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Chose promis, chose due : édition spéciale cette semaine consacrée au Porn Film Festival. Cet évènement annuel regroupe la fine fleur du porno indépendant pendant une petite semaine sur les terres de la capitale allemande. Ça mate des films, ça baise devant la caméra et ça boit des coups jusqu’au bout de la nuit – en d’autres termes, c’est complètement éreintant. Donc pour rendre hommage à tout ce travail acharné, je vous propose une (minuscule) sélection de films projetés durant l’événement. Ouvrez bien vos yeux, ça transpire de l’amour par tous les pores.
On commence par une douce levrette au sein d’une somptueuse chambre d’hôtel. Je ne vous cache pas que je n’ai pas tous les tenants et aboutissants du projet « WE SEE YOU » ne parlant par allemand mais si j’ai bien compris une chose ce sont les mots : « Sex-Phantasie », « Sex-positiver » et « Feministinnen ». Ayant ces mots-là à l’oreille et le reste de la vidéo sous les yeux, tout va bien et tout est merveilleux au milieu de cet univers aux lumières chaudes. Le lieu a l’air particulièrement confort et les bulles de savon sont bien rondes.
On continue sur notre lancée des couleurs caressantes et des oreillers bien mous avec le court métrage Night of Love de Omri Loukas. Je vous présente un extrait de la bande annonce où le trouble et la recherche de soi-même portent le film vers des hauteurs irréellement vraisemblables. Le film de 25 minutes touche aux premiers émois d’une rencontre, aux troubles de la découverte et aux rêves d’un jeune homme de 18 ans.
Dans un tout autre genre, Daniel Nolasco nous propose le documentaire Mr.Leather où les fameux personnages de Tom of Finland prennent enfin vie. On déambule dans les rues de São Paolo avec son perfecto et sa casquette, on regarde les passants aux yeux écarquillés et on s’hypnotise avec le mouvement lancinant de la peau de bête. Souvent déprécié par la communauté queer, les leather boys lèvent le voile sur leur kink et se préparent au concours de Mr. Leather Brazil 2018. Pas étonnant que le documentaire ait remporté le prix du Meilleur Documentaire au PFF.
Les Corps Dansants est un film réalisé par La Fille Renne, Elisa Monteil & Laure Giappiconi. C’est un joli court-métrage où le bon temps prime. Ça commence par une tasse de café, ça continue avec une petite danse et ça se termine sur la découverte anatomique de sa voisine. C’est fort, c’est joyeux et ça donne envie de faire tout valdinguer pour sortir avec les copines (film disponible ici).
On termine avec Italy & (This Is) Water – Soap & Skin de Ioan Gavriel, un clip musical et visuel tout en poésie. C’est l’histoire brève d’une rencontre sensuelle entre deux jeunes femmes qui se regardent sans réussir à se toucher profondément. C’est beau à regarder quoi qu’un peu trop romanesque pour ma part. Mais bon, les goûts et les couleurs, toussatoussa, c’est ça qui fait la force du Porn Film Festival de Berlin !
Image en une : Blow Away, Anoushka
Ces dernières semaines ont été particulièrement éprouvantes à Lyon, avec au moins trois agressions homophobes entre fin septembre et aujourd’hui. En réaction le Président de la Métropole a annoncé qu’une réunion devait se tenir en urgence avec la préfecture, les maires d’arrondissements, et les associations, afin que des mesures concrètes soient prises. Reste à espérer que la montagne n’accouche pas d’une souris.
La principale difficulté juridique des affaires d’agression LGBTphobe est de démontrer la motivation spéciale de l’auteur des faits à s’attaquer à des personnes en raison de leur orientation sexuelle, ou de leur identité de genre, vraie ou supposée. Alors comment éviter que le caractère homophobe ou transphobe ne soit pas retenu, faute de preuves ?
Premièrement, il faut absolument porter plainte. A ce titre nous rappellerons que les services de police ont l’obligation de prendre votre plainte, et ce quel que soit le commissariat où vous vous rendez. Lors de ce dépôt, il est essentiel de donner le plus de détails possibles de l’agression: gestes, mots employés, insultes etc. Si des vidéos ou des enregistrements des faits existent il faut les remettre aux services de police. De même, si vous connaissez des témoins des faits, il est très important de donner leurs coordonnées. Ces personnes pourront également être entendues par le tribunal lors de l’audience, ou attester par écrit de ce qu’elles ont vu et entendu.
Ensuite, il faut aller consulter un médecin. La loi française prévoit que la peine encourue dépend des conséquences, physiques et psychologiques, de l’agression sur la victime. Ces conséquences sont quantifiées en Incapacité Totale de Travail, fixée par un médecin (urgentiste, médecin traitant ou Unité Médico-Judiciaire). Lors de la consultation il est nécessaire de parler du caractère LGBTphobe de l’agression pour que le médecin le prenne en compte et le mentionne.
Ces démarches initiales sont essentielles pour que l’infraction de violences homophobes ou transphobes soit ensuite retenue par le tribunal.
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