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Un petit article Topito a beaucoup traîné sur Facebook, ces jours-ci, assorti de commentaires très négatifs. Il s’agit du « Top 10 des raisons de ne pas draguer dans la rue ». Prendre la défense de ce point de vue, à savoir refuser la drague dans la rue, est devenu synonyme de puritanisme ou de « féminisme extrémiste » … Read More →
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Après avoir confirmé le 4 juillet l’abrogation de la circulaire de 2013 condamnant les médecins et gynécologues aidant ou informant les femmes dans leur démarche lorsqu’elles ont recours à une PMA à l’étranger, Laurence Rossignol, ministre des Familles, de l’Enfance et des Droits des femmes, était ce matin l’invitée de Jean-Jacques Bourdin sur RMC.
Si le lecteur ne s’affiche pas, cliquez sur Laurence Rossignol face à Jean-Jacques Bourdin
UN ENGAGEMENT… SANS CONVICTION
Après avoir affirmé que la technique de la PMA en tant que telle ne pose «aucun problème éthique» (à partir de 12’15), la ministre a reconnu la teneur discriminatoire de la situation actuelle. «Nous étions assez unanimes à gauche pour prendre cette mesure dès 2012», rappelle Laurence Rossignol, ce à quoi l’animateur rétorque: «C’était une promesse de François Hollande». La ministre tente de rectifier: «Ce n’était pas dans les engagements», avant de tempérer par un «Il avait donné sa conviction».
Se basant sur le déferlement d’homophobie en 2013 et «la place que la rue a pris dans ce débat» sur le mariage pour tous, Laurence Rossignol affirme: «Les Français ont dit “d’accord” sur le mariage pour tous, puis ils ont dit “ça suffit on va pas passer le quinquennat sur ces sujets”. C’est une des raisons pour lesquelles on a reculé, il faut l’assumer.» Consciente que les couples et les femmes célibataires se rendent à l’étranger, la ministre souhaite donc «garantir à toutes les femmes quelles que soient la nature de leur grossesse, la même prise en charge, le même suivi de grossesse, le même accompagnement médical».
«VOUS AVEZ PEUR DE QUOI?»
Jean-Jacques Bourdin insiste de façon véhémente: «Pourquoi ne pas l’autoriser en France à toutes les femmes?». Si la ministre répond comme elle l’a fait par le passé qu’elle y est «à titre personnel favorable», l’animateur la relance avec agacement: «Pourquoi le gouvernement ne le décide pas? Vous avez peur de quoi, au gouvernement?» C’est la perspective d’un violent débat parlementaire qui freine le gouvernement selon la ministre, ce à quoi Jean-Jacques fait habilement remarquer qu’il a déjà fait très fort avec deux 49-3 pour la loi Travail. Laurence Rossignol prône la discussion et la pédagogie et réfute toute opposition au sein du gouvernement: «On ne veut pas que les Français.e.s pensent que nous faisons des avancées sur des sujets de société qui sont très polémiques. Le sujet, ce n’est pas nous en fait, c’est le camp d’en face: pourquoi les conservateurs, les réactionnaires sont si tendus sur un sujet qui relève d’une espèce d’évidence humaine, que les gens qui ont envie de faire des enfants doivent pouvoir en faire. De toute façon ils le feront.»
LA PMA, UN ENJEU POUR 2017
«On ne mettra pas le pays à feu et à sang sur ce sujet dans les trois mois qui viennent», conclut un peu plus tard la ministre, après avoir affirmé le sujet sera dans le débat présidentiel à venir et que François Hollande, candidat à sa réélection, devrait porter l’ouverture de la PMA à toutes les femmes dans son programme.
Après avoir confirmé le 4 juillet l’abrogation de la circulaire de 2013 condamnant les médecins et gynécologues aidant ou informant les femmes dans leur démarche lorsqu’elles ont recours à une PMA à l’étranger, Laurence Rossignol, ministre des Familles, de l’Enfance et des Droits des femmes, était ce matin l’invitée de Jean-Jacques Bourdin sur RMC.
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UN ENGAGEMENT… SANS CONVICTION
Après avoir affirmé que la technique de la PMA en tant que telle ne pose «aucun problème éthique» (à partir de 12’15), la ministre a reconnu la teneur discriminatoire de la situation actuelle. «Nous étions assez unanimes à gauche pour prendre cette mesure dès 2012», rappelle Laurence Rossignol, ce à quoi l’animateur rétorque: «C’était une promesse de François Hollande». La ministre tente de rectifier: «Ce n’était pas dans les engagements», avant de tempérer par un «Il avait donné sa conviction».
Se basant sur le déferlement d’homophobie en 2013 et «la place que la rue a pris dans ce débat» sur le mariage pour tous, Laurence Rossignol affirme: «Les Français ont dit “d’accord” sur le mariage pour tous, puis ils ont dit “ça suffit on va pas passer le quinquennat sur ces sujets”. C’est une des raisons pour lesquelles on a reculé, il faut l’assumer.» Consciente que les couples et les femmes célibataires se rendent à l’étranger, la ministre souhaite donc «garantir à toutes les femmes quelles que soient la nature de leur grossesse, la même prise en charge, le même suivi de grossesse, le même accompagnement médical».
«VOUS AVEZ PEUR DE QUOI?»
Jean-Jacques Bourdin insiste de façon véhémente: «Pourquoi ne pas l’autoriser en France à toutes les femmes?». Si la ministre répond comme elle l’a fait par le passé qu’elle y est «à titre personnel favorable», l’animateur la relance avec agacement: «Pourquoi le gouvernement ne le décide pas? Vous avez peur de quoi, au gouvernement?» C’est la perspective d’un violent débat parlementaire qui freine le gouvernement selon la ministre, ce à quoi Jean-Jacques fait habilement remarquer qu’il a déjà fait très fort avec deux 49-3 pour la loi Travail. Laurence Rossignol prône la discussion et la pédagogie et réfute toute opposition au sein du gouvernement: «On ne veut pas que les Français.e.s pensent que nous faisons des avancées sur des sujets de société qui sont très polémiques. Le sujet, ce n’est pas nous en fait, c’est le camp d’en face: pourquoi les conservateurs, les réactionnaires sont si tendus sur un sujet qui relève d’une espèce d’évidence humaine, que les gens qui ont envie de faire des enfants doivent pouvoir en faire. De toute façon ils le feront.»
LA PMA, UN ENJEU POUR 2017
«On ne mettra pas le pays à feu et à sang sur ce sujet dans les trois mois qui viennent», conclut un peu plus tard la ministre, après avoir affirmé le sujet sera dans le débat présidentiel à venir et que François Hollande, candidat à sa réélection, devrait porter l’ouverture de la PMA à toutes les femmes dans son programme.
Moins d’une semaine après la rencontre entre trois organisations LGBT et le Président de la République, plusieurs associations trans ont été reçues par le ministère de la Justice mardi 5 juillet. L’Association nationale transgenre (ANT), OUTrans, Acthe, mais aussi des représentant.e.s du centre LGBT de Paris Île-de-France, de l’Inter-LGBT et de SOS homophobie ont rencontré Thomas Andrieu, directeur du cabinet du garde des Sceaux, ainsi que Grégoire Lefebvre, conseiller droit civil et droit social. Au cours de cette réunion, les associations ont pu «mettre en lumière les dangers pour les personnes transgenres que représenterait l’adoption de l’article 18 quater en l’état», affirme l’ANT dans son communiqué. Cet amendement porté par plusieurs député.e.s PS dans le cadre du projet de loi Justice du 21e siècle, sous-amendé et adopté à l’Assemblée nationale le 19 mai dernier, avait déclenché la colère des associations trans. Après avoir été rejeté en commission mixte paritaire au Sénat, le texte doit revenir à l’Assemblée en seconde lecture début juillet. C’est dans ce contexte que la Chancellerie a souhaité rencontrer les associations, l’occasion pour elles de signaler quels sont les aspects problématiques de cet amendement.
UNE DISCUSSION VIRULENTE ET MUSCLÉE
Dans un communiqué, co-signé avec Prendre Corps, En Trans, Le Jardin des T, Trans 3.0 et l’Inter-LGBT, l’association Acthe fait état d’une «discussion très passionnée». «Nous avons eu une discussion assez virulente et musclée, confirme à Yagg Sun Hee Yoon, porte-parole d’Acthe, durant laquelle nous avons du insister lourdement sur certains points.»
Les termes «sincère et continue», ajoutés grâce au sous-amendement du gouvernement pour qualifier l’identité de genre a par exemple été un point de conflit entre les deux parties. «Nous avons essayé de faire comprendre que l’ajout de ces termes est problématique, que l’idée de continuité sous-entend l’ininterruption, et que d’autre part, la notion de sincérité de la démarche renvoie à la nécessité de faire intervenir un avis qui ferait autorité, comme celui d’un psychiatre», argumente Sun Hee Yoon.
UNE «MÉCONNAISSANCE» PROFONDE DU SUJET
Comme Sun Hee Yoon, Delphine Ravisé-Giard, présidente de l’ANT, déplore une grande «méconnaissance» de la Justice sur la question trans: «Ils ne parvenaient pas à comprendre que l’on n’a pas à justifier son identité de genre. Il y a une idée très ancrée dans leurs têtes comme quoi il faut absolument apporter des preuves. Aussi, si le changement d’état civil se fait par simple déclaration, il y a une crainte de fraude ou que les personnes “changent d’avis toutes les cinq minutes”.»
Un argument qui ne tient pas la route une seule seconde, selon Delphine Ravisé-Giard: «Nous avons fait une proposition de régulation: que la déclaration se fasse librement en mairie, et que dans le cas d’une seconde déclaration, la personne doive passer devant un tribunal afin de constater s’il y a ou non une fraude.» La présidente de l’ANT semble plus incisive que sa consœur d’Acthe et évoque une rencontre «pas du tout satisfaisante»: «On a enfin conscience qu’il y a un problème et qu’il faudrait en discuter avec les associations de la communauté trans… mais pourquoi le faire seulement maintenant, une semaine avant le vote d’un amendement sur le sujet?!»
Delphine Ravisé-Giard de l’ANT: «On a enfin conscience qu’il y a un problème et qu’il faudrait en discuter avec les associations de la communauté trans… mais pourquoi le faire seulement maintenant?»
DEUX BILANS SENSIBLEMENT DIFFÉRENTS
Malgré ces échanges vifs, la porte-parole d’Acthe est plutôt satisfaite de l’issue de la rencontre. Dans le communiqué de l’association, elle affirme que plusieurs modifications ont été obtenues, la reformulation ou la suppression de certains alinéas. «On a eu plus que ce à quoi je m’attendais, affirme Sun Hee Yoon. Hier, les député.e.s Erwann Binet et Pascale Crozon ont du faire le bilan des amendements qu’il et elle porteront. Aujourd’hui, Manuel Valls aura la liste et c’est lui qui statuera lesquels seront conservés.»
C’est en effet le Premier ministre qui aura le dernier mot, une étape cruciale et pleine d’incertitude pour les associations. «On redoute ce passage. C’est toujours Matignon qui pose problème», regrette Sun Hee Yoon. «On n’a aucune assurance de ce qui va être dit chez le Premier ministre», confirme Delphine Ravisé-Giard. Selon elle, il n’y a pas d’engagement à proprement dit du ministère de la Justice. «Nous avons eu des “oui, c’est possible”, “oui, on va voir”. Il faut continuer à mettre la pression. Cette réunion n’est pas satisfaisante.» La présidente de l’ANT regrette enfin que le ministère de la Justice ait eu besoin de tant de temps pour enfin s’enquérir de l’avis des associations trans: «Il aura fallu le rapport du Défenseur des droits et puis la condamnation de la France par la Cour européenne des droits de l’homme pour qu’ils commencent à avoir peur.»
Ces réactions de deux des associations trans présentes, sans être diamétralement opposées, laissent tout de même entendre des avis différents sur la marche à suivre pour porter les revendications du changement d’état civil libre et gratuit, démédicalisé et déjudiciarisé. «Il y a deux stratégies parmi les associations, analyse Sun Hee Yoon, le “tout ou rien” et le “on prend ce qu’on peut si c’est acceptable on fera avancer ensuite”.»
Des divergences notamment mises en lumière lors de la publication d’un communiqué signé par les associations Acceptess-T et OUTrans en réaction à la Marche des fiertés de Paris. Elles avaient annoncé qu’elles ne participeraient pas à la marche qui pour la première fois portait un mot d’ordre sur le changement d’état civil et la lutte contre la transphobie. Parmi leurs critiques, elles affirment que «l’Inter-LGBT ne s’est pas donné les moyens de préparer la marche en concertation avec les associations trans» et refusent de «cautionner les revendications tièdes et équivoques retenues par l’Inter-LGBT dans son plaidoyer politique».
Sun Hee Yoon d’Acthe: «Il y a deux stratégies parmi les associations: le “tout ou rien” et le “on prend ce qu’on peut si c’est acceptable on fera avancer ensuite”.»
Moins d’une semaine après la rencontre entre trois organisations LGBT et le Président de la République, plusieurs associations trans ont été reçues par le ministère de la Justice mardi 5 juillet. L’Association nationale transgenre (ANT), OUTrans, Acthe, mais aussi des représentant.e.s du centre LGBT de Paris Île-de-France, de l’Inter-LGBT et de SOS homophobie ont rencontré Thomas Andrieu, directeur du cabinet du garde des Sceaux, ainsi que Grégoire Lefebvre, conseiller droit civil et droit social. Au cours de cette réunion, les associations ont pu «mettre en lumière les dangers pour les personnes transgenres que représenterait l’adoption de l’article 18 quater en l’état», affirme l’ANT dans son communiqué. Cet amendement porté par plusieurs député.e.s PS dans le cadre du projet de loi Justice du 21e siècle, sous-amendé et adopté à l’Assemblée nationale le 19 mai dernier, avait déclenché la colère des associations trans. Après avoir été rejeté en commission mixte paritaire au Sénat, le texte doit revenir à l’Assemblée en seconde lecture début juillet. C’est dans ce contexte que la Chancellerie a souhaité rencontrer les associations, l’occasion pour elles de signaler quels sont les aspects problématiques de cet amendement.
UNE DISCUSSION VIRULENTE ET MUSCLÉE
Dans un communiqué, co-signé avec Prendre Corps, En Trans, Le Jardin des T, Trans 3.0 et l’Inter-LGBT, l’association Acthe fait état d’une «discussion très passionnée». «Nous avons eu une discussion assez virulente et musclée, confirme à Yagg Sun Hee Yoon, porte-parole d’Acthe, durant laquelle nous avons du insister lourdement sur certains points.»
Les termes «sincère et continue», ajoutés grâce au sous-amendement du gouvernement pour qualifier l’identité de genre a par exemple été un point de conflit entre les deux parties. «Nous avons essayé de faire comprendre que l’ajout de ces termes est problématique, que l’idée de continuité sous-entend l’ininterruption, et que d’autre part, la notion de sincérité de la démarche renvoie à la nécessité de faire intervenir un avis qui ferait autorité, comme celui d’un psychiatre», argumente Sun Hee Yoon.
UNE «MÉCONNAISSANCE» PROFONDE DU SUJET
Comme Sun Hee Yoon, Delphine Ravisé-Giard, présidente de l’ANT, déplore une grande «méconnaissance» de la Justice sur la question trans: «Ils ne parvenaient pas à comprendre que l’on n’a pas à justifier son identité de genre. Il y a une idée très ancrée dans leurs têtes comme quoi il faut absolument apporter des preuves. Aussi, si le changement d’état civil se fait par simple déclaration, il y a une crainte de fraude ou que les personnes “changent d’avis toutes les cinq minutes”.»
Un argument qui ne tient pas la route une seule seconde, selon Delphine Ravisé-Giard: «Nous avons fait une proposition de régulation: que la déclaration se fasse librement en mairie, et que dans le cas d’une seconde déclaration, la personne doive passer devant un tribunal afin de constater s’il y a ou non une fraude.» La présidente de l’ANT semble plus incisive que sa consœur d’Acthe et évoque une rencontre «pas du tout satisfaisante»: «On a enfin conscience qu’il y a un problème et qu’il faudrait en discuter avec les associations de la communauté trans… mais pourquoi le faire seulement maintenant, une semaine avant le vote d’un amendement sur le sujet?!»
Delphine Ravisé-Giard de l’ANT: «On a enfin conscience qu’il y a un problème et qu’il faudrait en discuter avec les associations de la communauté trans… mais pourquoi le faire seulement maintenant?»
DEUX BILANS SENSIBLEMENT DIFFÉRENTS
Malgré ces échanges vifs, la porte-parole d’Acthe est plutôt satisfaite de l’issue de la rencontre. Dans le communiqué de l’association, elle affirme que plusieurs modifications ont été obtenues, la reformulation ou la suppression de certains alinéas. «On a eu plus que ce à quoi je m’attendais, affirme Sun Hee Yoon. Hier, les député.e.s Erwann Binet et Pascale Crozon ont du faire le bilan des amendements qu’il et elle porteront. Aujourd’hui, Manuel Valls aura la liste et c’est lui qui statuera lesquels seront conservés.»
C’est en effet le Premier ministre qui aura le dernier mot, une étape cruciale et pleine d’incertitude pour les associations. «On redoute ce passage. C’est toujours Matignon qui pose problème», regrette Sun Hee Yoon. «On n’a aucune assurance de ce qui va être dit chez le Premier ministre», confirme Delphine Ravisé-Giard. Selon elle, il n’y a pas d’engagement à proprement dit du ministère de la Justice. «Nous avons eu des “oui, c’est possible”, “oui, on va voir”. Il faut continuer à mettre la pression. Cette réunion n’est pas satisfaisante.» La présidente de l’ANT regrette enfin que le ministère de la Justice ait eu besoin de tant de temps pour enfin s’enquérir de l’avis des associations trans: «Il aura fallu le rapport du Défenseur des droits et puis la condamnation de la France par la Cour européenne des droits de l’homme pour qu’ils commencent à avoir peur.»
Ces réactions de deux des associations trans présentes, sans être diamétralement opposées, laissent tout de même entendre des avis différents sur la marche à suivre pour porter les revendications du changement d’état civil libre et gratuit, démédicalisé et déjudiciarisé. «Il y a deux stratégies parmi les associations, analyse Sun Hee Yoon, le “tout ou rien” et le “on prend ce qu’on peut si c’est acceptable on fera avancer ensuite”.»
Des divergences notamment mises en lumière lors de la publication d’un communiqué signé par les associations Acceptess-T et OUTrans en réaction à la Marche des fiertés de Paris. Elles avaient annoncé qu’elles ne participeraient pas à la marche qui pour la première fois portait un mot d’ordre sur le changement d’état civil et la lutte contre la transphobie. Parmi leurs critiques, elles affirment que «l’Inter-LGBT ne s’est pas donné les moyens de préparer la marche en concertation avec les associations trans» et refusent de «cautionner les revendications tièdes et équivoques retenues par l’Inter-LGBT dans son plaidoyer politique».
Sun Hee Yoon d’Acthe: «Il y a deux stratégies parmi les associations: le “tout ou rien” et le “on prend ce qu’on peut si c’est acceptable on fera avancer ensuite”.»
« Tu mériterais une bonne fessée ! » C’est marrant comme certaines phrases peuvent avoir une certaine signification à 5 ans et une toute autre … vingt ans ou trente ans après ! Alors que nous grandissons avec la peur de se prendre une bonne fessée de nos parents, à l’inverse nous vieillissons avec l’envie de réclamer de temps…
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Promenade en sous-bois Chic, je l’attends avec impatience depuis un moment, il arrive enfin, l’herbier sauvage ! « Livre illustré socio-érotique à effeuiller pour assouvir curiosité et plaisir », annonce le dossier de presse. Ces mots vous parlent autant qu’à moi ?! Lisez la suite… « Orgasme blanc » , « La Bouche », « Les plans à plusieurs », « Chimio », tels sont...
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«La question des intersexes intéresse beaucoup les étudiants en médecine», constate le professeur Ansermet, chef de service de pédopsychiatrie aux Hôpitaux universitaires de Genève, professeur à l’Université de Lausanne (UNIL). Depuis qu’un cours à option sur ce sujet a été créé en 2010 à l’UNIL, ce ne sont pas moins de 150 étudiants qui y ont été sensibilisés au travers des années. Avec seulement 20 places disponibles, il faut s’y prendre vite puisque le cours affiche toujours complet.
Un véritable engouement qui atteste du désir d’aborder cette question. Il faut dire que dans le cursus de médecine obligatoire, la question des intersexes n’est qu’évoquée. Cet enseignement optionnel apporte donc un éclairage nécessaire à l’heure où l’ONU ne cesse de condamner partout des interventions non-consenties visant à déterminer le sexe de l’enfant. Et la Suisse ne fait pas exception. Si à Lausanne on s’est décidé à agir, à Genève par exemple, il n’existe pas de cours spécifiquement lié à l’intersexualité. Une disparité qui est à l’image des différences de traitements en Suisse.
«Il n’y a toujours pas d’évidence médicale et il y a de très grandes différences d’un médecin à l’autre.» Daniela
«Tous les traitements des personnes intersexes sont arbitraires en Suisse, s’indigne Daniela Truffer, membre fondatrice de l’ONG StopIGM.org. Il n’y a toujours pas d’évidence médicale et il y a de très grandes différences d’un médecin à l’autre.» Une indignation d’autant plus vive que cette valaisanne a été elle-même victime de mutilations dès son enfance. «Quand j’étais toute petite les médecins m’ont ouvert le ventre et m’ont enlevé mes testicules saines, sans informer mes parents. Les médecins ont décidé de faire de moi une fille, entre autre parce que mon pénis était trop petit. Encore aujourd’hui la castration me cause des problèmes de santé», raconte la militante. Une réalité vivement condamnée par l’ONU qui a notamment qualifié ces interventions de «pratiques préjudiciables» et de «traitements inhumains».
Encadrement des pratiques
En Suisse, Commission nationale d’éthique pour la médecine humaine (CNE) a publié en 2012 une prise de position concernant «l’attitude à adopter face aux variations du développement du sexe». Il encourage à ne pas avoir recours à une intervention sans le consentement de la personne concernée. Ces mises en garde n’ont néanmoins pas changé la pratique partout. «On n’attend rien des médecins. Quelques-uns d’entre eux sont disposés à changer leurs pratiques, mais la plupart arrêteront seulement de mutiler quand ils y seront contraints», ajoute Daniela Truffer.
A la faculté de médecine de Lausanne, des mesures ont tout de même été prises. Preuve s’il en est, ce cours à option à l’attention notamment des futurs médecins. «Nous avons créé ce cours en 2010 suite à la commission des sciences humaines, explique le Dr Meyrat, chirurgien en pédiatrie au Centre hospitalier universitaire vaudois. Il s’agit d’une plateforme entre médecine et sciences humaines qui regroupe une quinzaine de professeurs». Généticien, chirurgien plastique, gynécologue, pédopsychiatre, avocat ou encore associations et patients se relaient pour parler de cette question riche en problématiques.
«À chacun de construire sa propre solution»
«Entre le sexe chromosomique, génétique, endocrinien, cérébral, social, lié au genre, il n’y a pas de marqueur clair de la différence des sexes, indique le professeur Ansermet. Au delà de ces repères, à chacun de construire sa propre solution». Une pluralité des pistes de réflexions qui fait entrevoir toute la complexité de l’intersexualité, dont la seule terminologie pose problème. «Historiquement, les terminologies ont varié, explique le pédopsychiatre. On a parlé de pseudo-hermaphrodisme, d’ambiguïté génitale, puis d’intersexualité, de DSD (désordre du développement sexuel), maintenant de variation du développement sexuel.» Les questions se bousculent et démontrent l’importance d’une telle réflexion que le professeur qualifie de «problème sociétal majeur».
Si à l’Université de Lausanne, on en prend toute la mesure, à Genève la question est abordée en surface. «La problématique est abordé de façon obligatoire dans l’apprentissage par problèmes de l’unité de reproduction. Cela permet aux étudiants de développer un problème réel et discuter les différentes prises en charge possibles mais nous n’avons pas de cours ou de séminaire pour discuter des problèmes éthiques». Un enseignement qui n’intègre donc pas de réflexion de fond. Pour unifier les pratiques, Daniela Truffer est claire: «Il faudrait une loi qui interdise les mutilations génitales intersexes, mais qui facilite aussi les traitements consentis aux personnes majeures.»
Progrès et lacunesDans un communiqué publié hier mercredi, le Conseil fédéral s’est félicité des progrès intervenus depuis le rapport du CNE en 2012: «La Confédération a déjà mis en œuvre la majeure partie des recommandations la concernant ou est en passe de le faire, notamment la simplification des démarches pour modifier la mention du sexe dans le registre d’état-civil ou l’amendement des termes discriminants dans les lois ou les ordonnances.»
En revanche, la proposition d’un accompagnement psychosocial gratuit pour les personnes intersexes est rejetée comme irréalisable par l’Exécutif. Interviewée par «Le Temps», la membre de la CNE Maya Shaha déplore ce refus. «Cela a été fait à l’étranger. Quand les enfants grandissent, même avant l’adolescence, ils passent par des phases de vie où le sexe est très important: on se compare, on se pose des questions… c’est une situation très délicate à gérer émotionnellement.»
La spécialiste soulève une autre lacune importante, lorsque l’ambiguïté de genre n’est pas directement identifiable à la naissance. «A ce moment-là, la question de la prise en charge financière se pose: les caisses maladie et l’AI se renvoient alors la balle, car aucune règle légale n’encadre ce cas de figure. Si bien que personne ne veut assurer ces enfants.» F.T.