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Il s’en passait de belles à l’Opéra Garnier à la fin du XIXème siècle ! C’est ce que raconte en partie l’exposition “Degas à l’Opéra” au musée d’Orsay jusqu’au 19 janvier. Dans cet univers clos, de jeunes ballerines se prostituaient en coulisse. Dans ces œuvres, le peintre n’a rien caché de ce commerce. En 7 ans,...(lire l'article)
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Pendant un mois, le No Nut November met les hommes au défi de ne pas se masturber ou éjaculer une seule fois. Ça donne des memes rigolos, mais sinon ça sert à quoi ?
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Plus un pénis est gros, plus la personne qui le porte serait puissante. La plupart des représentations de la nudité masculine associent la virilité, la performance sexuelle voire la fertilité à la taille du sexe. Pourtant, les énormes, comme les micropénis, sont beaucoup plus rares qu’on veut bien nous le faire croire.
Comment naissent ces complexes autour de la taille du pénis ? Pourquoi associe-t-on le plaisir sexuel à un gros pénis ? En quoi existe-t-il des représentations racistes du pénis ? En quoi ces représentations engendrent une vision de la sexualité centrée sur la pénétration ? En quoi illustrent-elles aussi une méconnaissance du fonctionnement de cet organe ?
Pour répondre à ces questions, Jennifer Padjemi reçoit Dr Marc Bonnard, psychiatre, sexologue et auteur d’ « Histoires du pénis » (éd. Broché, 2000).
Cet épisode est destiné, en premier lieu, à toute personne qui a un pénis même si le vocabulaire est parfois orienté vers les hommes cisgenres.
Les témoignages entendus tout au long de l’épisode sont tous issus de forums.
RECOMMANDATIONS ET COUPS DE CŒUR
LES RECOS DE MARC : N’hésitez surtout pas à échanger à votre partenaire
RÉFÉRENCES CITÉES DANS L’ÉMISSION
Montaigne, Tout savoir sur l’érection (Marc Bonnard, éd. La Musardine, 2019), Jacquie, Michel et les autres (Les Couilles sur la table, Binge Audio, 2019)
CRÉDITS
Miroir miroir est un podcast de Binge Audio animé par Jennifer Padjemi. Réalisation : Victor Dubin. Générique : Théo Boulenger. Chargées de production et d’édition : Diane Jean et Camille Regache. Identité graphique : Marion Lavedeau et Sébastien Brothier (Upian). Direction des programmes : Joël Ronez. Direction de la rédaction : David Carzon. Direction générale : Gabrielle Boeri-Charles.
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Girls just wanna have fun, paraît-il. Il semblerait pourtant que girls just wanna have sex, mais sans crachat impromptu et sodomie improvisée, merci bien.
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Lors de son passage à Paris, Bella French nous a fait l’honneur de répondre à une interview vidéo. Elle nous raconte comment elle a commencé son métier de camgirl, et comment elle s’est rendue compte qu’il y avait là une opportunité que personne n’avait l’air de saisir.
Aujourd’hui à la tête de ManyVids, une entreprise de 130 employés, elle n’oublie pas qu’elle est aussi travailleuse du sexe.
Propos recueillis par Carmina, montage Ser Lait.
Cette interview a été possible grâce au soutien énorme de serwannmelk sur notre cagnotte Ulule, merci !
Bertoulle Beaurebec est une artiste, autrice, modèle et travailleuse du sexe ultra polyvalente. Des perfomances artistiques à l’escort en passant par le porno mainstream français et le porno indépendant à l’international, rien ne l’arrête. Présente dans les festivals pour ses live, sur Onlyfans pour la partie numérique, Bertoulle propose également des séances de coaching. Pour ma part, je l’ai découverte à travers ses performances liées à la scarification et au bondage. En d’autres termes, vous l’aurez compris, Bertoulle Beaurebec est partout. Pour y voir plus clair, je vous propose une plongée dans son univers où puissance rime avec liberté.
©Tiwy Chan
Tu es une artiste et travailleuse du sexe très polyvalente. Peux-tu nous raconter ton parcours et ses trajectoires ?
J’ai commencé par des études d’histoire de l’art et d’archéologie. Dans ma tête, mon chemin était tout tracé : j’allais finir mes cinq années d’études et devenir conservatrice du patrimoine. Or j’ai rapidement déchanté. La façon que nous avions d’aborder l’art me désintéressait. J’ai préféré arrêter ces études avant de détester aller au musée et en expo. C’est ainsi que j’ai décidé de passer une audition pour danser et m’effeuiller dans un théâtre érotique parisien. J’y suis restée deux ans et demi. La deuxième année, je suis rentrée au Cours Florent sur audition et c’est grâce à ce job que j’ai pu me payer les cours. Ensuite tout est allé très vite. Quand j’y repense, c’est même difficile d’organiser tout ça chronologiquement. D’abord le strip-club et mes premiers clients escort à Genève et les performances à Londres, puis à l’international. Ensuite le porno et l’écriture. Depuis quelques mois, j’ai terminé mon training d’avaleuse d’épée et depuis quelques semaines, mon premier tapuscrit. Je vais là où mes impulsions me mènent.
Tu es passée du porno mainstream français au porno ethnique à l’international, comment s’est passée cette évolution ?
Comme pour mon entrée dans le porno mainstream, j’ai envoyé un mail à Anoushka, qui a été ma première expérience dans le porno éthique. J’ai apprécié l’expérience de baiser sur un set, devant des caméras. Le côté subversif et l’aspect vraiment brut et sans fioriture – dont je suis lassée maintenant. C’était un moyen de mettre un pied dans le porno et me faire connaître un peu dans le milieu. Puis c’est à travers Marianne Chargois et le SNAP Festival que j’ai rencontré des travailleurs·ses du sexe qui partagent mon point de vue actuellement. En ce qui concerne mon tournage à l’étranger, j’ai été contactée par Sally Fenaux pour tourner avec elle.
.@beaurebec aimerait bien être dominée. Mais savez-vous par qui ?
C'est dans son #Hardexpress pic.twitter.com/fPN0F1ySYv— Le Journal du Hard (@JournalduHard) October 5, 2019
Quelles différences significatives vois-tu entre le porno mainstream et indépendant en tant que performeuse ? Où se joue cette frontière si présente entre les deux milieux selon toi ?
La différence fondamentale entre pornos mainstream et indépendant (ou éthique) est dans le traitement des performeurs·ses et les images véhiculées. La manière de travailler est très différente selon le milieu. Dans le mainstream, on ne va pas demander l’avis des performeurs·ses, on ne va pas leur laisser le choix d’avec qui iels vont travailler, ni le choix des pratiques ou du rôle qu’iels vont incarner. Dans le porno éthique, c’est tout l’inverse. Les performeurs·ses et leur bien-être sont au centre des préoccupations des réalisateurs·rices. Tout est fait pour que tout le monde soit à l’aise et ne se force surtout pas à faire quoi que ce soit. Contrairement au mainstream, le porno éthique considère que le respect des performeurs·ses et leur enthousiasme sont nécessaires à la réussite d’une production.
Comment expliques-tu la sous-représentation des femmes noires dans la pornographie mainstream ?
Il y a une espèce de double standard au sujet des femmes noires dans le porno mainstream. D’une part, la femme noire n’est pas désirable alors on ne va pas la faire tourner car elle ne fera pas vendre. D’autre part, elle est une Jézebel, lascive, sauvage, faite pour le sexe. Étant donné que ces deux représentions sont absurdes, je ne l’explique pas.
As-tu toi-même été victime de discriminations entant que travailleuse du sexe racisée ?
À la seconde où j’ai témoigné de mon désir de faire du porno en France (ailleurs, cela n’a pas été le cas), j’ai eu droit à des tentatives de manipulation de la part des réalisateurs et producteurs. Tous semblaient s’accorder sur le fait que j’avais de la chance de tourner car je suis noire et qu’alors il ne faudrait pas trop faire la fine bouche, faire ce qu’on me dit et être reconnaissante. J’ai aussi eu droit aux sempiternels « Tu es belle pour une noire », « c’est agréable de tourner avec toi, tu n’es pas comme les autres : tu sens bon », etc… Mais j’entends également ce genre de propos hors la sphère du porno alors ne soyons pas trop exigeantes.
©Tiwy Chan
À quelle échelle ces constats et expériences ont-elles contribué au développement de ton militantisme ?
Je ne saurais pas te le dire. Je sais qu’énormément de choses clochent au sujet du traitement et la représentation des femmes noires en France depuis ma préadolescence. Je savais à quoi m’attendre en devenant travailleuse du sexe. Cela m’a simplement confirmé ces choses que je savais déjà et que j’avais préalablement expérimentées de différentes manières. Je pense que mon militantisme réside dans ma volonté de mener ma vie comme je l’entends.
Tu travailles également autour de la performance artistique comme tu as pu le présenter lors du SNAP Festival. Pourquoi as-tu choisi cette forme d’art ?
Je ne sais pas si je l’ai choisie sciemment. C’était plus comme une évidence de par mon profil. Une discipline scénique qui permet de regrouper la danse, le théâtre, mes rituels spirituels de résistance à la douleur pour mettre en avant des émotions, des messages tout en travaillant sur l’esthétique et une mise en scène : ça me permet tout simplement de ne pas choisir une seule discipline pour en laisser d’autres de côté.
À l’avenir, avec qui aimerais-tu performer ? Penses-tu également passer derrière la caméra ?
J’ai déjà tourné avec le performer des mes rêves : Bishop Black. Pourquoi pas Kali Sudhra… Passer derrière la caméra, j’y pense oui, mais ce ne sera pas pour tout de suite !
Image en une : Bertoulle dans les cordes de Alex DirtyVonP