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A la découverte des lieux libertins lyonnais, nous nous sommes rendus au « sun libertin ». Ce complexe propose d’un côté un sauna, et de l’autre un club « traditionnel ». 1ère partie : soirée » couples » au sauna le jeudi soir L’entrée du Sun Libertin est discrète mais facile d’accès, se situe au bord de la place des Terreaux, dans […]
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The photography of Tokyo-based Shuji Kobayashi is a lovely way to spend a moment of distraction as we hit the end of a very bizarre week. C-Heads has a short interview with him in Catching The Light, and he also maintains an erotic Blogspot blog, re-flection.
Content copyright © 2013 Violet Blue ® (R) permitted for use on tinynibbles.com only.La politique anti-tabac est passée par là probablement. Le Père Noël ne fume plus la pipe. Mais dans les temps anciens, elle accompagnait le bonhomme.
En 1822, le pasteur new-yorkais Clément Clarke Moore a écrit un poème mettant en scène un Père Noël une bouffarde aux lèvres. C’est ce que raconte le chaleureux blog « Espace à moa, blog sans prétention ».
Le Père Noël figure parmi les « personnages fumeurs » du folklore artisanal allemand. Celui-ci est un brûle-encens en bois peint à la main, vendu 115 € chez klaus-boutik.com
Bon très bien, mais on s’en fout. Ce qu’on veut savoir, c’est « est-ce qu’il aime les gâteries ? », comme on dit. Dans la mesure, où il fricote avec Miley Cirus.
Et que Miley Cirus aime pratiquer la fellation sur scène, selon la Dépêche.fr
J’en déduis que oui, le Père Noël aime se faire sucer. Et il n’est pas le seul. Pour preuve, lisez la suite, une resucée de mon brillant article « La pipe est-elle politique ? » J’aime offrir des vieux trucs pour les fêtes.
La pipe est-elle politique ?
La pipe – Salvador Dali
La fellation, pratique finalement assez récente dans l’histoire, peut-elle être un instrument de pouvoir d’un sexe sur l’autre ? Mais au fait, est-ce le « sucé » ou « la suceuse » qui domine ? Qu’en est-il des pipes les plus célèbres ?Je vous recommande un super cadeau Noël : Le dictionnaire des sexualités chez Robert Laffont. Ce bon petit pavé de plus 800 pages, regroupe quasiment tous les mots propres aux sexualités (hétéro, gay, lesbienne, bisexuelle, trans, hermaphrodites etc…) Et c’est du sérieux ! L’ouvrage a été écrit sous la direction d’une tronche, la docteur en sciences politiques, chercheuse et prof à Science po Paris Janine Mossuz-Lavau.
La grande histoire d’une bonne petit pipe
A la page « Fellation« , j’apprends que « cette pratique oro-génitale s’est finalement démocratisée assez récemment, une trentaine d’années seulement et qu’elle était quasi absente de la sexualité conjugale au début du siècle ». Elle « fait aujourd’hui partie du « parcours obligé de la sexualité de couple. » Imaginez qu’à l’époque de nos grands parents, les mecs ne connaissaient quasiment pas ce plaisir dont ils raffolent tant aujourd’hui. Sexe Libris, le Dictionnaire rock, historique et politique du sexe de Camille (éditions Don Quichotte), bouquin extra que je vous recommande bien fort, avance des chiffres. « Dans le rapport Simon sur le comportement sexuel des français, réalisé en 1972, 44% des hommes de plus de cinquante ans disent avoir expérimenté la fellation. Selon la dernière étude sociologique française d’envergure sur la sexualité (rapport Spirat-Bajos), en 2012, 90,5 % des hommes de 35-39 ans ont fait l’expérience.
Pourtant, la turlutte a été pratiquée au temps de Cléopâtre (1 siècle avant JC). La reine aurait été une experte en la matière. Seulement voilà, la religion catholique s’est imposée et elle ne tenait pas la p’tite gâterie en odeur de sainteté, puisqu’elle ne débouchait sur aucun processus reproductif (donc productif). L’Église s’est donc empressée de l’interdire. Mais les libertins du XVIIIème siècle la remettent au goût du jour. Au XIXème siècle (pas très détendu côté gaudriole), la fellation se pratique uniquement dans les bordels.
Féministe, la pipe ?
Les progrès de l’hygiène intime et la libération sexuelle des années 70 permettent sa généralisation. Dès 1966, Gainsbourg fait chanter Les Sucettes à France Gall. Le clip est ultra suggestif. Le mot « fellation » intègre le Petit Robert en 1984.
Le film Gorge profonde fait un tabac. La pipe s’est donc popularisée au moment de l’apparition du féminisme. Le glougloutage de poireau serait-il féministe ? Pourtant dans l’imagerie porno (où la fellation ouvre désormais quasi systématiquement les hostilités), elle peut apparaitre avilissante pour la femme.
Pipe et pouvoir politique
Sauf qu’en 1998, l’affaire Lewinski va montrer à la planète le pouvoir d’une simple pipe. Une petite stagiaire met à genou l’homme le plus puissant du monde, le président américain himself, Bill Clinton. La pipe est alors au coeur des débats si bien que la sphère politique française s’en mêle. L’ancien premier ministre de Mitterrand, Michel Rocard balance l’une de ses phrases cultes (médiatiquement) « sucer n’est pas tromper ». 13 ans plus tard, éclate le 11 septembre de l’histoire politique française, de par sa déflagration médiatique : l’affaire DSK. Les symboles sont terribles dans un pays qui connut la ségrégation. Une jeune femme de ménage noire se retrouve face à un homme blanc et puissant. Et au milieu, il y a un pipe, forcée ou pas, on ne saura jamais.
Aujourd’hui, la pipe offre désormais deux approches fantasmagoriques opposées. La première la considère comme un instrument de domination masculine (sorte d’adoration devant la virilité triomphante). La seconde voit en la fellation un instrument de domination féminine (la nana tient le mec en son pouvoir, sa virilité ne tient qu’à un coup de dent).
Dès 1977, les philosophes Alain Finkielkraut et Pascal Bruckner écrivent dans le Nouveau désordre amoureux. : « il se pourrait que l’homme contemporain, saturé d’exigences contradictoires sur sa masculinité, y goûte une sexualité plus féminine, passive, «démachisée» ; Ultime hypothèse : c’est la concomitance de ces deux plaisirs contradictoires qui ferait tout l’attrait de la chose. »
Mâles sous emprise
Bref, la pipe a un pouvoir détonnant. Dans les magazines féminins, jamais avares d’injonctions, elle devient la recette pour garder son homme. Le site commentsucer.com (qui donnent plein de conseils) se présente ainsi « Après ça, votre homme ne voudra plus jamais vous quitter ! ». Se répand alors l’idée qu’« une fille peut tout obtenir d’un mec grâce à une pipe ». Réflexion un peu misandre (le contraire de misogyne, sexisme anti-homme). Si c’était vrai, vous imaginez ? Le monde serait dominé que par les femmes. On en est loin. En tout cas, le magazine Elle confère à la pipe des pouvoirs magiques: « la gâterie résout les fâcheries, booste la libido et la complicité… » bref, le retour sur investissement semble payant. Loin de se sentir humiliées à genoux, les femmes seraient en train de faire de la pipe un instrument de pouvoir ? L’ex actrice X, devenue écrivaine et réalisatrice Coralie Trinh Thi confie sur France Inter, « à genou devant un homme, je me ne me sens jamais aussi puissante. » Récemment, le web-doc signé Arte Radio « La Suçothérapie », a cartonné sur le net. Une inconnue confie comment elle a sauvé son couple « en jouant de la flûte enchantée » tous les jours. Les suceuses peuvent se muer en grandes stratèges, pas forcément pour prendre prendre le contrôle du mec mais aussi s’accorder une certaine tranquillité, histoire que Monsieur n’aille pas se faire sucer par une autre. « Je le suce, comme ça il ne me casse pas les pieds » témoignage d’une fille dans Elle.`
Personne ne sort grandi de cette affaire, les hommes passent pour des cons, manipulable du bout de la bite et les femmes pour des calculatrice prêtes à se prostituer pour obtenir en échange tranquillité, emploi etc… Au fond, malgré ses pouvoirs, la pipe ne reste pas si employée que ça. La fellation n’est pas une pratique majoritaire. Les derniers chiffres un peu sérieux remontent à 2008, dans l’étude de Nathalie Bajos et Michel Bozon (Enquête sur la sexualité en France, La Découverte). Seulement 37% des femmes affirment pratiquer souvent la pipe et 50% parfois ou rarement. Le médecin-sexologue Damien Mascret explique que « la fellation seule n’a pas le pouvoir de faire tenir une relation amoureuse, ni de la réparer, sinon il y aurait moins de séparations ! »
Au fond, la pipe n’est jamais aussi réussie que gratuite et désintéressée. Cette noblesse d’esprit fait alors de la suceuse, une femme d’aujourd’hui, libre et respectable et non une courtisane. C’est en étant désintéressée que la vie se montre généreuse. N’est-ce pas ?
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Est-ce que le sexe est compatible avec le travail ? Si on a coutume de dire que c’est « no zob in the job » pour des raisons humaines et juridiques (attention au harcèlement, une remarque déplacée peut suffire), dans le porn c’est tout l’inverse. S’il joue avec les clichés et que chaque rencontre finit inéluctablement zob en main, ce n’est pas seulement parce qu’il est feignant c’est aussi parce que c’est bien pratique. Sous la robe de la justice, sous le chapeau des pervenches, dans la mallette du DRH ou dans la caisse du plombier se cachent toujours un contexte et un morceau de script, soit une infernale ellipse qui se moque des longs scénarios.
Après Porno gay : visite guidée Olivier Ghis retrace 40 ans de métiers dans le porn, ses évolutions, ses tendances, ses contraintes et ses enjeux pour l’excitation. 52 minutes bien fournies, avec tout le sérieux qu’on connait du boss du journal du hard. Ça s’appelle Zob in the Job et c’est diffusé ce samedi à 23h10. Evidemment sur Canal +.
Zob in the job – Documentaire X – Le sexe et le travail font-ils bon ménage ?
Vu sur Un Sentiment d’éternité, Emma Cavalier
Le troisième et dernier tome de La Rééducation sentimentale est paru il y a quelques jours. Une lecture que j’attendais impatiemment, tant j’avais aimé les précédents volumes. J’avais même aimé davantage, je crois me souvenir, le 2e tome que le 1er. Qu’en serait-il du troisième ? Réponse immédiate : je l’ai dévoré. Il est excellent. Un Sentiment […]
Cet article provient de Littérature érotique
Après une longue absence, le label Seite 69 ouvre les feux dès ce vendredi soir au Kapitel de Berne, avec le DJ berlinois Murat Tepeli. Le 43&10 de Lausanne fait aussi sa rentrée avec des soirées Warm-Up vendredi et Mainroom samedi. Du côté de Fribourg, l’Elvis et Moi reprend du service avec sa soirée hétéro-frienldy mensuelle Yes We Queer. Mr Alan sera aux platines.
Entre filles
Les filles ne seront pas en reste. Un Popshop leur est réservé ce vendredi soir au Frauenraum de Berne, avec un menu «pop hits and shits» (et je n’invente rien). Samedi, c’est du côté d’Annecy que ça bougera au féminin, avec une nouvelle édition d’Only Girls, version Special Vintage. La soirée sera marquée par un concert du groupe Up To You avant l’ouverture de la piste de danse.
Entre mecs
Besoin d’un shoot de testostérone? Il y a l’embarras du choix sur la scène cul. De l’Air X Night, au Cruising Canyon de Genève vendredi à la Nuit du sexe, le même soir au Trafick (Lausanne), sans oublier le Pink Beach, qui transforme son sauna en tanière, le temps d’une Grizzly Night. Le lendemain (samedi), c’est QNu aux Bains de l’Est. Le sauna genevois accueille une grande partie de collin-maillard à tâtons. Enfin, Naked Bastard, au Trafick de Lausanne, fera sauter tous les tabous et toutes les braguettes avec.
» Pour en savoir plus: Gaymap Party Agenda
Oui, c’est déjà la rentrée. Mais pour prolonger un tout petit peu l’été, je vous propose de continuer à profiter des initiatives estivales du Théâtre du Rond Point et du Mouv’.
Une sextape, une!
Car la radio le Mouv‘ a consacré une de ses émissions estivales aux chansons pour faire l’amour. Ca s’appelle Sextape, et j’ai eu la chance d’y participer (je dis la chance parce que j’aime beaucoup la radio). Vous pouvez la réécouter ici même!
Des invités tels que Mademoiselle Agnès, Nephaël (et ses choix très rock n’roll!), Ariel Wizman ou Anna Polina s’y sont collés, mais celle que j’ai préférée est l’édition consacrée à Philippe Vandel. Créateur du Journal du Hard en 1991. Ado à cette époque, j’avais enregistré son émission parce que je croyais qu’il s’agissait de hard rock, musique que j’écoutais… il est surtout très érudit et j’adore ce qu’il fait sur France Info! Voici donc sa sextape réjouissante :
D’autant que la grille d’été du Mouv’ est prolongée et que vous pourrez continuer à retrouver Sextape le dimanche soir, profitez-en!
Des vents contraires
Quant au théâtre du rond-point, c’est via une chronique « Et au lit, comment ça se passe? » que s’est poursuivie l’exploration de la couette durant tout cet été sur le site Vents Contraires. Avec une petite interview de ma pomme, et plein de petites gâteries que vous retrouverez en bas de page. Comme par exemple la réponse à la fameuse question « est-ce que tu biaises? », posée au sondeur François Kraus de l’Ifop et dont vous entendrez parler bientôt sur Sexpress #teasing.
Je vous accorde que cet article est un poil autopromotionnel, mais avouez qu’il est frais.
«C’est dans les vieilles casseroles qu’on fait les meilleures soupes», l’adage ne vous convainc pas? Pourtant, si vous n’étiez pas à Ibiza, à Mykonos ou dans le sud, il est fort probable que vous ayez foulé du pied les quais de Montreux ou la sciure mouillée de la plaine de l’Asse cet été. Aux adeptes du jeunisme à tout prix, Stevie Wonder, Elton John et Debbie Harry étaient venus prouver aux Suisses qu’il n’y a pas d’âge de retraite pour les pop-stars.
Extravagances
A respectivement 64, 67 et 69 ans, les trois monstres sacrés ont déclenché l’hystérie sur leurs passages au grand rallye des festivals de l’été, à savoir le Montreux Jazz, Paléo et le Pully For Noise. Au total, 200 ans d’extravagances stylistiques d’Elton avec ses lunettes fantaisies et ses costumes pailletés, les tresses et les lunettes noires de Stevie, sans oublier les moues sexy et les petites robes courtes de la frontgirl à la tignasse décolorée de Blondie.
Vous savez quoi, vous qui préfériez vous trémousser sur des plages de sable fin? Eh bien tout le monde a aimé ça. Pour preuve, les mines réjouies des festivaliers à la sortie des concerts des trois dinosaures du showbiz. Et attention, les plus jeunes n’étaient pas les derniers à crier au génie face à tant de science pop ancestral. Un peu comme si, au-delà de la ringardise, à des années-lumière de leur heure de gloire, les stars du passé jouissaient d’une réhabilitation auprès du large public. Ecrasant au passage les phénomènes du moment, comme Pharrell Williams, pour n’en citer qu’un qui a déçu pas mal de monde cet été. En réponse à sa courte et navrante prestation au MJF, le magistral concert de plus de deux heures de Stevie Wonder au Stravinski a su consoler les festivaliers fanas de soul music.
Les vieilles rombières n’ont pas dit leur dernier mot
Quant à Elton John sur la grande scène du Paléo, même ses plus fervents détracteurs se sont inclinés devant ses impressionnants solos au piano. Et Blondie, l’air de rien, est venue rappeler à ceux qui l’auraient oublié que l’ancêtre des sexygirls des hit-parades, bien avant Madonna, Kylie, Britney ou Miley, c’est elle. Même si elles n’ont plus rien à prouver à personne, les vieilles rombières n’ont pas dit leur dernier mot. Et c’est tant mieux. La leçon à retenir pour les fans de la gérontopop? Contrairement à la jeunesse qui se fane avec le temps, le talent ne disparait pas. Comme dans le refrain de la chanson de France Gall en hommage à Ella Fitzgerald: «Tu vois ça ne s’achète pas, quand tu l’as, tu l’as…» Stevie, Elton et Debbie, ils l’ont. Longues vies à eux!