Pourquoi le mot masturbation semble-t-il s’accorder avec la masculinité, mais être complètement dissonant avec la féminité ? La masturbation féminine existe au-delà de la nouvelle tendance des sextoys. C’est une relation intime à soi qui permet de se découvrir, se sentir, se connaître sexuellement et améliorer son bien-être.
(function(){ var a = document.createElement("a"); a.href = 'https://assets.ikhnaie.link/click.html?wglinkid=5121868&wgcampaignid=1564225&js=0'; a.rel = "sponsored nofollow"; a.target = "_blank"; var img = document.createElement("img"); img.src = 'https://assets.ikhnaie.link/link.html?wglinkid=5121868&wgcampaignid=1564225'; img.border = 0; img.alt = ""; img.width = 950; img.height = 200; a.appendChild(img); document.getElementById("jsad_5121868").parentNode.appendChild(a); })(); Les premiers pas avec la masturbationJe me souviens oarfaitement de la première fois que j’ai parlé publiquement de masturbation féminine. J’avais 12 ans. Nous étions quatre copines dans la cour de récré du collège quand un copain nous a lancé “Et vous les filles, vous vous êtes déjà masturbées ?”. Gros blanc. Finalement, après une minute d’hésitation, une copine a osé répondre que oui elle s’était déjà masturbée. Une autre a alors avoué aussi. Puis moi. Seule la dernière, étonnée de nos réponses a indiqué qu’elle ne l’avait jamais fait et n’y avait jamais pensé. Le copain quant à lui, était devenu tout rouge devant nos réponses, et s’est vite éclipsé. Il s’attendait visiblement à nous donner une leçon de sexualité, sans se douter qu’on n’avait pas besoin de lui. Marrant comme le désir des filles peut troubler les garçons petits et grands, non ?
Photo by Sharefaith on Pexels.comFinalement, cela a donné lieu à une discussion passionnée entre filles pour partager nos expériences. Elle n’a pas duré longtemps, vu la gêne face au sujet. Néanmoins, j’étais à la fois étonnée et rassurée de savoir que je n’étais pas seule. Ce n’était finalement pas si grave et il n’y avait pas que les garçons qui avaient “le droit” de le faire. D’un coup, je réalisais que j’étais tout à fait normale. Cela ne choque pas qu’un jeune garçon joue avec son pénis dès la pré-adolescence, mais cela effraie que les jeunes filles puissent faire pareil avec leur vulve.
En découvrant la masturbation la première fois, je n’y voyais aucune dimension sexuelle. Je ne sais même pas ce qui a guidé ma main vers mon entrejambe la première fois. À mes yeux, j’avais juste trouvé un moyen agréable pour m’endormir plus facilement le soir.
On sent instinctivement que c’est tabou, car personne ne nous en parle. Je savais une chose « mon kiki, il n’y avait que moi qui avais le droit d’y toucher », comme me répétait souvent maman. Au moins, elle le mentionnait, me faisait prendre de son existence et du fait que c’était un lieu qui m’appartenait. Avec le recul, quelle chance j’ai eu qu’elle nomme toujours les choses. Le mot clitoris, je l’ai entendu pour la première fois de sa bouche, un jour où je lui demandais ce qu’était l’excision, dont j’avais vu un sujet à la télé.
Se masturber pour mieux apprécier sa sexualitéLa masturbation permet d’appréhender son corps et sa sexualité. En se touchant, on ressent ce qui nous plaît, car on fait forcément ce qui nous plaît. Cela n’atténue-t-il pas la découverte de sa sexualité avec l’autre ? Au contraire, mieux on se connaît, plus nous sommes à même de guider l’autre vers notre plaisir. De plus, s’aventurer dans sa propre intimité permet d’éprouver moins d’embarras à l’idée de la dévoiler ensuite à quelqu’un d’autre. On s’approprie son corps, on apprend à l’aimer et à accepter les sensations délicieuses qu’il peut nous procurer.
Photo by Mariam Antadze on Pexels.comBeaucoup de femmes indiquent avoir du mal à apprécier un cunnilingus par exemple. Certaines indiquent qu’elles n’aiment pas leur propre sexe, qu’elles n’aiment pas le toucher, donc elles aiment encore moins qu’une personne s’en approche avec son visage. Cela les embarrasse, voire les dégoûte. Evidemment, il serait entièrement faux de penser que toutes ces femmes ne se masturbent pas pour autant. Néanmoins, il est évident que la masturbation peut débloquer certaines gênes vis-à-vis de cette vulve qui se cache entre nos cuisses. Enfin, il se peut aussi que leurs partenaires ne sachent pas leur donner du plaisir avec un cunni, mais c’est un autre sujet !
Touche-toi toi-même !Aujourd’hui, nous avons tout un tas d’objets pour nous aider à prendre notre pied de plus en plus facilement et de diverses façons. Les boutiques en ligne et physiques de sextoys ne cessent de croître et l’industrie rivalise d’imagination pour nous offrir toujours plus d’innovation. Un sondage de la boutique en ligne SexyAvenue indiquait d’ailleurs en 2013 que 45% des Français utilisent un sextoy au moins une fois par semaine ! Ce même sondage stipulait également que plus de 60% des Français ont déjà détourné un objet de la vie courante en sextoy. Le plaisir masturbatoire féminin peut s’exercer de différentes façons, en plus d’apporter une meilleure connaissance de soi.
(function(){ var a = document.createElement("a"); a.href = 'https://assets.ikhnaie.link/click.html?wglinkid=5121878&wgcampaignid=1564225&js=0'; a.rel = "sponsored nofollow"; a.target = "_blank"; var img = document.createElement("img"); img.src = 'https://assets.ikhnaie.link/link.html?wglinkid=5121878&wgcampaignid=1564225'; img.border = 0; img.alt = ""; img.width = 300; img.height = 250; a.appendChild(img); document.getElementById("jsad_5121878").parentNode.appendChild(a); })();Avez-vous conscience que la masturbation peut déclencher le désir, être un booster de sexualité, même quand on est en couple ? Se connaître soi avant de connaître l’autre est essentiel pour augmenter ses chances de satisfaction sexuelle et d’atteinte de l’orgasme.
En conclusion, la masturbation est un nom féminin qui s’accorde en tous genres, ne vous en privez pas !
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