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Le Conseil national du sida et des hépatites virales vient de publier un avis suivi de recommandations pour améliorer le dépistage et le traitement des IST chz les jeunes
De façon convergente, les données disponibles montrent la prédominance des IST chez les jeunes et l’augmentation récente et préoccupante de leur fréquence dans cette population. Ainsi, les jeunes âgé.e.s de 15 à 24 ans rendent compte d’environ 40% des IST (VIH, Syphilis, gonocoque, et chlamydia) rapportées en 2013-2014 en France.
Mercredi 08 Février 2017Le Conseil national du sida et des hépatites virales vient de publier un avis suivi de recommandations pour améliorer le dépistage et le traitement des IST chz les jeunes
De façon convergente, les données disponibles montrent la prédominance des IST chez les jeunes et l’augmentation récente et préoccupante de leur fréquence dans cette population. Ainsi, les jeunes âgé.e.s de 15 à 24 ans rendent compte d’environ 40% des IST (VIH, Syphilis, gonocoque, et chlamydia) rapportées en 2013-2014 en France.
Mercredi 08 Février 2017Vendredi 17 février Davis Shaw et Dombrance (qui se retrouvent sur le projet commun DBFC) sont en back-to-back au Badaboum pour la soirée de leur label HMS Records. On connaît leur aptitude à épier le dance-floor en remuant doucement la dernière vertèbre sur des beats salaces, c’était donc le moment opportun de leur demander chacun une playlist suintante pour vous faire jaillir des pensées impures au milieu de la nuit (ou en plein open-space).
LA SÉLECTION DE DAVID SHAWDuane Eddy – Stalkin’ : je suis là, je te regarde.
Patrick Coutin – Fais-moi jouir : parce que j’aime ça.
Somkey- How Far Will You Go…? : jusqu’où justement ?
Grace Jones – Warm Leatherette : car très excitant oui.
Dave Ball – Man in the Man : je vois la lumière rouge dans ton salon.
Psychic TV – Je T’aime : moi non plus, pour changer.
Peace Division – Blacklight Sleaze : elle n’était jamais très loin…
Krivoi Rog – Sex Life : je suis toute chose à chaque fois que je l’entends…
LA SÉLECTION DE DOMBRANCEHarry Nilson – Gotta get up : faut bien se lever le matin.
Mac DeMarco – Chamber of Reflection : soft porn.
Childish Gambino – Redbone : hot saucisse.
Pardon Moi – Inside The Outside (Dombrance Remix) : auto-fellation.
Incognito (Il Est Vilaine Remix) – Red Axes : ils sont chauds, ils sont beaux. Il Est Vilaine c’est sexy demain.
David Shaw and The Beat – Sex Gang (Original Mix) : tout est dans le titre.
AUTONOMIC (Mod Vision Mix) by DBFC : on s’est remixés nous-mêmes avec David. Sorte de gang bang à deux.
Maceo Plex – Journey to Solar : synaptique
Photo en une par Chloe Nicosia
La délégation du Mouvement du Nid du Val-de-Marne et plusieurs associations locales vous attendent nombreuses et nombreux pour cette nouvelle édition du rendez-vous sportif et citoyen "La Mirabal", le 27 novembre 2016.
Infos pratiquesDimanche 27 novembre 2016, de 13h30 à 17h00
Gymnase Jesse Owens à Champigny-sur-Marne
Haby Niaré, Vice-championne olympique de Taekwondo à Rio, en 2016, est l'invitée d'honneur de cette Mirabal 2016.
L'association Un Plateau pour tous offre un goûter de l'Égalité.
Venez à la rencontre des institutions et associations oeuvrant pour l'égalité entre les femmes et les hommes et luttant contre toutes les formes de violences faites aux femmes !
Mirabal 2016 / Stand du Mouvement du Nid 94Aujourd’hui je vais décomplexer un peu la sexualité en vous expliquant que OUI, nous avons tous eu des gros #FAIL en sexualité. Le sexe est une activité ludique et elle doit le rester. Et comme toute activité humaine, il est possible d’avoir une expérience lamentable ou de se planter en beauté. Est-ce grave ? Of…
Cet article Le droit au #Fail dans le sexe – Partie 1 est apparu en premier sur NXPL.
Si vous êtes une femme hétéro, vous gémissez et vous criez. Si vous êtes un homme hétéro, vous serrez les dents. Et si vous êtes homo ? Dans un ouvrage intitulé Le Dire et le Jouir, un chercheur décrypte le «langage» sonore du sexe.
En 1942, dans La Fonction de l’orgasme, Wilhelm Reich affirme : «Parler ou rire indique un grave désordre dans la faculté de s’abandonner» (1). Il est, dans l’Occident contemporain, mal-vu de parler, voire pire, de plaisanter au plus fort de l’action. La voix n’en est pas moins un outil sexuel. Et quel outil ! C’est ce que démontre – dans Le Dire et le Jouir –, François Perea, maître de conférences en sciences du langage à l’université de Montpellier, qui s’est penché sur l’analyse d’une centaine de vidéos et d’enregistrements sonores in vivo, pour comprendre ce qui se dit (ou s’entend) au lit.
User de la voix pour augmenter son plaisir ?
Première constatation : «le discours se défait au fur et à mesure que l’acte sexuel s’accomplit. En caricaturant : moins de mots, plus de râles et de cris à mesure qu’augmente la jouissance.» L’usage de la voix est donc «subtilement» couplé avec la montée du plaisir qu’elle fait plus qu’accompagner : elle le stimule. Il serait en effet naïf de croire que le fait de crier ou râler soit «naturel», «inné» voire «instinctif». Les manifestations vocales et verbales pendant l’acte sont des manières de participer, qui visent autant à encourager l’autre ou le guider qu’augmenter sa propre jouissance (2). Nous sommes des «êtres de langage», explique François Perea et nos comportements sexuels s’accomplissent suivant des «scripts», c’est-à-dire des schémas d’attitudes qui correspondent à des jeux de rôle socialement construits.
Sexualité : le fruit d’un bon «dressage»
De la même manière que l’être humain apprend à marcher en se tenant droit, il est sexuellement dressé à faire et dire certaines choses (ou pas) pendant l’acte. Ce «dressage de son corps, au sens premier du terme puisqu’il s’agit de le faire tenir droit» influence ses actes les plus intimes. Citant Pascal Quignard – «il y a deux corps chez celui qui se met à parler et qui devient langage : un corps sublime posé “orthographiquement” sur un corps obscène» (3)– François Perea consacre un livre pointu au décryptage de nos vocalisations. Elles sont, dit-il, le résultat d’un subtil mélange entre des choses «qu’il convient de faire» pour exprimer son désir et des choses que cela provoque, avec intensité. Pour lui, c’est donc la voix qui est moteur premier de l’excitation, non pas le corps. La «voix fait corps», littéralement. Pourquoi ? Parce qu’elle est le «produit acoustique» de trois fonctions (respiratoire, phonatoire, articulatoire) qui sont souvent modifiées par notre état émotionnel. «À tout moment, la voix reflète l’état d’âme du locuteur, car elle est à la fois dedans et dehors». Pour la psychologue et linguiste Branka Zei (créatrice du Vox Institute à Genève), la voix trahit nos sentiments ou plutôt… permet de mettre en forme des «indices affectifs» en vue de jouir et faire jouir. La voix compte autant que la langue, les orifices ou les doigts. Reste à savoir comment est-ce qu’on s’en sert.
Liturgie du plaisir : le silence domine l’acte. Puis les cris.
Avec modération, répond François Perea. «Dans le corpus audio de couples ayant enregistré leurs ébats, le silence est très largement majoritaire.» Les amants restent silencieux les deux-tiers du temps (4). Pourquoi tant de silence chez les couples ? Parce que «les mots manquent», répond joliment François Perea. En tout cas, le silence signifie qu’on est sous l’emprise d’une émotion trop forte. Le plaisir fait taire. On ne parle plus, on se concentre et souvent même on reste sans voix jusqu’à l’explosion du cri qui marque la venue de l’orgasme. Il est cependant délicat de rester trop silencieux, note le chercheur. Trop silencieux, c’est presque agressif : peu importe ce que tu fais, je ne ressens rien. Il faut donc faire un minimum de bruit pour signaler qu’on participe. C’est ici que vient la deuxième découverte faite par le chercheur : «Les formes vocales représentent la majorité des expressions observées (entre 70 % et 100% selon les vidéos). […] Le spectre comporte de nombreuses formes difficilement transcriptibles à l’écrit : signes audibles d’accélération respiratoire ; souffles vocaux (l’expiration est vocalisée, c’est-à-dire réalisée avec vibration des cordes vocales) ; gémissements faibles et petits cris aigus ; cris et hurlements». En dehors du silence, le son émis pendant l’acte sexuel n’est donc pas constitué de mots mais de couinements, de gloussements et de hurlements.
Pourquoi les cris sont-ils plus souvent «féminins» ?
Ces cris que le chercheur nomme des «jaillissements vocaux» sont émis pour marquer une émotion débordante, impossible à formuler autrement que sous forme d’éructations. «Pour autant, rien ne nous assure qu’il s’agit là de manifestations spontanées, d’expressions brutes de l’affect», rappelle François Perea. La preuve : ce sont les femmes qui crient le plus. Cela ne veut pas dire qu’elles jouissent plus fort que l’homme. Cela veut juste dire qu’elles participent à l’action suivant un schémas prescrit des «bonnes manières» : il serait impoli qu’une femme ne manifeste pas bruyamment son plaisir. N’en déplaise aux hommes qui croient être les seuls responsables du concert symphonique : leur partenaire ne fait que respecter un contrat non-écrit qui veut que celui ou celle qui «reçoit» crie grâce. Détail amusant : François Perea a transcrit en schémas le niveau sonore comparé de deux amants. La femme ne cesse de monter en puissance sonore. L’homme aussi, mais trois tons plus bas. C’est aussi la femme qui parle le plus. Elle dit d’abord «Oh» puis (il la masturbe) «C’est trop bon. Viens» (il la pénètre), puis «Continue. N’arrête pas», avant de jeter «Viens».
L’homme, pendant tout ce temps, souffle du nez. Il dit juste (vers la fin) : «C’est bon». Puis il éjacule en expirant.
De façon très révélatrice, chez les couples homosexuels, la règle veut que celui ou celle qui procure du plaisir minore ses vocalisations, à l’inverse de son-sa partenaire qui doit en faire tout un ramdam. L'«actif» qui se tait est finalement bien moins actif que le soi-disant «passif» qui se dépense en folles activités vocales.
Clameurs et tremblements
Pour ce qui est des «formes verbales», François Perea fait une troisième découverte : quand les amants s’expriment autrement qu’en silence ou en bruits, ils ont recours dans l’ordre décroissant à : 1. des formes interjectives, 2. des jurons/insultes, 3. des formes incitatives explicites 4. des commentaires des ressentis. «Soulignons, au préalable, que les formes sont extrêmement stéréotypées», souligne le chercheur. Les interjections sont «oh», «ah» principalement (le chercheur fait la différence entre ces interjections et de simples cris). Les interjections sont également : «oh oui !» ou «oh non !», ajoute-t-il. Viennent ensuite : les jurons (non adressés à autrui), essentiellement prononcés par les femmes, et les insultes (adressées au partenaire), essentiellement prononcés par les hommes. Elles apparaissent à proportion variable de 2 à 18 %. Exemple : Elle : «Ah ah!» [interjection]. Lui : «C’est bon hein grosse salope» [insulte]. Elle : «Putain ! Mon Dieu !» [juron]. Dans les couples homosexuels, la même répartition des rôles est strictement respectée : la personne qui «procure» le plaisir insulte son-sa partenaire qui manifeste son approbation à coups de jurons…
«Mon dieu» : s’agit-il d’un juron ?
Le juron se définit comme un mot «interdit». Concernant «Mon Dieu», François Perea, malheureusement ne creuse pas. «Il est intéressant de souligner que le juron est directement lié à la transgression de l’interdit», dit-il, ce qui laisse un peu dubitatif : est-ce la peur du châtiment qui nous fait crier le nom sacré au moment de jouir ? Pas sûr (5). Ne serait-ce pas plutôt l’expression d’une stupeur extasiée ? Ou une supplication adressée au partenaire ? «Fais-moi grâce, accorde-moi la miséricorde, tu vas me tuer de plaisir»… Apostropher Dieu au moment de l’orgasme n’est pas forcément perçu comme un juron en Occident, pas plus que crier «Doux Jésus» quand on voit un enfant qui s’est couvert de gadoue. Il aurait été intéressant de savoir pourquoi les jouisseurs et les orgasmeuses crient «Oh Mon Dieu», «Ciel !» ou «Jésus !» pour signifier un bonheur, alors que ces expressions sont généralement utilisées face au malheur (de façon conjuratoire, non pas blasphématoire). Hélas, sans accorder plus de temps à l’énigme de ces cris de ferveur (y compris chez les athées, qui semblent momentanément faire fi de leur a-religiosité), Perea se contente de citer Jean-Claude Bologne qui, dans Histoire de la pudeur, affirme que «jusqu’au XIXe siècle, les grands domaines de la proscription linguistique ressortissent à la conjuration maléfique. On ne nomme pas Dieu, la mort, les maladies qui font peur, les forces diaboliques.» Soit, mais qui crie «Diable !» ou «Peste!» lors de l’orgasme ?
Les «Insultes ludiques» (dirty talk, en anglais)
Les manières de faire l’amour n’ont décidément rien de spontané ni de naturel, comme en témoignent tout particulièrement les locutions très crues qui émaillent les échanges. Parler sale, c’est avant tout parler par clichés, comme s’il fallait faire bien attention de ne pas blesser son-sa partenaire en restant dans les strictes limites d’un scénario outrancier, donc exagérément vulgaire. «Ainsi, dans une vidéo francophone de 4 minutes postée par un couple d’amateur hétérosexuel nous trouvons : “tu aimes ça putain”, “suce ma bite” ou encore “mmm ce cul”.» Ce qui donne chez les homos : «tu aimes ça ma cochonne» ou «avale tout, salope», avec le même degré de fantaisie. On aurait cependant tort de se moquer de ces petites phrases à la théâtralité toute surfaite. Plus elles sont caricaturales, plus elles permettent de jouir. La puissance des étreintes dépend de ces «décharges vocales» qui sont comme «excrétées» sous l’empire du rut et sans lesquelles l’action n’aurait aucun écho. Ces mots doivent jaillir comme des cris. Le meilleur moyen d’exciter (et de s’exciter) «consiste à éviter un discours maîtrisé, objectivant, comme cela peut-être le cas, lors d’un examen médical gynécologique», explique François Perea. Un discours savant jetterait le froid. Raison pour laquelle les scénarios SM sont souvent assortis de discours, si possible méthodiques : le froid peut faire aussi son effet, mais ce script-là est moins courant. Ayant fini l’ouvrage, on se prend à rêver d’une recherche similaire qui serait menée dans d’autres pays : en Afrique, en Asie, en Inde, quels sont les scripts vocaux ? Convient-il de crier ? qui doit le faire ? quand ? quels mots soulignent l’orgasme et pourquoi ? Le Dire et le Jouir imaugure un pan entier des recherches passionnantes qui restent à mener dans ce domaine si révélateur des comportements sociaux-sexuels.
A LIRE : Le Dire et le Jouir, François Perea, éditions La Musardine, collection L’attrape-corps. Sortie en férvier 2017.
NOTES
(1) En 1942, dans La Fonction de l’orgasme, Wilhelm Reich affirme que les névrosés sont des gens qui ne font pas suffisamment l’amour ou bien qui le font mal, c’est-à-dire en gardant leur «cuirasse» de pudibonderie, d’hystérie, de masochisme ou d’anxiété : incapables de se laisser aller, ils accomplissent le coït de façon mécanique ou velléitaire. Dans ce livre, Reich se pose en expert du «bon» orgasme dont il définit doctrinalement la pratique, contribuant à en faire l’instrument d’une nouvelle forme d’aliénation. L’orgasme devient l’unité de mesure du bien-être.
(2) en créant à la fois un champ d’ondes vibrantes qu’un processus d’hyper-ventilation. Haleter vous met dans un état second.
(3) Le sexe et l’effroi , de Pascal Quignard, 1994, p. 145.
(4) Le chercheur note d’ailleurs que dans les films pornographiques, le ratio est inversé : les hardeurs qui brament à qui mieux-mieux ne se taisent que pendant un-tiers du temps.
2017 démarre en trombe pour ce qui est de la mobilisation contre les délais de prescription en matière de violences sexuelles sur mineurs. Du moins en France. En Belgique, les choses sont au point mort, mais nous espérons encore faire évoluer la situation, en faveur de l’imprescriptibilité. Tous les arguments à ce sujet sont recevables et étayés...
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2017 démarre en trombe pour ce qui est de la mobilisation contre les délais de prescription en matière de violences sexuelles sur mineurs. Du moins en France. En Belgique, les choses sont au point mort, mais nous espérons encore faire évoluer la situation, en faveur de l’imprescriptibilité. Tous les arguments à ce sujet sont recevables et étayés...
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