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Depuis quelques décennies déjà, les détracteurs de la pornographie ne cessent d’invoquer la protection de l’enfance pour justifier leur position de censeurs enragés. L’écrasante majorité de la population semble s’accommoder de ces thèses qui expliquent que les images sexuellement explicites seraient dangereuses pour le développement psychologique des enfants. Tout ça terrifie avant tout les parents, bien sûr ; ils sont intimement persuadés que ces bites turgescentes et ces culs huilés corrompent l’esprit du fruit de leurs entrailles. Mais pourquoi la pornographie fait-elle si peur ? C’est la question que se pose Liat Clark dans cet excellent article pour Wired.
Le papier en question est plutôt long, mais il vaut vraiment le coup d’œil ; Liat Clark prend le temps de démontrer que les études brandies par les anti-pornographie ne jouent jamais que sur l’effet cigogne - cum hoc ergo propter hoc. En gros, il s’agit d’injecter de la causalité là où il n’y a jamais qu’une corrélation. Dès lors qu’il s’agit de taper sur les jeux vidéo, la télévision, la musique ou la pornographie pour expliquer un fait divers, ça fonctionne très bien : lorsque l’on a découvert qu’Eric Harris et Dylan Klebold jouaient à Doom, on a accusé les jeux vidéo violents d’avoir déclenché le massacre de Columbine. De la même manière, ceux qui se rendent coupables d’agression sexuelle regardent souvent du porno ; études à l’appui, on conclut alors que le porno produit indubitablement des violeurs.
Ce sont ces études qui ont permis à Cameron d’imposer son filtre anti-pornographie au nom de la protection de l’enfance. Le XXème Siècle a transformé les marmots en créatures immaculées, innocentes – c’est à dire, selon nos critères occidentaux, dénuées de sexualité et de pulsions violentes. En gros, ils ne sont pas supposés se toucher. Même si tout le monde sait qu’ils le font quand même, jusqu’à ce qu’on leur apprenne que c’est mal. L’angoisse de la masturbation, héritée du XIXème Siècle, est toujours bien présente ; en quelques décennies, elle s’est juste doublée d’une peur incontrôlable de la pornographie. Le problème, c’est que cette panique morale est totalement contredite par bon nombre d’études qui, elles, ne jouent pas de l’effet cigogne.
Eu Kids Online est un réseau scientifique européen qui étudie les habitudes numériques des enfants depuis 2006. Sur les 22 875 enfants (de neuf à seize ans) sondés lors de leur dernière étude, près de 3 200 ont déclaré avoir été en contact avec des images pornographiques au cours des douze mois précédents. 57% d’entre eux n’ont « pas » ou « peu » été perturbés par ces images ; par ailleurs, 93% de ceux qui se sont trouvés gênés ne l’ont pas pris plus mal que ça et avaient oublié quelques jours après au plus tard. L’idée n’est pas de prouver qu’on peut très bien laisser les enfants regarder du porno, au calme, mais de montrer que l’impact de ces images est bien moindre que ce que l’on s’est entraîné à penser jusqu’ici.
Quoi qu’il en soit, les parents bloquent l’ordinateur familial, mettent en place des filtres parentaux, tout est bon pour empêcher son rejeton de tâter de la seuf numérique. La protection par la restriction n’a jamais été une bonne idée, particulièrement lorsqu’elle est amenée à limiter les opportunités offertes aux plus jeunes par les nouvelles technologies. Or, c’est exactement ce qui est en train de se passer. Avant l’Internet, on fouillait dans les tiroirs pour trouver les VHS de son frère ; on ne manquait jamais d’aller dormir chez un copain abonné à Canal ; on regardait les plus hauts étals du marchand de journaux, les tempes brûlantes ; le problème n’a jamais été de regarder ces images-là. Le gros risque, c’est que c’était défendu. Malgré Internet, tout ça n’a pas du tout changé.
Selon Eu Kids Online, les enfants doivent avant tout apprendre à gérer leur propre sécurité ; l’Internet est un endroit dangereux, c’est vrai. Cependant, la pornographie n’est pas l’ennemi de l’internaute pré-pubère. Il y a bien pire. Ce que tente d’expliquer Liat Clark, c’est qu’ériger la pornographie en bouc-émissaire est une grossière erreur. Les problèmes dont elle est tenue pour responsable sont en réalité le fruit des vices de nos médias, de notre culture populaire, là où il est toujours acceptable de dégrader les identités non-hétérosexuelles, transgenres ou fétichistes. On a déjà dénoncé tout ça mille fois et on le dénoncera tant qu’il le faudra, encore et encore.
Ce matin, dans les bureaux, l’alerte au buzz clignotait sévère. Que se passait-il donc dans le Projet Internet ? Un cortège de sites habitués à placer des mots-clés opportunistes lampaient du bubble porn, comme du Jägermeister dans une soirée d’école de commerce, tellement que les webmasters pleins aux as en dégueulaient sur leurs pompes en peau de croco.
Des inconnus viennent de sortir une vidéo illustrant avec du mouvement le principe du bubble porn autrement appelé Mormon Porn. Nous avions déjà abordé l’épineux sujet des trous d’Emmental sur les photos de filles en bikini ; un truc de bon gros pervers pour imaginer les demoiselles à poil sans qu’elles ne le soient. Alors qu’il suffit aux esprits inventifs de fermer les yeux pour obtenir le même résultat.
La vidéo en question n’est pas très fine, les ressorts comiques éculés, mais c’est mercredi, alors on est indulgent avec l’humour et on se permet de rire un peu avant d’amener les enfants faire du cheval ou de se rendre au Club Med Gym mater des yoga pants.
Le bubble porn, vous allez en souper pendant deux ou trois jours, mais pas d’inquiétude : d’ici lundi prochain plus personne n’en parlera. Il en va ainsi du #porn dans la presse en ligne, aussi furtif qu’un baiser lancé à la fenêtre de ma voisine et qui s’envole au loin.
L'article a depuis été retiré mais vous pouvez le retrouver en cache ici et lire l'article de René Greusard sur le sujet.
Plusieurs points en préalable à cette analyse.
Qu'est ce que la culture du viol ? J'ai essayé d'en faire une définition courte : "culture dans laquelle les idées, les média, les coutumes, les pratiques sociales, les institutions normalisent, naturalisent et érotisent la violence sexuelle contre les femmes. La culture du viol blâme les victimes et déculpabilise les coupables. L'objectification sexuelle des femmes fait partie de la culture du viol. La culture du viol véhicule des mythes autour du viol (mythe de l'inconnu qui viole la nuit des jeunes femmes par exemple..), apprend aux femmes à avoir peur de ces mythes sans pour autant leur donner les moyens de se défendre (inhibition de l'agressivité féminine). Les mythes autour du viol visent à maintenir les femmes dans la peur." Elle est forcément parcellaire mais on m'avait demandé de résumer l'idée en quelques phrases courtes.
Il ne s 'agit pas de dire que quelqu'un qui a écouté, lu, regardé, une production culturelle ou journalistique, ou un-e ami-e tenant des propos de l'ordre de la culture du viol, va immédiatement se mettre à violer des femmes. Il s'agit simplement de comprendre que nous baignons tous et toutes dans une culture où des idées fausses, des préjugés, des mythes sont véhiculés autour du viol, que nous les véhiculons à notre tour. Tout ceci explique donc pourquoi aussi peu de victimes portent plainte, pourquoi on reporte la faute sur les victimes au lieu des coupables.
Il peut y avoir culture du viol sans viol ; une mère qui dirait à sa fille "ne sors pas habillée ainsi tu vas avoir des problèmes" alimente la culture du viol pourtant - dieu merci - sa fille ne va pas forcément être violée.
Il peut y avoir culture du viol et viol. Un violeur qui dirait que sa victime l'a bien cherché en s'habillant ainsi tient des propos de l'ordre de la culture du viol.
Donc que dit cet article.
On apprend qu'un homme a agressé sexuellement 3 mineures en quelques jours.
Dés le chapeau le ton est donné "un homme qui ne supportait plus l’absence de rapports imposée par sa femme" puis même chanson au premier paragraphe "Accaparée par son enfant, il arrive que la mère délaisse le père."
Il n'est pas choquant pour moi de faire entendre ce que l'accusé a à dire ; ouvrir un article en disant "l'accusé a dit qui" me semble logique. C'st rapporter des faits lors d'un procès pour aussi dégueulasses qu'ils peuvent paraître ils sont utiles à connaître. En revanche cela n'est pas ce qui est fait ici puisque le journaliste semble prendre partie et trouver normal, non pas qu'un homme agresse bien sûr, mais que la période post accouchement d'une femme soit une période un peu difficile pour un homme (sans se demander 5 minutes si elle ne l'est pas pour une femme).
Les choses sont d'emblée posées ; l'homme a agressé MAIS sa femme refusait des rapports sexuels. Notez d'ailleurs le vocabulaire "l'absence de rapports imposée". On parle de "rapports imposés" pour un viol, parler d'"absence de rapports imposée" me semble faire un parallèle a minima dangereux.
Nous est donc mis en tête que cet homme avait quelques excuses, voire que cela n'est pas totalement de sa faute. Forcément on peut être tenté de se dire - sinon pourquoi parler de sa femme - qu'elle est pour quelque chose dans cette affaire à ne rien faire d'autre que refuser des rapports sexuels à ce brave Jérôme.
L'auteur de l'article accrédite une thèse communément répandue ; un homme ne saurait se passer de rapports sexuels. Si sa femme les refuse, il prendra une maîtresse ou ira agresser des mineures car les hommes sont faits comme cela, l'absence de rapports les rend quasi dingues. On accrédite ici la thèse qu'un homme n'est qu'un pénis, mu par lui et incapable de raisonner par ailleurs. Souvenez vous des thèses idiotes autour des prêtres pédocriminels ; "s'ils violent c'est qu'ils sont célibataires". Cela ne tient pas compte du fait que l'immense majorité des pédocriminels ne sont pas célibataires et cela nous dit qu'un homme en manque de sexe fera n'importe quoi y compris violer des enfants. On est toujours sur le même vocabulaire "ce que leur femme leur refuse". Il n'est pas considéré ici qu'une femme puisse avoir des envies sexuelles à égalité avec son partenaire ; elle a à satisfaire ses besoins à lui peu importe qu'elle en ait ou pas. Peu importe que l'accouchement soit un moment particulier, peu importe qu'elle soit épuisée, peu importe qu'elle ait peut-être des points d'épisio, peu importe qu'elle n'ai tout simplement pas envie, voilà ce qu'il se passe quand une femme dit "non" à son mari, il va agresser. Dans tous les cas, et le journaliste ne semble pas envisager autre chose, un homme qui n'a pas de rapports sexuels souffre ; c'est forcément un problème car les hommes sont faits comme cela.
L'homme est appelé par son prénom: "Jérôme" et c'est un "papa" qui a connu "un moment fort". Comment dans ce contexte là ne pas plaindre notre pauvre Jérôme ? sa femme n'est définie que par rapport à lui et les victimes également. En personnalisant l'agresseur, en lui donnant un prénom, des motivations, on fait forcément basculer la sympathie ou du moins la compréhension de son côté.
Nous ne saurons d'ailleurs ce qu'il a réellement fait que par l'article de rue89 ; l'accusé a donc exhibé son pénis et touché les fesses d'adolescentes de 15 ans, par trois fois en quelques jours.
Ce genre de propos est très courant et on l'a tous et toutes entendu, voire véhiculé. Il ne s'agit pas de pointer le journaliste en particulier mais de faire la démonstration - puisqu'on me le demande souvent - de ce qu'est la culture du viol.
Nous avons tous entendu de nombreuses fois que les hommes "ne pensent qu'au sexe" et que cela explique qu'ils violent par exemple tellement c'est quelque chose qui est incontrôlable en eux. Typiquement ce genre de propos doit être déconstruit et analysé.
On doit aussi analyser la menace qui pèse sur les femmes de manière inconsciente "si vous ne donnez pas ce qu'il veut à un homme, alors il violera (vous ou quelqu'un d'autre). On suppose beaucoup les féministes misandres mais, je ne cesse de le répéter c'est la société patriarcale qui est profondément misandre. Supposer qu'un homme est tout entier réduit à son pénis qui le conduit à faire n'importe quoi, est complètement sexiste et cette idée doit être combattue. Reporter le viol commis sur une femme (la victime ou l'entourage féminin du coupable) est une idée communément employée dans la culture du viol. Elle doit également être analysée et combattue.
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The post Quand l’Est Républicain alimente la culture du viol appeared first on Crêpe Georgette.
«Less is more». Dans la mode, le concept va et vient au gré des saisons. Et avec le phénomène «normcore» qui débarque, il semblerait bien que nous entrions dans une nouvelle phase du minimalisme. Mais en 2014, il ne s’agit pas d’un minimalisme subtil, tel que les créateurs japonais l’ont insufflé dans les années 90. Le normcore vient des Etats-Unis et il glorifie le «no style».
Tout simplement. Il est le cousin premier degré d’une autre tribu dont la moitié de la planète souhaite voir le déclin… Avouez, si pas vous personnellement, vous avez certainement des amis qui hurlent à la supercherie dès qu’ils croisent un barbu voûté sur son vélo dans la rue, tatoué là où il faut, lunettes de vue (sans correction) et bonnet rouge en bonus, non? Si oui, vos amis souffrent d’une allergie aiguë aux hipsters. Hé oui, le fléau de leurs détracteurs est autant répandu que les hipsters eux-mêmes. Va savoir pourquoi, des réseaux sociaux à la rue, ils sont des milliers à se demander quand ce temple de la branchitude faussement débraillée va enfin s’effondrer. Vos amis sensibles au sujet peuvent désormais se rassurer: une nouvelle tribu saura les réconcilier avec la mode, apprenait-on dans les colonnes du New York Magazine le 26 février dernier. Avec l’inévitable buzz qui s’en est suivi sur les réseaux sociaux, il est probable que l’appellation normcore semble déjà has-been aux initiés.
Que reste-il?
Eclairons les autres: normcore est la contraction en anglais des termes «normal» et «hardcore». Soit, il s’agit des pointus de la banalité. Karma caméléon, le normcore se fond dans l’environnement dans lequel il se trouve. Il n’oublie jamais son manifesto: «surtout ne pas se faire remarquer par son look». C’est en se baladant dans Soho que la journaliste Fiona Duncan aurait noté qu’il est désormais pratiquement impossible de dissocier les branchés des touristes fagotés comme des as de pique. «Ouf, les hipsters vont pouvoir se reposer!», seront tentés de penser vos amis douillets. Sauf que contrairement aux apparences, être normcore n’est pas si simple que ça.
Être banal d’accord, mais pas plouc pour autant. C’est dans cette subtile nuance que tout se joue. En gros, un normcore qui se respecte est un hipster qui a rasé sa moustache, demandé à son coiffeur de ne plus lui faire la même coupe que Hitler et qui porte son jean délavé sans le retrousser à mi-mollet. Il peut donc conserver ses bonnes adresses pour le shopping, Uniqlo demeure une enseigne sûre, mais son approche est diamétralement opposée: faisant fi du côté trash d’American Apparel, il pille dans les basics de le la marque si chère aux hipsters.
Même pas les Birkenstock
Et c’est là que vos amis devraient sérieusement commencer à l’inquiéter. Car si même le fait d’être banal devient une étiquette et un style mainstream aujourd’hui, que reste-t-il pour les vrais adeptes du no-style, même pas les Birkenstock? Et si même les ploucs sont érigés en trendsetteurs, que reste-t-il aux designers pour pimenter la vie de celles et ceux qui décident d’être des créatures fabuleuses?
Près de 100% des images que vous voyez de modèles et de célébrités sont modifiées.
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j’ai toujours été fasciné par les pony mais je n’avais jamais eu la chance de pouvoir en interviewer une. C’est chose faite, je Vvous livre ma première interview d’une ponygirl. j’espère que Vvous aurez autant de plaisir à la lire que j’en ai eu à la faire :
TanyaML: Tout d’abord comment avez vous découvert le petplay ?
Nasrada: mon Maître se documentant beaucoup sur toutes les pratiques du BDSM, Il a fini par tomber sur un article parlant de ponyplay, ce qui Lui a immédiatement plu et cela m’a encore plus plu quand Il m’a proposé que l’on essaie. Ainsi, la découverte du petplay s’est d’abord faite par le ponyplay et ce n’est que récemment que, me sentant plus chienne, nous nous sommes tournés vers le doggyplay. Tout en n’abandonnant pas le ponyplay.
TanyaML: Pourquoi avez vous choisi le ponyplay ?
Nasrada: Comme c’est la première pratique que mon Maître et moi avons découvert, il a été tout naturel de commencer par le ponyplay. De plus, étant tous les Ddeux cavaliers, Nnous avions déjà beaucoup de connaissances dans le domaine équestre et donc par extension pour le ponyplay.
Comment se passe un entrainement de ponygirl ?
Nasrada : il a d’abord fallut commencer par mettre au point un code entre moi et mon Maître. En effet, Il ne trouve pas esthétique que sa ponygirl parle lors d’une présentation, du coup tous les ordres doivent être donnés grâce à la cravache. Mon Maître se situant derrière moi lors d’une reprise, les ordres ont été définis en fonction de la partie du corps qu’il touchait avec la cravache et du nombre de fois. Par exemple, chaque touchette sur la hanche signifie que je dois passer à l’allure supérieure. Les débuts se firent chez Lui, à l’arrêt, à réfléchir à chaque code pour chaque figure et action à exécuter. Une fois que le code fut mis en place et appris, Nnous dûmes rapidement chercher un endroit pour s’entraîner en extérieur car cela demande beaucoup de place d’entraîner une ponygirl. Néanmoins, ne devant pas choquer les gens vanille, cette recherche fut plutôt ardue. La solution trouvée fut de sortir la nuit et d’aller dans des endroits suffisamment dégagés pour pouvoir voir si quelqu’un arrivait et suffisamment isolé pour que nous ne croisions quasiment personne. Une fois le problème de l’emplacement réglé, mon Maître a sérieusement pu commencer à m’entraîner. Un entraînement comprend 2 parties : en premier mon Maître me travaille à la longe, c’est-à-dire que je tourne autour de Lui tenue par une longue corde, aux 3 allures. Cela Lui permet d’observer, si besoin réprimander, mes foulées (par exemple que je lève suffisamment les genoux). Cela me permet également de me chauffer. La seconde partie est un travail en rênes, c’est-à-dire que mon Maître est derrière moi et me dirige grâce aux rênes. A ce moment-là, Il me fait encore travailler les 3 allures, mais surtout des figures de dressage, par exemple : céder à la jambe ; pas espagnol ; etc. Il me fait également travailler les allures allongées et les allures rassemblées. L’entraînement se termine toujours par un long moment au pas pour reprendre mon souffle et éviter les courbatures.
Récemment, mon Maître a inclus la répétition de programmes dans mon entraînement. Ces programmes sont tels que ceux que l’on peut voir en compétition de dressage et si tout se passe bien, synchronisé avec une musique. Le but final de ces programmes est de se produire en show ou en compétition (par exemple il existe les championnats du monde de ponygirl http://www.beyondleather.net/bl/contests/pony-play.html).
J’ai 2 tenues, une pour l’entraînement et une de représentation. La tenue d’entraînement est une tenue normale de sport à laquelle mon maître m’ajoute une ceinture avec des étriers et ma queue. La tenue de représentation est un justaucorps de danse avec un harnais. Dans les deux cas, j’ai une bride avec un mors et des œillères ainsi que des cloches sur les mains pour me donner des sabots.
TanyaML: Y a t’il un d’autres types d’entrainement ?
Nasrada: Au delà de l’entraînement purement lié au ponyplay, il faut surtout faire beaucoup de sport car on imagine pas à quel point cela peut être épuisant, il faut donc une sacré dose d’endurance. Mais aussi apprendre à se laisser conduire sans réfléchir. En effet, il faut uniquement être attentive aux ordres par les rennes que mon maître donne, au point que si il vous demande de foncer dans un mur, vous devez le faire et que cela paraisse naturel. Néanmoins, quel bonheur de se faire diriger et de ne plus avoir à réfléchir, juste être attentive à ce que mon maître me demande.
TanyaML: Comment vit on en tant que pony ?
Nasrada: En plus des entraînements de dressage équestre, il arrive aussi que mon Maître me sorte simplement en corde pour me promener. Pour ce qui est de vivre à l’intérieur, le manque de place est clairement un frein, difficile de faire un box dans un appartement. Par contre, si vous disposez d’une baignoire cela permet de laver sa ponygirl après un entraînement. Ensuite, il y a des personnes qui brossent le ponygirl ou ponyboy comme on brosserait un cheval, sauf que mon maître n’y voit pas d’intérêt car le seul but est d’enlever la poussière dans les poils que je n’ai pas
TanyaML: Que mange t’on ?
Nasrada: C’est une question que j’ai déjà abordée avec mon Maître et en fait, il n’y a pas d’aliment que mange les chevaux que pourrait manger les humains. Du coup, je mange comme mon Maître et même à table car difficile d’avoir une mangeoire dans un appartement. Mais, il est vrai que je vis surtout ma condition de pony quand on est à l’extérieur pour me promener ou m’entraîner. Il n’empêche que cela prend un bon moment de la journée car entre le temps d’aller sur le terain d’entraînement, de m’arnacher ma bride, de m’échauffer et de m’entraîner, il faut facilement compter entre 2 et 3 heures.
Alertés par le voisin, les flics ont surpris
Des époux en pleine séance de fouettage
Dans leur jardin, au milieu de l’après-midi :
Fifty Shades of Grey fait encore des ravages.