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Par : Joe, Alexia BACOUËL, Cécile MARTIN et Claire A (#CCFSuper8). Invitée : Martin Siguier, médecin infectiologue Références : Culture Q : Très Précis de Conjugaisons ordinaires : Le SEXE Chronique à lire ici. La lecture qui fait du bien : Les Nuits fauves, Cyril Collard Musique : Beyoncé (feat. Jay Z), Drunk in love Fauve, Nuits...
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Breaking news ! Après avoir été mise en ligne il y a une semaine seulement, Poilorama, la web série documentaire d’ARTE Créative bat des...
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Mardi 08 Décembre 2015
Au début de l’année, Le Bateau a pris la mer tumultueuse de la presse érotique pour la première fois. Ce bimestriel rempli de belles choses pour adultes, textes, photographies et illustrations, a vogué en auto-édition le temps de cinq numéros. Cinq fois soixante pages sans publicité, élaborées autour d’un thème différent à chaque nouvelle publication : la culotte, la sueur… Aujourd’hui, le titre a besoin de vous pour poursuivre son périple.
En 2016, Le Bateau veut devenir un trimestriel avec abonnement, mais aussi tirer plus et mieux pour être distribué en librairies. Pour ce faire, il a choisi de miser sur le financement participatif. Les 6 900 euros réclamés par le périodique ont déjà été dépassés, mais mieux vaut trop que pas assez ; aussi, rendez-vous sur le KissKissBankBank du magazine pour faire un petit don. Que vous lâchiez 5 ou 2 000 euros, de jolies récompenses vous attendent. Et puis, c’est pas mal de pouvoir se dire mécène d’un projet ambitieux.
Loin de moi l’idée de faire preuve d’un indécent nombrilisme en ces heures sombres que nous traversons tous tant bien que mal, mais putain que ces derniers mois furent difficiles pour votre serviteur. Je ne vais pas m’apitoyer sur mon sort bien qu’on se soit acharné dessus sans pitié. J’accuse le coup et dans mon état la moindre attention positive se transforme immédiatement en ours en peluche titanesque qui m’étoufferait de câlins en me susurrant à l’oreille avec une voix à la Fanny Ardant que « tout va bien se passer, mon Mikko, la routourne va tourner ». C’est dans ce contexte que je reçois un matin un joli petit paquet dans ma boîte aux lettres dégueulant habituellement de pubs Boîte à Pizza et de colis mal scotchés pleins de musique méchante en provenance du Septentrion.
Je l’ouvre délicatement (avec les dents) et y découvre un objet étrange, « Flight » by Fleshlight… Pas besoin de me perdre en conjectures improbables, je sais très bien d’où vient ce cadeau. Sacré taulier… Il a eu vent de mes chagrins automnaux et c’est sa façon à lui de me consoler, un bon gros sex-toy pour homme, afin de s’évader des turpitudes quotidiennes via un fap « enhancé ».
Je ne suis pas un néophyte total en matière de branlette du futur. J’avais essayé le Tenga 3D il y a quelques années pour des sensations certes sympathiques mais bien en deçà de ce que m’avaient promis les aficionados des masturbateurs avant-gardistes. Le plaisir solitaire reste soumis chez moi à des besoins impérieux et primaires. Accessoiriser la branlette, ça me pompe l’air en fait. Un support (ou pas selon le réseau et le niveau de batterie), un peu d’intimité et c’est parti… Pas de salamalecs ni de lotion pour les mains, j’empoigne le vit et l’amène plus ou moins rapidement à son apex. Vous l’aurez compris, je n’ai jamais ressenti l’envie d’améliorer ma branlette.
C’est dans ce contexte que « Flight » a atterri chez moi. L’objet ressemble à une grosse lampe torche, encore le genre de sex-toy qui peut trôner au milieu des bibelots du salon sans que personne ne puisse se douter de l’utilisation que l’on peut en faire.
En dévissant la partie haute, je me retrouve nez à nez avec le simili orifice. La matière translucide est agréable mais nécessite qu’on l’humidifie au préalable à l’eau chaude, le lub est également fondamental sans quoi ça raye le casque. Le genre de rituel relativement relou pour un impatient comme moi mais je m’y colle car j’ai des envies aériennes et ce toy me promet un vol en douceur.
Solitude du branleur de fond, me voilà les pieds au palonnier, le manche bien en main, je m’apprête à faire mon décollage tactique. Ça y est je suis dedans. Je me sens bien, l’ivresse de l’altitude sans doute, je fais abstraction du bruit de succion du fleshlight, légèrement perturbant pour un semi-noob comme moi. Je passe les plafonds un peu rapidement et me voilà déjà au dessus des nuages noirs de cette rentrée maudite.
FOXTROT ALPHA PAPA, FOXTROT ALPHA PAPA, FOXTROT ALPHA PAPA, je suis béat dans mon cockpit, la partie basse du fleshlight, désormais à la renverse comme dans un looping, se visse et se dévisse à loisir, faisant varier pression, plutôt cool. Je vais finalement sauter l’opercule tel un siège éjectable, mon mandrin est légèrement trop grand pour le toy, ça cogne un peu. MAYDAY MAYDAY, je sens que ça vient. J’ai largement dépassé l’altitude autorisée. Je transgresse la stratosphère et c’est frénétiquement que je m’en vais rajouter quelques étoiles à la voie lactée.
Ce fap fut épique, j’ai réussi à décrocher sans partir en vrille. L’atterrissage en douceur dans des flaques de lub, je retourne au mess la tête encore un peu là-haut, le taulier m’attend pour un débrief. Il voit à ma mine ravie qu’une éclaircie se profile. La mission est accomplie.
Quand une femme fait l’amour on dit qu’elle se donne.
Quand je fais l’amour on dit que je me donne comme personne.
Souvent même on interprète l’absolu de mon abandon comme l’expression d’un sentiment profond. ”Une femme qui n’aime pas ne se donne pas comme ça“.
Ah bon. Mais qu’en savez-vous, au juste, vous qui me prenez et savourez ce que je vous abandonne et cela seulement ? Qui êtes-vous pour savoir ce qui est dans ma tête ?
Vous assénez, sûrs de vous, cette vérité : ”une femme qui n’aime pas ne se donne pas comme ça“.
Parfois même vous vous inquiétez : cette femme se donne tant à moi, c’est donc qu’elle n’aime que moi ! Que va-t-elle attendre de moi ?
Cette vérité c’est la vôtre. Celle de la société. Celle qui dit qu’une femme a besoin d’aimer pour se donner. Celle qui dit qu’une femme se donne, au mépris de la physique la plus élémentaire. Car au fond dans une relation pénétrant/pénétrée, qui est celui qui donne ? Qui est celui qui prend ? Qui est celui qui s’abîme en l’autre ?
S’il faut vraiment qu’il y ait quelqu’un qui prenne et quelqu’un qui donne, pas sûr que je sois celle que vous croyez. En définitive chacun prend, chacun donne, chacun se prend, chacun se donne. Ce qui n’enlève rien au pouvoir des mots.
Baise-moi.
Prends-moi.
Je suis à toi.
(cc) ashley rose,
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À un shibariste en herbe se demandant comment faire des transitions entre ses ligotages, un rope hippie répond (bellement) :
Learn to tie without intention.
Learn to tune into your own energy.
Learn to tune into your partner’s energy.
Learn to follow and trust your instincts.
Use music to help you find your flow.DF
Que je traduis librement :
Apprends à attacher sans but précis.
Apprends à entrer en contact avec ta propre énergie.
Apprends à entrer en contact avec celle de ton partenaire.
Apprends à suivre tes instincts.
Utilise la musique pour trouver ton rythme.
Parlant de rythme…
Say Yes (Wax Tailor & ASM)« Les petites perceptions » est une série de courts récits d’anticipation sur le futur du sexe et du porno. Dans un futur proche dont les racines prennent naissance en 2015, les frontières entre réel et virtuel se font de plus en plus floues. La technologie dupe les sens et ouvre la voie à une nouvelle ère : celle de l’illusion et du doute. L’émergence d’un nouveau continent.
Confortablement affalé devant le mur qui me sert d’écran, je fais défiler les pages de mon historique à l’aide de petites baffes dans les airs, trop feignant pour viser correctement de mon doigt-pointeur l’icône de Virtual Sin. Je remonte le temps et observe mes obsessions qui n’ont jamais vraiment bougé depuis toutes ces années. Toujours ces mêmes boules huilées qui s’écartent pendant que mes yeux s’écarquillent.
Enfin arrivé je remarque une certaine Brittany dont le nom m’échappe. Virtual Sin m’assure pourtant avec un aplomb qui m’étonne qu’elle est taillée spécialement pour moi. Le site analyse ma conso depuis que j’ai accepté ce paramètre mais c’est bien la première fois qu’il se lance dans une recommandation aussi pointue. Qu’a-t-elle de si spécial ?
Elle s’appelle précisément Brittany Luv, c’est une rousse éclatante au pétard parfait avec un léger strabisme qui transforme déjà mes jambes en coton. Bordel, ces cons disent vrai, les tags qu’elle propose ressemblent à un menu de mes pires fantasmes. J’en avale ma salive de stress, ma main se met à trembler, mon coeur s’accélère. Le porn immersif est devenu une vraie dope, de l’adré pure à s’enfiler par les yeux ; un saut dans le vide depuis sa chaise de bureau.
Il est à peine 8h30 du mat’ et j’hésite quand même à mettre le casque, j’ai encore mal à la queue à cause d’hier soir. La tentation est forte, si dure que mon cerveau disjoncte et se convainc d’un quickie avec Brittany qui va me mettre immanquablement en retard. Tension, adrénaline, orgasme, endorphine… Tout ça me semble finalement assez naturel.
Brittany… Brittany… Montre-moi que tes boss t’ont bien codée.
J’enfile le casque, ma chambre disparaît et l’interface supplante les murs jaunis de ma piaule mal rangée. Elle est là, elle m’attend en se dandinant lascivement dans son nuage de tags.
Avant de lancer cette histoire éphémère et virtuelle, plusieurs options se présentent et prennent la forme d’un curseur qui varie selon le niveau d’intelligence artificielle de l’actrice : allant de leur propre scénario à l’adaptation totale à mes propres fantasmes. Cette nouvelle option est encore expérimentale mais elle est prometteuse. Avec l’analyse de mes goûts, elle est censée s’adapter à mes fantasmes de manière interactive et proposer un porn plus proche de mes attentes. C’est du moins ce que j’ai compris en lisant en diagonale leur dernière newsletter.
Je choisis de donner sa chance au futur et de m’éclater les neurones par la même occasion, je pousse alors le curseur à fond à droite. Je lance le porn, l’interface disparaît et un nouveau décor prend forme.
À la place de ma chambre, ils ont modélisé une pièce sombre et crade. Le sol est en pierre, on dirait le sous-sol d’une vielle bâtisse dont je pourrais limite sentir l’odeur. Je les soupçonne d’être allés fouiller salement mon historique, à moins que ce soit un hasard ou ma parano ?
Je me balade dans la pièce mais pas trop loin car mes mouvements sont toujours limités par ma « vraie chambre » dont les frontières apparaissent dans le casque sous la forme de petites lignes rouges. Ces derniers liens avec la réalité physique me rappellent que je reste coincé dans un petit appartement dont la surface se réduit à mesure que les possibilités de la réalité virtuelle s’étendent.
Je fais rapidement le tour de cette cave étrange mais je ne trouve pas de trace de Brittany. Je lance un petit “hey ho !” qui ne sert à rien et je commence à regarder mes mains, fasciné par les progrès de leur modélisation. Je pourrais presque m’amuser à compter mes poils. J’entends alors un “honey…” par derrière. Je me retourne, personne. “Honey… come… please…”. Cette merde commence à me faire flipper.
Le son provient du mur qui sépare la chambre du salon que je ne peux pas traverser. Je suis coincé dans ce porn à moins que ce soit encore un bug du site. Je m’approche quand même du mur, à la limite du possible et il se change progressivement en une vitre qui donne vers l’extérieur.
Devant moi, Brittany est accroupie sur une surface en verre transparent, elle halète et s’enfonce lentement des doigts dans le cul. C’est comme si j’étais sous une table basse en verre mais debout. Elle a l’air d’être possédée et me regarde dans le blanc des yeux. Je m’approche au plus près du mur et colle mon oeil contre cette fausse vitre. Elle bave, crache, lèche la vitre qui est mon mur, qui est maintenant mon visage qui reste terriblement sec. La frustration est immense ; mon érection aussi.
Je recule et admire le travail. Les mecs sont forts, très très forts et je me demande si cette référence ne viendrait pas d’un porn que j’ai saigné cette année, une sorte de POV où un type était justement coincé sous une table en verre. Sauf que là je suis debout sous la vitre, comme si on avait mis à la perpendiculaire deux plans différents. Virtual Sin est en plein délire, j’hallucine dans plusieurs dimensions pendant que l’adrénaline n’en finit plus de vivre et mourir dans mon corps comme des vagues de stress et de plaisir.
Pendant que je regarde Brittany se masturber, une icône apparaît et me propose plusieurs tags : squirting, gaping, toys, jerk off instruction ou de passer à la scène suivante. Je choisis alors le JOI, dont la capacité à me faire jouir rapidement ne me déçoit jamais et convient parfaitement à l’heure matinale de cette rencontre.
Du bout du doigt je choisis le tag et après un petit lag dégueu, Brittany change d’attitude. Elle se lève, garde les jambes écartées et commence à me parler. Je m’approche du mur, je suis maintenant debout face à son entrejambe. Elle descend lentement, me fixe du regard, j’ai la bite à la main et une boule dans la gorge. Elle m’appelle par mon pseudo, une option payante qui vaut son prix : “Look at me Gonzo… don’t touch you little perv”. Je lâche l’engin qui vient rebondir sur le mur froid de la chambre provocant un nouveau choc de dimension.
Elle me parle, me dit de la regarder et de la fermer. Elle se touche à quelques centimètres de mon visage. J’espère que la vitre ne va pas lâcher ou le mur s’effondrer sur moi. Elle me demande de reprendre ma teub en main qui, tendue comme jamais, commençait à pleurer de chaudes larmes contre la frontière de ma réalité.
De manière méthodique, elle me dit ce que je dois faire et m’ordonne de suivre à la lettre ses instructions ; je suis coincé entre la peur et l’excitation. Quelques minutes plus tard, un décompte qui démarre à 30 apparaît à côté d’elle. Elle m’explique qu’à la fin du temps, je devrai jouir… Sinon je serai puni. L’envie d’en finir étant plus forte qu’une punition, je me concentre en fixant sa chatte qu’elle frotte dans une sorte de transe extatique tout en continuant à m’encourager. Je bois ses paroles sans fermer les yeux. Le décompte s’écoule lentement.
Le point de non retour arrive entre les chiffres 8 et 7, je me retiens de toutes mes forces, mes jambes tremblent, à 3 je serre les dents à les péter, à 1 j’explose en poussant un cri suraigu et cette folle en profite pour me squirter dessus. Surpris par son orgasme, je recule la teub à la main, je me prends les pieds dans un truc au sol, je m’éclate en arrière et me retrouve le cul par terre, le casque en biais. Un oeil dans chaque monde, je vois un bout de Brittany les yeux révulsés, de l’autre ma main souillée. Je suis sonné.
Je reste dans cette position pendant quelques minutes, puis j’enlève doucement le casque et vérifie que rien n’est cassé. Je me masse lentement le crâne et je reste encore un moment par terre, savourant les vagues d’endorphine qui refluent lentement, me laissant seul et doucement idiot, allongé sur le tapis de ma chambre.
Illustration par François Saintamon
La Coréenne Syori (쇼리) a lancé sa chaîne YouTube en janvier dernier. En quelques mois, son Showry Show a généré plus de 17 millions de vues et attiré quelques 62 000 abonnés. Elle y parle couple, massage et smoothie en enchaînant les cadrages arrangeants sur son décolleté tantôt plongeant, tantôt pigeonnant. Au pays du matin calme, on n’est pas dingue de ce genre de comportement et ça se sent sur la barre de likes des vidéos de Syori.
Qu’importe, l’Internet n’est pas réservée à la Corée et la jeune femme fait aussi un carton sur Facebook. La page officielle du Showry Show a conquis plus de 340 000 personnes depuis son ouverture, au mois de mai dernier. Sa vidéo La Petite Sirène y est sans doute pour quelque chose : elle a été visionnée plus de 12 millions de fois depuis qu’elle a été mise en ligne sur le réseau social, dimanche 6 décembre [le décompte des vues sur Facebook n’est pas le même que sur Youtube, NDLR].
Syori y surgit d’un frigo déguisée en sirène, divers animaux morts dans les mains : une paire de petits poulpes qu’elle mange partiellement, un homard qu’elle ampute d’une pince d’un coup de ciseaux (ce passage a été ôté de la vidéo depuis), un poisson qu’elle met dans sa bouche. C’est complètement taré et gratuit au point de rappeler les How To Basics, tout ce qu’il faut pour obtenir les faveurs de l’Internet.
Pour comprendre comment Syori a pu atteindre le statut de phénomène du jour en quelques mois seulement, nous avons mené notre petite enquête. Avant de devenir la star de Facebook, la Coréenne s’est constituée une base de fans sur le site de cam Afreeca TV [l’équivalent coréen de Twitch ou Bobo.com] grâce à des « camshows » gentiment tendancieux. N’espérez pas y trouver quoi que ce soit d’explicite, on est en Corée du Sud, la jeune femme se contente de porter des vêtements révélateurs en s’aspergeant de lait, ce genre de choses.
La jeune femme semble également impliquée dans la création d’une nouvelle chaîne de télévision, Entertainment TV. Nous ne savons pas très bien si elle diffuse sur petit écran ou sur le web, mais sa page Facebook relaie soigneusement les vidéos de Syori. Malheureusement, les lois d’Internet sont claires : le quart d’heure de célébrité passé, on retombe dans l’abysse pour toujours.
Merci à Jeune Poelvoorde pour son aide
C’est le seul photographe admis dans les soirées libertines parisiennes depuis plusieurs dizaines d’années. Ressan vient de publier Paris libertin, un très beau livre...
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Mesdames, Messieurs, devenez de bonnes salopes ! C’est pleine de curiosité et d’excitation que je reçois puis entrouvre ma nouvelle acquisition. Un bouquin de plus pour faire grimper les piles qui jonchent le sol de mon appartement ! Le titre m’appelle et m’interpelle : quoi, il existe dans ce monde des femmes qui s’auto-proclament « salopes »...
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I’m delighted to announce that the erotica collection I’ve been working on for the past few months is now available for pre-order in the Kindle store! Extreme HR Violations ($3.49) releases this Friday, December 11. On that date, it’ll also be available to buy direct as a .pdf in the Digita Publications store.
If you’re a book reviewer, click here to get an advance review copy.
The keg: Seven sordid offices…
The powder: Their depraved hiring practices…
The fuse: Applicants’ willingness to do anything with office supplies…
And the white-hot spark was: A horrified human resources department!
The blasts that follow will either confirm—or explode—your ideas about corporate team building!
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Everyone in this book should be fired.
In a collection that reads like an employee handbook written by perverts, seven skilled authors deliver clever tales of behavior highly inappropriate for any workplace. Secretaries willfully file everything in the bottom drawer. Female execs put male assistants to the oral test in overtime. Interns stage pantyless catfights in the break room. IT workers get “accidentally” trapped between ladies’ legs under desks. Punishments involve filling out forms in ways you’d never imagine.
The ridiculous sex antics by bosses and underlings in these tales of office kink lead readers down shameful career paths, yielding referrals that can only be whispered by the most depraved recruiters.
There’s a ton of chemistry in these stories, and a fun bit of romance too. But make no mistake: These offices are an HR department’s nightmare, and that’s entirely the point.
Table of contents
* Introduction: The Ins and Outs of Office Politics by Violet Blue
* This Call May Be Monitored for Quality Assurance by Xavier Acton
* Quiz Day by Sommer Marsden
* The Importance of Good Networking by Saskia Walker
* Disciplinary Action by Marie Sudac
* Fair Trade by Jodi Fowler
* The Job Interview by Thomas S. Roche
* Memorandum by N. T. Morley
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Le concept de «santé sexuelle» prône l’idée selon laquelle la sexualité ne se réduit pas seulement à la reproduction, mais participe à une meilleure santé et au bien-être. C’est en vertu de ce joli discours que les juges, maintenant, condamnent les conjoints qui ne remplissent par leur «devoir». Merci qui ?
En 1974, 29 sexologues (essentiellement américains et européens) organisent une conférence à Genève, sous les auspices de l’Organisation Mondiale de la Santé et mettent au point le concept de «santé sexuelle» avec les meilleures intentions du monde… L’enfer est pavé de bonnes intentions. Leur idée – en apparence très progressiste – repose sur le raisonnement suivant : si l’on conçoit la santé comme «un état de complet bien-être physique, mental et social» (définition officielle de l’OMS), alors, certainement, la satisfaction des besoins sexuels participe de ce bien-être. Pour les sexologues, il s’agit avant tout de dissocier la reproduction du plaisir. «Non, le sexe ne sert pas qu’à faire des enfants», disent-ils, animés par le désir farouche de légitimer une vision «positive» du plaisir sexuel. Mais la notion de «plaisir gratuit» ne passe pas. Il faut le légitimer. Lui trouver une raison d’être. Les sexologues décident alors de transformer l’orgasme en facteur d’épanouissement et lui donnent pour objectif “l’amélioration de la vie et des relations personnelles“. Ce faisant, par un habile tour de passe-passe, ils font entrer la sexualité dans le champ (vertueux et rentable) de la santé : ils la médicalisent. Pire encore : ils disent que la sexualité améliore la sociabilité des individus.
La sexualité au service de la «communication»
Leur rapport, publié par l’OMS en 1975, définit la sexualité comme ce qui peut «enrichir et développer la personnalité, la communication et l’amour». Les auteurs du texte vont jusqu’à poser que «L’objectif de la santé sexuelle réside dans l’amélioration de la vie et des relations personnelles». La dérive est totale. Dans un article consacrée à «la médicalisation de la sexualité», le sociologue Alain Giami dénonce «l’ouverture du concept de santé vers des domaines habituellement régulés par la morale.» Quoi de plus pernicieux, en effet, que mettre la sexualité au service d’une bonne cause ? Les bonnes causes dissimulent toujours des intérêts géo-stratégiques. Elles font marcher les foules au pas. C’est au nom des bonnes causes qu’on tue… Faudrait-il aussi qu’on baise pour la bonne cause ? Lorsque le rapport est publié, personne ne semble s’émouvoir de son fort potentiel de nuisance. Les années passent. Irréversiblement, le concept de «santé sexuelle» se répand. Les médias le diffusent avec enthousiasme : on prêche la bonne parole du sexe. «Ca sert à être en bonne santé et à mieux communiquer». «Ca sert à cimenter le couple». «Ca sert à s’épanouir»…
La sexualité au service du confort (matériel)
La sexualité devient une chose «naturelle», «saine», voire «hygiénique» dont les médecins confirment – à grands renforts d’études – les vertus thérapeutiques. Que l’orgasme vous protège des maladies cardio-vasculaires, des cancers de la prostate ou tout simplement du stress, cela est certes rassurant à entendre. Mais il y a une forme de perversion insidieuse dans ce discours qui réduit la sexualité à sa fonction la plus basse (Dumézil parlerait de la “troisième fonction”)… La sexualité ne «sert»-elle vraiment qu’à cela : «satisfaire» l’individu ? Assurer son bien-être ? Et que faire alors de cette «masse de ténèbres» qui résiste à toutes les tentatives de neutralisation ? Dans un ouvrage consacré à Sade – Soudain un bloc d’abîme – Annie Le Brun déplore «que l’époque en soit arrivée là, je veux dire à susciter comme une manière d’autodéfense cet aveuglement savant»… Que font en effet les «experts» de la charge explosive des fantasmes ? Ils l’escamotent. Le mot «passion» n’obtient pas grâce à leurs yeux : trop chargé de douleur. Ils lui préfèrent le mot «amour», lénifiant, sage et honnête… A leurs yeux, tout excès relève du pathologique et la souffrance signale forcément une anomalie qu’il s’agit de «soigner»… Amputant la sexualité de ses parts d’ombre, si dérangeantes et de ses dimensions symboliques, si violentes, les médecins affirment que la sexualité a une fonction (?). Cette fonction c’est de satisfaire l’individu (?!). Si vous n’êtes pas satisfaits, c’est que vous êtes malade… ou que vous êtes avec une personne malade. Auquel cas, il faut l’emmener se faire soigner. Si cette personne refuse, il faut la trainer devant un juge.
Quand le droit s’en mêle
Dans le système de valeurs occidental, dominé par l’idéal du confort matériel, il importe que chacun puisse jouir des biens de consommation, qui garantissent (en théorie) le bien-être de tous. La sexualité n’y échappe pas : elle aussi doit participer au «bien», de gré ou de force. En 1999, l’Association Mondiale de Sexologie (WAS) qui tient sa 14e conférence à Hong Kong, toujours sous les auspices de l’OMS, pose l’idée terriblement pernicieuse des «droits sexuels». Les individus qui estiment être lésés en matière d’orgasme peuvent désormais porter plainte. Motif de la plainte ? «Atteinte aux droits sexuels». Les droits sexuels – qui font leur entrée dans la liste des droits fondamentaux (les «droits humains») – se voient consacrer une «Déclaration des Droits Sexuels» dans laquelle on peut lire «que pour atteindre et conserver un bon niveau de santé sexuelle [sic], les droits sexuels de tous doivent être respectés, protégés et mis en oeuvre». L’article 16 de la Déclaration stipule que «Chacun a le droit d’accès à la justice, au recours et à la réparation en cas de violation de ses droits sexuels. A cette fin, sont requises des mesures éducatives, législatives, judiciaires ou autres qui soient efficaces, adéquates et accessibles. Les voies de recours incluent la réparation par la restitution, la compensation, la réhabilitation, la satisfaction et la garantie de non-répétition».
«Droits sexuels» : Bienvenue à Antigua
Ce que les «droits sexuels» inaugurent, sous couvert de nous «protéger», c’est le droit pour les juges de nous condamner si nous ne remplissons pas nos «devoirs». C’est le droit aussi pour certains états de faire ingérence dans d’autres pays, au nom de valeurs soi-disant universelles qui sont toujours, et inévitablement, celles des puissances dominantes (1). Représentés par les institutions «internationales» que sont l’OMS ou l’ONU, les pays les plus puissants peuvent se permettre de juger coupables les autres pays ayant des pratiques dites «barbares». Il est bien entendu que les nymphoplasties et les prothèses mammaires ne sont pas considérées comme des pratiques barbares… Mais qu’importe. Rien n’arrête la cause une fois qu’elle est lancée. En mai 2000, l’Association Mondiale de Sexologie (WAS) organise un séminaire à Antigua (Guatemala) et fonde la «santé sexuelle» sur la notion de «comportement sexuel responsable». Chaque individu est désormais tenu pour responsable de sa bonne santé libidinale et conjugale. Personne n’a plus d’excuse maintenant qu’il existe des pilules bleues ou violettes. Les laboratoires pharmaceutiques veillent à ce que Chacun puisse profiter au mieux des avantages qu’offrent le progrès. Signe des temps : depuis le 28 novembre 2015, des sextoys comme le Tiani – cerclés d’or comme des bagues de mariage – sont vendus avec une «Assurance rupture». Comme tout le monde le sait, le plaisir sexuel n’est pas gratuit. Il sert à garantir la stabilité du couple. Dans le cas contraire, il importe qu’on puisse obtenir réparation, «par la compensation, la satisfaction et la garantie de non-répétition». Au fait, ça vous excite un sextoy vendu avec une assurance ?
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A LIRE : «Soudain un bloc d’abîme, Sade», d’Annie Le Brun, Gallimard, Folio Essais. «Santé sexuelle : la médicalisation de la sexualité et du bien-être», de Alain Giami. Dans : Le Journal des psychologues N°250, 2007.
NOTES
(1) L’Examen Périodique Universel (EPU) est un mécanisme nouveau et unique des Nations Unies qui consiste en l’examen de tous les pays du monde, tous les quatre ans, sur leurs pratiques en matière de droits de l’homme. Sur le chapitre des droits sexuels, comme sur les autres, chaque pays reçoit une note en fonction d’un barème et reçoit des «recommandations» qu’il lui appartient ou non d’accepter…
CET ARTICLE FAIT PARTIE D’UN DOSSIER EN TROIS PARTIES : la première partie sur «A quoi sert le sexe ?», la seconde partie aujourd’hui et la troisième jeudi avec un article consacré au «devoir conjugal»
http://www.tdg.ch/geneve/actu-genevoise/meurtrier-trentenaire-donex-face-juges/story/21386807|Hier s’est ouvert à Genève le procès d’un Albanais de 23 ans pour meurtre avec la circonstance aggravante d’assassinat. En mai 2013, à Onex (GE), il avait tué à coups de cric et de tournevis un trentenaire qui l’hébergeait dans un garage. Le meurtre s’est déroulé après un rapport sexuel. «J’ai été menacé, frappé. Je ne voulais pas avoir cette relation sexuelle, je ne suis pas homosexuel», tente de convaincre le prévenu. Or la victime a été retrouvée entravée, sans marques de défense. Le sperme de son agresseur, retrouvé sur les lieux, avait permis de l’arrêter en Italie.
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