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http://www.franceculture.fr/emissions/une-vie-une-oeuvre/guy-hocquenghem-1946-1988-la-rage-intacte-itineraire-d-un-indompte|Figure emblématique de la jeunesse bouillonnante de mai 68 et mû par un infatigable esprit de contestation, Guy Hocquenghem traversa les années 70 et 80 à l’affût de toutes les tiédeurs et compromissions de son époque, avant de mourir du sida en 1988. A l’occasion de la marche des fiertés parisienne, la série «Une vie, une oeuvre» retrace son parcours, parsemé de témoignages passionnants de celles et ceux qui l’ont côtoyé, d’extraits sonores et de lectures de ses textes, d’une rare acuité encore aujourd’hui. A réécouter, partager et conserver en podcast!
Guy Hocquenghem, la rage intacte, itinéraire d’un indompté https://t.co/1RYdENDPbo pic.twitter.com/GeOJKC4ZvV
— France Culture (@franceculture) 3 juillet 2016
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Samedi 2 juillet, se tenait la Marche des fiertés de Paris. Sur un parcours raccourci de moitié, plusieurs dizaines de chars ont défilé du quai du Louvre à la place de la Bastille, dans une ambiance festive. Un incident a toutefois émaillé le parcours: le char de l’association des policiers et gendarmes LGBT Flag! a été zappé par plusieurs militant.e.s du cortège radical. Une action courte comme il en a déjà eu lieu lors d’autres prides, mais qui s’est soldée par une interpellation très musclée, selon ceux et celles qui y ont participé. Le site d’informations Révolution Permanente a publié deux photos de l’action et une autre de l’intervention des forces de l’ordre montrant plusieurs policiers plaquant au sol trois militant.e.s (photo que nous publions ci-dessus avec l’accord de Révolution Permanente). Yagg a enquêté sur les circonstances de cette action et les interpellations qui ont suivi.
LE DÉROULÉ DU ZAP DE FLAG!
D., l’une des personnes interpellées explique à Yagg le déroulement de cette action «totalement pacifique» devant le char de Flag!, action qui ne devait durer «que deux minutes» juste avant le passage devant l’Hôtel de Ville: «Nous nous sommes positionné.e.s en dehors du cordon de sécurité face à eux et avons scandé des slogans “la police déteste tout le monde”, “policiers hors de nos fiertés”.» S. était aussi parmi les manifestant.e.s: «Quand le service d’ordre de Flag! a commencé a nous pousser – de façon assez violente – pour qu’on recule, on a décidé de partir, et voyant qu’il y avait pas mal de policiers autour de nous, on s’est mis.e.s à courir pour se disperser», raconte-t-il à Yagg. «Tout le monde est parti dans la foule, poursuivi par les policiers armés et matraque à la main. Certain.e.s ont reçu des coups même au sol, sans qu’il n’y ait d’opposition à l’arrestation», précise D. Louise participait elle aussi à l’action. Selon elle, une dizaine de policiers ont soudain fait irruption: «L’un d’eux a attrapé une fille et l’a plaquée au sol, se souvient-elle. Elle était à plat ventre et hurlait, je ne sais pas si c’est parce qu’elle avait mal ou parce qu’elle avait peur. Des policiers m’ont vue mais ne m’ont rien fait, alors je me suis fondue dans la foule pendant que tout le monde se dispersait.»
Louise: «L’un d’eux a attrapé une fille et l’a plaquée au sol. Elle était à plat ventre et hurlait, je ne sais pas si c’est parce qu’elle avait mal ou parce qu’elle avait peur.»
QUAND FLAG! COMPARE LES MILITANT.E.S À LA «MANIF POUR TOUS»
Contacté par Yagg, Mickaël Bucheron, le président de Flag! confirme qu’il y a effectivement eu une action et décrit la scène: «Un groupe de personnes est passé devant le char pour bloquer son avancée, avec des pancartes contre la police en général, et portant un discours anti-flics. C’est le même groupuscule qui avait agi à Toulouse il y a deux ans. Pour moi, c’est du même acabit que la “Manif pour tous”.» Une comparaison que le représentant de Flag! assume: «Depuis la loi sur le mariage pour tous, il y a eu une montée des extrêmes à tous les niveaux, y compris dans le milieu LGBT où des extrémistes s’expriment de plus en plus» affirme-t-il ajoutant même qu’il considère ces personnes comme «homophobes»: «On ne comprend pas bien la logique de cette démarche irrespectueuse et contre-productive. Ces personnes empêchent les personnes LGBT d’être visibles et par leur comportement, cherchent à les maintenir dans le silence.» Lui n’a pas pu voir l’interpellation, étant à la tête du char, mais déclare que les personnes «ont été déplacées de façon assez ferme».
DES POLICIERS VIOLENTS ET MENAÇANTS
Sept personnes sont interpellé.e.s et aussitôt emmené.e.s dans un jardin aux abords de l’Hôtel de Ville. S. raconte: «On a été emmené.e.s dans un coin d’un petit parc, toujours menotté.e.s, pour un contrôle d’identité qui a duré entre 45 minutes et une heure. Les policiers étaient assez agressifs, surtout avec D.» Le militant affirme notamment que D., qui est trans FtX, a été menacé parce qu’il refusait qu’un policier le fouille. D. raconte l’altercation: «Après avoir fouillé deux personnes, un policier vient me saisir et me crie de me lever. Je refuse en lui disant qu’il y a un F sur ma carte d’identité et que selon la loi, il n’a pas le droit de pratiquer la fouille. Il me lève de force et me presse le bras – j’ai des bleus. Il me plaque contre la porte en fer. Les copines et copains crient sur lui, mais rien à faire. Je continue à lui dire qu’il n’a pas le droit et il me hurle: “C’est moi la loi ici, donc tu fermes ta gueule ou je t’explose la tête sur la porte, compris?”. J’ai décidé de laisser faire n’ayant pas d’autre option. Une femme flic est finalement arrivée et nous avons été fouillés de nouveau.»
D: «Je continue à lui dire qu’il n’a pas le droit et il me hurle: “C’est moi la loi ici, donc tu fermes ta gueule ou je t’explose la tête sur la porte, compris?”»
UNE ACTION CONTRE LA VIOLENCE D’ÉTAT
Les auteur.e.s du zap expliquent la raison de cette action de façon très pragmatique: «Il s’agit de ce que représente la police comme outil d’oppression de l’état, et non d’interdire aux individus de venir, explique D.. Les gens derrière cet uniforme sont juste des gens. La police violente des personnes trans gays lesbiennes régulièrement. Et il s’agit ici de dénoncer aussi ces violences. Bien entendu, ces policier.e.s sont LGB, éventuellement T, et doivent subir des oppressions de fait. Cependant ils et elles ont souvent un pouvoir pour s’en protéger. Qu’ils et elles viennent fêter leur fiertés LGBT, OK, mais sans leurs uniformes. Souvenons-nous de Stonewall. Pensons aux trans arrêté.e.s, discriminé.e.s et menacé.e.s de viol pour les ramener à leur identité de genre assigné à la naissance.»
Dans le tract distribué lors de l’action, les militant.e.s expliquent leur démarche: «Gouines, pédés, trans, personnes racisé.e.s, habitant.e.s des banlieues, précaires, travailleur.se.s du sexe, sont les éternelles victimes des violences policières… Avec la criminalisation de nos luttes et l’état d’urgence, la police s’en prend maintenant aussi aux manifestant.e.s. Les violences policières sont toujours d’actualité.» Ils et elles rappellent que les émeutes de Stonewall, dont les marches des fiertés sont des commémorations, étaient une réponse aux violences policières qui opprimaient les personnes LGBT. «Nous ne voulons pas célébrer ni laisser parader fièrement une institution violente, sexiste, raciste, transphobe, homophobe, … Nous ne voulons pas d’homonationalisme dans nos luttes, dans nos fiertés. La police n’a jamais fait partie de nos allié-e-s. Face à cette institution qui n’a jamais cessé de nous opprimer, nous refusons la récupération de nos luttes.»
PENDANT CE TEMPS, À TORONTO…
Le même week-end dans une autre marche, à Toronto cette fois, la présence d’associations de policiers LGBT a elle aussi créé des remous. Des militant.e.s du groupe Black Lives Matter ont interrompu le cortège pour soulever un certain nombre de revendications, dont le retrait de tous les chars et stands de la police dans les espaces liées à la Pride de Toronto. Ils ont obtenu satisfaction, du moins pour le moment, mais l’action est très controversée. Certains estiment, comme le chroniqueur John Avarosis qu’un mouvement pour les droits humains n’a pas à venir faire la leçon, surtout de cette manière, à un autre mouvement. «La participation des policiers dans nos prides et nos festivals envoie un beau message aux jeunes LGBT, et aux adultes aussi: cela dit que même la police nous accepte», écrit le chroniqueur, qui conclut en rappelant que les policiers sont LGBT aussi et que les associations comme l’équivalent américain de Flag se sont battues contre la discrimination dans leur corps de métier, avec un certain succès. «Cela ne mérite-t-il pas d’être reconnu et célébré?», interroge-t-il.
Samedi 2 juillet, se tenait la Marche des fiertés de Paris. Sur un parcours raccourci de moitié, plusieurs dizaines de chars ont défilé du quai du Louvre à la place de la Bastille, dans une ambiance festive. Un incident a toutefois émaillé le parcours: le char de l’association des policiers et gendarmes LGBT Flag! a été zappé par plusieurs militant.e.s du cortège radical. Une action courte comme il en a déjà eu lieu lors d’autres prides, mais qui s’est soldée par une interpellation très musclée, selon ceux et celles qui y ont participé. Le site d’informations Révolution Permanente a publié deux photos de l’action et une autre de l’intervention des forces de l’ordre montrant plusieurs policiers plaquant au sol trois militant.e.s (photo que nous publions ci-dessus avec l’accord de Révolution Permanente). Yagg a enquêté sur les circonstances de cette action et les interpellations qui ont suivi.
LE DÉROULÉ DU ZAP DE FLAG!
D., l’une des personnes interpellées explique à Yagg le déroulement de cette action «totalement pacifique» devant le char de Flag!, action qui ne devait durer «que deux minutes» juste avant le passage devant l’Hôtel de Ville: «Nous nous sommes positionné.e.s en dehors du cordon de sécurité face à eux et avons scandé des slogans “la police déteste tout le monde”, “policiers hors de nos fiertés”.» S. était aussi parmi les manifestant.e.s: «Quand le service d’ordre de Flag! a commencé a nous pousser – de façon assez violente – pour qu’on recule, on a décidé de partir, et voyant qu’il y avait pas mal de policiers autour de nous, on s’est mis.e.s à courir pour se disperser», raconte-t-il à Yagg. «Tout le monde est parti dans la foule, poursuivi par les policiers armés et matraque à la main. Certain.e.s ont reçu des coups même au sol, sans qu’il n’y ait d’opposition à l’arrestation», précise D. Louise participait elle aussi à l’action. Selon elle, une dizaine de policiers ont soudain fait irruption: «L’un d’eux a attrapé une fille et l’a plaquée au sol, se souvient-elle. Elle était à plat ventre et hurlait, je ne sais pas si c’est parce qu’elle avait mal ou parce qu’elle avait peur. Des policiers m’ont vue mais ne m’ont rien fait, alors je me suis fondue dans la foule pendant que tout le monde se dispersait.»
Louise: «L’un d’eux a attrapé une fille et l’a plaquée au sol. Elle était à plat ventre et hurlait, je ne sais pas si c’est parce qu’elle avait mal ou parce qu’elle avait peur.»
QUAND FLAG! COMPARE LES MILITANT.E.S À LA «MANIF POUR TOUS»
Contacté par Yagg, Mickaël Bucheron, le président de Flag! confirme qu’il y a effectivement eu une action et décrit la scène: «Un groupe de personnes est passé devant le char pour bloquer son avancée, avec des pancartes contre la police en général, et portant un discours anti-flics. C’est le même groupuscule qui avait agi à Toulouse il y a deux ans. Pour moi, c’est du même acabit que la “Manif pour tous”.» Une comparaison que le représentant de Flag! assume: «Depuis la loi sur le mariage pour tous, il y a eu une montée des extrêmes à tous les niveaux, y compris dans le milieu LGBT où des extrémistes s’expriment de plus en plus» affirme-t-il ajoutant même qu’il considère ces personnes comme «homophobes»: «On ne comprend pas bien la logique de cette démarche irrespectueuse et contre-productive. Ces personnes empêchent les personnes LGBT d’être visibles et par leur comportement, cherchent à les maintenir dans le silence.» Lui n’a pas pu voir l’interpellation, étant à la tête du char, mais déclare que les personnes «ont été déplacées de façon assez ferme».
DES POLICIERS VIOLENTS ET MENAÇANTS
Sept personnes sont interpellé.e.s et aussitôt emmené.e.s dans un jardin aux abords de l’Hôtel de Ville. S. raconte: «On a été emmené.e.s dans un coin d’un petit parc, toujours menotté.e.s, pour un contrôle d’identité qui a duré entre 45 minutes et une heure. Les policiers étaient assez agressifs, surtout avec D.» Le militant affirme notamment que D., qui est trans FtX, a été menacé parce qu’il refusait qu’un policier le fouille. D. raconte l’altercation: «Après avoir fouillé deux personnes, un policier vient me saisir et me crie de me lever. Je refuse en lui disant qu’il y a un F sur ma carte d’identité et que selon la loi, il n’a pas le droit de pratiquer la fouille. Il me lève de force et me presse le bras – j’ai des bleus. Il me plaque contre la porte en fer. Les copines et copains crient sur lui, mais rien à faire. Je continue à lui dire qu’il n’a pas le droit et il me hurle: “C’est moi la loi ici, donc tu fermes ta gueule ou je t’explose la tête sur la porte, compris?”. J’ai décidé de laisser faire n’ayant pas d’autre option. Une femme flic est finalement arrivée et nous avons été fouillés de nouveau.»
D: «Je continue à lui dire qu’il n’a pas le droit et il me hurle: “C’est moi la loi ici, donc tu fermes ta gueule ou je t’explose la tête sur la porte, compris?”»
UNE ACTION CONTRE LA VIOLENCE D’ÉTAT
Les auteur.e.s du zap expliquent la raison de cette action de façon très pragmatique: «Il s’agit de ce que représente la police comme outil d’oppression de l’état, et non d’interdire aux individus de venir, explique D.. Les gens derrière cet uniforme sont juste des gens. La police violente des personnes trans gays lesbiennes régulièrement. Et il s’agit ici de dénoncer aussi ces violences. Bien entendu, ces policier.e.s sont LGB, éventuellement T, et doivent subir des oppressions de fait. Cependant ils et elles ont souvent un pouvoir pour s’en protéger. Qu’ils et elles viennent fêter leur fiertés LGBT, OK, mais sans leurs uniformes. Souvenons-nous de Stonewall. Pensons aux trans arrêté.e.s, discriminé.e.s et menacé.e.s de viol pour les ramener à leur identité de genre assigné à la naissance.»
Dans le tract distribué lors de l’action, les militant.e.s expliquent leur démarche: «Gouines, pédés, trans, personnes racisé.e.s, habitant.e.s des banlieues, précaires, travailleur.se.s du sexe, sont les éternelles victimes des violences policières… Avec la criminalisation de nos luttes et l’état d’urgence, la police s’en prend maintenant aussi aux manifestant.e.s. Les violences policières sont toujours d’actualité.» Ils et elles rappellent que les émeutes de Stonewall, dont les marches des fiertés sont des commémorations, étaient une réponse aux violences policières qui opprimaient les personnes LGBT. «Nous ne voulons pas célébrer ni laisser parader fièrement une institution violente, sexiste, raciste, transphobe, homophobe, … Nous ne voulons pas d’homonationalisme dans nos luttes, dans nos fiertés. La police n’a jamais fait partie de nos allié-e-s. Face à cette institution qui n’a jamais cessé de nous opprimer, nous refusons la récupération de nos luttes.»
PENDANT CE TEMPS, À TORONTO…
Le même week-end dans une autre marche, à Toronto cette fois, la présence d’associations de policiers LGBT a elle aussi créé des remous. Des militant.e.s du groupe Black Lives Matter ont interrompu le cortège pour soulever un certain nombre de revendications, dont le retrait de tous les chars et stands de la police dans les espaces liées à la Pride de Toronto. Ils ont obtenu satisfaction, du moins pour le moment, mais l’action est très controversée. Certains estiment, comme le chroniqueur John Avarosis qu’un mouvement pour les droits humains n’a pas à venir faire la leçon, surtout de cette manière, à un autre mouvement. «La participation des policiers dans nos prides et nos festivals envoie un beau message aux jeunes LGBT, et aux adultes aussi: cela dit que même la police nous accepte», écrit le chroniqueur, qui conclut en rappelant que les policiers sont LGBT aussi et que les associations comme l’équivalent américain de Flag se sont battues contre la discrimination dans leur corps de métier, avec un certain succès. «Cela ne mérite-t-il pas d’être reconnu et célébré?», interroge-t-il.
Vous l’attendiez tous depuis longtemps, on vous le sert sur un plateau d’argent, le nouveau top des meilleures cam repérées pour vous après des heures de visionnage (une vraie torture, n’est-ce pas?). Comme d’habitude je suis allée explorer les moindres recoins de Chaturbate, variant les heures, bravant le sommeil, luttant contre l’envie de fap afin de rester concentrée et de vous proposer un contenu de qualité. En route pour les chatrooms les plus sexy de la semaine !
Emerson CaneUn naturel absolument désarmant, c’est ce qui vous frappera tout de suite quand vous aurez la chance de tomber sur Emerson en live. Avec son teint de porcelaine et ses grands yeux bleus, elle est la parfaite image de la girl next door qui a fait le succès des liveshows. Mais ne vous fiez pas à son air sage et fragile, car elle est de ces camgirls qui donnent tout lorsqu’elles streament. Chez Emy, on trouve de la nudité, du teasing très sexy, de la masturbation et des godes qu’elle se plaît à mesurer face à la caméra pour permettre à ses spectateurs de compter avec elle le nombre de centimètres qui vont la pénétrer.
@CaneEmerson lmao @ the derp face when it stops pic.twitter.com/D61l9yhzck
— E M E R S O N (@emerson_cane) June 26, 2016
Elle partage sa vie avec ses fans sur son compte Twitter, où elle n’hésite pas à parler de sa maladie (elle est diabétique de type 1) et des difficultés qu’elle rencontre au quotidien avec son chien d’alerte. La croiser en ligne signifie immanquablement tomber sous le charme de sa personnalité chaleureuse couplée à un sex-appeal absolument dingue.
Mia RandVous avez sans aucun doute déjà entendu parler de Mia Rand si vous suivez le Tag ne serait-ce qu’un peu. En effet, c’est la belle brune qui a volé le « cœur » du taulier et qui a sans doute vidé son PEL grâce à son compte Many Vids. Mais en même temps, on le comprend. Mia est une performeuse de Chaturbate comme il en existe peu. Hier encore, je l’ai croisée avec le gode le plus gros que j’ai jamais vu profondément enfoncé dans la gorge.
last one for now new vine every hundred followers https://t.co/19azSAXKXW
— Mia Rand (@rand_mia) June 26, 2016
Vous l’avez compris, si on vous parle d’elle non pas une fois, ni deux fois, mais trois fois, c’est que vous ne pouvez pas passer à côté. Elle est vraiment magnétique et quand vous y aurez goûté, vous ne voudrez plus changer de room. Personnellement ce qui m’a convaincue c’est cette phrase laconique écrite en bas de sa bio « Conversation is more agreeable to me than any flattery » (« Une conversation m’est plus agréable que n’importe quelle flatterie »). Comme je la comprends.
Katnis EvergreenSi vous ne le saviez pas avant, vous l’avez peut-être deviné après ce top 3 : j’aime les brunes simples et sexy et il semble évident dès le premier regard que Katniss est de celles-là. Culottes en coton, jupette écossaise et chaussettes hautes, tout le décorum de la teen bien sous tous rapports est là. Amateurs de belles dentelles, vous ne serez pas déçus, car elle aime varier les plaisirs et sortir le grand jeu de temps à autre.
Goodmorning my favorite pervs pic.twitter.com/BdrPrzoU8j
— Katnis Evergreen (@ChaturbateKat) May 13, 2016
Comme toute camgirl, Katniss ne se contente pas de son sourire candide et omniprésent pour vous séduire. Ses shows sont sexy et même sexuels, la preuve sur son compte ManyVids qui déborde de clips porno en tout genre. Katniss va sans nul doute vous faire vider votre compte en banque, mais pas que.
My Sweet AppleSi ce que vous cherchez dans le monde de la webcam est l’authenticité, vous ne pouvez absolument pas passer à côté de ce couple d’Italiens terriblement sexy et nature. Il paraît que les Méditerranéens ont le sang chaud, ce n’est sans doute pas MySweetApple qui vont contredire ce stéréotype. Libertins, exhibitionnistes, ils ont l’air toujours prêts à se lancer dans une partie de sexe, que ce soit dehors, dedans, sur le balcon ou dans un train.
Yesterdad we did a literally live show on the beach, and they actually clapped when Paolo gave me a facial. pic.twitter.com/mAgFiwKQln
— MySweetApple (@mysweetapplexxx) July 1, 2016
D’ailleurs peut-être les avez vous croisés au Cap d’Agde la semaine dernière ? Ils en reviennent tout juste, et vous proposent déjà la vidéo de leurs exploits sur les côtes françaises. Kim et Paolo sont un exemple parfait de ce qui se fait de mieux à la cam : tout est impeccablement préparé et organisé mais reste 100% vrai et 200% chaud.
JIMMYJimmy ne laissera personne indifférent, c’est certain. Ce jeune homme au style excentrique diffuse depuis la Colombie. À 19 ans, il est à la recherche de son daddy qui fera vibrer son ohMiBod, pour son plaisir et celui de son public.
Ready for me chaturbate #jimitsback !!! @ChaturbateMale @ChaturbateGay @chaturbateEU pic.twitter.com/TW3uMPWt4l
— Jimmyspikes (@Jimmyspikes11) May 7, 2016
Si vous aimez les jeunes éphèbes au regard et au sourire naïfs, Jimmy vous satisfera sans aucun doute. Jamais à court de petits slips moulants et de jockstraps de toutes les couleurs, il sait animer ses shows en interpellant ses viewers ravis de pouvoir interagir avec lui.
Online guys !!! @Flirt4Free @Flirt4FreeGuys @ChaturbateMale @MaleCams @ChaturbateGay pic.twitter.com/bCuVP7NRhW
— Jimmyspikes (@Jimmyspikes11) April 26, 2016
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On n’a pas toujours le temps de tout lire, tout écouter, tout regarder, sur le net ou ailleurs. Voici un rapide tour d’horizons d’infos en tout genre que nous avons trouvé intéressantes. Bon sexorama… Quand l’impunité règne tout va ! L’inégibilité des élus condamnés pour violences, et notamment pour agressions sexuelles, c’est ce que...
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A genoux, aux pieds de mon Maître, je suis consciente de l’Amour infini qu’Il me porte.
En effet, alors que par ma seule faute je me retrouve totalement recouverte de coups de soleil depuis N/notre balade en bateau de samedi, Maître a réussi à trouver une pharmacie ouverte afin de courir me chercher de la Biafine. Donc, plusieurs fois par jour, Il me badigeonne de crème et bien que cela soit douloureux, je ne peux m’empêcher d’apprécier la pression de Ses mains sur mon corps (peut-être puisque je suis privée de torture jusqu’à mon complet rétablissement…). En tout cas, alors que je vais encore une fois subir mon petit traitement, je suis heureuse de savoir combien je compte pour Celui qui me protège et veille sur moi, en revanche je suis déjà prévenue que la prochaine fois que je partirais au soleil sans aucune protection…
Cet article 04 Juillet 2016 – Amour infini est apparu en premier sur La Part De L'Ombre.
Le génocide et l'ethnocide
En 1941, Churchill déclarait, deux mois après l'invasion de l'URSS : "L’agresseur se comporte avec une cruauté extraordinaire. Au fur et à mesure que les armées avancent, des districts entiers sont exterminés. Des dizaines de milliers d’exécutions – littéralement des dizaines de milliers– sont perpétrées par les unités de police allemandes. Nous sommes en présence d’un crime qui n’a pas de nom. ("We are in the presence of a crime without a name").
Le juriste juif polonais, Raphaël Lemkin, créa en 1943 le terme de "génocide" : "La guerre qui vient de se terminer a concentré notre attention sur le phénomène de destruction de populations entières, groupes nationaux, raciaux et religieux, tant du point de vue biologique que du point de vue culturel. (...)Tandis que la société cherche protection contre les crimes individuels, ou plutôt contre des crimes dirigés contre les individus, nous ne pouvons relever un sérieux effort en vue d'éviter et de punir le meurtre et la destruction de milliers d'êtres humains. Plus fort même, un nom adéquat pour le phénomène n'existait même pas.(...) L'expression "meurtre de masse" rendrait-elle le concept précis de ce phénomène ? Nous sommes d'avis que non, puisqu'elle n'inclut pas le motif du crime, plus spécialement encore lorsque le but final du crime repose sur des considérations raciales, nationales et religieuses. (...) Toutes ces considérations nous ont amenés à voir la nécessité de créer pour ce concept particulier un terme nouveau, à savoir le Génocide. Ce mot est formé de deux entités : "genos ", terme grec, d'un côté, signifiant race ou clan, et "cide " suffixe latin de l'autre comportant la notion de tuer. Ainsi. le terme "génocide", prendra rang dans la famille des termes tyrannicide, homicide, patricide".
En 1948 l'ONU adopta la "Convention internationale sur la prévention et la punition du crime de génocide" dont Lemkin fut le principal rédacteur. Les définitions du génocide varient ; ainsi certains retiendront le caractère systématique et planifié et d'autres non. Des massacres de masse commis sur des critères politiques ou sociaux comme ceux commis sous Mao ou Pol Pot échappent pour certains à la définition du génocide.
Il s'agit donc bien de comprendre qu'il n'est pas question de considérer qu'un génocide est plus grave qu'un crime de masse mais de comprendre qu'ils ne s'opèrent pas de la même manière, ne touchent pas les mêmes populations. Il est donc important de bien nommer les choses pour bien les comprendre. On l'a malheureusement oublié - cela permettrait pourtant d'éviter de dire bien des âneries - mais la prise de conscience du génocide juif pendant la seconde guerre mondiale, et des moyens industriels mis en oeuvre pour le mettre en oeuvre, date seulement et véritablement du procès Eichmann de 1979.
Comme le rappelle Sophie Gourion dans le tumblr Les mots tuent : "Mal nommer un objet c’est ajouter au malheur de ce monde".
Le terme "ethnocide" est lui aussi également créé par Lemkin mais il prend un sens nouveau lors de la période de la décolonisation ; il désignera alors le fait de détruire une civilisation sans pour autant tuer les personnes concernées. Il peut être utilisé par exemple pour désigner la destruction de la culture d'ethnies minoritaires.
Pourquoi ce long préambule ?
Je crois que la définition du mot "génocide" est à peu près comprise et acceptée par tous et toutes ; elle n'allait pourtant pas de soi il y a 60 ans. Nous sommes aujourd'hui capables de comprendre que le génocide désigne un événement particulier qu'il est important de nommer et étudier précisément.
La naissance du mot "femicide"
En 1976 Diana Russell et Jill Radford créent le mot de "fémicide" que Russell définit comme le fait pour des hommes de tuer des femmes parce qu'elles sont des femmes. Lorsqu'un cambrioleur tue une bijoutière qui refuse de lui ouvrir les coffres, les raisons ne sont pas les mêmes que lorsqu'un homme tue sa femme parce qu'elle veut le quitter. Tous les meurtres de femmes ne sont donc pas des féminicides.
Encore une fois il ne s'agit pas de dire qu'un meurtre crapuleux est moins grave ou que le meurtre d'une femme est plus grave que celui d'un homme mais de bien nommer les actes pour lutter efficacement contre.
Le fémicide s'exprime rarement comme le génocide c'est à dire qu'on ne tue pas (ou extrêmement rarement) toutes les femmes d'une nation ou d'une région entière. Si on le fait, on tue en général également les hommes et il s'agit alors d'un génocide même si on peut néanmoins noter qu'il existe des crimes sexospécifiques dans les génocides ; ainsi les femmes sont souvent violées avant et/ou après avoir été tuées ce que sont moins souvent les hommes (je dis "moins souvent" car le viol d'hommes dans les génocides est peu documenté mais il doit être, à mon sens, plus fréquent qu'on ne le croie). Ainsi on ne peut dire que les femmes tutsies ont été victimes d'un fémicide puisque les hommes tutsis ont également été assassinés pendant la même période.
Il existe quelques exemples de fémicides de masse comme en Chine par exemple où beaucoup de nouvelles-nées ont été tuées à la naissance à cause de la politique de l'enfant unique et du fait que, de façon quasi universelle, les couples préfèrent avoir un garçon qu'une fille.
A noter qu'on ne parle pas de fémicide pour l'avortement sélectif de fœtus femelles puisqu'il ne s'agit pas de personnes (c'est le cas en Inde) ; on préfère parler de foeticide féminin.
Le fémicide concerne donc le meurtre de femmes tuées parce qu'elles sont des femmes ; cela concerne entre autres la lapidation des femmes, ce qu'on appelle des crimes d'honneur, le fait de tuer sa femme parce qu'elle veut partir/a souri au voisin/s'habille trop court/et toutes autres magnifiques raisons trouvées pour expliquer qu'on tue sa femme car elle ne s'est pas comportée comme une société sexiste le lui a enseigné. Pour Russell, le fémicide implique beaucoup d'autres faits comme par exemple le fait de refuser aux femmes de pouvoir avorter dans de bonnes conditions ce qui les expose à des dangers potentiellement mortels en terme d'asepsie. D'autres féministes y ajoutent la mortalité maternelle si elle est due à un manque d'hygiène pouvant être évité, les crimes lesbophobes, les décès liés à des mutilations génitales, ceux liés au manque de nourriture ou de soins médicaux détournés au profit des hommes etc.
L'apparition du mot "féminicidio" avec Ciudad Juarez
Le mot féminicidio a été créé par l'anthropologue mexicaine Marcela Lagarde pour décrire les meurtres de femmes au Mexique et au Guatemala à partir du début des années 90. En effet si elle avait repris le terme "fémicide" (soit femicidio en espagnol), il aurait été l'équivalent en symétrie du terme "homicide" ce qui n'aurait pas rendu compte de son sens précis.
Ciadad Juarez est une ville frontalière des Etats-Unis au nord du Mexique.
A partir des années 60, s'installent au Mexique des usines d'assemblage, les fameuses maquiladoras qui étaient censées résoudre la crise économique mexicaine :
- en fournissant de l'emploi en particulier aux exilés ruraux dont l'augmentation massive avait créé un grand nombre de bidonvilles
- en augmentant l'investissement étranger au Mexique
- en augmentant les exportations donc les richesses mexicaines
- en contrant les départs vers les Etats-Unis puisque les mexicains trouveraient des emplois sur place.
Les maquiladoras bénéficient d'une exonération des droits de douane ; on y assemble des marchandises à moindre coût puis on les exporte. Elles emploient en général des femmes très peu payées qui peuvent être renvoyées du jour au lendemain. Il y a très peu de syndicalisation, (il est de toutes façons désapprouvé et réprimé) et beaucoup d'accidents du travail. La main d'œuvre est très abondante et les gens très pauvres et sans emploi. On sait donc que peu de gens oseront se plaindre, d'autant plus lorsqu'il s'agit de femmes migrantes rurales, appartenant parfois à des minorités, isolées et loin de leur famille. Il n'y a que peu de transports publics et d'éclairage nocturne à Ciudad Juarez ; les usines ont parfois investi dans quelques bus de nuit pour les travailleuses mais cela reste rare. Les travailleuses ne sont donc en sécurité nulle part.
En 1994 est signé l'ALENA un accord de libre-échange entre le Canada, les Etats-Unis et le Mexique. Les Etats-Unis ont pu ainsi importer librement et en grande quantité des produits agricoles issus de l'agriculture intensive ; cela a déstabilisé profondément l'économie mexicaine (ainsi de nombreux produits de base ont beaucoup augmenté ; la tortilla a augmenté de 279% entre 1994 et 2004). Les paysans mexicains ont fait faillite, sont alors partis vers les villes frontalières pour tenter de trouver du travail dans les maquiladoras ce qui a entraîne une baisse des salaires et une importante hausse de la criminalité (gangs, trafic de drogue etc).
En quelques années le visage de la population de Ciudad Juarez a beaucoup changé puisque composé à 70% de femmes jeunes, seules et pauvres.
Il est important de comprendre la situation économique du Mexique si l'on veut comprendre les féminicides mais cela serait une grave erreur de faire porter la "responsabilité" des féminicides à l'unique capitalisme (et cela serait une tout aussi grave erreur que de l'oublier).
C'est à partir de 1993 et ce pendant une décennie qu'on constate que beaucoup de femmes, adolescentes et parfois pré-adolescentes des classes les plus pauvres de la société (et appartenant parfois à des minorités ethniques) disparaissent. On retrouve parfois leur corps ; la plupart du temps cela n'est pas le cas. Les corps retrouvés ont souvent été violés, torturés, démembrés, mutilés. On les retrouve seuls ou en groupes, jetés comme des ordures. Il est impossible de savoir le nombre de femmes disparues ; on parle de 1500 ; les associations de victimes estiment qu'il y en a beaucoup plus. Il est difficile de vous résumer l'affaire des disparues de Ciudad Juarez autrement que par d'horribles faits qui illustrent l'incurie des autorités et l'impunité des meurtriers ; des "meurtriers" trouvés opportunément qu'on torture jusqu'à ce qu'ils avouent et qui sont assassinés en prison ainsi que parfois leur avocat. Des familles de victimes qui apprennent 3 ans après que les restes de leur fille étaient dans une morgue locale. Des mères de victimes assassinées. Des familles qui font appel à des experts indépendants pour faire authentifier les ossements de leur enfant. Le gouverneur de province, devenu ensuite ministre de la Justice qui explique qu'il n'y a pas de disparition mais que si par hasard il y en avait, ca n'étaient de toutes façons que des filles faciles. Des découvertes de charniers mal menées où les familles de victimes finissaient le travail mal fait par la police en ramassant eux mêmes indices et restes humains. Des enquêtes truquées et bâclées où l'on donnait le premier nom de disparue qui venait à des ossements. Des gangs qui inventent le "rape tree" où l'on étale sur un arbre les vêtements de celle-s qu'on a violé-es comme un défi au gang rival.
Corruption, machisme, incompétence, incurie et impunité.
Un rapport de 1998 a mis en cause près de 200 fonctionnaires pour négligence dans la conduite des enquêtes sans qu'ils soient renvoyés.
Les hypothèses les plus folles ont couru entre sectes sataniques, trafics d'organes et serial killers. Les recherches plus sérieuses nous disent simplement et tristement que les hommes vivent dans un tel climat d'impunité qu'ils tuent des femmes ; il n'y a pas 1, 10 ou 20 criminels mais sans doute presque autant que de victimes, qui, comme dans la plupart des féminicides, connaissaient leur meurtrier qui était une connaissance ou un proche. Certains journalistes comme Diana Washington Valdez implique des politiques et des policiers dans les viols et les meurtres, soit directement, soit indirectement car ils protègeraient certains auteurs, des narcotrafiquants.
En 2009 le Mexique a été condamné par la Cour interaméricaine des droits de l’homme pour avoir failli "à son devoir d’enquêter et de garantir les droits à la vie” de trois femmes retrouvées assassinées en 2001 dans un champ de coton de Ciudad Juárez".
Marcela Lagarde qui a travaillé sur le féminicide au Mexique a constaté que le cas de Ciudad Juarez est loin d'être isolé et présent dans de nombreuses villes du Mexique ; dans 65% des cas les femmes qui avaient été retrouvées assassinées avaient déposé plainte pour violence. Elle a démontré que pour qu'il y ait féminicide, il faut que l'Etat ne donne pas de garanties suffisantes aux femmes en ce qui concerne leur sécurité dans les lieux privés, au travail, dans des espaces de loisir ou dans l'espace public. Elle considère donc que le féminicide doit être considéré comme un crime d'état ; il englobe l'ensemble des faits où lorsque des femmes disparaissent ou sont assassinées, la seule réponse de l'état est l'inertie, le silence, l'inactivité voire la corruption. Entre 2012 et 2013, 3892 femmes ont été assassinées au Mexique ; 613 seulement on fait l'objet d'une enquête et 1.6% d'entre eux ont été jugés.
Un texte remarquable proposant des analyses approfondies des féminicides mexicains : Des assassinats de Ciudad Juárez au phénomène des féminicides : de nouvelles formes de violences contre les femmes ? de Jules Falquet
Le féminicide est reconnu comme tel dans le code pénal mexicain depuis 2012.
Beaucoup de pays sud-américains ont travaillé sur la notion de féminicide car la violence envers les femmes y est parfois très élevée. Ainsi on estime qu'environ 4000 femmes ont été assassinées au Honduras entre 2002 et 2013 ; là encore l'état, la justice et la police ont été mis en cause pour leur passivité voire leur complicité dans ces crimes. Le féminicide a été inscrit en 2013 dans leur code pénal.
Cela a été le cas en 2007 pour le Costa Rica, le Guatemala en 2008, le Chili en 2010, le Pérou en 2011, le Salvador, l'Argentine et le Nicaragua en 2012, la Bolivie en 2013.
En Europe les crimes de féminicides sont reconnus en Espagne depuis 2004 et en Italie depuis 2013 (femminicidio).
Milan, 2012. Campagne contre les féminicides. / MAULE/Fotogramma/ROPI-REA (La Croix)
L'OMS catégorise le féminicide en 4 types :
- le féminicide intime : un crime individuel commis par un partenaire ou un ex partenaire ; cela concerne 35% de l'ensemble des meurtres commis sur les femmes dans le monde
- Les crimes dits crimes d'honneur ; un membre de la famille tue une femme ou une fille qui aurait commis une transgression sociale de genre (avoir été violée peut être considéré comme une transgression sociale de genre).
- le crime lié à la dot ; tuer une femme pour un conflit lié à la dot qui devrait être versée par la famille de la femme.
- Le féminicide non intime : il s’agit d’un crime commis par une personne qui n’a pas de lien intime ou familial avec la victime.
Les féminicides où le racisme est présent
Appartenir à plusieurs minorités, au sens politique du terme (par exemple être une femme noire) vous expose à davantage de dangers. C'est dans cette optique qu'il convient d'étudier les féminicides des femmes autochtones au Canada. Pour comprendre la situation des femmes autochtones dans ce pays, je vous invite à visiter le site de l'association des femmes autochtones du Canada. Les femmes autochtones courent trois fois plus de risques de violence que les autres femmes ; on estime qu'en 30 ans 1186 d'entre elles ont disparu ou ont été assassinées. Au moins 1017 femmes autochtones ont été victimes de meurtres entre 1980 et 2012 (16 % des homicides féminins) alors qu'elles ne constituent que 4,3 % de la population féminine. Il a été démontré que les enquêtes de police ont été mal menées et bâclées. Justin Trudeau avait promis en 2015 lors de la campagne électorale de lancer une commission d'enquête ; une consultation auprès des familles des femmes autochtones disparues ou assassinées a eu lieu et pris fin en février 2016. On s'achemine donc (enfin espérons le) vers une commission nationale d'enquête. En juin 2016, la ministre des affaires autochtones déclarait que la police avait régulièrement tendance à mal enquêter sur les cas de morts suspectes de femmes autochtones laissant ainsi parler ses préjugés. Au Canada, les femmes autochtones souffrent d'être perçues comme des "femmes faciles", des prostituées, des alcooliques et des droguées.
On a pu constater que dans certains cas médiatisées de tueurs en série célèbres comme Robert Pickton au Canada ou Lonnie David Franklin Jr, récemment jugé aux Etats-Unis, le fait que leurs victimes aient été souvent racisées et parfois droguées et prostituées (ou considérées comme telles) a fait que le travail d'enquête de police a souvent été bâclé.
Comment lutter contre les féminicides ?
L'OMS recommande entre autres de
- renforcer la détection des cas de féminicides ; il convient donc de multiplier la collecte de données qu'il est nécessaire de bien étudier et analyser
- former le personnel de santé au sens le plus large à repérer les cas de féminicides et de violences conjugales. "Une des meilleures méthodes ayant fait leurs preuves est l’échelle d’évaluation du danger, qui évalue spécifiquement le risque qu’une femme qui se fait soigner suite à des violences exercées par un partenaire intime soit ultérieurement tuée par son partenaire".
- former et sensibiliser la police et tous les membres du système judiciaire
- Renforcer la prévention ; pour réduire les féminicides, il faut avant tout diminuer la violence conjugale.
- Travailler sur le rapport entre la possession d'armes à feu et le féminicide. Pour les pays concernés réduire la possibilité d'avoir une arme à feu et durcir la législation en particulier pour les auteurs de violences contre une femme.
- Renforcer la recherche, les lois et la prise de conscience concernant le crime " d’honneur".
Le cas de la France
En France le fait de tuer pour des raisons racistes ou homophobes constitue une circonstance aggravante ce qui n'est pas le cas du sexe. En effet, rien n'est prévu pour les meurtres commis à cause du sexe de la victime. Comme le souligne Diane Roman, "le Code pénal ne prend en compte que le statut de l’auteur du crime, et pas celui de la victime". Pourtant, en matière d’expression publique, la diffamation et l'injure sexistes sont bien punies. Ilserait donc logique de reconnaître la spécificité des violences physiques sexistes comme le recommandent d'ailleurs toutes les juridictions internationales.
Le mot "féminicide" a été ajouté le 16 septembre 2014 au vocabulaire du droit et des sciences humaines par la Commission générale de terminologie et de néologie comme "l’homicide d’une femme, d’une jeune fille ou d’une enfant en raison de son sexe. Note : Le féminicide peut désigner un meurtre à caractère individuel ou systématique." La même année l'association féministe Osez le féminisme demandait l'inscription du féminicide au Code pénal.
Il y a eu 122 femmes mortes sous les coups de leur conjoint en 2015 en France. Cela ne reflète pas la totalité des féminicides commis en France qui peuvent aussi être le fait d'inconnus par exemple. Il y aurait urgence à reconnaître le féminicide dans le code pénal français et, comme le préconise l'OMS à former et sensibiliser les personnels de santé, la police, la gendarmerie, les personnels de justice, les services sociaux divers à reconnaître et identifier la violence sexo-spécifique.
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Depuis l’attentat d’Orlando, on entend quelques voix qui appellent à ne pas faire de généralisations ni d’amalgames. Très bien, il en faudra toujours plus dans les semaines et les mois à venir. Mais ne pourrait-on pas commencer pour cela par bannir de notre vocabulaire des mots comme “religion(s)”, “monothéisme(s)”, “islam”, “judaïsme”, “christianisme” ? Car de quoi au juste parle-t-on quand on emploie ces mots ? Des textes sacrés ? Des autorités religieuses ? Des millions, centaines de millions, voire milliards de croyant-e-s de chaque religion ?
Ces termes sont tellement englobants, ils peuvent signifier tellement de choses si diverses, que tout énoncé (positif ou négatif) qui les mobilise ne peut être que d’une extrême pauvreté d’analyse. Du point de vue du non-croyant, dire par exemple que telle religion est une religion d’amour et de charité relève de la même indigence intellectuelle que de dire que c’est une religion de haine et de guerre. Parce que la foi résiste à la logique, il n’y aucune cohérence interne à chercher dans aucune religion. Aucune essence (bonne ou mauvaise) ne peut non plus être extraite des textes sacrés, qui tous regorgent d’incantations contradictoires, d’appels au meurtre qui côtoient des paroles d’amour universel pour le genre humain.
Ne pas tomber dans cette illusionPourtant, de plus en plus nombreux sont les gays et les femmes, en Occident, à vouloir partir en croisade contre ces moulins à vent qu’ils nomment (au mieux) la religion ou les religions ou (au pire) l’islam, persuadé-e-s que c’est là que gisent tous leurs maux, nonobstant les racines sociales, économiques et historiques de l’homophobie au profit d’une analyse culturaliste, essentialiste et globalisante.
Ils et elles sont pris-es dans ce que le philosophe allemand Wittgenstein appelait «la recherche d’une substance qui réponde à un substantif», un «constant désir de généralisation». Autrement dit, explique le sociologue libertaire lyonnais Philippe Corcuff, «un écueil langagier», une «tendance à chercher derrière chaque substantif une substance ou une essence, c’est-à-dire une entité homogène et durable, voire intemporelle dans une logique d’inspiration platonicienne». La réponse au massacre d’Orlando nécessite de ne pas tomber dans cette illusion.
C’est pourquoi, si l’on veut viser juste et être efficace dans la lutte contre les discriminations sexistes ou homophobes, il faut être précis dans nos contre-attaques. Continuer à dénoncer les autorités religieuses ou les simples croyant-e-s qui, par leurs propos ou leurs pratiques, renforcent l’hétéro-patriarcat. Et foutre la paix à l’écrasante majorité des fidèles qui, comme le chantait Brassens, «se borne[nt] à ne pas trop emmerder [leurs] voisin[s]».
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Ma toute première expérience de femme soumise. Je me doute bien qu’elle a été soft, et adaptée à mon inexpérience dans ce domaine, mais tout ceci m’a porté, et la décharge d’adrénaline vécue a été intense… Un rendez-vous sous le signe de la luxure, du stupre, du porno chic comme on dit. Trois semaines à…
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Le jeu A normal lost phone est d’abord créé par un groupe d’amis lors d’une rencontre internationale de création de jeux vidéos en 48h, le Global Game Jam. Sans que cela soit son thème affiché, il aborde la question de l’homophobie et de la quête de soi à l’adolescence. Devant son succès, ses créateurs ont décidé d’aller plus loin.
À travers une interface de téléphone mobile, le joueur doit découvrir ce qui est arrivé au propriétaire de ce smartphone, Sam, en regardant ses messages, applications, photos… Le joueur devient alors témoin des émotions et de la vie intime de Sam, de ses questionnements sur le passage à l’âge adulte, sur son orientation sexuelle, sur l’homophobie… « Comme ce jeu ne se présente pas explicitement comme un outil de lutte contre l’homophobie, nous avons eu des retours de joueurs qui nous disaient avoir réfléchi et être devenu plus tolérants. Cela nous a beaucoup encouragé« , explique Miryam, l’une des membres de l’équipe. A normal lost phone est la deuxième création du collectif européen de création Accidental Queens. Devant le succès du prototype qui a reçu plusieurs prix, et qui est en accès libre sur Internet, les créateurs ont souhaité en développer une version plus complète.
Le projet du collectif est de produire un jeu plus travaillé graphiquement, plus pédagogique, avec plus d’applications et de messages, pour rendre l’investigation plus longue. Le joueur devra apprendre à penser comme le propriétaire du téléphone, en cherchant ses mots de passe par exemple. Ce nouveau jeu, qui serait commercialisé à l’automne, serait alors proposé en anglais, français, espagnol et portugais. Afin de financer le développement de la version finale, Accidental Queens a lancé une campagne de financement participatif. 90% de l’objectif (fixé à 10 000€) a déjà été atteint.
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http://www.bfmtv.com/societe/lyon-il-extorquait-ses-victimes-rencontrees-dans-des-boites-de-nuit-gay-1000955.html|Un homme de 18 ans a été interpellé le 28 juin à Lyon. Il est accusé d’avoir extorqué au moins cinq personnes, de jeunes homosexuels qu’il avait rencontrés en boîte de nuit et à qui il dérobait argent et téléphone, souvent sous la menace d’un couteau.
Deux femmes trans seraient en lice pour les sélections aux Jeux olympiques de Rio de Janeiro, le mois prochain. Il s’agirait d’athlètes britanniques, dont le nom n’a pas été dévoilé. Selon le «Daily Mail», elles ont déjà représenté le Royaume-Uni dans des épreuves européennes. Le tabloïd cite Delia Johnson, une consultante sur le sport et les personnes trans: «Elles devraient être sélectionnées, mais elles craignent de se voir accusées de tricherie.» Cette ancienne ambassadrice trans aux Jeux de Londres, en 2012, estime que la pression pourrait brider leurs performances.
Contrôles hormonaux
En cas de qualification, ces athlètes pourraient être les premières à bénéficier des nouvelles règles fixées par le Comité international olympique (CIO) en novembre dernier. Elles permettent de participer aux compétitions sans avoir subi d’opération chirurgicale de réassignation. Cependant les femmes doivent accepter de se soumettre à des contrôles hormonaux. Leur taux de testostérone doit rester en-dessous d’un niveau fixé. Elles doivent également accepter d’être intégrées à la catégorie féminine pour au moins quatre ans. Les hommes trans peuvent, quant à eux, participer aux épreuves masculines sans restrictions.
Un des artisans de cette réforme est le triathlète américain et militant LGBT Chris Mosier. En juin, il est devenu le premier homme trans à intégrer le Team USA dans des championnats du monde, en l’occurrence ceux de duathlon (une discipline non olympique). A 35 ans, Mosier a récemment fait sensation en posant nu pour le traditionnel «Body Issue» du magazine «ESPN».
.@TheChrisMosier: 'I finally feel very comfortable with my body' https://t.co/fsQBAacN1T via @espn
— GLAAD (@glaad) 29 juin 2016
http://tetu.com/2016/07/01/irlande-communautes-musulmanes-lgbt-ramadan/|Un groupe musulman irlandais a invité samedi la communauté LGBT à rompre le jeûne du Ramadan en partageant l’Iftar, le repas traditionnel. La soirée, destinée à montrer «les vrais idéaux islamiques» était organisée à la mosquée Al-Mustafa à Dublin.
Fine art photographer Steven Lyon has a series I just discovered, and can’t stop paging through. He writes, “In My Room is ongoing series I began in 2003 featuring candid moments between friends, models and couples photographed in my home in Paris.”
Inspiring, to say the least.
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