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Sur cette moto, dont l'assise très basse lui permettait de piloter sans risque et de poser ses pieds au sol, il en avait parcouru des kilomètres! Il ne se souvenait même plus quel client la lui avait vendue... Sans doute un de ces innombrables endettés qui venait le voir afin de négocier une revente, un tarif particulier, contre un peu de cette liquidité dont il avait le secret et qu'il conservait dans un coffre sans odeur comme tout cet argent amassé dans des négociations obscures...
Le grand volet métallique de la boutique "Chez Dédé" se mit à glisser dès qu'il en actionna la clé. Dans des crissements métalliques saccadés il s'ouvrit enfin dévoilant une boutique dont le fouillis ne permettait pas de deviner l'objet du magasin... Il composa le code et posa ses clés non loin du téléphone au milieu des papiers, des factures et des post-it. D'un geste il nourrit les néons et les guppies de l'aquarium derrière lui... Au milieu des plantes en plastique et dans le gargouillement d'une pompe à l'agonie, ils se ruèrent sur cette maigre pitance offerte à leur appétit. C'était sans doute le seul cadeau qu'il ferait aujourd'hui...
Dédé commençait toujours ses journées selon le même rituel. D'abord il allumait son ordinateur afin de se rendre au plus vite sur le site de sa banque. Il regardait grossir ses comptes dans un sourire jovial. Il s'assurait alors que toutes ses petites commissions étaient bien virées. Parfois il griffonnait quelques noms de clientes ou clients qu'il convoquerait dans la journée afin de trouver les moyens d'apurer leurs dettes. Son regard frisait soudain quand il songeait à ces femmes esseulées et criblées de dettes qu'il savait si bien faire chanter. Son tableau de chasse était éloquent... Sa séduction n'y était pour rien, il prostituait ses clientes pour son unique plaisir! Ce mélange intime de sexe et d'argent le portait à coup sûr dans les plus hauts nirvanas...
Une fois terminé cet état des lieux, il se dirigeait vers la cafetière, allumait la photocopieuse, scrutait sa montre afin de s'assurer de l'horaire de ses employées. Comme tous les petits chefs, Dédé aimait garder sous sa dépendance ses fidèles secrétaires et vendeuses. Il avait tissé pour chacune d'elles des liens ténus qui avaient fini par les rendre dociles et soumises à ses humeurs changeantes. Quand l'une d'elles faisait mine de s'affranchir il retrouvait la liste des services et autres avantages donnés pour la ramener dans le giron patronal. Chacune le détestait en silence, connaissait ses magouilles et ses travers, mais aucune n'osait s'interposer. Même la sympathie avait été achetée...
Thérèse fut la première à se présenter. Travailleuse acharnée, efficace et sans relief, elle était le plus sûr atout de Dédé. Toujours ponctuelle et dévouée, elle assurait pour son chef tout le travail qu'il ne voulait pas faire. Rouleau compresseur vis à vis des clients, elle savait se montrer autoritaire quand il le fallait. Laissant la voie libre à son patron, elle lui réservait en fermant les yeux les dossiers les plus avantageux et ceux dont il pourrait tirer avantage. Souvent habillée d'un sac et très peu maquillée, elle déroulait une existence monotone dont elle ne parlait pas. Puis ce fut Martine qui arriva. L'air endormi et paniqué, elle parvenait à être stressée en dormant... Elle avait couru après son chien toute la nuit et son mari avait rayé la voiture en faisant une fausse manœuvre! "Autant vous dire que les temps sont durs et que j'ai failli ne pas venir!" surenchérit-elle. Dédé l'embrassa avec gourmandise et l'envoya dans son bureau. Il sourit en se disant que Martine était le seul spécimen d'antillaise blanche qu'il connaissait!
Ce fut le début d'une journée habituelle et monotone. Le téléphone se mit à crépiter de sonneries énervantes et agressives. Chacun courait à ses affaires sans qu'on sache encore vraiment en quoi elles consistaient... En fait Dédé aimait à dire qu'il dirigeait une banque de troc et de débrouille. Une sorte de gigantesque souk où chacun croit négocier quand il se fait plumer! Mademoiselle Ronchon fut la première cliente ce matin là...
Sorte de grande démantibulée à la coupe de cheveux sage, elle donnait un sentiment de fraîcheur non point tant par son age que par son regard glacé et ses lèvres serrées. De trois têtes plus grande que son vendeur, elle semblait agacée par quelque chose de précis et montrait de l'impatience dans l'attente que Dédé lui imposait. C'est Martine qui l'invita à se présenter dans le bureau désordonné.
- Enfin, l'avez vous ? Interrogea-t-elle le vendeur... Depuis le temps!
- Bonjour Mademoiselle! Asseyez vous donc, je vais vous expliquer. Avez vous vu mes poissons ?
Martine était restée dans la pièce. Elle savait se faire oublier quand sa curiosité l'emportait sur la prudence. Habituée à tout savoir, elle ne supportait pas que son chef puisse lui faire des cachoteries. Alors elle laissait trainer ses oreilles... La méthode avait du bon et lui permettait le cas échéant de conduire des intrigues contre toute personne concurrente qui viendrait grignoter ses privilèges et prendre l'ascendant sur son tortionnaire de patron... Sorte de syndrome d’Helsinki où la victime finit par aduler son bourreau, mais espère en secret sa déchéance... Elle écoutait donc cette discussion feutrée où Mlle Ronchon s'enflammait à propos d'une livraison attendue
- Soyez patiente finit par conclure Dédé. Le colis devrait arriver aujourd'hui. Vous ne serez pas déçue. Oui! Une merveille! Madame Théliard m'en a dit le plus grand bien...! Révolutionnaire semble-t-il! Bien sûr que je ne peux pas vous en dire plus... Je ne l'ai pas essayé voyons! Vous serez enchantée! Je vous tiens au courant!
Martine fit tomber une pile de dossiers qui rappela à tous sa présence. Elle rougit furtivement et sortit... Mademoiselle Ronchon, le doigt pointé vers le vendeur comme pour le menacer, finit par suivre le même chemin après avoir lâché un "téléphonez-moi" qui ne souffrait aucune discussion...!
Le camion d'une célèbre société de livraison déposa à 11h précises un colis discret. Martine le réceptionna en signant pour son chef. Elle sourit au livreur et emmena le précieux emballage vers son bureau afin de l'enregistrer dans le livre des commandes reçues...
Mais, plus Martine feuilletait le grand registre, moins elle ne trouvait trace du produit. Elle avait beau parcourir les colonnes noircies d’annotations de Dédé, rien n'indiquait la référence du colis. Était-ce encore une affaire litigieuse dont son chef avait le secret ? Se pouvait-il que cette Sainte-Nitouche de Ronchon ait embarqué son valeureux tourmenteur dans une affaire scabreuse dont elle le savait capable... ? Elle résolut alors d'ouvrir le paquet discrètement.
Dans l'emballage, un autre paquet discret conduisait à une boite plastifiée avec inscrit "LELO, Sense Motion"... Sur le côté, un descriptif en langues multiples évoquait des massages intimes et un procédé révolutionnaire n'ayant encore jamais existé! Martine était sans voix. Elle croyait avoir tout vu! Dédé s'était lancé dans le commerce de sextoys! Elle comprenait mieux ces heures qu'il passait sur son ordinateur prétextant du "prospect" de clientèle! "Le salaud, il nous cache tout! Et avec Ronchon en plus!" . Décidée à se venger elle saisit la boite pour la jeter à la corbeille mais s'avisa soudain. Pourquoi ne pas le garder pour elle ? Elle n'en jouirait que davantage si elle songeait que c'était-elle qui en lieu et place de cette cochonne bénéficiait des services de cet accessoire soit-disant révolutionnaire...!
D'un geste rageur elle ouvrit complétement le paquet. Un coffret luxueux conduisait à un présentoir irréprochable où trônait un œuf avec un bout de ficelle et de nombreux accessoires. Un guide accompagnait le tout. Elle saisit l’œuf, le mit dans sa poche et se dirigea vers les toilettes.
Dans l'intimité du lieu, elle s'installa sur la cuvette tout en faisant rouler entre ses doigts le petit objet rose et blanc. A la fois ferme et doux au toucher, il était lesté de telle sorte qu'il semblait avoir une réelle consistance... Intriguée, elle l'humidifia de sa salive avant de le faire glisser presque instantanément dans l'intimité de son corps. Le petit objet se laissa guider naturellement et vint se caler gentiment dans le vagin accueillant. Passer l'instant de surprise et de suavité, il ne se déroula plus rien...
Le petit bout de plastique dépassait un petit peu d'elle la rassurant pour sa future extraction. "Peut-être que ça bouge quand on marche ?" songea-t-elle... Elle sortit donc des latrines en conservant comme un trophée cette vengeance sournoise. Bien cachée et inconnue de tous, elle était là, plantée au creux de ses reins, silencieuse et tapie, prête à déguster le lynchage que Mlle Ronchon ne manquerait pas de faire sur son incorrigible chef!
Mais en rentrant dans son bureau elle eut un premier choc en découvrant Dédé tenant la boite de chez Lelo...
-C'est arrivé aujourd'hui ?
- Oui je voulais l'enregistrer mais je ne l'ai pas trouvé sur la liste...
D'un geste sec il ferma l'emballage et partit avec lui vers son bureau. Le cœur de Martine battait à tout rompre. Dédé n'avait pas vu La disparition. Alors qu'elle tentait de s'apaiser, elle entendit son chef dire au téléphone: "C'est arrivé Mademoiselle, vous pouvez venir...". Martine préféra ne plus bouger. Elle sursauta juste quand la porte d'entrée s'ouvrit brutalement sur l'acheteuse vampirique dont elle détestait tout mais qui le lui rendait bien! Souvent elle croyait voir Cruella d'Enfer, la méchante des 101 Dalmatiens et dont ses enfants mourraient de peur en l'apercevant...
Mademoiselle Ronchon s'enferma dans le bureau du Boss. Un long silence s'en suivit. Martine tendait tout son être vers ses oreilles afin d'en augmenter l’acuité. Rien ne filtrait. Alors qu'elle entamait une manœuvre d'approche, la porte s'ouvrit brusquement. Mademoiselle Ronchon était rouge de rage! Elle jeta brutalement l'emballage de chez Lelo sur le bureau apocalyptique de Dédé en hurlant:
- Votre saloperie de livraison est incomplète, je ne vous verserai pas un sou, vous êtes un escroc de la pire espèce, je retourne dans ma Savoie natale pour tâter du naturel...!
Martine crut un instant s'évanouir. La devanture trembla sous l'effet de la colère de la femme des sommets... Elle se savait la cause de cette crise et s'en voulait un peu. Pourtant elle était persuadée d'avoir agi pour la bonne cause en protégeant son chef du vice de cette femme. De plus elle ne parvenait pas à comprendre l'intérêt de la chose tant désirée. Depuis trente minutes que l’œuf était en elle rien ne semblait devoir provoquer les spasmes annoncés sur la boite. Certes un petit quelque chose l'habitait, mais entre ça et son mari elle ne voyait pas la différence... Elle n'allait quand même pas simuler pour faire plaisir à un œuf...!
La voix de Dédé la fit sursauter. A son appel elle se précipita dans le bureau de son patron. "Martine, prenez de quoi écrire nous allons porter réclamation à une société". Elle s'installa face à lui et il débuta sa dictée. Elle écrivait sans oser le regarder. Si Dédé apprenait que tous ces efforts ne servaient à rien, que le colis était bien complet et qu'elle portait en elle la preuve de sa félonie.... S'il apprenait la supercherie, il se débarrasserait d'elle avec mépris et sans une once d'humanité, comme il l'avait fait sans lever un sourcil avec Mademoiselle Hello quelques temps auparavant! Elle écrivait donc tout en songeant à la méthode à employer pour remettre l’œuf en place...
Tout en parlant Dédé fouillait le colis. L’œuf aurait-il pu glisser ?
Entre la broche, le chargeur et le mode d'emploi il se saisit d'un petit objet de forme ronde, creusé en son centre, et sur lequel des symboles figuraient avec un plus et un moins. Alors qu'il poursuivait la réclamation que Martine notait scrupuleusement, il appuya sur le bouton central de ce drôle de vaisseau. Une vibration se fit sentir. Comme une télécommande de jeu vidéo, l'objet réagissait. Martine eut un soubresaut. L’œuf au creux d'elle même avait bougé. Peu, juste un mouvement autonome inattendu à cet instant. Elle pensa un moment qu'elle avait dû bouger ou qu'il avait glissé par lui-même. Mais, dès le début de la phrase suivante, il lui sembla évident que cet objet avait une existence propre au cœur d'elle même. Avait-il deviné son émoi ? Etait-il possible qu'il réagisse à ses pensées... ? Elle tourna la tête comme pour se dire "non" à elle même. Dédé poursuivait la dictée: "Je constate que votre envoi nous est parvenu incomplet...". Il inclina alors la petite soucoupe rose qui s'emballa... En la penchant vers le plus, elle accélérait! Martine ne put retenir une exclamation. L’œuf avait bougé à nouveau mais avec davantage d'insolence. Il semblait vouloir la fouiller encore plus, intégrer des sphères inexplorées, remuer ses muqueuses les plus retirées. Elle ferma les yeux avant de serrer les dents. Rien ne devait transparaître.
Dédé trouvait ce petit objet amusant. Il prit France à témoin... "Etonnnant ce truc... On dirait la console de mon fils! Plus je le penche plus il bouge... Si je le garde à plat il s'arrête! Ça doit marcher avec le truc qu'ils n'ont pas mis dans la boite..." Martine le regarda, yeux mi-clos... Elle fit aussi le lien avec l’œuf... Dédé commandait sans le savoir cette étrange et savoureuse sensation qui semblait la forer depuis quelques instants... Dès qu'il l'agitait dans un sens ou dans l'autre, l’œuf dans son ventre vrillait, tournait, s'emportait. Elle aurait pu s'évanouir d'un tel remue-ménage en elle!
Elle eut soudain un blocage intime. Elle revit défiler sous ses yeux les multiples brimades du petit chef. Elle songea à sa haine quand il lui avait fait le décompte de ses congés, la somme de ses RTT, ses absences pour s'occuper des enfants. En plus elle le trouvait laid avec ses manières de macho et sa chaîne à gros maillons sur ses poils en bataille... Allait-elle le gratifier en plus d'un de ses plus profonds orgasmes... Allait elle jouir telle une marionnette sous les mains de son tyran bureaucrate ? Etait-elle Pinocchio, offerte aux désirs de quelques tireurs de ficelles au mauvais goût évident et à la perversité joviale. Non, sa dignité ne pourrait le subir! Elle n'était pas une fantaisie de foire, une sorte de Vénus noire dont les témoins graveleux jouiraient de ses formes et de son abandon. Elle serra les cuisses, retint cet orgasme insistant, songea à ses enfants, à ses impôts, et refoula en elle sa sensualité exacerbée. "Je vous assure de mes meilleurs sentiments". Point. Il lui tendit, la boite, la télécommande et les accessoires en vrac en ajoutant: "Renvoyez tout ça!". D'un geste autoritaire il lui dit de sortir. Elle en fut soulagée. Avait-il seulement deviner la tempête qu'il venait de provoquer... Sûrement pas! Trop enfoncé dans son col blanc de petit patron, il avait usé de son influence sans un instant percevoir sa pauvre trivialité... Elle aurait pu jouir de ses mains mais il ne le méritait pas!
Martine rentra alors précipitamment dans son bureau. Ferma la porte en faisant glisser la poubelle devant la poignée. Elle se verrouillait ainsi quand la rage l'emportait ou lorsqu'elle voulait hurler sa douleur... Elle prit le temps de faire glisser les stores et de se mettre dans la pénombre. Elle prit la télécommande rose et blanche entre ses mains. Après deux essais infructueux elle parvint à l'allumer. L'onde intime reprenait vie. Le temps de s'habituer elle fit glisser de droite et de gauche la petite boite entre ses mains. Des vagues humides l'envahissaient dans un rythme dont elle contrôlait chaque soubresaut. Assise sur le fauteuil elle semblait prise par une musique lancinante et sauvage. Un rythme africain saccadé et envoûtant. En appuyant à nouveau sur la touche centrale du diabolique engin un nouveau rythme, puis un autre, se succédèrent. La transe s’empara d'elle. C'était presque une révélation. Sa main glissa alors dans l'échancrure de son corsage. L'autre restait agrippée à la boite vibrante. Deux ou trois va et viens sur la pointe de ses petits seins suffirent à apporter le dernier stimuli nécessaire à l'apothéose qu'elle pressentait. Un bien être et une détente fulgurantes la tétanisèrent dans un cri feule et mal contenu. Cambrée sur son fauteuil, elle n'en revenait pas. La petite secrétaire était plus salope qu'elle ne le pensait. Autour d'elle des sonneries retentissaient et le monde semblait bien énervé. Elle se dit qu'elle n'avait encore jamais osé jouir au bureau. C'était une première. Elle pensa que ça lui faisait du bien et qu'elle devrait le faire plus souvent...
D'un bond elle enfouit la télécommande derrière les crayons et les agrafes dans son tiroir de gauche. Elle se faufila sans un bruit jusqu'aux toilettes afin de faire glisser de son logement cet œuf magique qui lui avait procuré une journée de travail inoubliable. Elle le rinça au dessus du lavabo commun avant de le mettre dans sa poche pour de futures aventures...
Cette nouvelle est purement imaginaire... Toute ressemblance serait donc purement fortuite. En revanche les produits de Lelo sont bien réels, testés et approuvés... Pour vous procurer l'oeuf magique il suffit de suivre ce lien et de choisir le produit au doux nom de Lyla. Il coûte 99€ mais le rapport qualité/prix est bien réel. Par ailleurs c'est le premier sextoy qui utilise les techniques issues de la wii. J'ajoute, pour se garantir toute discrétion que la télécommande peut être verrouillée afin que ses vibrations ne soient pas entendues... Amusez vous bien!!
Nouvelle "Une étrange livraison"©Xerxes2011pour Tendre BulleLyla™ est un œuf-vibrant de première qualité dans le monde à ce jour. Il offre le choix entre une utilisation externe ou un port interne pour une palette de sensations intenses. Doté de la technologie innovante SenseMotion™ et d’une télécommande sans fil avec une portée allant jusqu’à 12 mètres, il offre de fortes vibrations contrôlées par la télécommande grâce à des simples mouvements de la main. En outre, un moteur discret intégré dans la télécommande vous permet de sentir les vibrations que Lyla™ transmet à votre partenaire. Très silencieux, étanche et rechargeable avec un silicone très doux, Lyla™ apporte un éventail d’innombrables possibilités aux jeux de couples.