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Quand on a un quelqu’un à qui se confier, il est facile de se décharger d’un poids sur le cœur, d’un malaise qui vous ronge et vous détruit à petit feu. Mais que se passe-t-il quand la seule personne à qui vous pouvez vous confier n’est autre que vous-même ? Il y a dans la vie des choses pourtant simples mais impossible à expliquer si l’autre n’est pas à l’écoute. J’ai déjà abordé le droit à l’écoute dans un autre article. Le Maître est celui qui guide, écoute et comprend. Il veille sur sa soumise car elle est son bien le plus précieux.
Mais toutes les soumises n’ont pas cette chance. Certaines ont bien un Maître mais il n’écoute pas, il ne se préoccupe que de lui. D’autres sont seules, seules avec leur souffrance et leur envie folle de crier mais rien ne sort leur bouche, pas un son, pas un bruit, même pas un murmure.
Pour beaucoup de soumises, parler est tout simplement impossible. Le conjoint, la famille, les amis, autant de personnes qui vivent autour d’elles mais qui sont incapables de comprendre leurs propos pour tout un tas de raisons (l’éducation, la religion, la culture, l’histoire personnelle ou tout simplement la bêtise). Les causes de ce manque d’empathie sont nombreuses et malheureusement pas exhaustives.
Certaines essaient de se voiler la face en se donnant à fond dans le travail ou les loisirs afin de penser à autre chose. Mais ce n’est qu’un placébo car la souffrance est toujours là. On la refoule en se disant que l’on verra plus tard, mais le refoulement n’est qu’une bombe à retardement. Tôt ou tard cette bombe explosera et les conséquences pourront être dramatiques.
Il n’est pas facile de dire à son mari vanille que l’on rêve de soumission, pas simple de dire à son homme de la prendre totalement en main alors qu’elle gère tout dans la maison et qu’elle occupe un poste à responsabilité au travail. Pourtant, aussi forte que soit la femme, elle ne peut tout contrôler, superviser, tout le temps et tous les jours. Il arrive un moment où elle éprouve le besoin de lâcher prise et de s’en remettre à l’autre et pour certaines, ce besoin s’avère plus fort, plus intense. Tenir de tels propos vous ferez passer immédiatement pour une folle ou une salope de la pire espèce, voir les deux à la fois. Pourtant, vous n’êtes ni folle, ni pute mais juste une femme qui a besoin de se savoir sous le contrôle intégral de l’homme qu’elle a choisi.
Alors que faire ? Je pense que le mieux est de prendre les devants et de demander conseil soit à des soumises, soit à de Maîtres que vous pouvez retrouver sur différents réseaux sociaux. Il est possible de les observer avant de les aborder, histoire de cerner leur personnalité, de savoir s’ils correspondent à ce que vous cherchez. A vous alors de prendre votre courage à deux mains et de faire le premier pas.
Vous pouvez aussi parcourir les blogs, il y a parfois de belle surprise au détour d’un sombre recoin du web.
Ce qui est sûr, c’est que rester seule dans votre coin ne vous aidera pas à trouver votre chemin. La solution ne peut venir que de vous mais vous devez aller la chercher car elle ne vous tombera pas toute cuite entre les mains. Vous ne trouverez pas forcement le bon interlocuteur du premier coup, mais il y a forcément une personne quelque part, prête à vous écouter, vous conseiller et qui sait ? Peut-être plus si affinité…
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Quand ma soumise est venue vivre chez moi, au-delà de l’aspect sexuel de la chose, il y a une sensation à laquelle je me suis très vite attaché : c’est la douche à deux. C’est un petit plaisir simple qui me procure à chaque fois un réconfort immense.
Depuis toujours la douche a toujours été un moment de détente. Cet acte anodin dure un certain temps avec moi, il faut compter une bonne demi-heure. Je suis pire qu’une femme dans ma salle de bain.
Avec ma soumise c’est devenu pire. D’abord on se rince avec une eau bien chaude, cela permet de se détendre enlacés dans les bras l’un de l’autre. Ensuite on arrête l’eau et je la savonne. J’aime la sensation de mes mains qui glissent sur sa poitrine. Le gel-douche donne un toucher tout particulier à sa peau. Pour qu’elle soit bien propre je n’hésite pas à mettre mes mains partout, et quand je dis partout, c’est partout. Sa chatte fait l’objet d’un nettoyage approfondi. Une fois la bestiole bien lavée, un bon rinçage dans tous les recoins s’impose. J’adore la sentir contre moi. C’est d’autant plus agréable qu’elle ne cherche pas à se sauver. Elle est bien, là, dans mes bras. C’est un moment dé sérénité absolue, un moment où nos deux corps sont en parfaite harmonie. Puis vient le moment de la séparation. Elle sort, s’enroule dans sa grande serviette moelleuse et retourne à ses occupations. Je peux alors me laver tranquille et serein, profiter encore un peu de cette eau si chaude…
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En cette fin de quinquennat, l’urgence de l’ouverture de la PMA aux couples de femmes et aux femmes célibataires est encore plus forte.
En 2012, le candidat François Hollande affirmait « « Une femme doit pouvoir recourir à l’assistance médicale à la procréation, soit parce qu'elle ne peut pas avoir d'enfant, soit parce qu'elle ne souhaite pas avoir une relation avec un homme. » Quatre ans plus tard, il n’est toujours pas possible pour une femme célibataire ou en couple avec une femme de concevoir un enfant par PMA en France. En 2012, 2013 et 2014, le gouvernement n’a cessé de reculer et a renoncé à un projet de loi pourtant essentiel.
Samedi 09 Avril 2016Les secteurs réservés aux détenus homosexuels et trans sont relativement courants dans les grands centres pénitentiaires américains. En revanche, ce genre de structure est rarissime dans les prisons européennes. Pourtant, le petit établissement de Gorizia, dans la région de Trieste (nord-est), a présenté cette semaine son «circuit» carcéral gay: une section destinée à séparer les homosexuels des autres détenus pour prévenir les cas de violence. Ouverte à la mi-août 2015, la structure a déjà accueilli quatre prisonniers, explique le «Messagero Veneto».
La mesure ne soulève pas l’enthousiasme. Pour les syndicats de surveillants, la structure n’est pas viable, alors que la prison de Gorizia, comme beaucoup d’établissements de la Péninsule, est en état de sous-effectifs aigu. Une commission régionale doit se pencher sur l’initiative, qui émane de la direction des affaires pénitentiaires.
«Double réclusion»
Concrètement, les détenus ouvertement gay se retrouvent en situation de «double réclusion» dans une unité comprenant deux cellules et une salle de bains sur 63m2, installée dans l’aile d’isolement, récemment rénovée. Ils ne peuvent y recevoir leur avocat dans de bonnes conditions ou prendre part aux activités de réinsertion. C’est un des principaux points qui inquiètent l’association LGBT locale, l’Arcigay Frioul. «Garantir le bien-être de la population carcérale homosexuelle est un devoir. Mais il n’est pas possible de réaliser une telle initiative dans ces conditions de pénurie de personnel et dans ces structures inadéquates», observe son président, Nacho Quintana Vergara.
Un océan, l’Atlantique, sépare aujourd’hui deux grands amis d’enfance. Julian fait une carrière d’acteur à Madrid, tandis que Tomas enseigne les mathématiques dans une université canadienne. Et puis, après des années à vivre leur vie sur deux continents, Tomas frappe à la porte de Julian. Drôle de hasard. A première vue seulement, car il a appris que son pote n’était pas au mieux. Leurs retrouvailles sont donc synonymes d’adieu définitif. Mais cela ne les empêche pas de passer, entre rires et larmes, quelques jours hors norme à se rappeler des souvenirs communs.
Evitant de sombrer dans un mélo de pacotille en mêlant humour et légèreté à la tristesse et à l’émotion du moment, le réalisateur catalan Cesc Gay fait de Truman un véritable hymne à l’amitié et à l’amour. Ce film tout simple parlant du courage nécessaire pour accepter la mort comme faisant partie de l’existence, a cartonné lors de la soirée des Goyas, l’équivalent des Césars dans le cinéma espagnol. Il est reparti avec les cinq statuettes les plus importantes, film, réalisateur, scénario, acteur principal et acteur dans un second rôle.
» Déjà dans les salles
Incompréhensible. Scandaleux. Enorme. Ce sont les réactions inspirées en France par un jugement récemment rendu par le Conseil des prud’hommes de Paris. Saisie par un jeune coiffeur, l’instance a estimé que le terme «PD» utilisé contre lui n’avait finalement rien de discriminatoire ou d’homophobe, car «il est reconnu que les salons de coiffure emploient régulièrement des personnes homosexuelles».
L’affaire remonte à 2014. Le plaignant avait alors vu révoquer sa période d’essai dans un salon. Il avait reçu par erreur un SMS envoyé par la gérante de l’établissement à un de ses collaborateurs. «Je ne le sens pas ce mec: c’est un PD, ils font tous des coups de putes», disait le message. Le lendemain, il apprenait officiellement qu’il était viré. Ce renvoi avait profondément déstabilisé le jeune homme.
«Homophobie ordinaire»
Ayant rejeté l’accusation de discrimination, les prud’hommes n’ont accordé que 5000 euros à l’ex-employé, en considérant que il avait été simplement insulté. L’arrêt a provoqué une avalanche de réactions incrédules, jusqu’à la ministre du Travail. Clémence Zamora-Cruz, porte-parole de l’Inter-LGBT, a condamné de son côté «l’homophobie ordinaire» d’une décision qui contribue, selon elle «à renforcer le climat homophobe, déjà important» en France.