Aurélie Filippetti s’exprimait dans « C à vous » sur le mouvement #MeTooPolitique. L’ancienne ministre de la Culture racontait les problèmes qu’elle a rencontré au cours sa carrière et les conséquences que cela avait pu avoir.
En 2010, lorsqu’elle était députée et devait négocier sa réserve parlementaire, le président de la commission des finances, Jérôme Cahuzac, avait pour charge d’allouer les budgets. Le problème ? Le futur faudeur fiscal n’avait pas apprécié les nombreux refus de la députée mosellane à ses avances. Des rumeurs d’histoires d’amours passées servaient de défense à Mr Cahuzac qui n’hésitait pas, en interne, à caractériser la députée « d’hystérique vivant mal la rupture« . Selon les dires d’Aurélie Filippetti, ses accusations pour harcèlement sexuel, lui aurait valu une des réserves parlementaires les plus faibles de l’assemblée…
Des conséquences multiples
En mai 2012, lorsqu’Aurélie Filippetti devient ministre de la Culture, son ministère subit une baisse de budget de 4,3% pour sa première année. Historiquement, le ministère de la Culture n’est que très rarement en baisse budgétaire. Selon Culture.gouv, le budget alloué au ministère de la culture a augmenté de 177% depuis 1980 et augmente fréquemment. Par exemple, depuis 2017, une hausse de 15% du budget a été effectué dépassant ainsi les 4 Milliards d’euros.
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