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« C’est coquin et c’est gratuit », tel était le slogan de l’expo Sex in the city en 2011. Cette année, Solidarité Sida réorganise cet événement sur la place de la Bastille à Paris. Vous avez jusqu’au 20 octobre pour vous y rendre.
L’association organisatrice des Solidays remet le couvert avec l’exposition qui cartonne à chaque édition du festival. Cette fois-ci, c’est pour tout le monde et dans la rue. Le principe est simple, traiter de ce tout ce qui tourne autour du sexe et du plaisir. Sex in the city souhaite libérer la parole sur la sexualité et faire découvrir des choses nouvelles.
Des bénévoles font démonstration de sextoys, répondent aux questions, partagent dans une ambiance détendue et colorée. C’est ce que disent MC Solaar et Antoine de Caunes dans une vidéo promotionnelle. En fait, il y a plein de choses à voir et à apprendre : les pratiques sexuelles, les zones érogènes, l’utilisation ad hoc d’un gode-ceinture, d’un chapelet anal ou de poudre à fessée.
Naturellement, ils en profitent pour rappeler les moyens de contraception efficaces et pour communiquer sur la prévention de ces satanées MST dont on se passerait bien.
Il faudra donc se rendre à Paris pour savoir stimuler les fosses poplités et pratiquer un rimjob efficace avec une digue dentaire. Pour les autres, tant pis pour vous !
La digue dentaire ne freinera pas mon amour
Site de ressources pour l'égalité entre les filles et les garçons créé, séances d'éducation à la sexualité intégrant ces questions prévues depuis fort longtemps, pourquoi tant de résistances à parler égalité filles/garçons, femmes/hommes ?
Résistance d'une partie de la société, peur des parents ou de certains-es qui pensent que parler égalité aux enfants pourrait signifier que l'on porte atteinte à une identité sexuelle... cela pointe la difficulté à penser "rapports sociaux de sexe", assignations sociales faites aux filles comme aux garçons au rôle que la société attend d'eux dans un rapport de domination du masculin sur le féminin.
Mardi 08 Octobre 2013Paris accueillera la 10e édition des Gay Games, en août 2018. La candidature française l’a emporté hier à Cleveland (USA), la ville qui accueillera la prochaine édition du rendez-vous sportif LGBT. La Ville lumière était l’une des trois finalistes, avec Londres et Limerick (Irlande). La ministre des Sports, Valérie Fourneyron, avait fait le déplacement pour soutenir le comité d’organisation, ainsi que des représentants des autorités municipales et régionales. La victoire parisienne a été saluée par Anne Hidalgo et Nathalie Kosciusko-Morizet, les deux rivales PS et UMP pour la course à la mairie, l’an prochain.
Défi financier
Plus de 15’000 athlètes, de tous niveaux et orientations sexuelles, dans une quarantaine de disciplines, sont attendus pour l’événement, qui prévoit un budget de 5 millions d’euros. A noter que les événements sportifs LGBT ont souvent été un casse-tête financier. En 2010, les Gay Games (qui avaient échappé à Paris) avaient laissé une ardoise de 200’000 euros à Cologne. La Eurogames de Rotterdam, en 2011, avaient déposé leur bilan. Quant aux OutGames de Montréal (un événement concurrent des Gay Games), il s’était achevé sur un trou de 1,3 million d’euros.
Un haut fonctionnaire du Ministère de la Santé koweïtien a annoncé l’intention de son pays de soumettre les expatriés à un test censé dépister s’ils sont homosexuels. La mesure doit empêcher l’installation de personnes gay dans l’émirat, mais aussi dans les pays voisins membres du Conseil de coopération du Golfe (le CCG, qui comprend Bahreïn, Oman, le Qatar, l’Arabie saoudite et les Emirats arabes unis).
Tests de virginité
«Nos centres de santé effectuent les examens médicaux sur les expatriés quand ils entrent dans les pays de la CCG, a rappelé Yousouf Mindkar, directeur de la Santé publique koweïtienne au quotidien «Al-Rai». Nous prendrons des mesures plus strictes qui nous aiderons à détecter les gays.» La nature du test en question n’est pas précisée dans l’interview, relevée par le site britannique Pink News. Dans certains pays du Proche et du Moyen-Orient, les hommes soupçonnées d’homosexualité sont soumis à des «tests de virginité» humiliants, consistant en une inspection du rectum.
L’homosexualité est illégale au Koweït comme dans la quasi totalité des Etats du Golfe. Selon l’article 193 du Code pénal, les rapports consentis entre adultes de plus de 21 ans sont passibles d’une peine de prison maximale de 7 ans – 10 ans s’ils impliquent une personne plus jeune.
(mon titre est extrait d'un twit que j'ai lu sur le sujet)
Nous ne sommes pas à l'aise avec l'IVG au fond. Tout se passe comme si on avait tous l'idée que c'est nécessaire mais que cela reste un mal ; un mal nécessaire.
Tout se passe comme si on en était réduit à autoriser l'IVG mais qu'on n'était pas bien sûr qu'on est pas en train de tuer des bébés. Je passe sur le fait d'appeler les anti IVG des pro vie comme si nous étions des anti-vie. "Bonjour je me présente Valérie, anti vie, qui adore égorger des foetus au clair de lune".
Il y a deux jours quelqu'un a fait le choix de raconter sur twitter son IVG sur un mode trash, férocement drôle comme c'est visiblement son habitude sur beaucoup de sujets. Cela n'est pas passé ; la pudeur n'était pas en cause puisqu'elle avait déjà raconté des choses bien plus trash sans subir la tornade de conneries moralisantes qu'elle a du endurer.
Tout se passe comme si il fallait avorter dans le silence, la semi culpabilité. J'ai été très surprise d'apprendre et de lire - l'IVG n'est pas un sujet féministe que je connais très bien - qu'on laisse sciemment des femmes souffrir de leur avortement alors qu'il y aurait possibilité de faire autrement. Que les papes de l'IVG nous expliquent qu'il faut faire son deuil ; comme si l'idée qu'on en a strictement rien à foutre du fœtus puisse être intolérable. je pose donc une question simple au cas où des médecins, des sages femmes, des infirmières passent par là ; est il oui ou non possible de réduire la douleur liée à l'IVG ?
Un foetus a la valeur qu'on veut bien lui donner et c'est sans doute ce qui coince. Dans le cas d'un enfant désiré c'est pour certains et certaines quelque chose de très précieux ; dans le cas de celles qui n'en veulent pas cela peut être un amas de cellules indésirable donc on veut se débarrasser rapidement. Et cette idée ne passe absolument pas d'où la sortie du site Je vais bien merci où il paraissait important de répéter que les femmes n'ont pas besoin d'une cellule psychologique après avoir avorté.
Mais apparemment il faut aller bien mais pas trop bien, dites donc. Il faut "aller bien merci" mais pas trop. Laisser entendre 5 minutes que la vie sera drôlement plus cool une fois qu'on sera débarrassé du foetus fait de vous une jeune inconsciente, une salope disons le tout net.
L'IVG est encore fortement liée me semble t il - et c'est sans doute pour cela qu'il faudrait encore s'en cacher - à trois types de comportement :
- l'idée qu'on a été une tête de linotte inconsciente qui n'a pas pris sa contraception, la vilaine. c'est qu'il faut qu'elle en chie pour comprendre
- l'idée qu'on ait face à la sexualité d'une femme. Cela m'assomme de penser cela en 2013 mais j'ai l'impression que beaucoup associent l'IVG à un comportement de salope : si elle a besoin d'un avortement c'est qu'elle est enceinte. si elle est enceinte c'est qu'elle a vu une bite de près. Si elle a vu une bite de près sans en supporter les conséquences (la grossesse) c'est qu'elle couche POUR LE PLAISIR. une salope donc.
- l'idée qu'une femme est forcément une môman avec l'instinct maternel solidement ancré en elle. et que si tout le monde comprend très bien qu'elle puisse avorter, cela doit faire mal à son petit cœur de mère qui s'ignore. Cela doit causer à ses tripes et ses hormones.
On ne le répétera jamais assez l'IVG ne sera jamais banalisée pour une raison simple ; c'est soit tellement douloureux, soit tellement compliqué soit les deux, qu'aucune femme ne va jamais aller s'amuser à utiliser l'avortement comme moyen de contraception (c'est qu'on en a des plaisirs simples nous les femmes, passer notre temps à avorter et le reste du temps déposer de fausses plaintes pour viol ; on a le tempérament blagueur tout de même).
Mais si c'était le cas, quand bien même ?
Pourquoi ne faudrait il pas banaliser l'IVG ?
Est ce que par hasard nous serions proche de penser que quand même on tue un peu des bébés ? Si c'est le cas interdisons l'avortement tout de suite.
Soit vous pensez qu'un foetus n'est rien, sinon un concept très subjectif et en ce cas en avorter une, deux, dix fois, ne vous pose pas de souci, soit vous pensez que, quand même c'est quelque chose et en ce cas on a un réel, gros, problème (et il n'y a plus à s'étonner de ce qui se passe aux USA).
J'entends déjà les "oui mais la contraceptionnnnnnnnn". Les accidents arrivent. Non personne n'oublie sciemment sa contraception pour ensuite, dans la joie et la bonne humeur, s'avaler du cytotec pour se provoquer de chouettes contractions. (la femme cet être basique).
Donc à partir du moment où on est tous d'accord entre pro IVG, alors le soulagement d'avorter ne doit pas, nulle part, être un problème. Et, si vous vous demandez comment il est possible de ne rien ressentir - sinon du soulagement - après une IVG, demandez vous la tristesse que vous avez ressenti après votre appendictomie. Cela n'est pas comparable ? Vous mettez dans le fœtus avorté des autres des sentiments qui VOUS appartiennent et que vous feriez bien de garder pour vous.
edit : un article de Galle-Marie Zimmermann sur la culture du trauimatisme
TweetPour avoir la preuve qu’il n’était pas un flic
Une rouleuse a demandé à son client
De lui tâter les seins sur-le-champ, se rendant
De facto coupable d’obscénité publique.