penser à dire non, consenti avant que se pose la question de céder.
Ce soir là j'étais avec un énième garçon, un de ceux qui aiment taper sur les autres hommes mais oh jamais sur les femmes même avec une fleur, et j'ai formulé un refus explicite. Tous les signes étaient là pour que cela l'énerve mais il a arrêté. Immédiatement. On a passé la nuit à rire, boire et fumer et cette nuit là, cette nuit où un homme m'avait considérée comme son égale, ne m'avait pas violée, a longtemps été dans mon souvenir une des meilleures nuits de ma vie. Et je ne sais que trop ce que cela dit.
Dans "Quand céder n’est pas consentir. Des déterminants matériels et psychiques de la conscience dominée des femmes, et de quelques-unes de leurs interprétations en ethnologie" Nicole-Claude Mathieu dit : "Avant de conclure au « consentement », il faudrait s’assurer que, pour chaque société, on ait pris la mesure des limitations de la conscience que les femmes peuvent subir. Une partie des limitations mentales est inextricablement liée à des contraintes physiques dans l’organisation des relations avec les hommes, l’autre est plus immédiatement une limitation de la connaissance sur la société. (...) Or, la violence contre le dominé ne s’exerce pas seulement dès que « le consentement faiblit », elle est avant, et partout, et quotidienne, dès que dans l’esprit du dominant le dominé, même sans en avoir conscience, même sans l’avoir « voulu », n’est plus à sa place. Or le dominé n’est jamais a sa place, elle doit lui être rappelée en permanence : c’est le contrôle social. (...) Il semble bien que les rapports d’oppression basés sur l’exploitation du travail et du corps se traduisent par une véritable anesthésie de la conscience inhérente aux limitations concrètes, matérielles et intellectuelles, imposées à l’opprimé(e), ce qui exclut qu’on puisse parler de consentement.
Interlude.
Elle : c'est bizarre je n'arrête pas de faire des rêves autour de mon enfance en ce moment
Moi : tu rêves de quoi ?
Elle : quand je fuyais près de la rivière
Et là je sais très exactement ce qu'elle va dire, je ne travaille pas sur les violences sexuelles depuis aussi longtemps pour ne pas avoir compris. Et je voudrais l'arrêter qu'elle n'aille pas plus loin jamais mais c'est impossible. Alors.
Moi : qui fuyais tu ?
Elle : Mon père. Il a essayé tu sais.
Mathieu a étudié une société d'Afrique de l'ouest où les femmes doivent s'adresser d'une certaine manière aux hommes ce qui les oblige à réfléchir en permanence aux bons mots à prononcer. Ici en France nous avons développé un langage fait de différentes figures de style pour parler de ce qu'ils nout font subir. Ce langage est à la fois le fruit de l'oppression masculine, heureux de nous voir, leur semble-t-il, minimiser ce qu'ils nous font, mais c'est aussi une véritable réappropriation de notre part. Car nous ne sommes dupes de rien, nous développons notre propre langage qui est notre façon de transmettre entre nous ce qu'ils nous font. Chacune sait ce qu'il y a à mettre derrière "il a essayé" et une apparente précision légale n'aurait que peu d'intérêt.
Moi : Et il a réussi ?
Elle : Non. Et puis tu sais ce n'était qu'une fois.
Je ne lui fais pas remarquer qu'elle a dit "quand je fuyais" et pas "la fois où". Je suis lâche et furieuse d'être lâche mais elle a modifié ma vie à jamais c'est ce que je me dis et tant pis si c'est égoïste.
Et elle de rajouter : "Mais tu sais il faut le comprendre. Ma mère ne voulait plus du tout ! Elle se refusait à lui ! Elle était si méchante tu sais.
Alors reprenons. "Avant de conclure au « consentement », il faudrait s’assurer que, pour chaque société, on ait pris la mesure des limitations de la conscience que les femmes peuvent subir."
J'ai grandi dans un monde où des femmes disent qu'il est logique que leur père ait tenté de les violer enfant puisqu'ils n'avaient pas accès au corps de femmes adultes. Des gens, pétris des meilleures intentions, justifient le viol d'enfants par des prêtres catholiques par le fait que ces derniers soient célibataires. Je me souviens de ce client de travailleuse du sexe qui lors d'un stage de sensibilisation (retranscrit dans l'émission Les pieds sur terre) expliquait que si on lui refuserait l'accès au corps des femmes, qu'il avait quand même la bonté de payer, en violerait c'était aussi simple que cela. Je me souviens enfin de tous ceux qui expliquent doctement, à chaque viol, que la victime n'avait pas à se rendre chez un homme inconnu comme s'il était évident, une sorte de règle non écrite qu'on aurait oublié de nous enseigner, que le viol nous y attend et qu'on est bien bête de ne pas y avoir pensé.
Il ne s'agit donc pas de savoir si le fait de céder constitue une forme de consentement mais quelle est notre marge de manœuvre pour consentir.
Combien de fois avons nous consenti pour ne pas avoir à céder, pour ne pas voir ce visage souriant devenir un masque de haine ?
Combien de fois avons nous consenti pour ne pas avoir à céder, pour pouvoir dormir, juste un peu ?
Combien de fois avons nous consenti pour ne pas avoir à céder, pour éviter de comprendre qui il est vraiment ?
Combien de fois avons nous consenti pour ne pas avoir à céder, parce que nous craignons de les voir tels qu'ils sont ?
Combien de fois avons nous consenti pour ne pas avoir à céder, parce qu'on nous apprend et qu'on leur apprend qu'un homme frustré a tous les droits qui va du tabassage au viol en pensant par le féminicide.
Les règles qui régissent les rapports entre hommes et femmes sont des règles non écrites, fluctuantes, souvent contradictoires. Elles ne sauraient se résumer à la métaphore de la tasse de thé. Toujours dans le même texte Mathieu évoque le cas d'une femme qui veut traverser et qu'elle manque écraser. La femme s'excuse. C'est une belle métaphore ; nous piétinons sur le bord de la route, en hésitant à traverser au milieu d'une route encombrée, nous nous faisons engueuler si nous hésitons, mais aussi si nous y allons franchement. Certains font vrombir leur moteur, ca fait rire les autres. Que va t il faire ? le fait il pour prévenir qu'il va écraser ? Previent-on avant de tuer ? Nous devons apprendre ces règles en sachant qu'elles changeront, qu'on n'en sortira jamais gagnante. Il n'y a pas de consentement possible.
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Jennifer Lufau joue aux jeux vidéo depuis l’enfance, mais sa pratique a souvent été altérée par le sexisme et le racisme auxquels elle a été confrontée, en particulier lorsqu’elle jouait en ligne. Elle a fondé l’association Afrogameuses en 2020, avec l’objectif de mettre en avant des joueuses et streameuses, ainsi que les professionnelles de l’industrie […]
L’article Jennifer Lufau : “Il était temps d’agir contre les discriminations, c’est ainsi qu’Afrogameuses est née” est apparu en premier sur 50 - 50 Magazine.
Si le mariage des couples de même sexe est une avancée considérable, il ne doit pas occulter les discriminations qui demeurent envers les personnes LGBTIQ+, notamment en termes d'accès à la parentalité. On en parle avec Thierry Delessert, spécialiste de l'histoire de l'homosexualité en Suisse.
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