34713 éléments (3171 non lus) dans 75 canaux
Au Pays du Soleil levant il existe un bar à thème plutôt original: le bar à sextoys ! Son concept ? Boire un verre tout en achetant son vibromasseur.
Des sextoys du monde entierLe Vibe Bar Wild One situé à Tokyo est un temple de la masturbation, essentiellement dédié aux femmes. Seuls les hommes accompagnés peuvent y entrer.
Le lieu propose une panoplie très large de sextoys qui viennent des 4 coins du monde mais aussi du Japon. Il y a de nombreuses possibilités de découvrir différents godes, uniquement par le toucher toutefois ! Ils ne sont pas utilisables dans l’enceinte du bar. Si les femmes veulent aller plus loin dans leur découverte, elles peuvent tout simplement l’acheter. Le bar propose aussi une « dégustation » de lubrifiants afin de donner un avant-goût aux clientes. Une expérience qui semble mettre en alerte tous les sens du corps ! Le toucher et la vue des sextoys puis le goût et l’odeur des lubrifiants…
La décoration du Vibe Bar Wild One va de pair avec son concept. Une vulve géante est exposée ainsi que des représentations de pénis et des représentations féminines en tout genre…
L’autoérotisme féminin mis en lumièreLe Japon reste très pudique quand il s’agit de sexualité, notamment pour la gente féminine.
Le bar se veut libérateur pour les femmes qui n’oseraient pas se rendre dans un magasin coquin. Le lieu apporte une certaine confiance à celles qui souhaitent parler de sexualité sans entraves avec d’autres personnes ou simplement découvrir des sextoys.
Selon la gérante du Vibe Bar Wild One, Kanako Uchiyama, interviewée par Vice, le but du bar conduirait à ce que « les gens aient une meilleur connaissance de leur corps. Et je ne parle pas seulement de sexualité. Je veux que les gens comprennent ce qui leur fait du bien. C’est en...Lire la suite sur Union Cet article Un bar à sextoys au Japon, ça existe ! est apparu en premier sur Union.
Depuis cet été, certaines autorités sanitaires recommandent de faire des trous dans des parois afin d'avoir des échanges sexuels tout en maintenant la distance de sécurité. Des trous, mais lesquels ? Au Canada, courageusement, un centre lâche la bombe : des “glory holes”.
En juillet 2020, les autorités sanitaires de la Colombie Britannique (Ouest du Canada), publient une liste de conseils concernant les relations sexuelles : «masturbez-vous. Seul-e de préférence». Et si vraiment vous préférez le faire à deux, voire à plusieurs, «mettez un masque ; évitez de respirer fort ; évitez les baisers et les échanges de salive ; évitez les positions en face à face ; utilisez des barrières comme les murs (glory holes par exemple)».
Glory holes, kezako ?
La mention finale fait mouche. Glory hole !? Des journalistes rapportent qu’il s’agit d’un trou aménagé dans une paroi afin de laisser passer le pénis. Les glory holes favorisent les échanges sexuels de part et d’autre d’une cloison, en limitant le contact physique au strict minimum. Ces trous sont apparus dans les toilettes publiques qui servaient de lieux de rencontre entre hommes. Il s’agissait, à l’origine, de brèches délictueuses, aménagées en dégradant le mobilier urbain. Lorsque ces mots apparaissent sur le site officiel du Centre for Disease Control , ils paraissent doublement incongrus. D’abord parce qu’ils désignent des trous qu’on ne trouve guère que dans les toilettes des gares ou les backrooms gays. Ensuite, parce que le conseil semble absurde.
Avez-vous des murs à trouer chez vous ?
The BC Centre for Disease Control is recommending using “glory holes” to practice safe sex during the pandemic — and I just want to know if this is a common thing people have in their homes. pic.twitter.com/sS7vmFuCDa — Kamil Karamali (@KamilKaramali) July 21, 2020
Le 22 juillet 2020, Kamil Karamali, journaliste chez Global News Toronto, poste un tweet ironique : «J’aimerais juste savoir si le glory hole est quelque chose que les gens ont chez eux ». Les réseaux sociaux s’enflamment. «Moi, j’ai des murs», dit une dame. «Mais qui aurait envie d’y faire un trou ?», réplique le journaliste.
Un bricoleur envoie la photo de son mur percé pour une canalisation : «Quelle chance, j’ai fait ma rénovation juste à temps».
Une autre dame s’inquiète : «One size fits all?», ce qu’on pourrait traduire «Cette taille de trou est-elle bonne pour tous ? ».
Le délicat choix de la paroi
Kamil Karamali a déclenché, sans le vouloir, une avalanche de réactions… plus ou moins amusées. Il reçoit des photos de scies-cloches, permettant de percer des diamètres très larges.
«J’ai installé le glory hole dans ma porte d’appartement. J’ai inséré la zone corporelle adéquate. J’ai attendu en position 3 heures. Rien. Je suis fatigué», se plaint un homme de 71 ans.
«Conversation à diner ce soir : “Maman, c’est quoi un glory hole?” », se plaint une mère de famille.
«Ma grand-mère a googlé les mots», témoigne un ado.
«2020, l’année durant laquelle les glory holes sont entrés dans tous les foyers», se moque une tweeteuse.
Un pic de recherche record sur Google
Sur Google Trends, les recherches sur «glory hole» qui, depuis 2015, au Canada, étaient classés 10 sur l’échelle de popularité (échelle de 0 à 100), passent à 100 dans la semaine du 19 juillet 2020.
Jamais auparavant l’expression glory hole n’avait autant attiré l’attention du grand public. Contrairement aux autres centres sanitaires en charge de l’épidémie, celui de la Colombie britannique a donc eu le courage de mettre un mot précis sur ce que les autres centres se contentent de suggérer. Publié en juin dernier, celui de New York, par exemple, reste extrêmement allusif. Dans un document de trois pages, il conseille d’être «créatif» avec «les barrières physiques, comme les murs, qui permettent d’avoir des échanges sexuels tout en évitant le contact face à face». Créa…quoi ?
Soyons “créatifs” avec les murs ?
«Je m’en vais de cette planète , proteste un internaute sur Twitter. Je pensais qu’on avait atteint le sommet du bordel, mais avec ces nouvelles recommandations… »
Lorsque certaines femmes se demandent si faire des trous dans les murs de l’appartement pourraient leur permettre de jouir («Il suffit de passer un vibromasseur par le trou», répondent les bonnes âmes), d’autres s’inquiètent de savoir si les architectes du futur vont devoir intégrer le glory hole dans les fonctionnalités des maisons, au même titre que le chauffage au sol ou le tout à l’égout. «Pourquoi pas installer un mur flottant au milieu de la chambre »… «Avec une peinture à l’huile représentant votre conjoint et le trou placé au bon endroit» … «Un rideau de douche peut faire l’affaire »… En tout, le 22 juillet, 4250 tweets parlant de glory holes au Canada. En France, cela inspire au photographe Marc Martin l’écriture d’un booklet titré : Glory Hole. Le trou noir des tasses. Mais au fait, pourquoi «glorieux» ce trou ?
.
POUR EN SAVOIR PLUS : «Vous ne savez jamais qui est de l’autre côté»
Depuis cet été, certaines autorités sanitaires recommandent de faire des trous dans des parois afin d'avoir des échanges sexuels tout en maintenant la distance de sécurité. Des trous, mais lesquels ? Au Canada, courageusement, un centre lâche la bombe : des “glory holes”.
En juillet 2020, les autorités sanitaires de la Colombie Britannique (Ouest du Canada), publient une liste de conseils concernant les relations sexuelles : «masturbez-vous. Seul-e de préférence». Et si vraiment vous préférez le faire à deux, voire à plusieurs, «mettez un masque ; évitez de respirer fort ; évitez les baisers et les échanges de salive ; évitez les positions en face à face ; utilisez des barrières comme les murs (glory holes par exemple)».
Glory holes, kezako ?
La mention finale fait mouche. Glory hole !? Des journalistes rapportent qu’il s’agit d’un trou aménagé dans une paroi afin de laisser passer le pénis. Les glory holes favorisent les échanges sexuels de part et d’autre d’une cloison, en limitant le contact physique au strict minimum. Ces trous sont apparus dans les toilettes publiques qui servaient de lieux de rencontre entre hommes. Il s’agissait, à l’origine, de brèches délictueuses, aménagées en dégradant le mobilier urbain. Lorsque ces mots apparaissent sur le site officiel du Centre for Disease Control , ils paraissent doublement incongrus. D’abord parce qu’ils désignent des trous qu’on ne trouve guère que dans les toilettes des gares ou les backrooms gays. Ensuite, parce que le conseil semble absurde.
Avez-vous des murs à trouer chez vous ?
The BC Centre for Disease Control is recommending using “glory holes” to practice safe sex during the pandemic — and I just want to know if this is a common thing people have in their homes. pic.twitter.com/sS7vmFuCDa — Kamil Karamali (@KamilKaramali) July 21, 2020
Le 22 juillet 2020, Kamil Karamali, journaliste chez Global News Toronto, poste un tweet ironique : «J’aimerais juste savoir si le glory hole est quelque chose que les gens ont chez eux ». Les réseaux sociaux s’enflamment. «Moi, j’ai des murs», dit une dame. «Mais qui aurait envie d’y faire un trou ?», réplique le journaliste.
Un bricoleur envoie la photo de son mur percé pour une canalisation : «Quelle chance, j’ai fait ma rénovation juste à temps».
Une autre dame s’inquiète : «One size fits all?», ce qu’on pourrait traduire «Cette taille de trou est-elle bonne pour tous ? ».
Le délicat choix de la paroi
Kamil Karamali a déclenché, sans le vouloir, une avalanche de réactions… plus ou moins amusées. Il reçoit des photos de scies-cloches, permettant de percer des diamètres très larges.
«J’ai installé le glory hole dans ma porte d’appartement. J’ai inséré la zone corporelle adéquate. J’ai attendu en position 3 heures. Rien. Je suis fatigué», se plaint un homme de 71 ans.
«Conversation à diner ce soir : “Maman, c’est quoi un glory hole?” », se plaint une mère de famille.
«Ma grand-mère a googlé les mots», témoigne un ado.
«2020, l’année durant laquelle les glory holes sont entrés dans tous les foyers», se moque une tweeteuse.
Un pic de recherche record sur Google
Sur Google Trends, les recherches sur «glory hole» qui, depuis 2015, au Canada, étaient classés 10 sur l’échelle de popularité (échelle de 0 à 100), passent à 100 dans la semaine du 19 juillet 2020.
Jamais auparavant l’expression glory hole n’avait autant attiré l’attention du grand public. Contrairement aux autres centres sanitaires en charge de l’épidémie, celui de la Colombie britannique a donc eu le courage de mettre un mot précis sur ce que les autres centres se contentent de suggérer. Publié en juin dernier, celui de New York, par exemple, reste extrêmement allusif. Dans un document de trois pages, il conseille d’être «créatif» avec «les barrières physiques, comme les murs, qui permettent d’avoir des échanges sexuels tout en évitant le contact face à face». Créa…quoi ?
Soyons “créatifs” avec les murs ?
«Je m’en vais de cette planète , proteste un internaute sur Twitter. Je pensais qu’on avait atteint le sommet du bordel, mais avec ces nouvelles recommandations… »
Lorsque certaines femmes se demandent si faire des trous dans les murs de l’appartement pourraient leur permettre de jouir («Il suffit de passer un vibromasseur par le trou», répondent les bonnes âmes), d’autres s’inquiètent de savoir si les architectes du futur vont devoir intégrer le glory hole dans les fonctionnalités des maisons, au même titre que le chauffage au sol ou le tout à l’égout. «Pourquoi pas installer un mur flottant au milieu de la chambre »… «Avec une peinture à l’huile représentant votre conjoint et le trou placé au bon endroit» … «Un rideau de douche peut faire l’affaire »… En tout, le 22 juillet, 4250 tweets parlant de glory holes au Canada. En France, cela inspire au photographe Marc Martin l’écriture d’un booklet titré : Glory Hole. Le trou noir des tasses. Mais au fait, pourquoi «glorieux» ce trou ?
.
POUR EN SAVOIR PLUS : «Vous ne savez jamais qui est de l’autre côté»